REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE DE
KINSHASA
ISS/KIN
SECTION : SCIENCES DES
TRANSPORTS
B.P :1757
KINSHASA
I
L'IMPACT DE L'AEROGARE NATIONALE SUR LE TRAITEMENT
DU TRAFIC PASSAGERS ET FRETS A L'AEROPORT INTERNATIONAL DE N'DJILI /
KINSHASA
Félix LELA MAFUTA
Travail présenté et défendu en vue de
l'obtention de grade de Gradué en Sciences des transports.
Directeur : Ingénieur Honoré
MUTOMBO
BAMWANYA
Année Académique : 2008-
2009
i.
EPIGRAPHE
Les humains font des projets, mais c'est le Seigneur
qui prend les décisions.
Proverbes 16 : 1
ii. DEDICACE
A toi Aimérance MUYINDA l'os de mes os, Mère
éducatrice de nos enfants, pour tes sacrifices, fidélité,
affection, patience, conseils et encouragements sans cesse,
A nos parents : Révérend Pasteur Daniel
LELA et Rostine NGOMBO, pour votre encadrement, conseils et orientations qui
ont été pour nous la source de la force afin d'arriver à
la fin de ce premier cycle d'études Universitaires,
A nos enfants : Féline LELA, Angel BONANGA,
Dinoben LELA à qui ce travail servira de modèle,
A nos frères et soeurs : Patience, Jacquie,
Josée, Nathalie, et Mélanie LELA pour notre progéniture
commune,
A mes beaux frères et belles soeurs : couple
MUTATAYI, Godé Kapwabwa, pwarex Kapwabwa, Godé Kapwabwa,
Laurette, Solange, Mamie, Serge, Claude, Thérèse, pour votre
soutien tant moral que matériel ;
A nos cousins et cousines: Osée, Miss, Jean, Astride,
Lucie, Josée Misinga, Josepha, Georgina, Yasmine, pour vos
encouragements et conseils,
A nos neveux et nièces: Guélord TALOMBO, Jeancy
MANDEKE, Christine NZEY, pour vos soutiens tant moraux que financiers.
A vous tous, nos sincères reconnaissances.
REMERCIEMENTS
Il serait pour nous un signe d'ingratitude si nous devons
entrer dans le vif de notre travail sans pour autant remercier tous ceux qui
ont contribué d'une manière ou d'une autre à notre
formation Universitaire.
Il convient ici de présenter nos sincères
remerciements au membre du comité de gestion de l'Institut
Supérieur de Statistique de Kinshasa, ISS/KIN en sigle pour le cadre
qu'ils nous ont offert et surtout la qualité de l'enseignement mis
à notre disposition.
Nos remerciements vont plus particulièrement à
notre Directeur, l'Ingénieur Honoré MUTOMBO qui, malgré
ses multiples occupations, a manifesté la bonne volonté en se
sacrifiant pour assurer notre encadrement afin que ce modeste travail
aboutisse. Qu'il trouve ici l'expression de notre profonde reconnaissance.
A monsieur l'Assistant Odon KINSWEKI EZINGA, qui dès
lors n'a jamais cesser de nous encourager surtout pendant les moments de crise
que nous voulions même rompre cette course universitaire ; son
soutien moral nous a permis d'arriver à réaliser ce travail.
Qu'il trouve ici, le fruit de sa semence qui est le présent travail.
Notre profonde reconnaissance à jamais.
Nous remercions la famille TSHWALA en général et
plus particulièrement la Grande soeur Michéline pour son soutien
matériel, financier et moral sans quoi, nous ne serions pas à
mesure d'être ce que nous sommes aujourd'hui.
Nous ne perdons pas de vue pour nos compagnons de lutte, ceux
à qui nous avons partagé ensemble les souffrances
académiques. Il s'agit de : Remy LUBOYA, Samy LUABEYA,
Eugène VUALA, Michel IBWABU, John KATUMBEDI, Périnne NAMA,
José MOBA, Mireille, KAKI, Edwige KAYEMBE, Anièce MBY YOHALI,
Maguy, Benjamin KAMBULULU, Nicole KAHINDO et les autres. Il nous est difficile
de les citer tous nominalement sur cette page comme nous le souhaiterions.
A tous ceux qui de loin ou de près nous ont soutenus
d'une manière ou d'une autre,
qu'ils trouvent ici, l'expression de notre profond
remerciement.
Félix LELA MAFUTA
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
La problématique signifie problème à
résoudre par des procédés scientifiques. Comme substantif,
la problématique désigne l'ensemble des questions posées
dans un domaine de la science donné en vue d'une recherche des
solutions. Nous pouvons retenir à ce propos que la problématique
désigne un ensemble d'idées qui spécifient la position du
problème suscité par le sujet de l'étude (1(*)).
A ce sujet nous tenons à dire que l'homme dans ses
incessants besoins de déplacement inhérent à ces
activités et besoins d'éclairages, a été
amené pour certaines catégories des tâches à
rechercher le confort et le gain de temps. C'est alors qu'est né le
besoin d'utilisation sans cesse sollicitée de transport aérien.
Déjà très onéreux, ce mode de
transport dont le seul avantage reste le gain de temps, nécessite qu'en
dehors de la réglementation sur la planification des vols, traitement
des frets, bagages et enregistrement des passagers, soit aussi bien
organisé pour répondre au critère de rapidité
ci-dessus présenté. L'Aéroport International de Kinshasa
N'djili recevant le trafic tant domestique qu'international, une
aérogare nationale devra répondre aux normes exigées pour
le traitement de flux de trafic national.
0.2. Hypothèses
L'hypothèse étant une série des
réponses qui permettent de prédire une vérité
scientifique, vraisemblable au regard des questions soulignées par la
problématique dont la recherche vérifie le bien fondé ou
le mal fondé2(*).
Le problème de la capacité et fonctionnement de
l'aérogare nationale à l'aéroport International de
Kinshasa/N'djili, conduit à déterminer tous les problèmes
qui se posent en dépit de l'aménagement et que faire à ce
sujet ?
Pour ce faire dans notre travail, nous parlerons de traitement
des passagers et frets aussi que des problèmes qui se posent, les
avantages et les inconvénients de la nouvelle aérogare avant de
suggérer ou supposer des solutions.
0.3. Choix et Intérêt
du Sujet
0.3.1. Choix
Nous avons choisi ce sujet parce que nous nous sommes
intéressé à décrire l'impact que présente
l'aérogare nationale sur le traitement du trafic passager et fret
à l'aéroport international de N'djili à Kinshasa afin de
dégager les avantages, inconvénients et de proposer des solutions
adéquates.
0.3.2. Intérêt
L'intérêt poursuivi dans le choix de ce sujet
n'est rien d'autre que le souci de présenter aux usagers et gestionnaire
de l'aéroport international de N'djili en général et en
particulier celui de l'aérogare, des éléments
d'appréciation sur le fonctionnement actuel et futur de cette
aérogare nationale.
0.4. Délimitation du
Sujet
0.4.1. Dans le temps
Nous avons pensé réaliser notre étude sur
la période allant de 2004 à 2008, période correspondante
à l'unification du territoire national de la République
Démocratique du Congo, avec les possibilités croissantes d'une
flotte aérienne internationale et nationale entraînant ainsi
l'encombrement de l'aérogare nationale.
0.4.2. Dans l'espace
Notre étude concerne l'impact de l'aérogare
nationale sur le traitement du trafic passager et fret à
l'aéroport international à Kinshasa en République
Démocratique du Congo.
0.5. Méthode et Techniques
Utilisées
0.5.1. Méthode
La méthode est définie comme étant une
opération intellectuelle de traitement des données relatives
à une réalité sociale étudiée en fonction
d'un objectif bien précis3(*).
Cela signifie que dans la société, aucun
phénomène ne peut être étudié isolement. La
méthode est aussi un ensemble d'éléments intellectuels par
lesquels une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.
Pour la réalisation de ce travail, notre choix
était porté sur la méthode dialectique. Le dévolu
porté sur cette méthode se justifie par le fait que celle-ci est
basée sur un principe fondamental, à savoir :
- l'interdépendance des faits sociaux,
- le caractère dialectique des liens qui unissent les
faits sociaux les uns des autres.
Cette méthode nous permet de démontrer l'impact
de l'aérogare nationale sur le traitement du trafic passager et fret
à l'aéroport international de N'djili à Kinshasa :
les inconvénients et les avantages.
La méthode dialectique a la particularité
d'englober les autres méthodes en les dépassants. La
méthode dialectique possède quatre lois que nous
énumérons ci-dessous ; nous indiquerons leur application
dans notre travail, Il s'agit essentiellement de :
1. LA LOI DE LA CONNEXION UNIVERSELLE DES
FAITS OU DE L'ACTION RECIPROQUE
Cette loi stipule que tout problème de la nature ou de
la société doit être immergé dans la
véritable totalité organique ou vivante. Cela signifie que
l'aérogare nationale joue un rôle très important sur le
traitement des passagers et frets à l'aéroport international de
N'djili.
2. LA LOI DU CHANGEMENT DIALECTIQUE OU LA LOI
DE LA NEGATION
Il s'agit ici des principes de changement de tout ce qui
existe en considérant que rien dans le monde n'est défini
immuable, absolu, figé étant donné que chaque
phénomène social est un fait provisoire. C'est un fait ayant une
histoire dans le passé et devant avoir une protection dans l'avenir.
A travers cette loi, nous allons démontrer
l'interaction existant entre l'étroitesse de la superficie de
l'aérogare nationale face à son encombrement, surtout pendant les
heures des pointes (à partir de 7hà 10h ; de 15h
jusqu'à 18h pour les vols locaux et de 20h à 22h30 pour les vols
internationaux).
3. LA LOI DE LA CONTRADICTION OU DE LA LUTTE
DES CONTRAIRES
Cette loi stipule qu'il a une unité entre les choses
ou les phénomènes apparemment opposés.
C'est-à-dire :
- Les contradictions sont en luttes perpétuelles,
- Dans cette lutte, l'un des aspects arrive à
démontrer les autres,
- Les choses se transforment en leurs contraires.
Cette loi nous a permis de relever les contradictions qui
caractérisent l'aérogare nationale et son impact sur le
traitement du trafic aérien des passagers et frets à
l'aéroport international de N'djili à Kinshasa sans oublier les
avantages et inconvénients qu'elle présente.
4. LA LOI DE LA QUANTITE EN QUANTITE
Cette loi met l'accent sur le fait qu'en s'accumulant les
faits sociaux continuent et aboutissent à des changements brusques.
Nous pensons que la difficulté financière que
connaît la Régie des voies aériennes est à la base
de l'aménagement à moitié de cette aérogare
nationale. L'élargissement et entretien de cette aérogare
permettraient aux passagers et frets de remplir toutes les formalités du
départ et d'arrivée aisément. Cette rapidité
entraînera le gain du temps et résoudra tant soit peu le
problème d'encombrement.
0.5.2. Techniques
La technique se définit comme étant un outil
de travail mis à la disposition du chercheur et organisée par la
méthode dans le but de la recherche. La technique est aussi le moyen
dont dispose un chercheur pour obtenir les informations nécessaires en
vue de réaliser un travail scientifique.
Enfin la technique est l'ensemble des procèdes et des
moyens utilisés par la méthode pour atteindre son but. (4(*))
Dans le cadre de notre étude, nous avons recouru aux
techniques d'observation directe et documentaire, car elles nous ont permis de
récolter les données à travers les documents écrits
et des copies tirées de l'Internet.
0.6. Subdivision du travail
Notre travail se subdivise en quatre chapitres,
précédés d'une introduction générale et sera
clôturé par conclusion générale. La charpente de
notre travail se présente de la manière suivante :
- le premier chapitre, présente la notion du trafic
dans un aéroport
- le deuxième chapitre, parle sur la composition et
fonctionnement d'une aérogare ;
- le troisième chapitre, décrit l'exploitation
et l'utilisation de l'aéroport International de Kinshasa/N'djili,
- et le quatrième chapitre, qui présente
l'aérogare nationale de Kinshasa N'djili et son utilisation.
0.7. Difficultés
rencontrées
Il serait anormal de croire que dans le contexte
économique actuel, un tel travail scientifique s'effectue sans
difficultés. Ainsi, ci-dessous quelques difficultés
rencontrées, à savoir :
- Nos déplacements à bord de bus et taxis
nécessitaient toujours des moyens financiers dont nous ne disposions pas
toujours,
- Nous n'étions pas toujours bien reçu par les
autorités hiérarchiques de la Régie des voies
aériennes installées à l'aéroport international de
N'djili pour récolter les données nécessaires de l'impact
de l'aérogare nationale sur le traitement du trafic des passagers et
frets,
- Interdiction de photographier cette aérogare
nationale pour illustration,
- Mais aussi interdiction formelle de se déplacer
librement sur le tarmac et autres installations aéroportuaires de
N'djili,
- Difficultés de se documenter facilement dans les
bibliothèques, organismes ou bureaux spécialisés de la
place, car il faut obtenir au préalable l'abonnement mensuel ou
trimestriel.
Toute fois, le sacrifice que nous avons consenti, nous a
permis de contourner les difficultés rencontrées et cela nous a
aidé de colleter les informations nécessaires dont nous avions
besoin pour rédiger ce modeste travail.
CHAPITRE I : LA NOTION DU
TRAFIC DANS UN AEROPORT
I.1. Définition d'un
aéroport et un aérodrome
I.1.1. L'aéroport
Selon le Micro Robert (2006), l'aéroport se
définit comme étant l'ensemble des installations
aménagées pour le trafic des lignes aériennes de
transport.
Selon l'annexe 14 de la Convention de Chicago(2008), relative
à l'organisation de l'aviation civile internationale(OACI),
l'aéroport est défini comme étant un terrain
aménagé qui permet les atterrissages et les décollages des
aéronefs.
Un aéroport est donc un ensemble de bâtiments et
de installations d'un aérodrome qui servent au trafic aérien
d'une ville ou d'une région. Ces bâtiments et installations sont
conçus pour que les avions puissent décoller et atterrir, que le
fret et les passagers puissent embarquer et débarquer. On peut aussi
considérer que, l'aéroport est une structure organisée,
destinée à accueillir et à faire décoller les
aéronefs.
