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Marché financier et bourse des valeurs

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par Mehdi MOUFATIH
Universite Hassan II , Technische Università¤t Dortmund - Licence en sciences economiques 2008
  

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Paragraphe IIII : La rénovation des systèmes de cotation et de détention des titres.

Avec la modernisation des systèmes de cotation et de détention des titres, la bourse des valeurs s'aligne sur les normes internationales en mettant en chantier les dispositions des sixtes de la loi n° 3496 et n° 35-96. Ille veut ainsi offrir en cadre de transactions transparent, liquide et sécurisant.

l-Le système de cotation électronique:

La loi n° 34-96 instaure en marché central unique comprenant un marché de blocs en remplacement du marché officiel et du marché des cessions directes. Le marché central permet d'élargir le marché de chaque valeur cotée pour assurer aux investisseurs le maximum de liquidité. Cet élargissement s'obtient grâce à la confrontation de toutes les offres et de toutes les demandes sur un seul marché. En plus de la liquidité, le marché central assure la transparence des transactions car tous les opérateurs doivent s'adresser à un marché unique ou ils sont considérés de la même façon. En fin, la centralisation de l'offre et de la demande des titres traduits la véritable tendance du cours qui est, en fait, l'expression de la valeur anticipée de la société cotée.

Cependant, les transactions dépassant le seuil, fixé par la SBVC pour chaque valeur doivent être traitées sur un marché de blocs ou les acheteurs et vendeurs traitent les opérations directement tout en restant subordonnés aux cours constatés au niveau du marché central.

pour assurer un marché centralisé, la SBVC,s'est équipée d'un système de cotation électronique qui fonctionnent selon deux modalités: le fixing et le continu. la première modalité consiste à confronter tous les ordre d'achats et de ventes, au débuts de chaque journée boursière, de manière à obtenir un prix unique pour toutes les transactions concernant la même valeur. cette première modalité est adaptée aux valeurs qui sont peu liquides. N'étant pas adaptée aux gros ordres, il a été prévu, au niveau de cette cotation, un palliatif: la marché de blocs ou sont traitées les transactions dépassant un certain seul. dans la cotation en continu, qui est adapté aux gros ordre et aux valeurs liquides, les ordres d'achats et de ventes sont émis tout au long de la journée boursière et sont exécuté instantanément à des cours évolutifs.

en vue de renforcer l'efficience du marché, la loi; 34-96 oblige les sociétés de bourse à respecter deux règles fondamentales. il s'agit, d'une part, de la règle de non globalisation des ordres de la clientèle en respectant le principe «un ordre client=un ordre marché» d'autre part, les société de bourse sont tenues de respecter la règle de non compensation qui leur interdit d'apparier en interne les ordres de leurs clientèle même lorsqu'ils sont compatibles entre eux.

Au 31/07/1997, seules 5 valeurs (BMCE, SAMIR, STMI, FERTIMA ET SONASID) font l'objet d'une cotation électronique. Le basculement des autres valeurs vers cette cotation est suspendu à l'approbation du règlement général par le ministre des finances.

2-Le système de détention des titres:

Institué par la loi 35-96, le dépositaire central est une société anonyme dénommée Maroc1ear .Il agit sous la tutelle du ministre des finances, Sa mission consiste à assurer la sécurité du nouveau système de détention des titres et à cesser, progressivement, les livraisons physiques de titres qui sont devenues incompatibles avec l'évolution de la masse croissante des volumes des transactions.

Grâce à son alignement sur les standards internationaux, le dépositaire central est en mesure d'assurer pour le compte de ses affiliés (émetteurs et intermédiaires financier) la conservations des titres admis à l'inscription compte, de faciliter leur circulation et leur administration.

Dan le nouveau régime de dématérialisation des titres, la conservation est entier ment centralisée par le dépositaire central à l'aide des comptes courants de valeurs mobiliers ouverts au nom des affiliés. Ainsi, la circulation des valeurs mobilières transite par ces comptes courants au moyen d'écritures comptables. Un traitement comptable spécifique est prévu pour assurer l'administration des droits liés au titre (droit de souscription, droit d'attribution, dividende) grâce aux informations que l'émetteur s'engage à fournir au dépositaire central.

La dématérialisation des titres vise trois objectifs essentiels:

-Le renforcement de la sécurité des transactions par l'encadrement du régime de détention des titres et par la mise en place d'un système de règlement/livraison des titres simultané;

-La réduction des coûts et des délais par la généralisation de la circulation scripturale des titres et des droits qui leurs sont attachés;

-L'amélioration de la communication entre les sociétés et les actionnaires par l'identification des détenteurs des titres au porteur au moyen du dispositif« titre au porteur identifiable ».

