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Filière de Production Exportation des Fruits et Légumes du Maroc

( Télécharger le fichier original )
par Rachid Lakhouidam
 -  2003
  

Disponible en mode multipage

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Académie de Montpellier Université de Perpignan

Faculté de droit et des sciences économiques

Faculté internationale des droits d'Afrique francophone

Centre d'étude et de recherche juridique sur les espaces méditerranéens

( U.P.R.E.S-E A.1942)

Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées

En Droit des Affaires

ETUDE sur:

La

Rapport de stage préparé et soutenu par

Mr LAKHOUIDAM Rachid

Maître de stage : Monsieur HENRIOT Christophe

2003-2004

Au terme de ce travail, je souhaite exprimer mes sincères remerciements à mon directeur de recherche, M. HENRIOT Christophe Qui, malgré ses multiples obligations, a bien voulu me faire bénéficier de ses orientations et de son encadrement.

Qu'il me soit permis de remercier vivement Messieurs les membres du jury, pour l'honneur qu'ils m'accordent en acceptant de juger ce travail. Je tiens également à remercier vivement le Doyen M. François Paul BLANC, les responsables, les enseignants du D.E.S.S Droit des Affaires qui n'ont épargné aucun effort pour m'aider, de près ou de loin, dans la réalisation de ce travail.

Je tiens également à remercier :


· M. N'GUYEN FABIEN pour ses remarques et critiques pertinentes;


· M. AOUF Abdelatif de l'Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations à Perpignan;


· Particulièrement aux personnels du service commercial : Mme T.COZZO , Mlle R.BOUCHAREL, Messieurs : J.GRéGORY, JJ.PENAUD, A.PICHARD, C.BONAMASSA, D.PUJOL, H.SCHMITT, O.MANTELATO, L.ROELSTRAETE,Y.PORTAL.

Que tous ceux qui m'ont assisté dans la réalisation de ce travail trouvent ici l'expression de ma gratitude.

24 JUIN 2004- R.LAKHOUIDAM

Sommaire

CHAPITRE INTRODUCTIF............................................5

Section I- Présentation de la Société........................................................7

I- Le Groupe POMONA  « Historique »...................................................7

II- Le groupe POMONA Aujourd'hui.......................................................8

III - POMON- IMPORT au Marché International Saint Charles.....................9

Section II - Informations sur le dossier Agricole Marocain.......................19

I- DONNEES SPECIFIQUES...............................................................19

II- Régions du Royaume du Maroc.......................................................20

III- Irrigation.....................................................................................21

VI- Les données Socio-économiques....................................................22

CHAPITRE I : Les Agrumes............................................24

SECTION 1- La Production......................................................................25

SECTION 2- L'exportation......................................................................28

SECTION 3- Description de la filière exportation des agrumes.................33

SECTION 4- Les perspectives d'avenir ...................................................39

SECTION 5- Synthèse et conclusion ..................................................... 41

II CHAPITRE: Les Primeurs...........................................43

SECTION 1- Des productions en fort développement.............................. 44

SECTION 2- Etude d'une régions de production « Atouts de la zone du HAOUZ »................................................................................................59

SECTION 3- Exportation.........................................................................63

SECTION 4- E.A.C.C.E.............................................................................68

SECTIION 5- Filière producteurs et producteurs exportateurs de légumes................................................................................................71

CHAPITRE III : Fruits Divers...........................................81

SECTION 1- La Production- Exportation..................................................82

SECTION 2- Description de la filière Exportation des Fruits.................... 92

SECTION 3- Caractéristiques de la campagne 2003/2004 ......................97

CONCLUSION......................................................................99

Glossaire.............................................................................103

Bibliographie.......................................................................104

Table des matières..............................................................105

Annexes..............................................................................108

CHAPITRE INTRODUCTIF

Le DESS de droit des affaires ayant pour but de former et d'orienter les étudiants qui le préparent vers des carrières professionnelles. Intéressé moi-même par le domaine de l'import-export, le choix d'effectuer mon stage obligatoire dans la société POMONA import s'est fait naturellement. Pour moi, il consistait de confronter toutes les connaissances théoriques et méthodologiques engagées pendant tout mon cursus universitaire à la réalité de la pratique juridique et commerciale.

