4.4- CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES
La commune de Glazoué a une population qui
s'élève à 90.475 habitants dont 46.917 femmes, soit 5
1,85% de la population de la commune (INSAE, 2003). Cette population est
très jeune avec plus de 50% des moins de 15 ans. Cette situation traduit
la dynamique d'une natalité très élevée. De ce
fait, les ménages sont souvent de tailles élevées avec en
moyenne 6 à 8 enfants par couple.
La majorité de la population vie en milieu rural et
s'adonne aux activités agricoles et à l'artisanat. Ces
activités mobilisent près de 85 à 90% de la population.
Les 10 à 15% restant s'occupent du commerce.
La commune abrite plusieurs groupes socio - culturels dont
les plus importants sont les idaatcha, les mahi, les fon, les nagot, les somba,
les kotokoli, les adja, etc. Les ethnies majoritaires sont les idaatcha et les
mahi qui sont les premiers autochtones de la région.
4.5- INFRASTRUCTURES COMMUNAUTAIRES
Le village Alawénonsa bénéficie de
plusieurs infrastructures mises en place par diverses structures.
Sur le plan éducatif, le village dispose de 6
écoles primaires dont 2 de 6 modules chacune construite par la
coopération japonaise. Les problèmes ici sont liés au
manque d'enseignants si bien que les populations sont obligées de faire
appel à des enseignants communautaires généralement peu
qualifiés. Le village dispose également d'un collège
d'enseignement général.
Sur le plan sanitaire, le village dispose d'un centre de
santé public, d'une maternité, d'une unité villageoise de
santé et de deux cliniques privées mises en place par des
infirmiers. Tous ces centres sont peu fournis en matériels
hospitaliers.
Sur le plan économique, on distingue :
- Un marché central qui s'anime tous les 5 jours et un
marché de nuit où les bonnes dames vendent les condiments pour la
cuisine.
- Un réseau téléphonique public avec 12
abonnés dans le village. La seule cabine publique
ne fonctionne plus. Pour téléphoner, les
populations sont contraintes de faire recours à une cabine
privée.
- Un réseau d'adduction d'eau construit par l'ONG Borne
Fonderne auquel s'ajoute 2 puits publics à grands diamètres et
des pompes manuelles assurent les besoins en eau des populations. On rencontre
aussi dans certaines maisons des puits privés construits par les
populations elles- mêmes.
- Le réseau routier est dans un état peu
reluisant. En effet, le village est relié au centre ville
par une voie secondaire en terre qui subit une grande
dégradation en saison pluvieuse. Cette situation ne facilite pas le
déplacement des producteurs et des produits agricoles, ce qui fait
augmenter les coûts de transport et un renchérissement des charges
de post production. Outre cette voie, on note de nombreuses routes et pistes
qui sont impraticables en saison de pluie.
- Le village ne bénéficie pas encore des
installations du réseau électrique. Seuls quelques particuliers
ont des groupes électrogènes pour assurer le fonctionnement de
leur poste de télévision et des lampes électriques.
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