C'est une surface qui peut-être sur terre ou sur l'eau,
comprenant généralement des bâtiments, des installations et
matériels destinés à être utilisés en
totalité ou en partie pour des services aériens commerciaux, pour
l'arrivée, le départ et évacuations des aéronefs
à la surface.
L'aéroport est un espace aménagé sur
lequel ont été prévues des installations à usage
public, en vue de l'abri, de l'entretien ou de la réparation des avions,
ainsi que pour la réception, l'embarquement de passagers et le
chargement de marchandises.
L'appellation aéroport est réservée aux
aérodromes spécialement équipés pour le transport
aérien commercial. Ainsi, chaque aéroport est formé d'un
ensemble de trois éléments constituants principaux
ci-après :
- l'aire de mouvement,
- les dégagements,
- les installations.
Tandis que l'annexe six de la convention de Chicago
définit l'aéroport international comme étant un espace
aménagé par l'Etat, dans le territoire où il est
situé, désigné comme aéroport d'entrée et de
sortie, destiné au trafic aérien international et où
s'accomplissent les formalités de douane, de contrôle de
personnes, de santé, politique, de contrôle
vétérinaire et phytosanitaire et autres formalités
analogues. Les aéroports sont généralement situés
à proximité d'une agglomération importante, tout en
étant desservis par des liaisons routières rapides et des
transports en commun.
I.1.2. L'aérodrome
Selon l'annexe 14 de la Convention de Chicago (2008), relative
à l'organisation de l'aviation civile internationale (OACI),
l'aérodrome est définit comme étant un terrain
aménagé pour le décollage et l'atterrissage des avions.
Celui-ci diffère de l'aéroport par la superficie et par ses
infrastructures. L'aérodrome peut aussi être à terre,
contrairement à un aéroport national ou international sont
toujours construits selon les normes édictées par l'OACI.
I.1.3. L'aérogare
L'aérogare est l'ensemble des bâtiments par
lesquels transitent les passagers et leurs bagages, où sont
également situés les guichets des compagnies aériennes,
les services administratifs de l'aéroport, les services de douane ainsi
que les services de sécurité. Selon la taille de
l'aéroport, on peut aussi trouver une zone de vente des taxes, des bars
et des restaurants.
Est dit aéroport international, tout aéroport
que l'état contractant dans le territoire duquel il est situé a
désigné comme aéroport d'entrée et de sortie
destiné au trafic aérien international où s'accomplissent
les formalités de douanes, de contrôle des personnes, de
santé publique, de contrôle vétérinaire et
phytosanitaires et d'autres formalités analogues5(*). Un aéroport est tout
simplement tout aérodrome disposant des installations appropriées
pour le traitement du trafic passagers et fret.
En fait, partout, quels que soient les sites choisis et les
diversités de plans, l'aéroport se compose de deux grandes
infrastructures à savoir : l'aérodrome et l'aérogare
au sein desquels on retrouve les activités attachées aux
différentes fonctions et prestations d'un aéroport (fonction
aéronautique, commerciale, domaniale, d'assistance aéroportuaire,
industrielle et services divers).
I.2. Constitution d'une piste
aéroportuaire
La piste (ou les pistes) est une aire aménagée
et traitée pour permettre le décollage et l'atterrissage des
avions qui peuvent utiliser l'aérodrome. L'organisation de l'aviation
civile internationale (OACI) classe les aéroports en fonction de
longueurs de pistes en cinq classes ci-après :
- Classe A : piste de 2 100 mètres au
moins,
- Classe B : piste de 1 500 mètres à
2 100 mètres,
- Classe C : piste de 900 mètres à
1 500 mètres,
- Classe D : piste de 750 mètres à 900
mètres,
- Classe E : piste de 600 mètres à 750
mètres.
Les longueurs de base doivent être corrigé en
fonction de l'altitude, de la température et de la pente de la piste
quand les conditions locales s'écartent des normes : pression 760mm
de mercure, vent nul, température de 15°c, pente de piste
excédant 1% (6(*)).
L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI)
édicte aussi des normes concernant le nombre, l'orientation selon la
rose de vent, la résistance et l'écartement souhaitable entre les
pistes, sur des voies de circulation des avions sur l'aéroport, sur les
aires de stationnement de ceux - ci, etc.
D'autres classements, nomment celui adopté en France et
aux Etats - Unis respectivement aussi en application par l'Autorité de
l'Aviation Civile (AAC) de la République Démocratique du Congo
tiennent compte, en outre, des équipements de l'aéroport, de la
nature et l'importance du trafic en toutes circonstances. Ainsi, on distingue
cinq catégories d'aérodromes :
- Catégorie A : sont des aérodromes
destinés au trafic court, moyen et long courrier et où le trafic
peut être assuré en toutes circonstances,
- Catégorie B : sont des aérodromes
destinés au trafic court et moyen courrier, où le trafic peut
être assuré en toutes circonstances et au service long courrier
mais sans étape longue au départ de ces aérodromes,
- Catégorie C : aérodromes destinés
au service court courrier et au service moyen et long courrier sans
étape longue au départ de ces aérodromes, ainsi qu'au
trafic de tourisme,
- Catégorie D : aérodromes destinés
à la formation aéronautique, aux sports aériens, aux
tourismes et certains services pour courts courriers,
- Catégorie E : aérodromes destinés
aux giravions (7(*)) et aux
avions à décollage vertical ou oblique.
Les catégories A (longueur de piste d'au moins
3 000 mètres, de préférence 3 500 mètres,
qui peut accueillir tous les avions) et B (longueur de piste minimales de
2 100 mètres, de préférence 2 500 mètres,
qui peut accueillir les avions à réaction moyen courriers)
correspondant à la classe A de l'Organisation de l'Aviation Civile
Internationale (OACI) ; la Catégorie C (longueur de piste minimale
de 1 500 mètres de préférence 1 900
mètres, peut accueillir certains avions à réaction tels
que les avions d'affaires et certains autres) correspond à la classe
B ; la catégorie D (longueur de piste minimale de 1 200
mètres ; de préférence 1 500 mètres,
peut accueillir certains avions d'affaires) correspond à la classe C.
Les pistes doivent porter leurs marques d'identification
placées au seuil, des lignes matérialisant leurs axes et leurs
côtés, les marques de distance constante et les marques de toucher
de roues à l'atterrissage, le tout de couleur blanche. La signalisation
sur les bretelles est en principe, de couleur jaune.
Pour la nuit (ou le jour par mauvaise visibilité) les
marques peintes sont doublées d'une signalisation lumineuse et
comportent en outre, un dispositif lumineux d'approche (rouge) et
d'extrémité de piste. La piste comporte enfin des faisceaux qui
indiquent au pilote la bonne trajectoire de descente ou d'envol.
Sur les aérodromes les mieux équipés, la
piste est pourvue d'émetteurs d'ondes radioélectrique pour
suppléer les aides visuelles en cas de mauvaise visibilité.
Suivant les performances de ces derniers équipements, les pistes sont
classées en catégorie et sous catégories définies
par l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) (8(*)).
A côté des pistes, l'aire de manoeuvre comprend
l'air de trafic, les aires d'entretien (à l'aire libre ou dans les
hangars) et de garage. C'est sur l'aire de trafic que les aéronefs
stationnent pour qu'on procède à l'exécution des
opérations d'escale (escale terminale ou de transition).
Les aires d'entretien comprennent des emplacements à la
mesure de plus gros appareils en service dont les éléments
peuvent être atteints grâce à de grands échafaudages
métalliques à plates - formes étagées, conçu
pour épouser les formes des avions.
La tour de contrôle, organe de la navigation
aérienne sur l'aéroport est la principale infrastructure
après la piste. Elle abrite dans ses deux salles superposées les
contrôleurs d'approche qui, respectivement, règlent les mouvements
sur l'aire de manoeuvre, dans l'espace de l'aéroport et dans la zone
d'approche. La tour de contrôle peut abriter aussi le service de la
météorologie avec son équipement informatique et de
récepteurs transcripteurs grâce auxquels les pilotes peuvent
connaître l'état du temps dans toutes les parties du monde sur
l'itinéraire.
Ce service est aussi chargé de gérer l'enclos
d'observation de l'aéroport recevant et transmettant la situation
météorologique locale.
Quant à l'aérogare comme, définie
ci haut est une installation appropriée pour le traitement du trafic de
passagers et de fret. L'aérogare peut être doublée d'une
(ou plusieurs) aérogare située près du centre ville pour
accueillir les passagers et les conduire à l'aéroport.
I.3. La notion du trafic dans un
aéroport
A l'instar des autres modes des transports, l'usage du
transport aérien nécessite des installations et infrastructures
appropriées, utiles pour répondre favorablement aux besoins de
ses usagers qui sont non seulement les voyageurs, les expéditeurs de
marchandises, mais aussi les services publics, les services des transporteurs
et du gestionnaire de l'aéroport.
Les réseaux aériens se manifestent dans le
paysage par les aéroports. Ceux-ci, en effet sont les lieux où
passagers et marchandises changent de mode de transport, quittent leur
acheminement terrestre pour prendre l'avion, ou l'avion pour prendre un
véhicule de surface. Ils sont donc d'abord lieux de rupture de charge et
pour ce faire, ils doivent disposer des infrastructures d'accès, des
moyens de transport aérien et de surface, pour une gestion optimale des
flux des passagers.
Si dans le passé, les aéroports étaient
constitués des terrains quelconques et des hangars, ceux d'aujourd'hui
doivent non seulement s'adapter à l'évolution technologique qui
caractérise l'exploitation du transport aérien, mais sont devenus
en outre les centres de développement socio - économiquement face
à la politique de la mondialisation. Le fonctionnement d'un
aéroport international est à ce jour sujet d'utilisation de
transport multimodal des passagers et fret.
A la fois civil et militaire, le trafic aérien s'est
diversifié en plusieurs catégories que nous définissons
ci-dessous.
S'appuyant sur l'idée de LECOMBE, P (1970), les
définitions sont diversifiées ; selon qu'il s'agisse de la
circulation aérienne, le terme trafic désigne les mouvements des
aéronefs. C'est-à-dire les décollages, les atterrissages
et les survols sur un aérodrome donné ou dans un espace
aérien placé sous son autorité.
Selon qu'il s'agisse du transport aérien, le
trafic est constitué du nombre des passagers et de la
quantité du trafic qui permettent d'établir une liaison
régulière entre deux sites séparés par une distance
assez grande.
Le trafic ainsi défini revêt plusieurs
caractères, parmi lesquels nous retiendrons ceux repris
ci-dessous :
a. Trafics passagers
La fonction essentielle d'une aérogare passagère
est de permettre le transfert des passagers et leurs bagages d'un mode de
transport terrestre à un mode de transport aérien et
réciproquement, et aussi accueillir des passagers en transit.
b. Trafic international
C'est un trafic constitué de passagers et de bagage
quittant le territoire national pour se rendre à l'étranger ou
qui arrivent de l'étranger pour le territoire national. Ils sont soumis
aux formalités de frontière et les passagers et leurs bagages
à mains subissent obligatoirement un contrôle de
sûreté.
c. Trafic de transit
On parle de ce genre de trafic lorsque les passagers arrivent
par un mode de transport terrestre prennent l'avion ou inversement. Mais ils
peuvent aussi arriver pour repartir par avion sans faire usage d'aucun
transport terrestre. On distingue ;
- Le transit direct : les passagers arrivent par avion
avec un numéro de vol, repartent avec le même numéro de
vol, et normalement par le même avion, après une halte dans
l'aérogare. Les bagages de soutes restent en général dans
l'avion,
- Le transit indirect ou correspondance : les passagers
et les bagages arrivés par un vol d'un autre numéro et repartent
avec un vol d'un autre numéro après un passage dans
l'aérogare (politique des hubs),
- Le transit rapide : les passagers et les bagages
arrivés par un avion, repartent par le même avion sans être
descendus. Nous ne nous préoccuperons par la suite de ce type de transit
qui n'influe pas sur l'aérogare.
Sur le plan opérationnel, il affecte les places des
avions sur les aires de stationnement, il ouvre ou ferme les salles
d'embarquement, il fait fonctionner les tapis bagages, etc.
Sur le plan financier, il dispose de deux types de
recette ;
- Celle provenant des redevances, aéronautique,
étroitement associées à la fonction transport
aérien (atterrissage, passagers, balisage, stationnement des avions,
carburant).
- Celle provenant des redevances extra - aéronautique
à caractère purement commercial (location de certaines surfaces
de l'aérogare par les autres intervenants).
d. Trafic national
Relatif à notre sujet, le trafic national se
déroule à l'intérieur d'un état. Il est
constitué de passagers et bagages quittant une ville ou territoire
appartenant à une nation, pour se rendre à une autre ville ou un
autre territoire de la même nation ou l'inverse. Il est soumis aux
formalités d'embarquement ou débarquement, d'où un passage
dans l'aérogare.
Le gestionnaire décide de la politique commerciale de
l'aérogare et en crée, par voie de conséquence l'image de
marque (redevances plus ou moins élevées, plus ou moins grandes
importance des surfaces commerciales, caractère plus ou moins
confortable de l'aérogare, que ce soit du point de vue des
aménagements intérieurs ou extérieurs ou des
étendues de surfaces affectées aux passagers etc.). Le
gestionnaire est généralement un établissement public
autonome, une collectivité territoriale, une chambre de commerce d'un
industrie ou une entreprise privée selon les pays et selon l'importance
du trafic sur l'aéroport, un établissement public autonome, une
collectivité territoriale, une chambre de commerce et d'industrie ou une
entreprise privée.
e. Trafic d'affaires
Ce trafic concerne les échanges sur le plan
économique entre deux pays ; les développements des hommes
d'affaires et la circulation des biens ainsi que les liens qui unissent des
pays sont à l'origine de grands mouvements entre eux à tout
moment de l'année.
Il en est de même pour certaines lignes domestiques,
celles qui desservent l'intérieur de chaque Pays. A part le trafic
commercial ou d'affaire, il existe aussi d'autres types liés à
d'autres activités humaines.
f. Trafic de loisir
Selon l'Encyclopédie Universelle (2007), la notion de
loisir est directement liée à celle du temps.