Ce rapport est le fruit d'un stage d'un mois et demi au sein de la société POMONA Import Perpignan. Cette société est spécialisée dans l'import export négoce en gros et vente à la commission de fruits et légumes.

Ma mission au sein de POMONA Import m'a été confiée lors de mon deuxième entretien le 27 mars 2004 avec monsieur le Directeur.

Mon stage était organisé sur des points déterminés d'avance par mon encadrant dont le but est de réaliser une étude sur la filière de production -exportation des fruits et légumes du Maroc, afin de développer et d'entretenir les relations de la société avec ses fournisseurs marocains.

Notre planning s'est déterminé comme suit :

1- Semaine d'intégration dans l'entreprise : découverte de la société et de ses métiers (Mon intégration dans la société a d'abord consisté en une connaissance de ces différents services).

2- Description de la production marocaine de fruits et légumes. Détermination des bassins de production : types de produits (variétés et calendriers de production), importance des zones (rendements cultures et/ou tonnages), valorisation ressources naturelles (sols, irrigation,...),.... Visualisation générale avec carte géographique.

3- Description de la filière exportation de Fruits et Légumes du Maroc. Typologie des agents et opérateurs économiques de la filière = réseaux de commercialisation, coopératives, regroupements de groupes,.... Présentation de l'opérateur, fonctionnement, potentialités, tonnages, clientèle,.... Visualisation générale des réseaux sur un organigramme.

4- Etude de cas : conditions d'exportation d'une zone d'expédition. Production : systèmes de production (terre, capital, travail). Logistique. Suivi technique : conditionnement (potentialités et capacités pour marques,...). Suivi Qualité = traçabilité,...

Mon travail s'est focalisé sur l'étude de la filière de production-exportation des fruits et légumes du maroc. Il consiste à savoir qui produit, quoi, comment, et quand, afin d'identifier le réseau de commercialisation des fruits et légumes.

Ceci dit, il nous paraît important de rappeler que nous avons choisi de  scinder notre rapport en trois chapitres. Dans le premier chapitre on évoquera les agrumes au Maroc. Le deuxième chapitre, il sera question des primeurs. Le troisième chapitre est consacré aux divers fruits.

Ce rapport présente les résultats de mon travail complétés par une synthèse bibliographique sur le groupe POMONA, avec des informations sur le secteur agricole Marocain.

Section I- Présentation de l'établissement:

Créé en 1912, le groupe POMONA a su diversifier ses activités et saisir des opportunités sur de nouveaux marchés pour occuper de nos jours une place reconnue dans l'univers de l'agroalimentaire.

I- Le groupe POMONA «  Historique »

Quelques dates clés dans la vie de POMONA :

· 1912 Création par Max Monnot de la société MONNOT & Cie : activité d'importation de bananes et d'agrumes.

· 1928 Henri DEWAVRIN devient actionnaire. Le siège social s'implante au 21, rue du Pont Neuf à Paris. L'entreprise est leader en France dans le commerce de gros de fruits et légumes.

· 1941 Changement de nom : le groupe " POMONA " est créé.

· 1962 Diversification du groupe : Démarrage de l'activité distribution de produits de la mer frais.

· 1965 Diversification du groupe : Démarrage de l'activité distribution de produits surgelés et frais.

· 1980 Obtention du mètre d'or de l'institut Français du merchandising.

· 1983 Diversification du groupe : Démarrage de l'activité prestation de services logistiques " surgelés " qui sera suivi en 1989 par le lancement de la prestation de services logistiques " fruits et légumes " puis en 1995 par celle des " produits de la mer frais ".

· 1985 Diversification du groupe: Démarrage de l'activité transformation et distribution de légumes frais prêts à l'emploi sous la marque « Les Crudettes ».

· 1990 Implantation de Pomona en Espagne sous l'enseigne "Bargosa".

