CONCLUSION
La mise en place d'une gestion efficace des
engagements bancaires n'est pas une mission aisée, car elle
dépasse le cadre purement théorique du domaine de la gestion. En
fait, la gestion des engagements est une réflexion perpétuelle
sur la maîtrise et l'adaptation à l'environnement direct de la
banque. Les variables intéressantes à incorporer dans le
traitement des dossiers de crédit, mais aussi sur bien d'autres
choses.
Dans le cadre de la Banque Populaire, la mise en
oeuvre d'une gestion des engagements est assurée, au niveau du
Département des Engagements, par trois antennes qui se complètent
et se succèdent dans le temps les unes aux autres, puisque chacune
d'entre elles correspond à une phase du traitement des dossiers de
crédits. Ces quatre fonctions sont appelées à intervenir
sur toutes missions de ce type.
La première phase consiste à
« étudier » la demande de crédit pour savoir
« simplement » de quoi il s'agit. Ce qui revient à
identifier les besoins réels du demandeur et préciser
soigneusement la nature de l'encours financier à envisager. La fameuse
obligation de prudence fait de cette fonction une véritable collecte de
l'information. Il faut, en fait, collecter les données en les
vérifiant, les classant de manière à simplifier leurs
futurs traitements.
C'est seulement après cette première
phase que l'on peut réaliser la seconde : la prise de garanties.
Nous avons pu constaté, après exposition et définition des
garanties généralement demandées, la procédure qui
accompagne cette démarche de prise de garanties. De plus, nous avons
fait remarquer que cette prise de garantie était lourde au point de
décourager la clientèle, notamment les entreprises, de
s'endetter.
A ce sujet, il est dommage de voir qu'aucun
allègement n'a été mis au point dans la durée de
notre stage. Normalement, la banque est une institution de dynamisation du
tissu économique local et un élément catalyseur vers
l'initiative privée, et la relation banque/entreprise doit être un
rapport qui se développe au fil du temps.
Vient maintenant la troisième phase qui
consiste à « contrôler la gestion des
engagements », c'est en effet un travail d'une grande
sensibilité. Tous les effets d'un engagement contracté se font
ressentir au niveau de cette phase : suivi des échéances,
gestion et mesure du risque de non recouvrement, alertes de clients douteux,
etc. Un travail d'une éminente importance que toute erreur pourrait
déboucher sur des répercussions néfastes (montée
des créances en souffrance...).
· Les techniques de banque de crédit et de
commerce extérieur au Maroc
· LGB Finance, (2002) :
« Bâle II : comment concilier pragmatisme et
efficacité dans la mise en oeuvre des
recommandations ».
· Pardo, C., (2003) : « Quels outils
pour une régulation efficace des risques opérationnels de la
gestion pour compte de tiers », Revue d'économie
financière, n°73
· Dubernet (1997)
Le risque de taux d'intérêt dans le système
bancaire français
http://www.banque-france.fr/fr/publications/telechar/rsf/2005/etud3_0605.pdf
· Louizi, (2006)
http://www.strategieaims.com/aims06/www.irege.univsavoie.fr/aims/Programme/pdf/SI1%20LOUISI.pdf
WEBOGRAPHIE
· www.apbt.org.tn
· www.banque-France.fr
· www.bct.gov.tn
· www.bis.org
· www.commission-bancaire.org
· www.ecri.be
· www.investance.com
· www.solver.com
· www.bvmt.com.tn
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