C'est-à-dire, pour qu'il y ait loisir il faut nécessairement
disposer d'un temps libre en dehors de ses occupations quotidiennes. Le loisir
peut-être à petite ou à grande distance et parfois
lié au transport selon le parcours à effectuer.
Le loisir peut aussi être particulier, sponsorisé
ou organisé par une agence ou encore par l'Etat. Tel est le cas par
exemple d'excursion dans un parc national, dans un site urbain (N'sele, Chute
de la Lukaya, Lac de ma vallée...) pour ne citer que ceux-ci, dont les
activités culturelles sont liées directement à la ville
Province de Kinshasa.
Plusieurs sites infrastructurels pour les loisirs sont
à la base des distractions humaines en République
Démocratique du Congo en général et en particulier
à Kinshasa.
g. D'autres trafics
Depuis des millénaires, le transport d'une façon
général est à la base du développement d'un pays.
Le transport aérien, bien qu'ayant un coût très
élevé, facilite les voyages à longues distances et permet
d'arriver à destination en peu de temps. Sur l'aéroport
international de N'djili à Kinshasa, nous distinguons le trafic
commercial et non commercial.
- le trafic commercial, c'est l'ensemble des
vols exécutés par les compagnies aériennes de transport
public, dans un but commercial. Ils peuvent être réguliers ou non
réguliers à l'intérieur ou à l'extérieur du
pays.
- le trafic non commercial, c'est
l'ensemble des vols exécutés par les
propriétaires d'aéronefs dans un but non commercial. Dans cette
catégorie, nous citerons des vols militaires, des vols d'essai, des vols
exécutés par certaines compagnies qui utilisent le transport
aérien dans le cadre d'hospitalisation, de congé des agents, des
activités non commerciales de leurs entreprises.
Les aéronefs des quelques sociétés
étatiques sont repris ci-dessous, à savoir : GECAMINES,
SNCC, SNEL, MIBA... effectuent ce type de trafic.
I.4. Conception, emplacement et
fonctionnement d'une aérogare
I.4.1 Brève historique
La conception des aérogares a son histoire et, à
chaque période, celle qui était la plus fonctionnelle a fait
école. Très vite, ont du offrir le couvert, le gîte et les
facilités attendues par des riches clients.
En 1920, le terrain du Bourget (Paris), de Schiphol
(Amsterdam) avaient un restaurant et Croydon (Londres) avait un hôtel
(ancien mess du royal air force : RAF). La KLM à Schiphol eut en
1923 son hôtel et les bureaux de téléphone, poste, change
et kiosques à journaux. A la fin des années 1920, l'étude
de l'aérogare qui allait être construite à Tempelhof
(Berlin) dégageait les traits essentiels d'une famille nouvelle de
bâtiments édifiés dans la décennie suivante au
Bourget, à Croydon, à Munich, à Bruxelles, à
Amsterdam, à Venise, à Moscou. Edifice allongé, pourvu de
terrasses panoramiques et dominé par une tour de contrôle
centrale, l'aérogare donnait sur l'aire bétonnée où
se rangeaient les avions.
I.4.2. Conception des
aérogares
Considérée en premier lieu comme un outil qui
permet aux passagers munis de leurs bagages de changer de moyen de transport,
une aérogare doit être adjacente à l'Aire de trafic du
côté piste d'une part et avoir l'accès facile et
aisée à la voirie routière dont elle engendre un trafic
considérable d'autre part (9(*))
La conception des aérogares comporte des
difficultés particulières, puisqu'il faut anticiper les types
futurs des avions, la croissance du trafic, les attentes des usagers, etc.
Les aérogares se différencient dans la
manière de disposer les emplacements des avions à l'arrêt,
leur raccordement et leur relation avec le bâtiment central. Il existe en
gros, quatre conceptions de base (10(*)) qui sont :
1. conception
jetée : avec bâtiment central. Les avions
se garent de deux côtés de la jetée. Lorsqu'il a deux
jetées en plus, la distance doit être suffisante pour une à
deux voies de circulation (dans les deux sens simultanément).
2. conception
satellite : avec bâtiment central. Un ou plusieurs
bâtiments sont situés devant le terminal et sont entourés
d'emplacements pour les avions. Le raccordement avec le bâtiment central
est généralement souterrain.
3. conception
linéaire : les avions sont stationnés le
long du bâtiment en une rangée ou deux, les uns à
côtés des autres, perpendiculaires, parallèles ou en biais.
La façon de stationner les avions influence grandement la longueur
d'extension du bâtiment.
4. conception
transporteur : les avions sont stationnés loin du
terminal, les voyageurs sont transportés par des véhicules
spéciaux.
Des ces conceptions de base peuvent découler d'autres
conceptions hybrides.
L'aérogare à satellites fut notamment
présentée comme solution de problèmes. Les
premières réalisations en ont faites à l'aéroport
international de Los Angeles aux Etats - Unis, reconstruit en 1961, et à
Genève cointrim en Suisse en 1965.
L'aérogare est décomposée en un lieu
central et en bâtiments périphériques auxquels les
passagers accèdent par tapis roulants généralement
souterrains et qui sont entourés de postes de trafic. Cette solution a
prévalu à l'aéroport de Paris - Roissy ouvert en 1974,
à Tokyo Narita achevé en 1973 et dont l'ouverture fut
retardée de cinq ans par des manifestations écologiques à
Pékin en 1980.
La plus récente évolution de l'aérogare
à satellites est celle de l'aéroport international de Floride
(1981) : du bâtiment central d'accueil où se trouvent les
comptoirs des compagnies et l'enregistrement des bagages, les passagers se
rendent aux satellites par des petits wagons électriques.
L'aéroport de Seattle Tacoma comporte une aérogare à
jetées dont les possibilités ont été accrues par
deux satellites, l(originalité de l'aéroport étant son
petit train souterrain « satellite transit system » reliant
la gare et ses satellites ainsi que les satellites entre eux.
La tendance dominante au début des années 1980
va à l'aérogare modulaire semi - circulaire, enveloppant le parc
à voitures sans satellite ni jetée, de sorte que, du garage
automobile à l'embarquement, le trajet est court. A l'aéroport de
Lyon Satolas (1975) prévu selon ce plan, le parcours est de l'ordre de
80 mètres alors qu'il est de 150 mètres à Orly - Ouest et
de 300 mètres à Roissy. L'aérogare de Rio de Janeiro
international (1977) comporte un seul arc de cercle dans lequel les parcs
à voitures sont entourés comme au satolas.
A l'aéroport de Dallas (Fort Worth) dont la forme
finale était prévue seulement pour le début du
XXIème siècle, plusieurs gares semi - circulaires sont
juxtaposées comme en un collier le long de voies d'accès qui les
desservent à plusieurs niveaux. L'aérogare de Kansas city est une
composition du type à satellites et du type semi - circulaire, trois
anneaux larges de trente mètres entourant entièrement les parcs
à voitures. Dans ces dernières configurations, la tour de
contrôle qui a beaucoup grandi en taille s'est séparée de
l'aérogare pour obéir à ses besoins autonomes de
localisation.
Cette évolution de la conception, emplacement et
fonctionnement d'un aéroport n'est pas une affaire de mode mais d'abord
de difficile adaptation de l'infrastructure à la croissance du trafic.
L'aérogare doit avoir une superficie convenable, capable de contenir
jusqu'à deux millions des passagers environ par an et entre deux et six
millions des passagers, elle doit être répartie en plusieurs
gares. Les nouveaux types d'aérogares cherchent aussi la
conformité à l'habitude prise par les passagers de se rendre
à l'aéroport en voiture privée plutôt que par
transport en commun (Bus taxi, train, métro...).
Chap. II. COMPOSITION ET
FONCTIONNEMENT D'UNE AEROGARE
II.1. Problème
d'accès
L'accès à une aérogare doit être
étudié compte tenu des liaisons ville-aéroport possible.
Si l'aérogare est desservie par un mode de transport en site propre bien
utilisé, la voirie d'accès sera dimensionnée de
façon différente de ce qu'elle serait si le transport en site
propre n'existait pas.
Et les passagers ne sont pas les seuls à accéder
à l'aérogare. Il y a les employés, les visiteurs, les
accompagnateurs et les attendant.
L'aérogare est l'interface entre le trafic
aérien et le trafic de surface. A l'aérogare sont
rassemblés les passagers et les marchandises qui vont ou viennent de
voyager par avion. Elle doit être commode pour les transporteurs
aériens et pour les passagers. Ces derniers sont surtout sensibles au
temps qu'ils doivent passer dans l'aérogare et à la distance
à parcourir pour accéder à l'avion soit directement par
une passerelle soit par un transport interne à l'aéroport
(autocar). Ceci vaut en particulier dans les très grands
aéroports comportant plusieurs aérogares et où les
passagers en transit peuvent avoir à changer d'aérogare.
II.2. Composition d'une
aérogare
L'aérogare regroupe les comptoirs d'accueil et de vente
des transporteurs, leurs bureaux, les comptoirs d'enregistrement des passagers
et des bagages, des salles d'attente, salles des opérations et locaux
réservés aux équipages, des nombreux commerces et services
divers, comptoirs des transporteurs de surface, parcs à voitures, lieux
de culte, infirmeries, comptoirs d'assurances, centre de ravitaillement
hôtelier, les services de police de l'air, de sécurité, de
douane, de santé, les services du fret qui dans les très grands
aéroports sont situés dans une aérogare distincte, les
bureaux des commissionnaires, transitaires, et les services de
l'aéroport lui-même, etc. Cette liste qui n'est pas limitative,
varie évidemment selon l'importance (trafic) de l'aéroport et
aussi selon un Pays à l'autre.
Pour un aéroport important, chaque aérogare, il
peut en effet en avoir plusieurs pour limiter le gigantisme et les distances
à parcourir et pour augmenter de vols ou il peut y avoir une
aérogare comportant plusieurs satellites apparente à une petite
ville par la diversité des fonctions qu'elle offre aux passagers, aux
transporteurs et à ses propres services. Plus le trafic d'un
aéroport est important, plus l'aérogare se développe au
point de représenter une part majoritaire des investissements
consacrés aux aéroports.
Tout aéroport ne comporte pas nécessairement
d'aérogares : tel est le cas des aérodromes militaires,
techniques, privés, d'aéro-club, etc. ; seuls les
aéroports civils, ouverts au transport aérien commercial en
comporte. Et tout aérodrome civil spécialement
équipé dans des installations nécessaires ou
destinés à ce type de transport est appelé
aéroport.
Les Etats contractants devront prendre toutes les mesures
nécessaires pour obtenir la coopération des exploitants et des
administrations et des services satisfaisants seront fournis afin d'assurer
rapidement à leurs aéroports internationaux l'acheminement de
passagers.
Ces aménagements et services devront être
susceptibles de transformation et d'extension pour répondre à
l'accroissement prévu du volume de trafic.
Un plan d'extension devrait être prévu sur au
moins vingt ans pour un aéroport, et renouvelé dans des laps de
temps réguliers pour l'adaptateur aux changements de la structure de la
circulation, aux progrès dans la construction aéronautique, aux
nouvelles technologies, etc
11(*) Les
prévisions de trafic devraient contenir des données sur les
mouvements des avions, le nombre de passagers, l'importance du fret et aussi
être vérifiés et renouvelés en fonction du
développement actuel du trafic. Pour les dimensions des installations
d'un aéroport, on ne devrait pas se baser seulement sur les pointes de
trafic absolues mais sur les valeurs de pointes caractéristiques (qui
sont atteintes environ 30 fois dans l'année ou 10 fois dans le mois de
pointe)12(*).
Les bâtiments pour passagers servent
généralement de transition entre les transports au sol et
l'avion. La planification de ces différents domaines de fonction doit
être fondée sur un transport de passagers et de leurs bagages
appropriés, confortable et rapide, avec de coûts de fonctionnement
peu élevés. Des adaptations à une augmentation de trafic
doivent être possibles sans transformations coûteuses.
La longueur du cheminement des passagers doit être
réduite autant que possible : les distances entre les principaux
domaines (par exemple entre les parkings et le dépôt des bagages
ou la restitution des bagages) ne devraient pas dépasser 300m13(*).
Les domaines fonctionnels suivants déterminent la
capacité d'un aéroport :
· système de piste d'envol et d'atterrissage
(mouvements possibles par unité de temps),
· aire de trafic places à l'arrêt disponible
pour avions,
· bâtiments d'enregistrement (possibilité de
débit des passages et bagages, c'est-à- dire aussi de fret par
unité de temps).
Le rendement du système d'enregistrement est
déterminé par ces paramètres :
- liaison avec les moyens de transport au sol (parking,
longueur des voies d'accès des véhicules),
- enregistrement des passagers (nombre de guichets),
- enregistrement des bagages (nombre de guichets et rendement
du transport),
- contrôle d'identité, contrôle de
sécurité, contrôle avant l'embarquement et après le
débarquement (grandeurs des salles d'attente, nombre des guichets).
L'aire de trafic reliant le système de piste d'envol et
d'atterrissage et de voies de circulation avec le terminal et devrait
être conçu en même temps que lui.
Selon les bases des statistiques de trafic, les conceptions
d'aéroports devraient se fonder sur les données
prévisionnelles suivantes :
- flux des passagers : des vols internationaux et
domestiques, à l'arrivée et départ et en transit, flux
moyen et flux de pointe,
- Flux de fret aérien, poste aérienne :
étranger, intérieur, importation, exportation, transfert, flux
moyen et de pointe en tonnage total, nombre du volume des envois,
- Mouvements des avions selon ; types d'avion, trafic
vers étranger et intérieur, uniquement passager, fret ou mixte,
flux moyen et pointe (départs et arrivées).
Outre la prévision du trafic, il existe d'autres
paramètres des planifications importantes ; choix par les
passagers, du moyen des transports (voiture personnelle, taxi, transports en
commun, etc.), nombre d'accompagnateurs par passager, nombre moyen de bagage
par passager, nombre de visiteurs de l'aéroport (sans rapport avec les
passagers), nombres d'employés, etc.