· 1992 Certification : Pomona obtient la première certification française ISO 9002 pour une usine de fabrication de légumes frais prêts à l'emploi (4ème gamme).

· 1994 Diversification du groupe : Démarrage de l'activité de mareyage et de filetage de poissons.

· 1994 Certification : Pomona obtient la première certification française ISO 9002 pour une mûrisserie de bananes.

· 1996 Certification : L'activité distribution de produits surgelés et frais est certifiée ISO 9002.

· 1998 Certification : L'activité distribution de fruits et légumes est certifiée par l'AFAQ " Qualipom'Fel ".

· 2000 Diversification du groupe : Démarrage de l'activité distribution de produits secs et d'épicerie

· 2000 Certification : L'activité distribution de produits de la mer frais est certifiée par l'AFAQ " Qualité Service Mer ".

· 2001 Mise en place des nouvelles identités des 3 réseaux de distribution : EpiSaveurs, Terre azur et Passion froid.

· 2002 Bargosa s'implante au Portugal.

II- LE GROUPE POMONA AUJOURD'HUI

. L'organisation du groupe

Présidence

*Direction technique et Logistique *Direction Administrative et Financier

*Direction des systèmes d'information *Direction des Ressources Humaines et de la

Communication

POLE AGRO-INDUSTRIEL POLE DISTRIBUTION

Ce pôle regroupe des activités de production, importation, Ce pôle est organisé en réseaux spécialisé par

Conditionnement, transformation et commercialisation de gammes de produits

Fruits et légumes frais et de produits de la mer auprès de

Grossistes et de centrales d'achat de la grande distribution

FRUIDOR ( France ) POMONA TERRE AZUR

Importation de fruits exotiques et de contre saison, le mûrissage Distribution de fruits et légumes et de

de banane, le conditionnement et l'expédition de fruits et produits de la mer frais

Légumes de toutes les origines

BARGOSA (Espagne et Portugal) POMONA PASSION FROID

Importation de fruits exotiques et de contre saison, le mûrissage Distribution de produits surgelés, laitiers

De banane, le conditionnement et l'expédition de fruits et et frais

Légumes de toutes les origines

POMONA BRANCHE MAREYAGE POMONA EPI SAVEURS

Le mareyage ainsi que l'import , le filetage et les Distribution des produits d'épicerie ,

produits de la mer de boisson et d'hygiène

LES CRUDETTES Le groupe assure également une

Fabrication de légumes conditionnés prêt à l'emploi activité de prestation de services logistiques pour le compte de ses clients

. Chiffres clés :

- 7000 collaborateurs dont 1600 cadres et agents de maîtrise ;

- 100 centres de profit ;

- 2 milliards d'euros de chiffre d'affaire ;

- Plus de 1.5 million de tonnes de produits distribués annuellement en Europe ;

. Le Groupe P0MONA est alors :

- 1er distributeur agroalimentaire français auprès de la restauration hors domicile

- 1er importateur, expéditeur, exportateur de fruits et légumes

- 1er intervenant sur le marché de la Banane (importateur et mûrissage de banane)

- 1er mareyeur, un des leaders sur le marché des légumes frais prêts à l'emploi

. Une situation géographique multiple

Implanté dans de nombreuses villes de France, le groupe POMONA existe aussi au Maroc, Espagne, Portugal, Belgique, et Cote d'Ivoire.

III- POMONA IMPORT au Marché International Saint Charles

A- Le grand Marché saint Charles :

La création du Grand Marché Unique a commencé à modifier le Panorama du monde fruits et légumes. On peut dire que l'Union Européenne ressemblera aux USA, c'est à dire une zone géographique largement auto approvisionnée.

Lorsque l'on sait que 60 % de la production de fruits et légumes aux USA se trouve dans les Etats ensoleillés (Californie, Floride...) on peut également penser que les zones de production situées au sud (France, Espagne, Maroc, Maghreb...) joueront le même rôle, et consolideront le "Bassin Méditerranéen" comme jardin de l'Europe.

Pour les flux terrestres en provenance d'Espagne et du Maroc, la France est leur passage obligé vers l'Union Economique, dont 3 400 000 tonnes passent par la côte Est et Perpignan, contre moins de 300 000 tonnes par la côte Ouest.

