I.3.2. La résolution des conflits entre les
actionnaires et les créanciers :
Pour résoudre ces conflits d'intérêt,
Smith et Warner (1979), proposent plusieurs solutions. En effet, l'inclusion
des clauses particulière dans les contrats obligataires ou dans les
prêts bancaires limite le degré de liberté des actionnaires
et de leurs dirigeants ( clause restrictive ; qu `aux politiques
d'investissement des firmes, qu'aux politiques de distribution des dividendes
...), puis l'émission d'actifs financiers particulier tel que les
obligations convertibles, les obligations à bons de souscription qui
permettent une certaine convergence d'intérêt entre les diverses
parties.
D'après Myers (1977), le recours au financement
à court terme peut constituer une autre solution. En effet,
l'échéance des dettes à court terme intervient avant le
choix d'investissement celle ci permet une négociation continue qui
laisse l'entreprise révises sa politique d'investissement.
Jensen et Meckling (1976) ont proposé la participation
des dirigeants à la dette de l'entreprise, détenant ainsi un
certain nombre d'obligation. Le dirigeant ne sera plus intéressé
à transférer la richesse des créanciers au profit des
actionnaires.
I.3.3. Mesure :
Jensen et Meckling (1976) ont établi un lien entre les
coûts et la valeur globale de l'entreprise, en effet pour maximiser
cette valeur il faut que les coûts d'agence supportés soient
minimums, ce minimum correspond au levier optimal de l'entreprise ; ce
levier varie d'une entreprise à une autre, ces relations ont
été présentées par les auteurs graphiquement comme
suit :
Coût d'agence total
Valeur
Coût d'agence de la dette
Coût d'agence des FP
Endettement
Levier Optimal
Structure de financement et coûts d'agence de
la dette
Tableau 3 : Relation entre certains variables
explicatives et l'endettement en fonction des coûts
d'agence :
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Opportunité de croissance
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Garantie
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Jensen et Meckling (1976)
Coûts d'agence
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Négative
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Positive
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Dans l'optique de la théorie d'agence et selon Myers
(1977), les coûts d'agence entre actionnaires et créanciers seront
d'autant plus élevés que la valeur des opportunités de
croissance futures est plus importante par rapport à la valeur actuelle
des actifs en place.
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