II.3. Les passagers et frets dans
une aérogare
L'aérogare étant constituée d'un ensemble
des bâtiments réservés aux voyageurs et aux marchandises,
elle représente l'infrastructure secondaire laquelle fait l'objet
d'aérogare passagers et d'aérogare frets. Ces dernières
peuvent être installées dans un même bâtiment ou
séparées dans deux bâtiments distincts (dans certains
aéroports).
II.4. L'Aérogare et ses
intervenants
II.4.1. Les intervenants au
fonctionnement
a) Le Gestionnaire
C'est lui qui sur le plan opérationnel et financier, va
exploiter l'aérogare.
b) Les compagnies aériennes
Elles transportent les passagers et les bagages, influencent
"le système aérogare" en fonction de leurs procédures
propres en matière d'assistance aéroportuaire (manutention et
traitement des bagages, assistance aux avions).
c) les services de contrôle
réglementaire
Ce sont les services de l'état qui assurent les
différents contrôles inhérents au transport aérien
des passagers et des bagages : police, douane, sûreté,
santé...
d) les intervenants à un service aux
passagers
Ce sont les principaux usagers de l'aérogare. Ils sont
proche des passagers de part leur service rendu directement aux passagers entre
autre :
- commerçant ;
- restaurant ;
- transporteurs ;
- services d'information ;
- services de poste et télécommunication
II.4.2. Les intervenants
utilisateurs
a) Les passagers et principaux utilisateurs
b) Les visiteurs
Ils n'ont aucun lien direct avec le trafic mais occupent
néanmoins de la place dans l'aérogare et peuvent utiliser ses
services et commerces.
c) les accompagnateurs et attendants
Ils doivent toujours être pris en compte lors d'un
dimensionnement car ils occupent de la surface dans les zones publiques. Leur
nombre variable est fonction du type de trafic et des habitudes locales.
Les autres intervenants liés à un service aux
passagers interviennent en tant que représentants de l'état
auprès du gestionnaire de l'aérogare avec le double rôle
d'assistance et de tutelle.
II.5. Les différentes
fonctions d'une aérogare
Il est évident que pour qu'une aérogare
fonctionne, il fait tout un support technico-administratif qui exploite
l'ensemble. Il est donc pratique de répartir l'ensemble des fonctions
exécutées dans l'aérogare en trois principales fonctions
exécutées dans l'aérogare en trois qui sont :
II.5.1 La fonction trafic
Elle consiste à assurer la liaison entre un mode de
transport donné et un autre ; c'est en fait la fonction
première évoquée précédemment.
On distingue trois sous fonctions dans la présente
fonction ; celles qui correspondent à des bagages, à des
services rendus aux passagers, aux accompagnateurs et aux attendants et celles
qui correspondent aux besoins techniques correspondants.
En détaillant d'avantage, les opérations du
traitement des passagers et des bagages, nous avons pour les
départs :
- accueil et stationnement des moyens de transport
terrestre,
- débarquement et embarquement côté
ville,
- vente des billets,
- enregistrement des passagers et des bagages,
- contrôle de sûreté,
- contrôle de police,
- contrôle de douane (vols internationaux
uniquement),
- acheminement et tri des bagages,
- tri des passagers (regroupement par vol),
- contrôle d'embarquement côté piste,
- livraison des bagages,
Et pour les arrivées, nous
avons :
- accueil et stationnement de moyen de transport
aérien,
- débarquement et embarquement côté
piste,
- contrôle de sûreté,
- contrôle de police,
- contrôle de douane (vols internationaux),
- acheminement et retrait des bagages,
- débarquement et embarquement côté
piste.
Les services rendus sont :
- services indispensables dans toute aérogare
(information, téléphone, sanitaires, infirmerie...),
- services courants (fourniture de chariots à bagages,
banque- change, location de voitures, liaison avec le moyen de transport
terrestre, réservation hôtel,
- autres services (assurance, lieux de culte...).
Les besoins techniques et d'exploitations : banques
d'enregistrement, système d'information, système de tri de
bagages, guichets de contrôle et système de liaison correspondant,
bureaux des compagnies, bureaux de police, bureaux de douane et de
santé sont directement liés au trafic, poste de
contrôle d'aérogare ; locaux techniques et
réserves.
La fonction trafic peut être détaillée et
chaque opération peut être associée à une certaine
zone de l'aérogare. Nous appellerons « module » une
zone contenant les surfaces nécessaires à l'exécution de
l'une des opérations de traitement des passagers et des bagages ou bien
de l'un de services.14(*)
Un module ne comprend pas seulement la surface strictement
nécessaire pour exécuter une opération mais aussi
l'ensemble des surfaces où s'effectuent des actions directement
associées à l'opération principale.
Ainsi, le module « enregistrement »
comprendra les banques d'enregistrement. Les dimensions des modules se mesurent
en surface (mètres carrés). Les liaisons sont assurées par
des parties de l'aérogare qui ne sont pas forcément des modules
(couloirs, passerelles) mais qui peuvent en être (halle public, salle de
transit).
Nous pouvons dresser le tableau des différents modules
ci-dessous :
Tableau n°1 : Différents modules
Libelle
|
Contenu
|
Parc de stationnement
|
· stationnement de courte et de longue durée des
véhicules particuliers,
· stationnement des taxis et voitures de location,
· zone technique.
|
Gare
|
Gare routière, ferroviaire ou de transport en site
propre directement lié à la desserte de l'aérogare.
|
Esplanade
|
· voie de circulation desservant le côte ville de
l'aérogare à l'arrivée et / ou départ,
· stationnement de très courte durée des
véhicules pour le débarquement et / ou l'embarquement,
· trottoir assurant la liaison avec l'entrée et /
ou sortie de l'aérogare.
|
Vente des billets
|
· banques de réservation et vente des billets,
· zone d'accumulation des passagers,
· zone de départ des bagages vers la salle de
tri,
· bureaux des compagnies directement liées
à cette fonction.
|
Caisse
|
Comptoirs où les compagnies perçoivent le prix
des billets ou accomplissement des opérations financières avec
les passagers.
|
Enregistrement
|
· banques d'enregistrement des passagers et des
bagages,
· zone d'accumulation des passagers,
· zone de départ des bagages vers la salle de
tri,
· bureaux des compagnies directement liées
à cette fonction.
|
Tri bagages départ
|
regroupement des bagages,
tri par destination,
chargement des chariots et containeurs,
zone de circulation et de stockage.
|
Halle commune arrivée et/ou départ
|
- filtres de contrôle,
- zone de circulation et file d'attente,
- bureaux directement associés.
|
Contrôle de sûreté
|
- filtres de contrôles, circulation et zone
d'accumulation locale, fouille,
- bureaux directement associés
|
Contrôle de santé
|
- filtres de contrôle, circulation et zone
d'accumulation,
- locaux directement associés
|
Zones de départ (hors douane et sous douane)
|
- zone d'attente et de circulation,
- services divers,
-salle d'embarquement (regroupement par vol),
- postes d'embarquement.
|
Livraison des bagages
|
- partie publique comprenant les tapis de livraison des
bagages et la zone de circulation des passagers,
- partie non publique pour le déchargement des chariots
et containeurs et le chargement des tapis,
- bureau service bagages (pour le cas de perte, de
détérioration...).
|
Salons compagnies
|
Attente des VIP
|
Bureaux des compagnies
|
- salle de préparation des vols,
- salle de repos des équipages ;
- locaux techniques magasins réserves.
|
Poste de contrôle d'aérogare
|
- contrôle de fonctionnement de l'aérogare,
- regroupement des informations sur le trafic.
|
Source ; RVA aéroport international de
N'djili
II.5.2. Fonction commerce
Contrairement aux services, les commerces sont associés
à une recherche de rentabilité des surfaces et liés
à des choix spécifiques du gestionnaire. Notons cependant que la
distinction entre services et commerces n'est pas toujours aisée. On
trouve principalement : les bars, les boutiques, journaux, la
restauration, les boutiques hors taxe, les commerces dans la partie publique,
qui vont de la boutique de vente de vêtements à la coiffure ou du
cinéma.
II.5.3. Fonction
administrative
Elle recouvre les besoins administratifs du gestionnaire de
l'aéroport, des différents usages et éventuellement des
services d'Etats s'occupant de l'aérogare. Cette fonction n'est pas
liée directement au traitement des passagers et à la limite, elle
peut être dissociée de l'aérogare, certains de ces locaux
étant situés à l'extérieur. A cette fonction,
seront rattachées toutes les activités nécessaires aux
personnes travaillant dans l'aérogare.
a. l'économie
Malgré l'impression et la subjectivité de la
notion, il est clair que meilleur est la qualité de service plus
élevé est le coût. Il convient de rechercher en termes
économiques, le meilleur compromis entre le coût du système
offert au niveau de la qualité de service donné ou plutôt
estimé les avantages qui en résultent. Le problème est
d'autant plus difficile à poser en termes économiques clairs que
la demande est plus discontinue (appareils de forte capacité) que les
points sont plus marqués et que l'accroissement de capacité du
système se fait par plus grand saut.
b. l'adaptabilité
L'incertitude sur les prévisions des trafics tant au
niveau du nombre de passagers qu'à celui du type d'avion utilisé,
rend illusoire tout calcul précis de rentabilité
économique des aérogares15(*).
Pour pouvoir adapter la capacité des installations
à la croissance du trafic ou pour pouvoir réaménager
facilement les installations en fonction de l'évolution des
procédures, on cherchera une structure de bâtiment permettant de
réaliser aussi facilement que possible des modifications à
l'intérieur du bâtiment ou des extensions.
Ces modifications ou extensions doivent pouvoir être
effectuées sur une grande surface ou de façon partielle ;
c'est ce qu'on appelle extensibilité et souplesse
d'aménagement16(*)
.
Ces deux qualités sont primordiales pour une
aérogare, le trafic étant en perpétuelle
évolution.
Il ne faut pas non plus oublier d'examiner ce qui se passe
dans les sens extrêmes où le trafic est en décroissance, en
croissance brutale pour des causes particulières mais qui ne sont pas
forcement durables (problèmes politiques, important marché
ponctuel...).
II.5.4. TRAFIC FRET
II.5.4.1.
Généralités
Tout recours à un mode de transport implique donc,
d'abord, un rapport de convenance entre la nature de la charge, la nature du
véhicule porteur et celle du bâtiment dans lequel la charge sera
stockée (avant le chargement et après le déchargement).
S'agissant du transport aérien, le transport du fret
s'effectue soit par les avions de passagers, en soute, soit par les avions
spécialisés, les avions cargo, selon l'importance de ce trafic
fret et de l'équipement des compagnies (manutention).
Le transport de fret aérien a été
quasiment inexistant jusqu'à la seconde guerre mondiale. En revanche, il
jouait déjà un rôle pour le transport de courrier à
l'échelle mondiale.
La décennie 1990 a été marquée par
la volonté des transporteurs aériens d'améliorer les
services rendus, notamment en réduisant les pertes de temps au sol. Les
méthodes de manutention ont été modernisées (avec
l'utilisation de palettes et de containers). Cette amélioration,
mélangée avec la complexité du transport de fret a par
ailleurs entraîné, le recours à un intermédiaire
entre les clients (affréteurs, groupeurs) et les transporteurs dans le
but de rendre plus simples les formalités dans le traitement de fret
dans les aéroports.
La fonction essentielle d'une aérogare fret est de
permettre le stockage de marchandises au départ et à
l'arrivée des avions faisant le transport de fret. D'où la
différence est très grande entre les locaux à l'usage des
passagers et ceux qui sont conçus pour le fret.
Hormis la différence de par leurs fonctions
essentielles, les nécessités du trafic peuvent imposer
également la séparation de l'aérogare fret et celle des
passagers, traits désormais constants de tous les grands
aéroports. L'aéroport de Fiumicino (Rome) et celui de Shannon
(Irlande) relèvent de la même conception.
II.5.4.2. Traitement du trafic
aérien dans une aérogare
Dans cette partie, nous tenons à présenter
succinctement les mécanismes qui concourent au traitement du fret,
c'est-à-dire son entreposage, son chargement, sa réception et sa
distribution.
1. Entreposage
Le transport du fret aérien commence par
l'opération du déplacement des produits ou marchandises à
expédier de l'endroit où ils sont stockés, à leur
chargement dans l'avion. C'est ici qu'il est nécessaire de comprendre le
rôle d'une aérogare fret qui doit être installé dans
l'enceinte de l'aéroport.
D'une manière générale, on trouve dans
l'aérogare pour cette opération, les loges, les chambres froids,
les terrains nus ou aménagés pour certaines catégories des
marchandises nécessitant un dépôt spécial
(marchandises dangereuses), les entrepôts publics où les
marchandises sont exclusivement sous douane, les locaux à l'usage des
compagnies aériennes, où on trouve des comptoirs pour les
opérations précédant le chargement et post
déchargement exécutés par leurs services cargo. On trouve
également dans cette partie de l'aérogare fret, les locaux pour
les services du fret dans l'aérogare fret, les locaux pour les services
du gestionnaire en charge de la perception des taxes fret et de la facilitation
des opérations du traitement du fret dans l'aérogare, et enfin
les locaux des services publics chargés de la sûreté des
marchandises stockées ou à stocker.
2. Chargement du fret
Le chargement du fret dans l'avion ne peut se réaliser
qu'après l'établissement des certains documents dont la fiche
d'acceptation et la lettre de transport aérien (LTA) par le service
cargo du transporteur installé dans l'aérogare. C'est par la LTA
qu'on prouve que le contrat de transport intervenu entre l'expéditeur et
le transporteur devient effectif et en vertu duquel le transport doit
être exécuté sur les lignes du transporteur. Ce document
sert à la fois de base du contrat de transport, d'une preuve de
réception des marchandises, d'une facture de paiement de frais de
transport et autres frais connexes, d'un certificat d'assurance, d'un document
d'instruction pour le hadling, la conservation et la livraison de l'envoi.
Le chargement des marchandises déposées dans les
entrepôts de l'aérogare fret pour le départ et qui ont
donnée lieu à l'émission des documents
susmentionnés se fait par l'entremise du service hadling.
Ces marchandises sont chargées dans les soutes des
avions (pour les avions mixtes) et dans les compartiments du fuselage pour les
avions cargos :
- En plates formes élévatrices fixes, pour le
chargement frontal lorsqu'il est chargé par l'ouverture nez ouvert,
- En plate formes élévatrices mobiles, pour
parties latérale,
- En chariots, transporteurs, semi-remorques, munies de
roulement pour alimenter les plates formes élévatrices.