Les mouvements de toutes ces marchandises ont créé des passages naturels pour former des flux qui convergent vers des centres de regroupement et d'éclatement qui jouent le rôle de plates-formes, Perpignan, plate-forme multimodale d'intérêt européen, joue ce rôle.

Plate-forme tournante de ce trafic, le Marché Saint Charles à Perpignan...

Là, chaque jour un flux ininterrompu de camions venus d'Espagne mais aussi d'autres régions du pourtour méditerranéen approvisionne ce Marché de 33 hectares qui ne cesse de grandir dans sa périphérie.

Des magasins climatisés permettent le déchargement et le chargement des produits frais dans des conditions optimales.

Près du Marché, la gare contiguë de Perpignan Saint Charles, qui à elle seule représente 92% du flux ferroviaire français de fruits et légumes, dessert les grands marchés français et européens par trains rapides.

A 25 Km, le port de Port-Vendres, troisième port fruitier français, reçoit l'ensemble des flux maritimes à destination de Saint Charles avec principalement pour origines des produits du Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, Argentine, etc...

A 5 Km, l'aéroport International Perpignan Rivesaltes est doté d'une aérogare fret qui permet aux professionnels de Saint Charles la réception des cargos en provenance du Caire, du Costa Rica du Burkina Faso...

Rapidité, tel est le maître mot ; non seulement la marchandise (plus de 180 références) est éminemment périssable, mais ce sont les besoins de la clientèle en flux tendu qu'il faut également satisfaire.

Marché de référence le plus sensible et le plus important de l'Union Européenne, premier centre d'éclatement européen de fruits et légumes, le Marché International Saint Charles commercialise aujourd'hui plus de la moitié des flux venant du Sud, et en assure le traitement et la répartition sur tout le continent européen y compris les pays de l'Europe de l'Est.

Aujourd'hui Saint Charles c'est :

· 100 000 mètres carrés d'entrepôts ou surfaces couvertes,

· un centre administratif des syndicats (Syndicats des Copropriétaires du Marché, Syndicat National des Importateurs de Fruits et Légumes),

· un immeuble de la Chambre de Commerce et de l'Industrie regroupant : banques, courtiers, bureaux, centre d'appel et de sonorisation.....,

· une aire de stationnement gérée par la Chambre de Commerce et de l'Industrie,

· des services spécialisés de la Protection des Végétaux (produits phytosanitaires) et de la répression des fraudes,

· des bâtiments de services divers (transitaires, transporteurs, groupeurs, etc...),

· un poids public (balance),

· une station service,

· des restaurants, des self-services, bars, etc...,

· plus de 1500 véhicules lourds par jour en période de campagne,

· de 5 000 à 10 000 tonnes par jour de fruits et légumes traités sur le site,

· un centre routier.

Saint Charles c'est surtout :

· Le premier centre économique du département : 1,1 milliards d'€uros environ,

· le premier employeur privé du département avec 2 500 salariés environ,

· la première concentration d'entreprises spécialisées (210 entreprises) sur un site privé,

· le premier marché physique français avec près de 1 500 000 tonnes, commercialisées,

· le premier centre d'éclatement européen de fruits et légumes.

Les copropriétaires du Marché : importateurs (67 %), Chambre de Commerce et de l'Industrie des Pyrénées Orientales (21 %), courtiers, transitaires, transporteurs, personnes physiques ou morales diverses (12 %), sont liés par le caractère totalement privé de cette réalisation qui, administrée par du personnel ressortissant du droit commun, fonctionne entièrement sur des fonds privés. C'est ce qui fait de Saint Charles une réalisation originale, unique en son genre.

Saint Charles, c'est avant tout :

Plus d'un million de tonnes, c'est le tonnage qui est régulièrement traité par le Marché Saint Charles. Ce tonnage se répartit de la manière suivante :

· 850 000 à 900 000 tonnes de fruits et légumes en provenance d'Espagne présentes sur le Marché et commercialisées par les différentes maisons d'importation.

