1.3.3 Le traitement et l'analyse des
données collectées
Les données recueillies ont été
structurées de façon à ce que nous puissions les analyser
efficacement. La première étape a consisté à la
saisie des renseignements obtenus de chaque personne ou groupe interrogé
dans un logiciel de traitement de texte (Word). L'absence d'un format
adapté ayant été une des difficultés auxquelles
nous avons été confrontée.
Nous avons ensuite procédé au choix des
méthodes d'analyse en tenant compte de plusieurs paramètres. Pour
les données quantitatives, l'analyse a été fondée
sur les méthodes statistiques et a servi à dégager des
tendances, exprimées en pourcentages ou en ratios.
S'agissant des données qualitatives, l'analyse a
consisté à rechercher des similitudes dans les descriptions,
à les expliquer et à en faire une synthèse. Avouons que la
structuration des données qualitatives a été beaucoup
délicate et consommatrice de temps.
Outre les difficultés auxquelles nous avons
été confrontée au cours du traitement des données
recueillies, d'autres contraintes ou limites ont entaché notre
recherche.
1.3.4 Les contraintes et limites de la
recherche
La principale contrainte, pour nous, a été
relative au temps. En effet, étant en poste à Ouagadougou, les
obligations professionnelles nous ont laissé une marge de manoeuvre
très réduite en temps matériel pour conduire
personnellement l'entièreté des enquêtes de terrain. Nous
avons dû prioriser certains groupes cibles dans la conduite des
entretiens. Ainsi, nous avons rencontré en personne dans 2 communes, les
représentants du conseil communal, et de quelques ONG Internationales et
locales. Pour le reste de l'échantillonnage, nous avons dû
commanditer une collecte de données rémunérée
à deux ONG locales actives dans chacune des communes ciblées.
Ceci a engendré une difficulté majeure.
Certaines données collectées étaient
incomplètes ou peu lisibles avec des sigles non définis. Nous
avons dû commanditer une collecte complémentaire. Ceci a
pesé sur nos capacités financières.
Par ailleurs, il ne nous a pas été possible de
rencontrer certaines personnalités des institutions nationales qui
pilotent le processus de décentralisation afin de mieux comprendre
certaines questions délicates comme celles liées au transfert des
ressources. Ceci a limité l'analyse croisée de certaines
informations collectées relatives au processus de
décentralisation. Cependant, bien des documents nous ont
renseignée sur cet aspect.
Enfin, la limite majeure à notre recherche est
liée à l'inexistence des données de départ
renseignant sur la capacité initiale des acteurs locaux et des instances
locales lors de la prise des fonctions communales en vue d'en mesurer la
progression.
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