3. Réception et
distribution
Si lors de son embarquement, le fret a été
chargé dans l'avion, selon la LTA après un passage dans
l'aérogare, il ne peut être déchargé à
destination que suivant le manifeste de chargement qui est le document qui
reprend tout le fret chargé à bord de l'avion pour une escale
bien déterminée. Ce document est différent de la LTA, mais
nécessaire au service de la base et de la comptabilité de la
compagnie. En plus, il ne concerne ni l'expéditeur ni le destinateur.
Par ailleurs, la marchandise déchargée est directement mis dans
l'aérogare fret.
Une fois la marchandise arrivée à destination,
le transporteur établit un avis d'arrivée à l'intention du
destinataire (dont le nom est mentionné sur la LTA).
Le retrait de la marchandise par le destinataire se fera sur
base des documents nécessaires attestant que la marchandise lui a
été destinée.
Toutes les analyses faites sur le fret nous ont
démontré que le traitement de ce dernier doit se faire avec
minutie et rigueur par la compagnie aérienne, le gestionnaire
aéroportuaire mais aussi par les services publics dans un bâtiment
bien adapté pour éviter tous les méfaits pouvant subvenir
en cas de négligence dans ce domaine.
II.6. CONCLUSION PARTIELLE
Les appareils utilisant un aéroport vont ailleurs et
viennent d'ailleurs. Tout aéroport est dans la dépendance du ou
des réseaux dont il fait partie. L'infrastructure doit tenir compte des
nombreuses variables inhérentes au trafic sur les réseaux :
types d'appareils, natures des échanges (tourisme, affaires, aviation en
générale, trafics réguliers et non réguliers, fret,
poste, etc...).
Les deux parties de l'infrastructure, celle qui est à
l'usage des aéronefs (aéroport) et celle qui est à l'usage
des passagers et du fret (aérogare), doivent être adaptées
au mieux à l'ensemble de ces variables. Les catégories
d'investissements qui y correspondent ne varient pas de la même
façon en fonction de leurs trafics respectifs. La piste doit être
conforme à des normes minima mais, dès qu'elle s'accommodera de
la multiplication des mouvements d'avions jusqu'à saturation. Cette
catégorie d'infrastructure est rigide et varie par paliers correspondant
à l'addition d'une piste à celle qui est saturée.
En revanche, la marge d'adaptation des aérogares est
beaucoup plus étroite, et les investissements en doivent d'assez
près les augmentations du trafic. Il n'y a pas une relation
nécessaire entre les agrandissements de la première et de la
deuxième catégorie : la croissance de capacité des
avions, l'élévation des taux d'occupation, le contrôle plus
efficace de la circulation aérienne, une meilleure configuration des
bretelles ont eu jusqu'à maintenant pour effet, d'éloigner la
saturation des pistes mais de rendre plus proche la saturation des
aérogares.
Les aéroports modernes peuvent revêtir
différentes configurations, mais ils sont ou ils doivent être
conçus pour une gestion optimale des flux des passagers et des frets.
Chapitre III : EXPLOITATION
ET L'UTILISATION DE L'AEROPORT
INTERNATIONAL DE N'DJILI A
KINSHASA
III.1. Présentation de
l'aéroport international de Kinshasa/N'djili
III.1.1. Considération
générale
Les transports ont toujours joué et continuent de jouer
un rôle essentiel dans le développement du monde en permettant la
mobilité des personnes et des biens, ils ont rendu possible les
échanges et les découvertes, amélioré
l'équilibre entre l'offre et la demande et suscité des nouvelles
activités.
Ils ont ainsi à la fois tempéré les
inégalités et stimulés les initiatives, permis la mise en
valeur des territoires et facilité le rayonnement des civilisations.
Il est remarquable que toujours et dans de nombreux pays, les
villes se sont développées en fonction de leurs infrastructures,
dont ceux du transport aérien.
Derniers de toutes les infrastructures de transport,
l'aéroport n'a aucune raison d'être situé dans une
perspective différente. Il assure également les fonctions de mise
en valeur du territoire et de catalyseur de développement urbain. Ils
sont devenus du fait de la croissance du transport aérien aussi
essentiel que les ports, les voies ferrées ou les route (17(*)).
Poursuivant la tradition maritime, ferroviaire et
routière, le transport aérien a ouvert au développement de
nouvelles contrées et de nouveaux continents mais il a aussi et surtout
en réduisant les temps de voyages, bouleversé les
possibilités de mobilité des hommes et de marchandises.
Moyen d'échange et de contact rapide, le transport
aérien est un facteur puissant de décentralisation et
d'internationalisation. Plus concrètement, l'aéroport par ces
services qu'il offre, influe sur la localisation des implantations
industrielles et commerciales.
III.1.2. Aperçu
historique
Il faut doter la R.D. Congo des aéroports capables
d'accueillir les gros transporteurs intercontinentaux dans les grands centres
et des aérodromes en dur pour les centres d'importance secondaire". Tel
fut l'objectif visé par l'Autorité Coloniale à la fin des
années quarante. Si jusqu'en 1945 les aéroports étaient
conçus en fonction des petits porteurs, pour les années
suivantes, il fallait tenir compte de l'arrivée des gros transporteurs
à réaction.
La logique voudrait que ce soit le matériel volant qui
s'adapte à l'infrastructure. Dans le cas de la R.D. Congo sera toujours
l'inverse. Faute de constructeurs locaux, le marché aéronautique
local, à l'échelle mondiale, n'était relativement pas
assez important pour imposer des conditions impérieuses aux
constructeurs étrangers.
Pour traduire cet objectif en termes d'action, un premier plan
général pour le développement des aéroports est mis
sur pied dès 1949. Neuf cent soixante quatre millions de Francs Belge
seront alloués à ces projets. Le plus gros effort sera
concentré sur l'aérodrome de N'djili où une piste, l'une
de plus longue du monde sera construite et mise en service en 1958. Et pour ce
qui est de l'aérogare, elle sera inaugurée une année
après, à savoir le 14 Février 1959 par Monsieur
Cornelis, Gouverneur Général des
colonies.
La construction des aérodromes au Congo se fut en
fonction de l'importance des villes : Léopoldville (Kinshasa),
Elisabethville (Lubumbashi) et Stanley ville (Kisangani) qui furent
équipées d'aérodromes accessibles aux gros porteurs.
III.1.3. Description
L'aéroport de N'djili est situé au sud-est de la
ville de Kinshasa, en bordure sur du fleuve Congo et à environ 13 NM (25
Km). Ses coordonnées géographiques sont :
· Latitude : 04° 23' Nord,
· Longitude : 015° 27' Est,
· Altitude du terrain : 1027 pieds 18(*)
Comme relief, l'aéroport de N'djili est bordé
à l'est à 12,5 Nm d'un relief de 713 mètres QNH, au
sud-est d'une chaîne de collines culminant à 725 mètres
d'altitude.
Pour son exploitation, le premier aéroport de la
Régie des Voies Aériennes, (RVA) en sigle, tant du point de vue
de la capacité d'accueil que celui de la densité de trafic.
Du point de vue de l'environnement, il existe des communes
annexes à l'est de Kinshasa situées entre 04°15' et
04°30' Sud, 15°25' Est et 15°30' est, avec une superficie totale
de 318,9 Km2. ce sont des entités administratives comme les
21 autres constituant la ville de Kinshasa. Il s'agit notamment de trois
communes : N'sele, Masina et Kimbanseke, situées à l'est de
la ville de Kinshasa et environnant l'aéroport de N'djili.
L'aéroport de N'djili occupe une vaste plaine qui constitue le centre
d'une cuvette bornée des collines.
Au Nord de l'aéroport, se prolonge sur les îles,
la basse plaine alluvionnaire, la basse vallée toute marécageuse
située en dessous de 280 mètres d'altitude.
Au Sud, le site s'élève progressivement vers sa
périphérie formant des collines dont l'altitude se situe entre
350 mètres et 450 mètres. C'est le secteur du camp militaire
(CETA).
A l'Est, la plaine sablonneuse des zones
périphériques Est composée des quartiers
ci-après : Mikonga, Talangayi, Bibua, Menkao, Kinkole.
A l'Ouest, la plaine sablonneuse des zones est occupée
par des quartiers populaires de Kingasani I et II ainsi que la commune de
Masina. Il y a aussi de petites rivières issues des communes
environnantes : il s'agit des rivières N'djili, Tshwenge, Tshangu,
Kamangu et Mokali.
La piste de l'aéroport de N'djili est située
dans la partie nord de l'aéroport, et orientée dans la direction
magnétique 243°/063° et donc les pistes en services (QFU) sont
24 et 06. Celle aux instruments est la 24. les seuils se trouvent à 1010
pieds QNH. Comme caractéristiques, elle a une dimension de 4700
mètres/60 mètres (longueur et largeur). Elle est reliée
aux différentes aires de stationnement par trois bretelles de 25
mètres de longueur :
· Bretelle Est située à 1850 m du seuil de
la piste 24,
· Bretelle Ouest à 1850 m du seuil de la 06,
· Bretelle centrale à égale distance de
deux seuils, soit 2350 mètres.
En ce qui concerne le balisage, la piste est balisée
tant le jour que la nuit et les lampes de balisages nocturnes
d'aérodrome sont commandées automatiquement ou manuellement
à partir de la tour de contrôle et il existe le système
d'approche aux instruments.
- Distance de roulement au décollage et d'atterrissage
est de 4700m ;
La résistance de la piste est de :
- 20 tonnes/roue simple isolée ;
- 40 tonnes/roues jumelée ;
- 100 tonnes/boggies (100 T/bougies).
Du point de vue parkings, il existe :
- Le parking de la force aérienne congolaise à
l'Est du parking central. Il est exclusivement utilisé à des fins
militaires par les aéronefs militaires ou civils en affrètement.
Il est relié au parking central par la voie de
circulation Est (présentement hors usage) ;
Le parking ou Aire d'entretien des Lignes Aériennes
congolais (LAC) ;
Il est situé à l'Ouest du parking central et est
attaché au hangar technique, utilisé pour les interventions
techniques et le stationnement des aéronefs des compagnies locales. Il
est relié au parking central par la voie de circulation Ouest.
Le parking central appelé souvent
« tarmac » est réservé aussi bien aux
compagnies nationales qu'internationales. Il a des bouches de ravitaillement en
carburant.
Selon le plan de masse de 1958 encore en vigueur, le parking
central a quinze postes de stationnement qui sont :
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 8b, 9, 10, 11, 12, 13, 14. Les 6, 7, 8
sont toujours utilisés comme parking officiels (VIP).
III.1.4. Trafic sur
l'aéroport international de N'djili
Le trafic constitue l'activité principale d'un
aéroport. Il est essentiellement composé des mouvements des
aéronefs au départ et à l'arrivée. Il se traduit
par le transport des passagers, du fret et de la poste entre les
aéroports nationaux ; d'où le vol domestique, ou entre deux
aéroports situés dans deux Etats différents ;
où on parle de trafic international.
Rappelons que l'aéroport international de N'djili
traite un trafic de nature à la fois commerciale et non commerciale
constitué des arrivées, des départs et des vols en
transits.
Les statistiques reprises sur le tableau ci-après
constituent un indicateur de trafic traité durant une période de
cinq ans précédant l'inauguration de l'aérogare nationale
à l'aéroport international de N'djili.
Tableau n°2 : Statistique des
mouvements
Année
|
Mouvements d'avions
|
Mouvements des passagers
|
Mouvements de fret (tonne)
|
2004
|
27.195
|
257.157
|
24.957
|
2005
|
27.140
|
277.895
|
30.851
|
2006
|
26.801
|
338.944
|
44.940
|
2007
|
27.862
|
411.326
|
63.168
|
2008
|
28.258
|
480.152
|
70.719
|
Source : RVA, Aéroport de N'djili
III.1.6. Mode de gestion et
ressources de l'aéroport international de N'djili
à Kinshasa
III.1.6.1. Mode de gestion
Les différents modes de gestion qui font qu'une
entreprise soit publique, mixte ou privée se rapportent aussi dans le
domaine de la gestion aéroportuaire. C'est ainsi que nous retrouvons
trois structures principales en matière de gestion des aéroports,
qui sont :
1. La régie à vocation générale
où l'Etat garde la quasi-totalité des prérogatives. Il
s'agit d'un régime de gestion aéroportuaire sous l'intervention
directe de l'Etat ;
2. La formule de concession aéroportuaire où
l'Etat garde la propriété du domaine. Il se réserve un
droit de regard sur un certain nombre d'activités tout en confiant
l'exploitation et la gestion des installations à caractère
commercial à un concessionnaire ;
3. l'Etablissement public couvrant toute la concession
aéroportuaire avec plus au moins l'autonomie de gestion par rapport
à l'Etat.
Néanmoins, un impératif et une tendance se
dégagent quelque soit la solution envisagée pour la gestion
aéroportuaire.
- Premièrement, l'impératif et une tendance se
dégagent quelque soit la solution envisagée pour la
maîtrise de la notion du développement par l'autorité
aéroportuaire. Il est indispensable qu'un équilibre soit
trouvé entre FAIRE, FAIRE-FAIRE et LAISSER-FAIRE.
C'est dire que le développement d'un aéroport
implique des investissements importants à long terme et la
maîtrise des sols. L'autorité aéroportuaire doit en effet
être en mesure de contrôler le développement de toutes les
activités aéroportuaires.
- Deuxièmement, la tendance actuelle
prônée dans le monde par l'OACI, va vers les structures autonomes
du type établissement public ou vers une autonomie de gestion des
principales activités au sein d'une entité où s'exercent
les prérogatives de l'Etat.
De tout ce qui précède, le mode de gestion de
l'aéroport international de N'djili est tributaire du régime de
gestion avec intervention directe de l'Etat à travers la Régie
des voies Aériennes. Celle-ci est l'autorité aéroportuaire
et de gestion de la navigation aérienne.
Elle assume des multiples fonctions, notamment,
l'ingénierie aéroportuaire, le contrôle de la circulation
aérienne, le service d'information aéronautique, le service
anti-incendie, la télécommunication, la
météorologie aéronautique, la sûreté, la
facilitation et l'exploitation commerciale.
III.1.6.2. Ressources
La Régie des voies aériennes a été
créée en 1972 par l'Ordonnance - loi n°72/013 comme
étant une entreprise publique à caractère technique et
commercial dont sa mission est :
de construire, d'aménager, d'entretenir et d'exploiter
les aéroports et leurs dépendances ;
d'assurer la sécurité de la navigation,
aérienne ;
de percevoir pour son compte les taxes et redevances leurs
instituées par le gouvernement sur les aéroports et leurs
dépendances.
Les redevances et taxes instituées sont classées
en deux catégories principales, à savoir :
1. Les redevances et taxes d'aéroports
Dans les quelles nous retrouvons les redevances ou taxes
aéronautiques et extra - aéronautiques.
a) Redevances et taxes aéronautiques
o la redevance due à l'atterrissage ;
o la redevance due au balisage ;
o la redevance due au stationnement ;
o la redevance due au bruit ;
o la taxe de survol.
b) Redevances et taxas extra aéronautiques
Il s'agit ici des redevances et taxes relatives à
l'usage des installations ou services complémentaires ou encore
prestations de service et l'utilisation de l'outillage, on distingue :
- les redevances pour les carburants ;
- les taxes commerciales ;
- les taxes domaniales ;
- les taxes et redevances d'accès aux zones
réservées ;
- les tarifs des documents d'information
aéronautique ;
- le tarif d'utilisation du réseau de service fixe
aéronautique ;
- la taxe d'embarquement.
2. les redevances pour les services en
« Route »
Les services de sécurité aérienne en
route comportent les services de contrôle de la circulation
aérienne, les services de protection météorologique, les
services radioélectriques associés aux deux
précédentes, comprenant d'une part les
télécommunications et d'autre part les aides à la
navigation aérienne. Enfin, le service de recherche et sauvetage.
III.1.7. Fonction de
l'aéroport international de N'djili
Le manuel sur l'économie des aéroports
présente les différentes façons de classer les fonctions
d'un aéroport. Parmi celles - ci on peut noter les fonctions
administrative et financière. Elles sont habituellement
chargées de (s):
- la gestion de l'ensemble du personnel ;
- questions administratives générales ;
- la gestion des bâtiments et terrains ;
- la fourniture des équipements...
1. Gestion Administrative
Nous tenons à rappeler l'opinion selon la quelle
l'aéroport international de N'djili est géré de
façon autonome par une direction jouissant d'une
délégation de pouvoir de l'Administrateur
Délégué Général de la Régie des
Voies Aériennes.
2. Gestion Financière
La taille d'un aéroport est fonction du volume du
trafic et des services donnant à l'aéroport la latitude de
gérer un service public et des activités commerciales.
Notons également que seuls les services commercial et
de comptabilité (dans la division administrative, financière et
commerciale) s'occupent des activités commerciales de l'aéroport
international de N'djili).
L'aéroport international de N'djili perçoit des
redevances divisées en deux catégories :
- les redevances aéronautiques sont destinées
à financer les missions du service public et sont payées par les
exploitants aériens,
- les redevances extra - aéronautiques sont
payées par les exploitants et des autres usagers extérieurs de
l'aéroport (personne morale ou physique) exerçant une quelconque
activité à l'aéroport.
Ce sont là des redevances qui permettent à
l'aéroport international de N'djili de s'autofinancer, concourant
à son développement en fonction du volume du trafic annuel y
traité et des services rendus.
3. Installations aéroportuaires
Il s'agit ici, des parties de l'aéroport international
de N'djili où sont implantées les ouvrages nécessaires au
fonctionnement de l'aéroport. A ce titre, nous pouvons distinguer :
- Les installations techniques qui occupent la partie centrale
de l'aéroport et abritent essentiellement les bureaux techniques de la
circulation aérienne, les bureaux destinés aux équipements
et matériels de lutte contre l'incendie et sauvetage, le service de
l'assistance météorologique et les locaux
administratifs ;
- La vigie est placée au sommet du bâtiment pour
permettre une vision panoramique sur l'ensemble de l'étendu de
l'aéroport ;
- Les installations des services généraux
comprenant principalement les installations de distribution d'eau, le central
électrique, le parc à carburant, les bureaux d'entretien des
infrastructures et d'ouvrages concourant à l'activité de
l'aéroport ;
- Les installations commerciales composées de
l'aérogare, du bâtiment fret, des bureaux des compagnies, de
service de police, de douane, de santé, des installations de la piste,
des boutiques...
Elles constituent les principaux foyers des activités
commerciales de l'aéroport.
III.2. Situations observées
dans l'exploitation de la zone terminale passager et fret
III.2.1. Infrastructure
La qualité des infrastructures joue un grand rôle
dans le développement, la sécurité et la
rentabilité du transport aérien.
Toutes ces installations doivent être
aménagées de manière à offrir une carte
idéale à l'évolution des aéronefs, ainsi qu'aux
différentes opérations de holding technique et commerciale qui
font partie du traitement d'un aéronef au départ, à
l'arrivée ainsi que dans une escale.
Pour sauvegarder la sécurité de la navigation
aérienne conformément aux normes internationales en la
matière, un aéroport est assujetti à des inspections
régulières et périodiques.
Au cours des dernières décennies,
l'aéroport international de N'djili a été inspecté
à maintes reprises par plusieurs experts, certains mandatés par
l'Organisation de l'Aviation civile Internationale (OACI) et d'autres par
l'IATA((*)4) ( la
dernière en date du mois de Septembre 2006).
Les constats de toutes ces inspections étaient
négatifs. Car depuis plusieurs années, l'aéroport
international de N'djili n'avait jamais connu un profond
réaménagement de capacité ou de partance des ces
infrastructures((*)5).
C'est ainsi qu'en ce qui concerne l'état des
bâtiments ; par exemple, le constat suivant a été
établi :
- Plusieurs dégradations ont été
relevés et quelques fissures sur les parties du hall public de la
rotonde.
Toutes les dégradations répertoriées
étaient dues à une usure normale mais également à
un entretien inefficace((*)6).
III.2.1.1. Bâtiments
aéroportuaires
1. Aérogare passagers
Hormis les boutiques, les bureaux des compagnies
aériennes (locales et étrangères y compris leurs
installations de catering) et autres commerces, activités et locaux des
services publics et ceux du gestionnaire que ce bâtiment abrite. On
retrouve également dans ces mêmes bâtiments
différents locaux (hall public de la rotonde, zone
réservée, zone stérile ou salle d'embarquement)
nécessaires au traitement des passagers nationaux et internationaux. Ce
qui a fait que les différentes opérations rattachées au
traitement du trafic passager au départ comme à l'arrivée
pour ces deux régimes s'effectuaient dans ce même
bâtiment.
Au delà des considérations techniques,
l'exploitation de cette aérogare était fortement
handicapée par des contraintes opérationnelles (surtout pendant
les arrivées et départs simultanés de deux
régimes). Le hall public utilisé par les passagers, les
visiteurs, les attendants ou accompagnateurs, les services publics et les
compagnies aériennes était devenu saturé à cause du
monde, mais également à cause de l'augmentation du nombre des
comptoirs d'enregistrement, passé de 10 à 20 suite au nombre sans
cesse croissant des compagnies aériennes.
La capacité d'accueil de cette aérogare
initialement conçue en fonction des aéronefs à piston et
ceux du type DC8, voir B737, cet aéroport international de N'djili
reçoit aujourd'hui du trafic long courrier, des gros porteurs tels que
B707, B747, 1276, voir AN 124 si bien que l'inadaptation potentiel dû
à la croissance du volume de trafic, devint un réel
problème pour l'aérogare.
2. Bâtiment fret
Ce bâtiment est conçu en principe pour abriter
les locaux nécessaires au traitement du fret, aujourd'hui,
inopérants suite aux incidents du 14 Avril 2000 provoquées par
l'explosion du dépôt des munitions. D'où la
préparation et traitement de fret dans les dépôts des
compagnies aériennes au centre ville.
3. Bâtiment douane
Ce bâtiment qui était détruit suite au
sinistre du 14 Avril 2000, a été heureusement
réhabilité en 2005.
4. Bâtiment poste
C'est le central de tri et transit de la poste, bâtiment
rénové.
5. Gare ONATRA((*)7)
Construite pour les passagers utilisant la voie ferrée,
celle - ci est jusque là abandonnée et non opérationnelle.
III.2.2. Prise en charge des
passagers et de fret au départ
III.2.2.1. Passagers
Un passager qui doit embarquer dans un avion pour une
destination quelconque, doit se soumettre dès son arrivée
à l'aéroport, aux formalités d'usage prévues par la
réglementation.
A l'aéroport international de N'djili, ces
formalités sont structurées de manière à
répondre à l'aspect sûreté et l'aspect facilitation.
Elle se présente pour les vols internationaux de la manière
suivante :
- Barrière/Parking ;
- Entrée/ rotonde ;
- Hygiène ;
- Douane (pour les marchandises) ;
- Enregistrement (comptoir) ;
- Migration (D.G.M)((*)8)/passager ;
- Frontière ;
- Bagage ;
- Embarquement
Pour le départ, nous avons :
- Barrière/VIP ;
- Salon officiel ;
- DGM ;
- Embarquement.
L'entrée rotonde est le poste d'inspection/filtrage,
elle permet aux passagers d'accéder à la rotonde pour les
formalités diverses.
Une fois dans l'aérogare, le passager subit le
contrôle des différents services officiels (DGM, OFIDA, HYGIENE)
qui pourront dans le cas échéant, autoriser le voyage ou prendre
l'opinion contraire dans le cas où toutes les conditions ne seraient pas
remplies.
Ainsi, la Direction générale de migration (DGM)
se charge du contrôle des documents de voyage dont le passeport, le visa,
la carte consulaire, etc, qu'on appelle documents migratoires.
L'OFIDA((*)9) s'intéresse exclusivement au contrôle
des bagages pour repérer ceux des bagages ou colis pour lesquels doivent
s'appliquer la réglementation fiscale.
L'hygiène se préoccupe de la vérification
des conditions sanitaires requises pour que les passagers prennent place
à bord.
Ce n'est qu'après ces formalités que les
passagers peuvent enfin accéder dans la salle de départ en
attendant l'embarquement.
En ce qui concerne les vols nationaux, cette prise en charge
se présente de la manière suivante :
- barrière/parking ;
- entrée/rotonde ;
- enregistrement (comptoir) ;
- embarquement ;
Pour les départs VIP :
- barrière/VIP ;
- Selon Officiel ;
- Embarquement.
Salle d'embarquement
La salle d'embarquement est celle qui doit contenir seulement
les passagers stériles, c'est-à-dire ceux qui sont passés
par le contrôle de sûreté. Les sorties de cette salle
donnent directement accès au parking principal appelé tarmac ou
pieds d'avion.
La salle d'embarquement de l'aéroport international de
N'djili était banalisée, c'est-à-dire, elle offrait une
surface d'attente unique où les passagers de tous les vols attendaient
en commun.
Une salle d'embarquement banalisée permet de
réaliser globalement des économies de surface, mais elle est mal
adaptée aux trafics importants((*)10).
En effet, dans ce cas, les passagers d'un grand nombre des
vols étaient regroupés. Au moment de l'embarquement, une porte de
sortie était affectée à chaque vol. Lorsque la salle
banalisée était trop pleine, il était difficile de
d'apercevoir les portes des sorties depuis l'entrée de la salle
d'où des risques de confusion à l'embarquement.
III.2.2.2. Fret
La plupart des installions de traitement et de stockage de
fret étaient non seulement inadaptés mais inexistantes.
Cela a incité les exploitants et opérateurs de
transport aérien à transférer et à traiter les
marchandises dans les entrepôts privés situés loin de
l'aéroport. Cela présente évidemment un danger en
matière de sûreté ; car le contrôle à ce
niveau est irrégulier et souvent incomplet.
La règle en la matière stipule que
« les colis et marchandises de fret restent pendant 24 heures dans
les aérogares avant d'être chargés ».
III.2.2.3. Liaison aérogare
avion pour les passagers
L'accès se fait à pied. Les passagers se
déplacent à pied entre l'aérogare et l'avion auquel ils
accèdent grâce à un escalier mobile. Tous les passagers
d'un avion restent regroupés derrière les agents des compagnies
qui les guident pendant le trajet sur l'aire de trafic (tarmac) jusqu'au pied
de l'avion avant d'être embarqués, ces derniers subissent un
double contrôle, celui de la DGM pour la vérification des
documents et celui des agents de la compagnie pour le contrôle des
billets, de la carte d'embarquement et du poids des bagages à mains dans
la cabine. Le système d'accès à pied présente plus
d'inconvénients que d'avantages.
Avantages
- le système ne nécessite aucun
aménagement spécial ;
- il s'adapte à toutes variations des postes de
stationnement des avions ;
- il est très souple et économique en
infrastructure.
Inconvénients
- la distance aérogare - aéronef devra
être relativement faible puisque les passagers doivent marcher ;
- le personnel d'accompagnement est
nécessaire ;
- les passagers sont exposés aux intempéries et
aux effets du souffle des hélices ou des réacteurs ;
- sur les aires de trafic, les passagers circulent parmi les
avions, les véhicules d'exploitation matérielle de piste, ce qui
peut être dangereux ;
- l'entrecroisement des passagers au départ et ceux
arrivant avec le personnel handicapés physiques est difficile ;
- l'embarquement des handicapés physiques est
difficile ;
- il y a risque de mélange sur l'aire de trafic des
passagers nationaux (hors douane) et ceux internationaux (sous
douane) ;
- le double contrôle des passagers par la DGM et par les
compagnies aériennes est à la base du retard constaté
dans le circuit départ.
III.2.3. Prise en charge des
passages à l'arrivée
La réglementation interdit la circulation de toute
personne dont la présence n'est pas justifiée sur le tarmac sans
motif valable car, ce dernier est une zone réservée et
très sensible.
Le circuit arrivée à l'aéroport
international de N'djili se présente comme suit :
- Hygiène ;
- DGM (migration) ;
- OFIDA ;
- Parking.
Pour les VIP :
- Salon officiel ;
- DGM (migration) ;
- Parking.
La liaison avion - salle d'arrivée se fait à
pied. Elle est assurée par les agents de la compagnie et ceux de la
DGM.
D'où, dès la descente de l'avion, les passagers
sont introduits dans la salle arrivée et leurs bagages mis à la
disposition du service fret de la compagnie aérienne.
L'hygiène vérifie les conditions sanitaires
requises et le passager passe devant le box de la DGM pour le contrôle
des documents (passeport, visa...) ; carte d'identité et autres.
2. Salle de récupération
bagage
Dans cette salle, signalons la présence de l'OFIDA et
de la sécurité de la compagnie pour la vérification des
souches des bagages par la compagnie aérienne.
Ensuite, les bagages seront mis à la disposition des
services de douane avant que le passager ne les récupère plus
tard.
Après ces quelques formalités, les bagages
seront récupérés par le voyageur et celui-ci retrouvera le
parking, où il prendra un véhicule à destination de son
domicile.
La salle de retrait bagages qui ne doit contenir que les
agents y travaillant, se trouve envahir par des agents des services connexes
installés à l'aéroport international de N'djili.
D'autres usagers y accèdent également sans motif
valable créant ainsi, un cafouillage indescriptible avec comme
conséquence : la perte des certains bagages. Soulignons aussi
qu'ici, une fois de plus la réglementation en la matière n'est
pas respectée.
CHAP. VI : AEROGARE NATIONALE
DE KINSHASA N'DJILI
IV.1. Introduction
Dans l'ensemble, l'infrastructure aéroportuaire est un
patrimoine qui participe à la vie économique d'un pays.
Les aérogares sont des constructions complexes dont les
dimensions, les dispositions et l'équipement varient beaucoup selon le
trafic auquel elles ont à faire et selon la ville qu'elles
desservent.
Consciente des différents problèmes que posent
l'exploitation de la zone terminale de l'aéroport international de
N'djili, plusieurs problèmes que nous avons évoqués au
chapitre précédant dont les plus majeurs sont la non
séparation des passagers de deux régimes, dans le bâtiment
de l'aérogare internationale, le brassage des passagers à
l'arrivée et ceux au départ sur l'aire de trafic ; ce qui
occasionnent l'entrecroisement des ceux-ci avec le personnel, les
véhicules ou le matériel mouvant et constituent des
problèmes réels qui nécessitent des solutions efficaces
dont la RVA a étudié et exécuté un plan de
renforcement et d'adaptation des infrastructures aéronautiques sur base
des nécessités du trafic enregistrés ces dernières
années.
Ce plan pris en considération, distingue :
- les infrastructures proprement dites (piste,
bâtiments...) ;
- l'équipement radio - électrique ;
- l'équipement d'entretien et d'exploitation ;
- l'équipement de lutte contre l'incendie.
En ce qui concerne les bâtiments, la RVA a réussi
à aménager sur fonds propre, le bâtiment jadis
destiné au fret des lignes aériennes congolaises (LAC) et des
certaines compagnies aériennes, en aérogare nationale.
Après dix sept mois des travaux, l'aéroport a été
inauguré le 14 Juin 2005.
IV.2. Présentation de
l'aérogare nationale
L'étude de l'organisation d'une aérogare a
intégré les besoins du public voyageur, accompagnateurs,
attendant, visiteurs et ceux des organismes qui concourent au transport
aérien, directement ou indirectement, transporteurs, services publics,
commerçants (autorisés par contrats à exercer dans
l'aérogare leurs activités).
De conception linéaire, l'aérogare nationale est
située à l'Est de l'aérogare internationale et
contiguë de l'Est à l'Ouest de l'entrepôt de l'Air France et
le bloc commercial de l'aéroport international de N'djili et donne du
Nord au Sud sur le tarmac (spécifiquement devant les parkings 1, 2, 3)
et le parc automobile.
IV.2.1. Constitution
L'aérogare nationale est constituée de 41 locaux
repartis en deux grands compartiments (arrivée et départ) et
aménagées pour :
1. le compartiment départ
comprend :
- un hall public, dans lequel on retrouve des locaux des
compagnies aériennes, des toilettes, des comptoirs et box pour les
formalités d'embarquement, des locaux pour les services de la RVA
(facilitation, gestion de salons, sûreté) et de locaux des
services publics (DGM, DEMIAP,...) ;
- une boutique ;
- un restaurant ;
- un bistrot ;
- des bureaux ;
- une salle d'embarquement pour passagers ordinaires ;
- deux salles d'embarquement pour passagers VIP (salons VIP),
dont l'une est commerciale en raison de 10 dollars US par personne y accident,
l'autre non commerciale, mais réservée aux autorités. Ces
trois salles précitées sont pourvues des toilettes en nombre
suffisant.
2. L'arrivée
Cette partie de l'aérogare nationale comprend :
- un salon équipe ;
- de locaux pour les services officiels (DGM,...) ;
- un salon VIP non payant pour les attendants ;
- des locaux de la RVA (bureau d'information,
police...) ;
- une salle de retrait bagage (avec tapis roulant) ;
- un hall public ;
- des toilettes en nombre suffisant dans tous les locaux
précités.
Ce plan de l'aérogare nationale permet la
réalisation des différentes fonctions reconnues à une
aérogare, à savoir la fonction trafic, la fonction administrative
et la fonction commerciale.
Bureau
RVA
Toilette
Bureau
Bistro
Bu.
B.RVA
Tapis roulant pour bagages
Bureau
Equipage
Locaux DGM
Locaux
DGM
Toilette
Tapis roulant
Salon
VIP
Toilette
Bureaux
Cuisine
Salon VIP commercial
Vérandat départ
Salon officiel
VIP
Bureau
Comptoirs formalités
Locaux compagnies
Locaux aérienne
Salle d'embarquement
Locaux
DGM
Contrôle sûreté
Hall Départ
Salle récupération bagages
Hall arrivé
Sortie arrivée
Accès départ
Véranda aérogare nationale
Départ
Tarmac
Arrivée
Boutique
Parking automobile
IV.2.3. Vue en plan de l'aérogare nationale
IV.2.4. Schéma descriptif
de fonctionnement des circuits d'enregistrement des passagers dans
l'aérogare nationale
IV.2.4.1. Circuit départ
Secteur d'approche des véhicules (stationnements
véhicules)
Billets et réservations en proche
Hall de départ (Enregistrement)
Contrôle de sécurité/sûreté
Contrôle des papiers d'identité
Salle d'embarquement
Tarmac
Passerelle passagère
Avion
Guichets billets et réservations
Guichets billets et réservations
Embarquement bagages
Non
Non
Passagers avec Bagages à main déposés
Source : RVA Aéroport de N'djili
IV.2.4.2. Circuit arrivée
AVION
Passerelles passagères
Tarmac
Débarquement bagages déposés
Contrôle des papiers
d'identité
Retrait bagages
Déposés
Secteur d'approche des véhicules (parking
automobiles)
Passagers avec bagages à mains
déposés
Source : RVA Aéroport de N'djili
IV.2.5. Gestion de
l'aérogare nationale
Comme les autres infrastructures de la l'aéroport
international de N'djili, l'aérogare nationale est gérée
par la Régie des Voies Aériennes par le biais de la:
1. Division police qui est chargée d'assurer la
sécurité et la sûreté dans
l'aérogare ;
2. Division facilitation qui assure les facilités aux
usagers de l'aérogare principalement aux voyageurs et par ricochet aux
compagnies aériennes ;
3. Divisions moyens généraux, s'occupe de
l'aménagement et de l'entretien de l'aérogare ;
4. Entretien sous traité (SAFENET) assurant le
nettoyage et la gestion des chariots à bagages.
IV.3. Prise en charge des
passagers et frets
IV.3.1. Passagers
A. Au départ
Dès leurs arrivées à l'aéroport
international de N'djili, les passagers sont introduits dans le hall public au
départ de l'aérogare, où ils seront pris en charge
par :
1. les compagnies aériennes, pour
l'achat des billets et la réservation, suivi des formalités
d'embarquement (enregistrement des passagers et leurs bagages de soutes), ainsi
qu'au niveau des comptoirs d'achat et d'embarquement. Les passagers en
possession des billets réservés passent directement aux
comptoirs d'enregistrement passagers et bagages ;
2. les services de
sûreté/sécurité (RVA, Police), sont
chargés des contrôles de sûreté (au poste
d'inspection - filtrage), des passagers et des leurs bagages (la pratique
détectrice des métaux par rayons x est utilisée) ;
3. le service de la police des
frontières (DGM), pour le contrôle de migration ; on
exige aux passagers nationaux leurs titres de voyage ainsi que leurs
pièces d'identité ; tandis qu'aux passagers étrangers
ont exige les passeports avec visas en cours de validité ou leurs cartes
de résidants. Si ces passagers étrangers vont dans une zone
minière, ils doivent présenter, hormis les documents
précités, un permis de circulation dans cette zone appelé
« SAUF - CONDUIT DE CIRCULATION » délivrés
par le Ministère de l'Intérieur ;
4. la salle d'embarquement,
après avoir laborieusement franchi les étapes
précédents, les passagers atteignant enfin la salle
d'embarquement et attendent, l'appel à travers les hauts parleurs de la
dite salle pour accéder à bord de l'avion. Quand aux
autorités, elles vont attendre dans le salon officiel VIP et les autres
passagers VIP dans le salon commercial VIP moyennant payement de la taxe
règlementaire (actuellement à 10 $ pour les vols locaux et 25
$us pour les vols internationaux).
B. A l'arrivée
Après la descente de l'avion, les passagers sont
conduits par une hôtesse d'accueil dans la salle arrivée et leurs
bagages sont mis à la disposition du service fret du transporteur.
Dans l'aérogare, les passagers passent par :
1. Les box de la DGM (migration), pour les contrôles des
frontières, ceux - ci portent sur les mêmes documents qu'au
départ ;
2. la salle de récupération bagage, après
le contrôle des frontières les passagers viennent
récupérer leurs bagages de soute dans la salle d'arrivée
bagage pour enfin quitter l'aérogare et se rendre vers le parking
automobile
IV.3.2. Fret
En ce qui concerne le fret, qui n'est pas traité dans
cette aérogare ; celui - ci est acheminé directement par
camions sur le tarmac où il sera chargé dans l'avion au
départ. A l'arrivée, il est déchargé dans les
camions sur le tarmac pour les dépôts des compagnies au centre
ville ou à la cité.
IV.4. Liaison aérogare
avion par les passagers
La liaison aérogare avion pour les passagers est
représentée sur la plate forme aéroportuaire par l'aire de
trafic (tarmac) ; celle - ci est étroitement liée par sa
fonction au terminal et devrait être conçue normalement en
même temps que lui1(*).
La philosophie ici, est le respect de cette distance
hectométrique qui doit être favorable aux passagers.
La distance entre l'aérogare nationale et les points de
stationnement des avions est parcourue à pieds par les passagers au
départ comme à l'arrivée.
Sur les 15 parkings que possèdent l'aire de trafic de
l'aéroport international de N'djili mesurant (420m/260m), seuls les
parkings 1, 2 et 3 offrent aux passagers une distance relativement faible
entre l'aérogare et les avions. Les autres parkings restant,
présentent des inconvénients que nous avons évoqués
plus haut.
IV.5. Prévision de trafic
Le développement des capacités des
aérogares s'appuie sur les prévisions du trafic des passagers et
du fret sur une base annuelle.
Les experts disent qu'un développement
prématuré occasionne des grandes pertes d'argent, de même
qu'un développement tardif pourra aboutir à des retards
opérationnels, à une exploitation inefficace et à la
désaffection des passagers.
L'utilisation des aéronefs plus gros pour transporter
un plus grand nombre des passagers sur des distances de plus en plus grandes et
pour rendre les voyages aériens plus économiques a pour
conséquence sur les aéroports : l'obligation de l'adaptation
de leurs capacités de recevoir, ce qui présente un aspect
crucial2(*).
Ceci nous a poussé à examiner les statistiques
des mouvements des passagers durant une période de quatre ans, allant de
2004 à 2008 à l'aéroport international de N'djili.
Le choix porté sur ces années se justifié
par le faite que c'est en 2004 que la piste de l'aéroport international
de N'djili avait totalisé ces 51 ans d'existence et c'est aussi durant
cette année qu'ont démarré les travaux
d'aménagement de l'aérogare nationale dont question dans ce
travail.
Tableau n°3 : Statistique de trafic aérien
de 2004-2008
Durée
|
Mouvements d'avions
|
Mouvements des passagers
|
Mouvements de fret (tonne)
|
2004
|
24.555
|
490.468
|
23.461
|
2008
|
25.449
|
508.698
|
32.112
|
Source : RVA Aéroport de N'djili.
L'analyse du tableau ci-dessus, nous permet de constater qu'en
2008 le nombre des passagers est supérieur à celui de 2004.
Ce qui nous permet de dire que de 2005 à 2007, les
mouvements de trafic étaient aussi intenses à cause de
l'aménagement de la nouvelle aérogare.
Les prévisions devraient normalement tourner autours de
cette année pour éviter ce qu'on peut appelé retards
opérationnels.
IV.6. Etat des lieux
IV.6.1. Fonctionnement de
l'aérogare
IV.6.1.1. Qualité des
services
En ce qui concerne la qualité des services, nous avons
pû constaté :
a) la rapidité, il s'agit au
départ de la rapidité de traitement des bagages. Un des avantages
essentiels du transport aérien étant le gain de temps, il
importe que le temps gagné dans l'avion ne soit pas perdu dans
l'aérogare.
La rapidité ne concerne pas seulement le passager, mais
aussi les compagnies aériennes et les gestionnaires sont
également très intéressés, à la fois par le
respect des horaires, la rentabilité des installations et leur image de
marque ;
b) Le confort, il fait
référence à des notions plus au moins floues et
subjectives de qualité ;
L'aérogare nationale est caractérisée par
de (s) :
- faibles distances de marches à pied ;
- itinéraires simples et directs, avec
signalisation ;
- peu de trajet avec bagages à main ;
- toilettes en nombre suffisant (au moins 18) ;
- chariots à bagages ;
- nombre de sièges suffisant dans les salles et
bureaux ;
- atmosphères non bruyantes satisfaisant, mais aussi
d'attente aussi brève que possibles.
IV.6.1.2. Les circuits
Ceux-ci permettent aux passagers d'avancer dans l'ordre des
formalités qu'ils ont subi, autant que possible sans que les
cheminements se recoupent et sans que les passagers rebroussent chemin.
En effet, les passagers doivent toujours pouvoir circuler de
façon simple et direct sans ambiguïté d'orientation (cfr.
Schéma descriptif du fonctionnement des circuits
départ/arrivée dans les pages 47 et 48).
L'accès dans les halls publics qui sont des
espaces de circulation, de desserte et d'attente où les passagers, les
visiteurs, les accompagnateurs ou les attendants ont besoin de marcher doit
être facile et rapide à l'égard des passagers et leurs
bagages.
Pour les postes de stationnement éloignés de
l'aérogare, les chariots sont mis à la disposition des passagers,
leur facilitant ainsi, le déplacement des bagages.
IV.7. Impact
C'est vrai, l'aérogare nationale se trouvant à
l'aéroport international de N'djili n'a pas résolu tous les
problèmes que nous avons évoqués au deuxième
chapitre ; mais elle a résolu tant soit peu les problèmes
majeurs que posaient l'exploitation terrestre dans cet aéroport.
Les principaux remèdes apportés par
l'aérogare nationale sont :
- la séparation de l'aérogare des vols en
régime international de celle en régime nationale, la
séparation des cheminements de ces deux types des passagers à
l'intérieur de ces deux aérogares est organisée de
manière à faciliter les allées et venues des
différents passagers ;
- la séparation des circuits d'arrivées et
départs pour ces deux régimes depuis le tarmac ;
- le traitement du trafic passager dans l'aérogare
internationale se fait avec dégagement dans toutes les salles.
L'aérogare nationale présente un grand avantage
sur le plan économique, car elle permet à l'aéroport
international de N'djili d'accroître ses recettes par des redevances pour
les autres prestations qu'il fournit, notamment les loyers versés par
les transporteurs des autres entreprises pour les locaux qu'ils occupent, des
redevances commerciales payés par les commerces implantés en son
sein et les recettes dues à l'accès au salon commerciale VIP.
Néanmoins, d'autres problèmes persistent encore.
Il s'agit notamment : de la liaison aérogare avion surtout par
rapport aux postes de stationnement. Car elle impose aux passagers une grande
distance sur le tarmac pour rejoindre l'avion, si celui-ci se trouve
stationné sur les parkings autres que 1, 2 et 3 ou lorsqu'ils quittent
ces parkings pour l'aérogare; ce qui présente un
désavantage pour les passagers.
CONCLUSION GENERALE
La croissance du trafic aérien pose des
problèmes de sécurité, de contrôle aérien et
d'accès aux infrastructures et de capacité de celles - ci.
La croissance rapide des mouvements des avions est une
contrainte beaucoup plus sévère.
Les seuls chiffres du trafic et leur variation donne un indice
incomplet des difficultés que doivent surmonter les aéroports. En
effet, le trafic global n'exprime pas la diversité des trafics,
l'aviation commerciale et privée, les services réguliers, les
passagers et frets, les touristes d'affaires, moyen et long-courriers,
domestique ou internationale, de transit ou local. Chacun a ses
particularités auxquelles doivent satisfaire les infrastructures.
Les problèmes des pointes se posent aux
aéroports comme dans d'autres domaines d'équipement et n'y sont
pas mieux résolu.
La taille et la complicité de l'aéroport moderne
exigent un temps de plus en plus long de préparation et
d'exécution. Les problèmes qui ont été ceux de
l'aéroport international de N'djili se sont posés aussi dans les
grands aéroports du monde et souvent avec plus d'acuité encore
quand le trafic devenait de plus en plus fort et sa croissance plus rapide.
Dans ces aéroports nous avons vu qu'ils sont parvenus
à trouver des solutions efficaces accompagnées des mesures
préventives à long terme. Par cette réalisation de
l'aménagement de l'aérogare nationale, la Régie des Voies
Aériennes vient de démontrer qu'elle aussi est capable comme les
gestionnaires des autres aéroports du monde, de trouver des solutions
à ces problèmes majeurs.
Ce qu'on peut lui reprocher, c'est d'agir toujours avec un
grand retard dans ses multiples réalisations. Le programme quinquennal
de réaménagement des aéroports du 15 Septembre 2006,
initié en partenariat avec les compagnies aériennes, et
géniteur de trois redevances dont une pour l'aménagement des
aérogares, la Régie des voies aériennes avait
résolu quelques épineux problèmes en rapport avec le
traitement du trafic passagers et frets. Mais reste qu'elle trouve des
solutions efficaces et durables dans la construction d'un aéroport
moderne qui sera affecté uniquement aux trafics internationaux. Ce qui
apportera une solution définitive et durable au développement et
à la modernisation de cet aéroport international de N'djili.
L'impact de la construction de la nouvelle aérogare
est :
- la séparation de l'aérogare des vols en
régime national, de celui de l'international ; la
séparation des cheminements de deux types des passagers à
l'intérieur de ces deux aérogares est organisée de
manière à faciliter les allées et venues des
différents passagers ;
- la séparation des circuits d'arrivée et
départ pour ces deux régimes depuis le tarmac ;
- le traitement du trafic passager dans l'aérogare
internationale se fait avec aération dans toutes les salles.
Après avoir déploré l'absence des
monitorings pour les informations relatives aux trafics et des extincteurs dans
les halls, salle d'embarquement et salons, nous proposons :
1. du point de vue des formalités
d'embarquement
- d'équiper les halls, salons et salle d'embarquement
des monitorings.
2. du point de vue de sécurité
- d'équiper l'aérogare nationale des
extincteurs.
Par ce travail qui nous a conduit à analyser la
situation du fonctionnement de l'aéroport international de
Kinshasa/N'djili, l'importance et l'impact de la réalisation du projet
d'aménagement du nouvelle aérogare nationale, nous a permis dans
quelques lignes de décrire les apports positifs de cet ouvrage et de
suggérer quelques pistes pour l'avenir.
A cet effet, nous basant sur un cas réel, ce travail
qui n'est qu'une ébauche d'analyse partielle d'un aéroport pourra
servir à tout moment de base pour une étude plus large de la
situation qui se pose à l'aéroport de n'djili.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
DACHARRY : Géographie du
transport aérien, Litec, 2001, (SI)
1. GRARD : Le droit aérien, Presses
universitaires de France, collection « Que sais - je?, N°1011,
Paris, 2005
2. LESSENDJINA, I : Le droit aérien,
Presses universitaires du Zaïre, Kinshasa, 1975
3. STBA : LES AEROGARES : Les
éléments de conception et de dimensionnement des aérogares
passagers, (Sm), (SI), Janvier 2003
4. MARCADON-AUPHAN, Etienne et al : les transports
(géographie de la circulation dans le monde d'aujourd'hui),
éd. Armand colin/Masson, Paris, 2007
5. NGALAMILU AWIRY, B. : l'Aviation Civile et
Militaire au Zaïroise, JM. Collet, (SI), (Sd), 2006
6. NEUFERT, Ernest : les éléments des
projets de construction, 8e édition, Dunod, Paris 2002
II. REVUES ET PUBLICATIONS
1. OACI :
- Annexe 9 sur la Facilitation, 8e
édition, juillet 2006
- Annexe 17 sur la Sûreté,
9e édition, mars 2007
- les aéroports face à des impératifs
divergents, vol 54, n°8, octobre 2008
1. MERLIN : le transport aérien
études documentaires, n°5117, Juillet 2006
2. MANUEL DE Sûreté pour la protection de
l'aviation civile contre les actes d'intervention illicite, DOC 873/4
IV. SITES INTERNET
1.
www.aeroportsdeparis.fr
2.
www.digitalcongo.net
3.
www.bourse-des-voyages.com
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. Problématique
1
0.2. Hypothèses
1
0.3. Choix et Intérêt du Sujet
2
0.3.1. Choix
2
0.3.2. Intérêt
2
0.4. Délimitation du Sujet
2
0.4.1. Dans le temps
2
0.4.2. Dans l'espace
2
0.5. Méthode et Techniques Utilisées
2
0.5.1. Méthode
2
0.5.2. Techniques
4
0.6. Subdivision du travail
4
0.7. Difficultés rencontrées
5
CHAPITRE I : LA NOTION DU TRAFIC DANS UN AEROPORT
6
I.1. Définition d'un aéroport et un
aérodrome
6
I.1.1. L'aéroport
6
I.1.2. L'aérodrome
7
I.1.3. L'aérogare
7
I.2. Constitution d'une piste aéroportuaire
7
I.3. La notion du trafic dans un aéroport
10
I.4. Conception, emplacement et fonctionnement d'une
aérogare
13
I.4.1 Brève historique
13
I.4.2. Conception des aérogares
13
Chap. II. COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT D'UNE AEROGARE
16
II.1. Problème d'accès
16
II.2. Composition d'une aérogare
16
Ii.3. Les passagers et frets dans une aérogare
18
II.4. L'Aérogare et ses intervenants
19
II.4.1. Les intervenants au fonctionnement
19
II.4.2. Les intervenants utilisateurs
19
II.5. Les différentes fonctions d'une aérogare
20
II.5.1 La fonction trafic
20
II.5.2. Fonction commerce
23
II.5.3. Fonction administrative
23
II.5.4. TRAFIC FRET
25
II.5.4.1. Généralités
25
II.5.4.2. Traitement du trafic aérien dans une
aérogare
25
II.6. CONCLUSION PARTIELLE
28
Chapitre III : EXPLOITATION ET L'UTILISATION DE L'AEROPORT
INTERNATIONAL
DE N'DJILI A KINSHASA
29
III.1. Présentation de l'aéroport international de
Kinshasa/N'djili
29
III.1.1. Considération générale
29
III.1.2. Aperçu historique
29
III.1.3. Description
30
III.1.4. Trafic sur l'aéroport international de N'djili
32
III.1.6. Mode de gestion et ressources de l'aéroport
international de N'djili
à Kinshasa
34
III.1.6.1. Mode de gestion
34
III.1.6.2. Ressources
35
III.1.7. Fonction de l'aéroport international de N'djili
36
III.2. Situations observées dans l'exploitation de la zone
terminale passager et fret
37
III.2.1. Infrastructure
37
III.2.1.1. Bâtiments aéroportuaires
38
III.2.2. Prise en charge des passagers et de fret au
départ
39
III.2.2.1. Passagers
39
III.2.2.2. Fret
41
III.2.2.3. Liaison aérogare avion pour les passagers
41
III.2.3. Prise en charge des passages à l'arrivée
42
CHAP. VI : AEROGARE NATIONALE DE KINSHASA N'DJILI
44
IV.1. Introduction
44
IV.2. Présentation de l'aérogare nationale
44
IV.2.1. Constitution
45
IV.2.3. Vue en plan de l'aérogare nationale
46
IV.2.4. Schéma descriptif de fonctionnement des circuits
d'enregistrement des passagers dans l'aérogare nationale
47
IV.2.4.1. Circuit départ
47
IV.2.4.2. Circuit arrivée
48
IV.2.5. Gestion de l'aérogare nationale
49
IV.3. Prise en charge des passagers et frets
49
IV.3.1. Passagers
49
IV.3.2. Fret
50
IV.4. Liaison aérogare avion par les passagers
50
IV.5. Prévision de trafic
51
IV.6. Etat des lieux
52
IV.6.1. Fonctionnement de l'aérogare
52
IV.6.1.1. Qualité des services
52
IV.6.1.2. Les circuits
52
IV.7. Impact
53
CONCLUSION GENERALE
54
BIBLIOGRAPHIE
56
TABLE DES MATIERES
57
* (1) Pr. SHOMBA :
Méthodologie de Recherche scientifique, DEA, Chaire Unesco,
Unikin 2005, P. 126
* 2 Pr. SHOMBA :
Méthodologie de recherche scientifique, DEA, Unikin, 2005,
p.28.
* 3 Pr. KUYUNSA et SHOMBA :
Initiation à la recherche en sciences sociales, éd. PUZ,
Kinshasa, P. 97.
* 4 Pr. KUYUNSA et SHOMBA :
Initiation à la méthode de recherche en science sociale,
PUZ, Kinshasa, 1998, p.121.
* 5 Annexe 9 à la
convention de Chicago : Facilitation, 8è
édition, Juillet 2005, p.7.
* 6 DACHARRY, Monique,
Géographie du transport aérien, (Sm), (SI), (Sd), p.284
* 7 Aéronefs dont la
sustentation est assurée par un rotor à axe vertical ; ils
comprennent notamment les hélicoptères, les autogires et les
girodynes.
* 8 DACHARRY, Monique,
Opcit, p.286.
* (9) STBA : Les
aérogares "éléments de conception et de dimensionnement
des aérogares passagers", Janvier 1983
* (10)
www.bourse-des-voyages.com
* 11 NEUFERT ERNST, les
éléments des projets de construction, 8ème
édition, DUNOD, paris, 2002, p462
* 12 Idem
* 13 NEUFERT ERNST, les
éléments des projets de construction, 8ème
édition, DUNOD, paris, 2002, p467
* 14 Les aérogares,
éléments de conception et de dimensionnement des aérogares
passagers, janvier 2008, p30
* 15 Les aérogares,
op.cit., p39
* 16 Idem, P.39
* 17 VALWA MUKONGOYA,
Gaël-LAME TARA, Joujou, Op.cit. p. 23
* 18 Pression par rapport au
niveau moyen de la mer
* (4) (IATA) International Air
Transport Association
* (5)
www.digitalcongo.net, page 1
sur 1 (bulletin de l'ACP)
* (6) VALWA MUKONGOYA,
Gaël - LAME TARA, op cit p.26
* (7) Office National de
transport
* (8) Direction
Général de Migration
* (9) Office de Douane et
Accise
* (10) VALWA MUKONGO A,
Gaël - LAME TARA, joujou, op cit p 36
* 1 NEUFERT, Ernst, op. cit p
463
* 2 Journal OACI, les
Aéroports face à des impératifs divergents, vol 54
n° Octobre 2004, pp 7 & 8