INTRODUCTION GENERALE
A
ucun pays au monde ne peut échapper au
phénomène de la croissance urbaine qui constitue à l'heure
actuelle un fait majeur planétaire. Pourtant le rythme de cette
croissance ne présente pas les mêmes aspects partout et
n'a pas la même ampleur, ce qui argumente le fait que
dans les pays en développement, l'urbanisation s'effectue à un
rythme très soutenu. En Tunisie, la croissance urbaine s'est
caractérisée par sa rapidité le lendemain de
l'indépendance. Cette croissance est la suite logique des
réformes socio-économiques, politiques et juridiques mises en
place par les pouvoirs publics. Ainsi, les changements sur le plan urbanistique
ont été marqués essentiellement par la rapidité du
rythme de la croissance urbaine à partir des années 1980, qui va
se traduire notamment par l'extension fulgurante des villes de leurs enveloppes
urbaines. A son tour, la consommation excessive de l'espace entraîne
l'artificialisation des terres agricoles et des espaces naturels. Cela va poser
en conséquence la question de la préservation des espaces
agricoles en vue de garantir le développement durable des
systèmes territoriaux et plus précisément le
développement local des villes.
C'est à partir de ces thématiques que s'est
déclenchée en moi l'idée de la finalisation d'un
mémoire de fin d'études en relation avec cette
problématique pertinente de l'étalement spatial que l'on observe
un peu partout et qui est la résultante logique de la dynamique
urbaine.
Dans ce contexte, mon travail de recherche va consister
à étudier et analyser cette dynamique urbaine et les mutations
des espaces périurbains dans une petite ville de la presqu'ile du Cap
Bon : Menzel Bouzelfa. Enclavée au milieu de son espace agricole qui
représente le pilier de son activité économique locale et
de ses échanges avec les agglomérations avoisinantes voire
même l'ensemble du territoire national, la ville de Menzel Bouzelfa
ressemble à une île noyée dans un espace agricole
formé de vergers d'agrumes.
Cette ville va connaître comme l'ensemble des villes du
Cap Bon une croissance urbaine soutenue qui va se traduire par un rythme rapide
de consommation de l'espace surtout à partir des années 1970.
En conséquence l'on va assister à un processus
d'étalement urbain qui va se manifester par une augmentation rapide et
non maîtrisée des surfaces artificialisées aux
dépens des espaces agricoles et naturels. Les constructions
pavillonnaires, l'implantation d'infrastructures, ou le développement de
zones d'activité économique soumettent le foncier agricole
à une pression et à un mitage de l'espace agricole. Cette
consommation anarchique de l'espace va constituer en fin de compte une menace
pour les structures agraires. La conséquence immédiate de cette
expansion de l'urbain au détriment du rural c'est le doublement du
périmètre communal de la ville et l'obligation de tenir compte
des besoins attendus par les populations des nouveaux quartiers
résidentiels sur le plan équipements locaux. Cette croissance
urbaine a entraîné la révocation progressive des
caractéristiques de la vie rurale et l'apparition du
phénomène de la périurbanisation.
Le terme de périurbanisation est apparu en France
durant les années 1970. Il concerne les zones proches des centres
urbains qui sont des espaces non urbanisés contrairement aux banlieues
et qui subissent l'apport résidentiel d'une population nouvelle
d'origine citadine. En réalité la périurbanisation trouve
son origine à la fin des années soixante avec l'augmentation du
nombre de logements individuels, logique contraire à celle de
l'urbanisme fonctionnel des grands ensembles. L'amélioration du niveau
de vie conjuguée à la diffusion des moyens de transport a
créé les conditions d'un desserrement spatial
généralisé des ménages. En conséquence la
périurbanisation va se traduire par de profondes recompositions
territoriales une dynamique de diffusion dans l'espace de l'habitat individuel
et de densification des aménagements et infrastructures qui
l'accompagnent.
C'est à partir de ces axes de réflexion que j'ai
abordé mon étude intitulée : « Dynamique
urbaine, mutation agricole et évolution des espaces périurbains
de la ville
de Menzel Bouzelfa ».