· 80 à 100 000 tonnes de fruits et légumes en provenance du Maroc.

· 80 à 10 000 tonnes de fruits et légumes provenant de la production des Pyrénées Orientales traitées par le Marché ou commercialisées grâce à lui.

· 15 à 25 000 tonnes d'origines diverses : Chypre, Italie, Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, Australie, Turquie, Argentine, Portugal, Côte d'Ivoire, Hollande, Guinée, Belgique, Tunisie, Chili, Iles Canarie, Brésil.

Grâce à son souci d'excellence. Avec une garantie d'autocontrôle validé par la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et la Répression des Fraudes ( DGCCRF ), avec l'appui de la Région du Languedoc Roussillon pour la reconnaissance et la promotion de son savoir faire et avec le concours professionnel du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes auprès des opérateurs du marché, c'est une véritable démarche collective de traçabilité et de qualité qui se déploie au marché, avec comme objectif principale la satisfaction du client. La politique qualité de Pomona - Import va dans le même sens de celle du Marché Saint Charles

B- POMONA- IMPORT :

Présent depuis une trentaine d'année sur le marché MISC, POMONA IMPORT est une société d'import-export qui commercialise en moyenne 70.000 tonnes de fruits et légumes par an. POMONA - Import fait donc partie de l'enseigne POMONA Terre Azur qui regroupe l'ensemble des distributeurs de fruits Légumes et produits frais de la mer.

Afin d'affirmer son rôle de leader au niveau local et national, cette entreprise a récemment ouvert un bureau de commercialisation à Barcelone -organigramme à voire (Annexe)-.

La commercialisation des fruits et légumes par la société s'effectue donc de façon complémentaire dans deux types d'offres : une offre journalière à Perpignan et une offre organisée (directe) à Barcelone.

Le site de Barcelone a pour principale fonction de vendre en direct des marchandises. Elles passent directement du fournisseur au client. Les contrôles sont effectués en amont chez les fournisseurs.

Le site de Perpignan reçoit les marchandises dans l'entrepôt. Il les contrôle et les commercialise. Une fois vendues, Pomona - Import mandate un transporteur pour l'envoi chez le client.

B.1- La localisation :

MARCHE

SAINT CHARLES perpignan France

POMONA IMPORT

B.2- L'organisation :

POMONA- IMPORT est organisée autour de trois services :

- un service commercial réparti à perpignan et à Barcelone avec des vendeurs spécialisés par produits et/ou par fournisseurs.

- l'entrepôt pour la réception, les contrôles de la marchandise et la préparation des commandes.

- un service administratif et financier qui gère toutes les relations commerciales entre l'entrepôt et le service commercial.

B.3- Le fonctionnement :

POMONA - Import est une Société à responsabilité limitée .Elle a pour tâche la commercialisation des fruits et légumes provenant en grande majorité d'Espagne.

La commercialisation des produits est fondée sur une recherche de l'information (marché, prix, et qualités) et sur les relations de confiance avec les fournisseurs et les clients.

En amont, les fournisseurs confient leurs marchandises aux commerciaux de la société qui se chargent de les vendre au meilleur prix. La société perçoit une commission sur la transaction, qui peut varier entre 8 et 10 % selon les fournisseurs.

En aval, les commerciaux écoulent ensuite ces produits dans la filière fruits et légumes chez les grossistes (succursales du groupe POMONA, grossistes indépendants,..) et chez les détaillants. La plupart des vendeurs possèdent ainsi des réseaux personnels de clients. En général, ces derniers leur assurent des débouches fixes.

Toute la société est structurée autour de la commercialisation des fruits et légumes. Elle est raisonnée depuis la commande chez les fournisseurs jusqu'à la vente aux clients en lots et sous lots.

Un lot est un numéro fixe qui regroupe à la fois un produit, une marque, un fournisseur et un conditionnement (calibre, emballage..).

Un sous lot est un numéro qui englobe un lot, un fournisseur et un camion transporteur.

