analyse et gestion de risque du crédit bancaire( Télécharger le fichier original )par Hicham lamharti fsjes agadir ibn zohr - licence en economie 2008 |
· Crédit voiture neuve : LE CREDIT PERSONNEL VOITURE NEUVE est un prêt jumelé à une assurance décès qui permet de financer jusqu'à 75% l'achat d'une voiture neuve avec un plafond de 300.000 DH et une durée de remboursement pouvant aller jusqu'à 48 mois.Chapitre II : Gestion du risque crédit dans la banque populaire Les banques, comme beaucoup d'entreprises, sont soumises aux risques. Toutefois, elles sont soumises à plus de formes de risque que la plupart des autres institutions. La maîtrise des risques bancaires est, ainsi, un enjeu important : il s'agit, en fait, du thème central des nouveaux accords de Bâle II qui devraient entrer en vigueur fin 2006. Au titre de ses activités, la banque est, en effet, exposée à différentes natures de risques : risque de crédit et de marché, de règlement, information et risque juridique, etc. Le risque qui nous intéresse, ici, est le risque de crédit aussi appelé « risque de contrepartie ».
Le risque de crédit peut être défini comme le risque qu'un client ne soit pas en mesure d'honorer ses engagements à l'égard de l'établissement de crédit. De plus, le risque de crédit se définie comme le risque de perte pouvant survenir en cas de défaillance d'une contrepartie. D'une part, on peut distinguer 3 composantes du risque de crédit : · Le risque de contrepartie, de défaut ou de défaillance : Il correspond au refus ou à l'incapacité d'un débiteur de remplir ou d'assurer à temps les obligations financières contractuelles envers ses créances au titre des intérêts ou du principe de la dette contractée. · Le risque de dégradation de la qualité du crédit : Il se traduit par la dégradation de la situation financière d'un emprunteur, ce qui accroît la probabilité de défaut, même si le défaut proprement dit ne survient pas nécessairement. · L'incertitude liée au taux de recouvrement : Le taux de recouvrement se définit comme la perte enregistrée après survenance du défaut. D'autre part, le risque de crédit lié à une position dépend principalement de trois facteurs : le montant exposé, la probabilité de défaut et le taux de recouvrement.
2.1. Réglementation prudentielle des activités de crédit La réglementation prudentielle recouvre l'ensemble des contraintes imposées aux établissements de crédit pour une bonne gestion et maîtrise des risques qu'ils font courir à l'ensemble des acteurs économiques et plus particulièrement à leurs déposants. En réalité, le premier souci des autorités bancaires est de limiter au maximum une propagation des défaillances pouvant entraîner de graves perturbations pour le reste des gantes économiques. 2.2. Méthode de gestion traditionnelle du risque de crédit Elles reposent sur la gestion a priori et la gestion a posteriori du risque de crédit. L'exposition au risque de crédit est traditionnellement gérée à priori dans les banques par des méthodes d'analyse financière et par l'allocation de limites d'engagements. La gestion a posteriori est celle du suivi des engagements. Une fois le crédit accordé, si la qualité de l'emprunteur se détériore, il ne reste généralement que deux solutions à la banque : avoir recours aux provisions ou bien solder leur position en enregistrant une perte. Par conséquent, la gestion à priori est primordiale, de fait qu`elle prend en compte l'appréciation et la prévention du risque de crédit. 2.2.1. L'appréciation du risque de contrepartie : 2.2.1.1. L'analyse financière : L'analyse financière permet de faire une étude approfondie sur la situation financière d'une entreprise. D'une part, elle donne des informations indispensables telles que la qualité de l'entreprise, sa rentabilité, etc. Néanmoins, il reste à savoir si cette analyse est suffisante pour quantifier la rémunération du risque de crédit lors d'une demande de prêt de l'entreprise. En effet, les ratios financiers évoluent dans le temps et dépendent du secteur industriel de l'entreprise et de sa localisation géographique. D'autre part, l'analyse financière est un outil de base permettant de savoir si l'attribution d'un crédit est possible, mais elle ne permet en cas aucun de déterminer le niveau de marge requis. En effet, pour apprécier l'importance de l'analyse financière effectuée par la banque populaire, on va traiter un cas pratique sur la société CHIMIGAZ.