L'objectif de la recherche :
La ville de Menzel Bouzelfa est parmi les villes les plus
anciennement urbanisées du CapBon. Ayant une vocation agricole elle a
subi depuis les deux dernières décennies, une transformation
remarquable de son espace. L'objectif principal de ma recherche est d'explorer
une méthode d'analyse spatiale adaptée pour le suivi spatial,
quantitatif et qualitatif de la consommation des terres agricoles par les
surfaces artificialisées. D'autre part mon souhait et de sensibiliser
les acteurs territoriaux à la prise en considération des terres
agricoles dans la
politique de planification urbaine. Ce dernier point entre
dans le cadre de la mise en oeuvre d'un urbanisme durable qui gère le
fonctionnement de la ville et tend vers une rationalisation du
développement local.
Les mobiles du choix du sujet :
En réalité, ce sujet m'a préoccupé
durant toute la durée de ma formation à
l'Institut Supérieur des
Technologies de l'Environnement, de
l'Urbanisme et du Bâtiment. En effet,
les raisons qui m'ont encouragé pour le choix de ce sujet sont
multiples. En premier lieu, je suis originaire de la ville de Menzel Bouzelfa,
et mon attention a été très sensibilisée par les
changements remarquables observés au niveau de la morphologie et de
l'organisation spatiale de la ville. Il y a aussi de ma part une volonté
de participation à l'effort de préservation du riche patrimoine
agricole de cette ville particulièrement les vergers d'agrumes qui
entourent l'ensemble du tissu urbain. Enfin comme dernier mobile, je citerai
l'absence de recherches et d'études dans le domaine de l'urbanisme et de
l'aménagement sur les petites villes alors qu'elles représentent
le point de déclenchement de toute dynamique spatiale.
La problématique de base:
A ce stade, il s'avère indispensable de préciser
dans quel sens la recherche va être menée. En effet, il fallait
préciser les thématiques qui ont été à
l'origine du déclenchement du phénomène de
périurbanisation à l'échelle communale de Menzel Bouzelfa.
Est-ce que ceci revient à la dynamique urbaine et aux besoins excessifs
des terrains à bâtir ou au mitage progressif des parcelles
à vocation agricole?
Par la suite, il va falloir chercher les méthodes et
les moyens adéquats pour gérer l'étalement urbain surtout
qu'il menace les espaces agricoles en milieu périurbain. Aussi, il
faudrait voir qu'elles sont les mesures qui ont été prises par
les pouvoirs publics en matière de sauvegarde des terres agricoles et
à quel degré sont-elles appliquées ? Comment adapter les
outils d'analyse spatiale pour le suivi à la fois, qualitatif et
quantitatif du grignotage des terres agricoles sous l'action de l'extension des
surfaces artificialisées ?
Toute cette procédure vise la préservation de la
spécificité de la ville comme productrice des agrumes et le
maintien d'une équation équitable entre espace urbain et espace
agricole ou naturel d'une façon générale.
Les hypothèses de la recherche :
Pour se faire, j'ai établi un ensemble
d'hypothèses à vérifier. En effet je suppose que :
O La ville de Menzel Bouzelfa est une ville attractive. Elle a
accueilli des flux migratoires en provenance de différentes
régions du pays.
De ce fait, la population additionnelle originaire de la ville
et celle issue de l'exode rural, ont nécessité la création
de nouvelle zones résidentielles d'où une expansion de la
superficie urbanisée de la ville.
e L'activité agricole, et principalement
l'agrumiculture, a entraîné une dynamique économique dans
la ville de Menzel Bouzelfa en particulier au niveau de stockage et de
commercialisation de la production. Cette activité a été
aussi à l'origine de l'amélioration du niveau de vie de la
population et de l'enrichissement de certains propriétaires. Cependant,
la stagnation des exportations d'agrumes suite à la concurrence
méditerranéenne peut constituer un risque pour le futur et
explique en quelque sorte l'apparition de nouvelles activités
économiques, mais aussi des transformations et des mutations au niveau
des structures agraires et du foncier.
O La politique des pouvoirs publics vise en principe une bonne
gestion de l'espace et il existe tout un arsenal juridique pour la sauvegarde
des terres agricoles et la limitation de la consommation et l'artificialisation
de ces espaces. En plus, la commune dispose de son propre plan
d'aménagement urbain, actuellement en cours de révision, et qui
doit proposer des solutions concernant le contrôle de l'étalement
spatial, des dispositions relatives à la protection des espaces
agricoles. Ainsi la commune représente une échelle
décisive. Cependant, cette échelle reste trop restreinte et la
législation reste le plus souvent loin d'être appliquée.
La démarche méthodologique :
Les sources bibliographiques sont très variées
dans la mesure où j'ai essayé de consulter le maximum d'ouvrages,
articles, mémoires et thèses, ayant traité ce
thème. Certains sites et document sur Internet m'ont aussi aidé
dans mon travail de recherche. A cela il faudrait ajouter les données
collectées à partir de l'observation sur terrain et la
réalisation des enquêtes (habitants de la ville, agriculteurs,
spéculateurs fonciers, . . . etc.) et des entretiens surtout avec les
acteurs publics et les personnes qui connaissent bien l'évolution
récente de la ville.
Les supports cartographiques utilisés sont variés
et comprennent :
> Les cartes topographiques à l'échelle
1/25000 de l'Office de Topographie et Cartographie couvrant la
délégation de Menzel Bouzelfa (Quatre feuilles) ;
> Les photos aériennes de l'Office de topographie et
de Cartographie couvrant la ville de Menzel Bouzelfa à
différentes dates : en particulier les missions de1 948, de1 962, de
1988 et de 2002 ;
> Le plan de ville (échelle 1/2000) et les images
satellitaires1.
Pour manipuler ces données, il fallait utiliser plusieurs
logiciels, à savoir :
> Le logiciel Arc GIS du Système
d'Information Géographique2 : a servi pour le
géoréférencement3 des cartes topographiques et
des photos aériennes et leur mise à une même échelle
;
> Le logiciel NASA World Wind 1.4 : Il a
servi comme source des images satellitaires de la Tunisie et du CapBon ;
> Le logiciel Google Earth 5.0 : a servi
comme source des images satellitales récentes pour l'actualisation des
photos aériennes.
> Le logiciel Auto CAD 2007 : a servi pour
illustré le fond de la ville de Menzel BouZelfa, ainsi que la
superposition des différentes cartes produites lors de l'analyse de
l'évolution du périmètre urbain et la mutation des milieux
périurbains.
Tout au long de ce travail de recherche, j'ai essayé de
suivre une démarche déductive. En effet il faut partir d'une
problématique bien fondée qui touche à tous les axes de la
recherche, afin de reconstituer une situation en me référant
toujours aux hypothèses que j'ai cherché à
vérifier.
1 Satellite image of Tunisia in August 2001 (NASA),
Cap_Bon_NASA 2004, images de Google Earth.
2 Système informatique qui, à partir
de cartes de référence et de données attributaires, permet
de représenter, d'étudier et de gérer l'espace
géographique à différentes échelles et selon
différentes couches thématiques.
3 Le géoréférencement c'est le
passage de coordonnées images vers des coordonnées
géographiques suivant un référentiel.
Les différentes parties de la recherche :
Le mémoire a été conçu
suivant trois axes majeurs :
La première partie : « Le Cap Bon: une des
régions les plus fortement urbanisées du pays »
comprend quatre chapitres.
Le premier traitera de la question de la répartition
spatiale de la population dans la presqu'ile du Cap Bon. Le second chapitre
axera sur la concentration urbaine sur le littoral oriental. Dans le
troisième chapitre on procèdera à une analyse de la
croissance démographique du Cap Bon durant les quatre dernières
décennies et le dernier chapitre débouchera sur une analyse de
l'évolution démo-géographique de Menzel Bouzelfa.
La deuxième partie : « Le processus
d'étalement spatial à Menzel Bouzelfa et les mutations des
espaces périurbains ».
Dans cette partie j'ai développé en premier lieu
un chapitre sur les démarches méthodologique utilisée pour
le suivi de l'étalement spatial. Dans le second chapitre j'ai
essayé à partir des supports disponibles d'analyser les
différentes étapes de l'évolution de la « tache
urbaine » de Menzel Bouzelfa. Le troisième chapitre sera axé
sur la dynamique des espaces périurbains et leur relation avec le noyau
central. Enfin un quatrième chapitre portera sur les mutations de
l'économie à dominance rural et son impact sur l'urbain à
Menzel Bouzelfa.
La troisième partie : « Quelle gouvernance
des espaces périurbains de Menzel Bouzelfa ? ».
Le premier chapitre de cette partie portera sur les structures
agraires et le cadre foncier de l'étalement spatial. Le second chapitre
concernera la politique de gestion de l'étalement urbain et la
préservation des espaces agricoles à travers les outils de
planification et la réglementation juridique. Le dernier chapitre
traitera du rôle de la commune de Menzel Bouzelfa dans la gestion de
l'espace périurbain
Les concepts utilisés dans la recherche:
Tout travail de recherche ne peut se faire sans l'appui des
concepts. Par définition, un concept désigne l'activité
à la faveur de laquelle la pensée accueille ou se donne un
objet.
Pour mon présent travail qui va s'intéresser
à la relation de la ville avec son espace agricole en particulier la
question de l'étalement spatial en milieu périurbain, je mes suis
basé sur un ensemble de concepts en relation avec le thème
étudié. Ma démarche va consister à recourir
à ces concepts en vue de mieux éclaircir les idées que
vais développer dans mon travail de recherche. Les principaux concepts
que je vais reprendre dans ma recherche sont les suivants :
Étalement spatial, la
périurbanisation,
rurbanisation, spéculation foncière,
structure agraire, tache urbaine, gouvernance.
Dans le dictionnaire de l'urbanisme P.CHÄTEAUREYNAUD
définit l'Etalement spatial comme étant «
Le changement de la position relative des lieux les uns par rapport aux autres
: ce sont les modifications au cours du temps ; Le changement des interactions
spatiales qui modifient le système spatial (par exemple : la diffusion)
;
Le changement des différenciations spatiales que met en
oeuvre ; Le changement de la qualité des lieux, par exemple : une
station touristique qui se transforme en ville touristique. »
L'étalement spatial peut être défini aussi
comme étant un développement dispersé à
l'extérieur des centres urbains, le long des routes et en milieu rural
et dérive d'une expression venant des Etats-Unis « urban spraw
».
Il se caractérise globalement par une consommation
abusive du sol, de faibles densités d'occupation, une forte
dépendance de l'automobile, une fragmentation des espaces se traduisant
par de grandes séparations spatiales entre les zones urbanisées
et un paysage de dispersion, une séparation des différentes
fonctions en aires distinctes et isolées les unes des autres, une
carence d'espaces publics et de centres communautaires. Cet étalement
urbain est, en fait, le produit de la croissance rapide de l'urbanisation
périurbaine depuis la deuxième moitié du XXe
siècle, et résulte de la combinaison de plusieurs facteurs qui en
se combinant entre eux, multiplient les effets du phénomène.
Parmi ces facteurs, les plus déterminants sont :
Périurbanisation et la
Rurbanisation sont deux concepts qui ont été souvent
associés à l'étalement spatial.
Dans le dictionnaire d'urbanisme et de l'aménagement, F
CHOAY et P, MERLIN, définissent le périurbain comme « une
catégorie analytique et interprétative qui désigne des
configurations urbaines émergentes, situées à la
périphérie des agglomérations, caractérisées
par une faible densité (bâti, population, emploi,...), une faible
diversité (ségrégation sociale et fonctionnelle) mais par
une bonne accessibilité au reste de l'espace urbain environnant. Le
périurbain est symptomatique de la transformation de la ville
(occidentale), qui tend, sur ses marges, à l'étalement, à
la spécialisation et à la ségrégation des
territoires urbains directement polarisés. »
Quant à la rurbanisation, elle «
désigne le processus d'urbanisation rampante de l'espace rural,
d'imbrication des espaces ruraux et des zones urbanisées
périphériques.