En attendant le parachèvement du chantier de mise en place du dépositaire central, la SBVC a constitué, en novembre 1996, la centrale des titres scripturaux (CTS) en vue d'amorceur le processus de dématérialisation des titres. Dans un 1er temps, la dématérialisation a concerné les valeurs suivantes: SAMIR, SONASID, FERTIMA, BMCE, MAROC LEASING, SMI et FINANCIERE DIWAN. Etant donné le retard de démarrage du dépositaire central, d'autres valeurs doivent être dématérialisées par la CTS : CI OR, ON A, SNI, GTM et CTMILN.

Le démarrage des systèmes de cotation et de détention des titres s'impose dans les meilleurs délais. En effet, les investisseurs étrangers apprécient l'investissement dans les pays s'alignant sur les normes internationales recommandés par L'OCDE. Les questions du dépositaire central et du marché de blocs sont donc urgentes à régler.

La réforme boursière a permis la mise en place du cadre juridique d'un marché financier moderne et efficient. Pratiquement, c'est un marché qui reste encore en phase de chantier en ce sens que les actions à entreprendre sont considérables sur tous les plans.

Tout d'abord, le CDVM a besoin de moyens humains et financiers en vue de s'affirmer comme un véritable Watchdog. En suite, les sociétés privées de manière à répondre aux exigences d'un marché fortement demandeur en papier. En fin, le système de cotation électronique et le dépositaire central doivent être très vite opérationnels dés que possible pour s'aligner sur les normes internationales.

CONCLUSION DE LA DEUXIEME CHAPITRE :

Durant la période antérieure à la reforme boursière, la BVC était un club réservé à quelques initiés. Promo, le marché se caractérisait par l'étroitesse en raison de la faiblesse de la capitalisation boursière rapportée au PIB (7% en 1992) secundo, c'était un marché peut liquide du fait de l'inexistence de flottant. La faiblesse des indicateurs boursière trouvait son origine dans la passivité de l'intermédiation boursière, le caractère familial des E/ses marocaines et le désintéressement des investisseurs qui privilégiaient des placements concurrents. Notamment l'immobilier.

Pour accompagner le processus de privatisation, la BVC a connu la refonte de ses structures grâce à la promulgation des textes du 21 septembre 1993 qui ont été complété par la loi n° 34-96 et la loi n° 3596. La finalité de cette réforme est de faire tendre le marché financier vers l'efficience. A vrai dire, la place boursière casablancaise ne fait que ses premiers pas pour relever ce défi.

Deux facteurs principaux interviennent pour expliquer le déficit actuel constate sur le plan de l'efficience du marché financier:

. La faiblesse culture boursière fait que les sociétés cotées se limitent au strict minimum en matière de diffusion de l'information ce qui sert pas la transparence du marché. Il en résulte aussi une certaine réticence des e/ses cotables à accéder à la cotation.

. En attendant l'approbation du règlement général de la bourse, le marché des cessions directes continue à fonctionner faussant, ainsi, le jeu de la vérité des cours boursiers.

Dans ce contexte, les sociétés de bourse tirent le marché vers l'efficience en produisant et en diffusant de l'information sur les sociétés cotés. De leur coté, les OPCVM réclament de l'information et cherchent à fructifier leur portefeuille contribuant ainsi à la liquidité du marché.

Il faut dire aussi que la modernisation de la bourse est entravée par le retard causé par l'entrée en service du dépositaire central à un moment ou l'ancien régime de conservation des titres atteint un seuil critique' dans les départements titres des banques commerciales, Ajoutons à cela que l'insuffisance des ressources humaines et financières du CDVM ne lui permet pas d'assurer une couverture suffisante du marché.

Pour conclure, il s'agit d'une situation conjoncturelle ou les uns et les autres s'imprègnent progressivement d'une nouvelle culture financière ou la transparence est une valeur déterminante.

Le Troisième Chapitre

l'analyse des facteurs de réticence à l'égard de la bourse

Certes, la réforme du 21-.9-93 à insaturée une nouvelle page des relations entre la bourse et son environnement, des nouvelles techniques et modalités de gestion pour encourager les épargnants de placer leurs disponibilités en achetant des titres, et élargir l'espace des firmes cotées (pour celle qui respectent les exigences boursières), et donc le passage d'une économie du marché financier qui a également pour objet d'absorber la cession des participations de l'état dans les entreprises publiques ou d'économie mixte. les raisons essentielles de ces privatisations sont la volonté de libéraliser l'économie, de ne plus financer de lourds déficits, d'aider le secteur publique à trouver des critères de gestion priées et de dégager des ressources pour l'état vendeur.

mais cette entrée en vigueur de la reforme du 21 septembre 1933, n'a pas permet de réaliser une grande chose, cette insuffisance est causée par plusieurs handicaps liées à cette derniers ainsi que d'autre facteurs ce qui sera d'ailleurs expliques et appréhendés

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote