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Economie des systèmes de production intégrant la culture de l'igname en zone cotonnière : une analyse des contraintes par un modèle de programmation linéaire. Etude de cas du village Alawénonsa (commune de Glazoué)

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par Yao Antoine ADIDEHOU
Faculté des Sciences Agronomiques/ Université d'Abomey-Calavi - Ingénieur Agroéconomiste 2004
  

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5.7- LES FACTEURS DE PRODUCTION

Nous discuterons ici des trois principaux facteurs de production que sont la terre, le travail et le capital.

5.7.1- La terre

Dans l'agriculture africaine, la terre représente un élément très important de la production car l'augmentation des productions agricoles n'est pas fonction des rendements mais plutôt de l'extension des superficies. A Alawénonsa, la terre ne semble pas encore limiter la production agricole. En effet, les friches sont encore disponibles et les producteurs, surtout les autochtones peuvent y accéder plus ou moins facilement.

Les modes d'accès à la terre rencontrés sont l'héritage et le don ; ce qui montre que la terre ne se vend pas encore dans le village ( figure 10 ).

17% 2 %

81%

Héritage Don Héritage + don

Figure 10 : Importance des différents modes d'accès à la terre

La figure 10 montre que le mode d'accès prépondérant est l'héritage. La terre est donc ici un bien patrilinéaire qui se transmet de père en fils, mais on peut également en faire don à d'autres personnes notamment les étrangers qui viennent s'installer dans la région.

Bien que la terre ne soit pas un facteur limitant de la production dans le village, les superficies emblavées sont limitées car elles dépendent de la main-d'oeuvre disponible et du stock de capital. La superficie moyenne emblavée pour les cultures sarclées varie d'une catégorie d'exploitation à une autre et au sein d'une même catégorie suivant que l'on se trouve en grande ou en petite saison de pluie (tableau 12 ).

Tableau 12 : Superficie moyenne emblavée (en hectare) par catégorie d'exploitation en 2003.

Saisons A B C D Ensemble

Grande saison de 6,983 (4,74) 6,130 (3,88) 6,040 (2,85) 5,120 6,180

pluie (2,42)

Petite saison de 6,333 (5,77) 5,925 (4,15) 7,130 (2,18) 4,300 6,277

pluie (1,74)

Ensemble de l'année 13,316 (10,27) 12,055 (7,39) 13,170 (4,82) 9,420 12,457

(3,86)

 

Source : Enquêtes, 2004

Il est à retenir du tableau 12 que les systèmes de cultures qui intègrent le coton ou l'igname ou les deux à la fois sont celles qui emblavent les plus grandes superficies. Les écarts types montrent qu'il existe des différences entre les différentes superficies notamment pour la catégorie A. C'est surtout pour cela que lors de la modélisation des exploitations de la catégorie A, il sera pris en compte non seulement l'exploitation moyenne mais aussi les plus grandes exploitations et les plus petites exploitations.

Les superficies réservées aux plantations d'acajou varient également suivant les exploitations. L'implantation de plantations dans le cas du don est possible avec l'accord du propriétaire terrien. La superficie moyenne d'anacarde est de 6,169 ha avec un écart type de 4,847 ha. Seules deux exploitations, soit 3,77% n'ont pas de plantations de noix d'anacarde.

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