La rurbanisation prend presque exclusivement la forme de
construction de maisons individuelles en périphérie des villages
traditionnels, en particulier sous forme de lotissements de quelques
unités à quelques centaines de logements.
L'espace rural reste donc dominant en surface. Mais la
majorité de la population exerce des activités et adopte un mode
de vie urbain.
La rurbanisation cause de nombreux problèmes notamment
une consommation non négligeable de l'espace agricole, la
difficulté de planifier des équipements publics pour une
population dispersée, des difficultés de déplacement pour
les personnes ne disposant pas de moyens de transport personnels
Selon Françoise CHOAY et Pierre MERLIN, dans le
dictionnaire d'urbanisme et de l'aménagement, la
spéculation foncière est définie comme
étant une « Opération qui consiste à profiter des
fluctuations du marché pour faire un bénéfice. La
durée de détention joue un rôle important dans l'attitude
spéculative. Le spéculateur achète pour revendre dans un
délai relativement bref. »
Le géographe P. GEORGE, donne une définition du
concept de structure agraire. Il s'agit de «l'ensemble
des éléments concourant à l'activité dans le
secteur agricole : modes de propriété, modes de faire valoir,
régimes successoraux, dimensions des exploitations, systèmes de
culture. »
La Tache urbaine est un concept récent
utilisé par les chercheurs travaillant sur l'étalement
spatial.
Il n'existe pas de définition scientifique officielle
de cette notion. Selon les travaux du groupe «Etalement urbain»
animé par l'AGORAH à la Réunion, la tache
urbaine concerne « la superficie gagnée sur le compte des
espaces agricoles (cultivés), par l'urbanisation sous l'action
humaine.
La tache urbaine revient au fait de l'artificialisation des
terres agricoles fertiles sous l'effet de la pression urbaine. L'extension de
la tache urbaine se fait à la fois par des zones d'extension futures en
continuité du bâti existant, mais aussi par un mitage progressif
de certaines parcelles. »
Selon C. JACQUIER, la notion de gouvernance
urbaine désigne un processus de transformation et de
recomposition des modes d'action publique qui met en jeu la construction d'une
régulation des acteurs au sein des sociétés locales.
jusque-là, d'autre part, une montée en puissance
des collectivités territoriales (les régions et notamment les
grandes villes) d'où la notion de gouvernance urbaine.
Cette notion qui souvent s'articule et parfois s'oppose aux
modes traditionnels de gouvernement (centralisés,
hiérarchisés) postule donc une approche fondée sur des
réseaux d'action publique et des mécanismes de coopération
pouvant aboutir à une intégration d'une large diversité
d'acteurs publics et privés au sein de mêmes systèmes
d'action. La notion de gouvernance est fréquemment utilisée, et
dans des sens fort variés, par les spécialistes des relations
internationales, par les experts des systèmes politico-administratifs,
par les économistes, les politologues, les sociologues et les
géographes.
Contraintes survenues lors de la recherche:
Travailler sur un site que l'on connaît bien n'est pas
toujours facile. En effet si les avantages d'une telle situation sont nombreux
en revanche on peut rencontrer des problèmes sur le terrain, lors des
enquêtes et des entretiens. Il faut aussi faire un effort en
matière d'objectivité lorsqu'on est amené à faire
des interprétations en dehors de toute influence.
Sur le plan de la bibliographie j 'ai essayé de
collecter le maximum de données concernant le thème traité
en un temps certes limité. La documentation rassemblée
était souvent hétérogène et
éparpillée et il m'est arrivé même de trouver des
données différentes qui se rapportent à un même
référant. Finalement, j'ai essayé de les bien exploiter et
mettre en oeuvre les informations et les données les plus utiles pour
les besoins de ma recherche.
Première partie
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