I. Identité de l'affaire
Fonds de commerce :
Immeubles : Il s'agit d'un local superficie de 6000m2 aménagé et équipé pour abriter toutes ces activités situées à Route principale Tikiouine Matériels :
Effectifs existants : § 1 directeur administratif § 1 comptable § 11 chauffeurs § 5 graisseurs § 10 ouvriers permanents § 15 ouvriers saisonniers
Activités antérieures : Ø Aspect financier : La documentation comptable en notre possession fait état d'une structure financière équilibrée dégageant un FDR au 31/12/05 de 985 000,00Dh qui couvre 15 % valeurs de roulement et assure 65 jours d'activité. Au niveau de l'exploitation on note une amélioration de la valeur ajouté passant de 1476 000,00Dh en 2004 à 1850 000,00Dh en 2005. Ø Aspect commercial : Le chiffre d'affaire traité par la Sté a progressé de 49% en 2005 par rapport à l'exercice 2004 soit 6300 000,00Dh contre 4215 000,00Dh. Cette amélioration est due au dynamisme des promoteurs Programme d'investissement I. objet du programme : Le projet promu par les promoteurs porte sur l'acquisition deux machines de fabrication de bidons, boites, et bouteilles en plastique d'origine TAIWANES et CHINOISES à Agadir. II. coût du programme (en mDH) :
III. plan de financement (en mDH)
Les dirigeants de la société CHIMIGAZ ont décidé de développer leur activité distribution huile moteur et butane. Ils ont été encouragés par l développement du parc camions dans le souss et dans le sud du Maroc en généal. Ce moyen de transport de marchandises progresse d'une façon continue compte tenu du fait qu'il est le seul à pouvoir desservir la région pas manque d'autres moyens tel le chemin de fer. Les promoteurs u projet sont donc convaincus de la justesse de leur décision d''ivestirdans ce domaine et se doter de moyens efficaces afin de répondre a la demande en huile moteur sans cesse croissante. Nous pouvons gager un avenir certain pour la branche d'industrie projetée et ses retombées bénéfiques tant sur la plan activité économique pure que sur la plan de génération d'emplois permanents. Il est à notre que le parc camions circulant dans le souss et le sud du pays st actuellement très important. Ce chiffre ira en augmentation compte tenu de facilités de crédit accordées par les établissements financiers pour l'acquisition des véhicules lourds. Le transport routier dans le sud est primordial. Il permet l'acheminement des marchandises que ce soit en amont ou en aval. Sans ce moyen de transport la région serait asphyxiée. La consommation d'huile moteur tourne autour de 500 litres par camion et pas an. Compte tenu de leur expérience dans le domaine de la distribution de produit avec les marques petromins et IPC (kenitre) les promoteurs comptent s'implanter davantage sur le marché avec leur propre marque. Actuellement ils assurent la distribution de 150 tonnes par mois au moyen de 8 camions. Leur objectif est d'arriver à écouler 500 tonnes par mois en mettant à profit leur expérience et leur réseau commercial très efficace hautement apprécié par leur clientèle traditionnelle. Sur le plan statistique il est distribué actuellement dans le souss par les sociétés pétrolières environ 5000 tonnes par mois.
Compte d'exploitation prévisionnelle (en mDh)
1/ chiffre d'affaires : la CHIMIGAZ réalisé au 31/12/06 un chiffre d »affaires de 6300 mDH. Ces ventes sont brassées à travers toutes les activités. Avec l'acquisition de ses machines objet de cette demande de crédit, la STE va satisfaire ses besoins en économisant 60% des dépenses et prévoie l'importation d'huiles de mateurs, graisses de l'Allemagne et l'Egypte. La STE n'arrive pas a satisfaire ses clients dans le sud de Maroc et compte multiplier ses ventes par deux durant la première année de cet investissement et prévoit t une évolution de 5 % par a. soit en mDH :
2/ achats : Ce sont les achats de matières : huiles, produits chimiques sel, sucre et GAZ - ils sont estimés à 70 du C.A. soit en mDH.