Les sous lots de marchandises sont gérés administrativement en FIFO (first in, first out) :

- Ouverture des sous lots à l'arrivée des marchandises. Les produits sont ensuite conformés (en quantités et qualités) dans l'entrepôt.

- Gestion des sous lots dans l'entrepôt.

- Fermeture des sous lots à leur vente (solde des comptes de vente et paiement des fournisseurs par sous lot) afin de faire une bonne gestion des stocks.

· POMONA TERRE AZUR : UNE ASSURANCE QUALITE : En suivant la démarche du groupe, POMONA- Import a entrepris une démarche qualité en vue d'une certification ISO 9001.

La certification ISO 9001 est délivrée par l'A.F.A.Q (Association Française d'Assurance Qualité).

Le Groupe A.F.A.Q est un organisme international indépendant dont l'objet principal est l'évaluation et la certification des systèmes de management Qualité des entreprises.

C'est dans cette optique de certification que s'effectue au sein de POMONA la maîtrise interne de la qualité de la Marchandise.

- Maîtrise de la Qualité :

Avec un engagement sur le service et le produit traçabilité, Pomona veut mettre en valeur une véritable assurance qualité.

Par exemple, la traçabilité, qui doit être mise en place en janvier 2005, se définit comme l'aptitude à retracer l'histoire complète d'un produit, sa localisation et / ou sa destination afin de :

-Retrouver l'ensemble des caractères et des contrôles du lot.

-Déterminer les causes d'une éventuelle défaillance afin de le corriger.

-Bloquer et / ou remplacer un lot suspect sur sa qualité.

B.4- Contrôles :

La qualité se définit comme l'ensemble des propriétés et des caractéristiques d'un produit ou d'un service qui lui confère l'aptitude à satisfaire les besoins exprimés ou implicites des consommateurs (définition AFNOR).

Elle est devenue aujourd'hui un critère incontournable à l'échelle internationale. Le groupe Pomona a su mesurer son importance et la met désormais en avant.

C'est l'évolution du marché qui a conduit les entreprises, et en particulier Pomona, à s'organiser autour d'une certification reconnue internationalement : les normes ISO.

Pour POMONA IMPORT Espagne, on peut ainsi parler de deux types de contrôles :

ü le premier au niveau des fournisseurs avec des contrôles réguliers en culture et avant expédition.

ü Le deuxième qui nous concerne et qui s'effectue au sein de Pomona - Import :

B.4.1- Schéma général des contrôles internes des produits (chez POMONA IMPORT -à Perpignan) :

FOURNISSEURS

CAMIONS

ARRIVEE

CONTROLE (CONFORME)

AGREAGE

LOT CONFORME LOT NON-CONFORME

STOCKAGE

EXPOSITION

REMISE EN CONFORMITE REFUS

STOCKAGE D'ATTENTE (BON DE PREPARATION) JET VOIRIE

TRANSPORT TRANSPORT

LIVRAISON EXPORT

(Bon de livraison) (Pro-format et CMR)

B.4.2- AGREAGE A L'ARRIVAGE DES CAMIONS :

3 niveaux de contrôles : C1 (visuel), C2 (agréage renforcé) et C3 (analyses chimiques multirésidus).

Le premier contrôle de la marchandise s'effectue dès l'arrivée du camion.

Le réceptionneur doit contrôler la quantité et la qualité des produits et les noter sur le conforme.

Un conforme se divise en 2 parties :

Ø Contrôles de la quantité

Produit

Conditionnement

Variété

Un numéro de sous-lot correspond à :

- Une date

- Un produit

- Un transporteur

- Un conditionnement

Ce contrôle permet de savoir si la marchandise qui arrive correspond bien à celle attendue. En effet, Pomona - Import est informé par fax la veille de ce qui arrive le lendemain.

Ø Contrôles de la qualité

Ce contrôle est venu s'ajouter au contrôle quantitatif, suite à la démarche qualité entrepris par Pomona - Import. Le conforme fait alors office de contrôle de niveau 1 : C1 ``visuel''.

