1.4. Le droit aux loisirs.
L'un des pôles d'épanouissement et de
développement de l'enfant est sa participation à des
activités évasives et récréatives ainsi que le
reconnaît la convention relative aux droits de l'enfant. C'est pourquoi,
elle fait obligation aux Etats parties, au travers l'article
31, de mettre à la disposition des enfants « les
moyens appropriés de loisirs et d'activités
récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions
d'égalité. »
Le jeu ne se relativise pas à la simple activité
de distraction et de divertissement. Bien au-delà et ce, d'un point de
vue physiologique, il s'avère une panacée au maintien d'une bonne
santé physique et mentale de l'enfant. Les premiers pas des enfants en
bas âge sont le plus souvent obtenus par la pratique de certains jeux. De
même, certains enfants frappés de handicaps corporels ou
psychiques recouvrent la santé à l'exercice de certains jeux
à caractère rééducatif. Ainsi, des activités
comme la lecture et le sport ont pu permettre à bon nombre d'enfants
d'afficher des aspects plus gais et de se soustraire des conditions
délétères dans lesquelles ils vivent.
Aussi, doit-on reconnaître au jeu un puissant vecteur de
socialisation de l'enfant.
A cet effet, par le jeu, les enfants apprennent à
comprendre la société et sa dynamique, à développer
l'esprit d'initiative et de créativité. Quant aux
activités collectives, elles suscitent des rapports d'interaction,
favorisant l'esprit de communion, d'entraide et de compréhension.
Le jeu devient un support de formation et de détection
des qualités intrinsèques de chaque enfant. C'est pourquoi, il
faut encourager la création des aires de jeux, soutenir les
activités qui s'y dérouleront afin de donner à chaque
enfant, sans discrimination, la joie de vivre.
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