3/ frais du personnel : Avec l'acquisition de ce matériel les promoteurs prévoient le recrutement d'un ingénieur Tunisien, 05 chauffeurs et 04 graisseurs dont les salaires annuels sont détaillés dans le tableau ci-après :( en mDH)
Par application d'un taux de progression de 2%, es frais du personnel évoluent comme suit : (en mDH)
4- Impôts et taxes : sont estimés par an a 15 mDh 5-Charges externe Elles concernent : ? TFSE (en mDh)
Avec une progression de 3% par an, les TFSE se présentent ci après : (en mDh)
? FDG Ils présentent 2% du CA soit en MDh :
6-Frais financiers Ils sont calcules sur la base d'un CMT de 700 MDh sur une durée de 5 ans dont une an de différé Au taux de 7% l'an HT soit en mDh :
7-Dotation aux amortissements :
2.2.1.2. La notation des agences de ratings : La notation est une évaluation indépendante de la capacité et de la volonté d'un emprunteur à faire face en temps et en heure à ses obligations financière est fonction de la probabilité de la défaillance. Ainsi, ces systèmes de rating permettent de formaliser l'appréciation qualitative du risque et de suivre la qualité du portefeuille d`engagements. 2.2.2. La prévention du risque de contrepartie ou la gestion des lignes de crédit : Il est nécessaire d'éviter que la défaillance d'une contrepartie n'entraîne pas des difficultés trop importantes pour le prêteur. Pour cela, les banques doivent déterminer les seuils à ne pas franchir. D'une part, les banques pour contenir leurs risques dans une enveloppe acceptable doivent se donner des limites d'exposition, donc les systèmes de limites de risque consistent à fixer des autorisations d'engagements par contre partie et par marchés. Dans le même ordre des idées, un suivi constant des utilisations est indispensable afin de s'assurer que les limites d'exposition sont bien respectées. Mais, c'est justement ce suivi qui pose un problème, d'une part, d'information et d'organisation du reporting des risques, et d'autre part de la mesure en intervalle suffisamment fréquents des expositions au risque. D'autre part, le banquier peut mettre en place des sûretés définies comme des garanties destinées à éviter à un créancier les conséquences de l'éventuelle insolvabilité de son débiteur. Il existe deux classes de sûretés. Premièrement, les sûretés réelles sont des biens, mobiliers ou immobiliers, qui sot affectés en garantie d'une créance (les gages pour les biens mobiliers, et les hypothèques pour les biens immobilier). Deuxièmement, les sûretés personnels sont l'engagement d'une ou de plusieurs personnes qui promettent de désintéresser le banquier en cas de défaut de l'emprunteur (les cautions qui sont des engagements d'ordre général et les avals qui sont des engagements ciblés sur un crédit particulier). Il est à noter, enfin, que toutes les techniques que l'on vient de voir permettent de réduire un risque de crédit en le vendant. Cependant, cela n'est possible qu'à la seule condition que ce risque de crédit existe déjà dans le bilan des banques. Par ailleurs, le client est souvent ms au courant que sa contrepartie cherche à diminuer le risque de crédit initialement, ce qui n'est pas sans poser de difficultés commerciales.
Garanties à prendre : Ø Nant/FDC en 1er rang à ht du CTM . Ø Nant/Matériel à acquérir en 1er rang à ht du CMT. Ø Caution solidaire des associés à ht du CTM. Ø Délégation d'assurance incendie. Conditions spéciales : Règlement entre mes mains des fournisseurs après réalisation de l'autofinancement. ?1-les Suretés personnelles Renseignements sur les promoteurs et les cautions
?2-les Suretés réelles Les biens de la famille
6000 m²estimé à 10500dh/m ;(terrain+construction+stock+matériel de Transport : 3camionsd 38 tonnes+8 camions de 8 tonnes)
Estimée à 4000 m Dh dont le chiffre d'affaire mensuel est de 500 m dh
De 400 m²estimées à 1750 m dh
CA mensuel 1500 m dh.
Après l'analyse de toutes ces données, la banque fait une synthèse à travers laquelle elle décide l'octroi de crédit ou non :
La Sté CHIMIGAZ est une Sarl créée en 2003 au capital de 100 000,00Dh repartit à part égal entre Mr BENJELLOUN. Nommé gérant de la Sté et Mr CHAOUI. L'activité principale de cette affaire est la fabrication et la commercialisation des produits chimiques, produits de nettoyages, conditionnement, remplissage et mise en bouteilles d'huiles et en bidons de moteurs. Le programme global constitué en l'acquisition de deux machines, moulding d'origine de Taiwan est arrêté à 1010 000,00Dh au titre duquel, nous sommes sollicités pour le financement à hauteur de 69% sous forme d'un CMT de 700 000,00Dh sur 5 ans dont 1 an de différé au taux de 6,95%. Les prévisions d'activité portent sur la réalisation d'un chiffre d'affaire de 12 600 000,00Dh, la première année dégageant une capacité d'autofinancement pour faire face aux échéances du CMT demandé. Compte tenu de ce qui précède, de l'expression des promoteurs et les garanties d'usage à prendre, nous vous soumettons la présente demande pour appréciation assortie de notre avis favorable.
Signatures accréditées : |
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