CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES ET
SOCIO-
ECONOMIQUES DES EXPLOITATIONS RIZICOLES ETUDIEES 39
4-1- Caractéristiques démographiques des
exploitations rizicoles étudiées~ 39
4-2- Caractéristiques socio-économiques des
exploitants rizicoles 40
4-2-1- Niveau d'instruction et statut matrimonial 40
4-2-2- Activités menées au sein des unités
de production 40
4-3- Système de production rizicole 42
4-3-1- Facteurs de production 42
4-4- Caractéristiques démographiques et
socio-économiques des exploitations rizicoles
étudiées suivant le statut d'adoption 47
4-4-1- Adoptants et non-adoptants 47
4-4-2-Adoptants et non-adoptants de NERICA 47
4-4-3- Analyse différenciée de la scolarisation des
enfants selon le statut d'adoption 49
4-4-4- Analyse différenciée de la santé des
enfants selon le statut d'adoption 54
CHAPITRE V : IMPACT DES VARIETES AMELIOREES DE RIZ SUR
LA
SCOLARISATION ET LA SANTE DES ENFANTS 57
5-1-Modèle empirique et description des variables 57
5-1-1- Modèle empirique 57
5-1-2- Description des variables introduites dans les
différents modèles 59
5-2- Analyse de l'impact des variétés
améliorées sur la scolarisation des enfants 61
5-2-1- Adoptants et non-adoptants 61
5-2-2- Adoptants et non-adoptants des NERICA (New Rice for
Africa) 62
5-2-3- Déterminants de la scolarisation des enfants 63
5-2-4- Conclusion partielle 65
5-3- Analyse de l'impact des variétés
améliorées sur la santé des enfants 65
5-3-1- Adoptants et non-adoptants 65
5-3-2- Adoptants et non-adoptants du NERICA (New Rice for Africa)
66
5-3-3- Déterminants de la santé des enfants 67
5-3-4- Conclusion partielle 69
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 71
Conclusion 71
Quelquessuggestions 72
REFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 74
INTRODUCTION
L'agriculture occupe une place de choix dans l'économie
béninoise. Représentant en moyenne 70,2 % des exportations, elle
contribue à 35% à la formation du Produit Intérieur Brut
(PIB) et occupe 54% de la population active agricole (BDF, 2002). En
dépit de l'importance capitale qu'elle revêt pour
l'économie nationale, la production agricole est demeurée
essentiellement sous- développée, aussi bien pour les
marchés intérieurs que pour l'exportation. Malgré sa
légère augmentation au cours de la période 1997-2001, le
taux d'accroissement de la production agricole (5,2 %) a à peine
dépassé celui de la démographie (3,2%). En outre, la
faible augmentation de la production vivrière et ses fluctuations d'une
année à l'autre demeurent des problèmes majeurs et
chroniques pour les pays africains en général et le Bénin
en particulier. Elles constituent les principales causes de l'aggravation de la
pauvreté et de l'insécurité alimentaire auxquelles se
trouvent confrontés ces pays. En effet, plusieurs études ont
conclu que l'Afrique au Sud du Sahara est la zone du monde où la
prévalence de la pauvreté (jusqu'à 50%) est la plus
élevée (Vergrielle et Brun, 1996). Azouley (1993) et
Vidogbèna (2003) ont quant à eux évoqué, d'une
part, la baisse du revenu par habitant et d'autre part la baisse du niveau de
scolarisation primaire des enfants qui passe de 81% en 1980 à 70% en
1990.
Dans le cas spécifique du Bénin, le Seuil de
Pauvreté Global (SPG) en milieu rural est passé de 42.075 FCFA
par an et par tête en 1994 à 51.413 FCFA en 2000, soit un
accroissement de 22 %. Sur la base de ce seuil, l'incidence de la
pauvreté1 est passée de 25,2 % en 1994 à 33 %
en 2000 (DSRP, 2002), rendant davantage pénibles les conditions de vie
de ces populations dont les premières victimes sont les enfants. Cette
situation entraîne entre autres au niveau des jeunes la mendicité,
la malnutrition, les maladies et la non scolarisation.
Pour briser ce cercle vicieux et favoriser la croissance
économique, il serait nécessaire d'éliminer la faim de
façon durable en assurant un développement rapide du secteur
agricole (Strong, 1989 et Nouhoheflin, 1999). En effet, selon la FAO (2004), la
lutte contre la pauvreté avec ses conséquences sur le continent
passe nécessairement par la sécurisation de la production
agricole, l'accroissement de la productivité et de la
compétitivité du secteur afin de générer des
revenus stables et comparables à ceux de l'industrie et du commerce. Cet
accroissement de la productivité ne peut se faire sans l'utilisation des
technologies appropriées, adaptées à nos
réalités socio-
La proportion des individus dont les dépenses moyennes
sont inférieures au Seuil de Pauvreté Global
économiques. En abondant dans le même sens,
Adégbidi (1992) pense que la recherche, pour parvenir à
satisfaire les populations rurales, devra notamment faire l'état des
lieux en ce qui concerne la technicité réelle du paysannat, les
potentialités de son développement et les aspirations profondes
des masses rurales.
C'est dans cette perspective de sécurisation de la
production agricole que, depuis plus de deux décennies, le Bénin
s'est lancé dans la promotion de la riziculture. Plusieurs technologies
dont les variétés améliorées de riz ont
été développées et introduites en milieu rural par
l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) en
collaboration avec le Centre de Riz pour l'Afrique (ADRAO).
La présente étude qui s'intitule « Impact
de l'adoption des variétés améliorées du riz au
centre du Bénin » se propose d'évaluer l'impact du revenu
issu de ces variétés améliorées de riz sur la
scolarisation et la santé des enfants.
La présente thèse s'articule autour de cinq (5)
chapitres. Nous présenterons au premier chapitre le problème et
la justification de l'étude, les objectifs poursuivis et les
hypothèses de recherche. La synthèse bibliographique et le cadre
méthodologique utilisé seront exposés respectivement aux
chapitres 2 et 3. Les chapitres 4 et 5 aborderont les différents
résultats et analyses auxquels nous sommes parvenu. Enfin, la
dernière partie présentera les conclusions issues de cette
étude et les suggestions qu'elles impliquent.
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