B.4.3- SUIVI DE LA MARCHANDISE DANS L'ENTREPOT :

Ø Contrôle Camion (Réception)

Le transporteur présente la lettre de voiture ou C.M.R à l'équipe de réception. Une C.M.R est un document qui matérialise le transfert de propriété de la marchandise. Il doit donc être le plus précis possible en cas de problème.

Durant le déchargement, la quantité et la qualité des produits sont contrôlées, et un conforme est rempli. Ce document regroupe l'ensemble des sous - lots déchargés pour un camion. Il est beaucoup plus précis que la C.M.R et fait office de C1 visuel, normalisation et qualité (premier contrôle). Ces contrôles sont systématiques.

En cas de non conformité importante, on fait appel à une expertise contrôle au laboratoire départemental (Screening) C3. Selon un planning, des contrôles renforcés C2 sont organisés par le service qualité de POMONA IMPORT Espagne.

Ø Autocontrôle

La marchandise est agréée par le contrôleur qualité. Il y a deux cas :

1. Le lot est non conforme, Il y a alors trois possibilités :

- Renvoi au Fournisseur

- Destruction

- Remise en conformité.

Dans certains cas, ces actions entreprises sont faites sous le couvert d'un expert mandaté par le transporteur ou par le fournisseur.

2. Le lot est conforme, il est commercialisé.

Ø Stockage tampon

Une fois contrôlée, la marchandise est stockée. Deux possibilités :

1. Alloties dans l'entrepôt sur les quais de départ / expédition quand les produits sont vendus dans la journée ;

2. Stockées dans les chambres réfrigérées quand elles passent la nuit.

Ø Stockage d'attente (Préparation)

Quand la marchandise est vendue, le commercial envoie un bon de préparation afin que les colis soient préparés et placés en zone de stockage d'attente.

Ø Transport

Le transporteur, mandaté par Pomona récupère la marchandise. Il y a alors deux cas :

- La marchandise part à l'export.

Une facture (pro forma type émise par au service commerciale) et une C.M.R sont remis au transporteur

- La marchandise part sur le territoire national

Un bon de livraison est remis au transporteur. Ce document répertorie la quantité de marchandise mais n'indique pas le prix. La facture sera envoyée au client par la suite.

Remarque :

Il n'y a pas de C.M.R pour les départs restant sur le territoire. Ceci est la conséquence d'un accord entre le syndicat des transporteurs et le syndicat des importateurs afin d'alléger le flux documentaire à remplir et d'assurer une souplesse commerciale.

B.4.4- AGREAGE A LA SORTIE DE L'ENTREPOT :

Au départ de la marchandise. Un agréage permet à Pomona de s'assurer de la conformité de la marchandise qu'elle envoie à ses clients dans le cas où celle ci subirait des dommages importants au cours du transport. Deux situations peuvent se présenter: 

Pour exemples, quelques possibilités d'actions et de prévention (voir stages BTSA 2003) :

Ø AGIR ;

- Effectuer une resserre qualité tous les matins

- Recadrer les responsabilités du chef de préparation pour contrôler l'état, la température des produits et l'état sanitaire des camions.

- Faire contrôler l'état sanitaire et la température des produits aux préparateurs qui l'indiqueraient sur le bon de commande.

Ø PREVENIR ;

- Citer des textes de loi engageant la responsabilité du transporteur au sujet des conditions de transport des produits.

Section II- Informations sur le Secteur Agricole Marocain.

I- DONNEES SPECIFIQUES :

Le Maroc dispose d'un potentiel agricole considérable à mettre en valeur. En effet, de par sa situation géographique, le Maroc dispose d'une diversité écologique (plaines fertiles, zones humides, zone côtière, micro climats, zones montagneuses, zones semi-arides et arides, désert, etc.) permettant une offre variée de possibilités de production végétales1(*).

La S.A.U(surface agricole utile), s'élève à 8,7 millions d'hectares, et se répartit comme suit:

Graphe-1 :

Le secteur de fruits et légumes se caractérise par la diversité des espèces qu'on peut, toutefois, regrouper en plusieurs sous secteurs, plus ou moins homogènes, dont les principaux sont les suivants : les agrumes, l'amandier, les rosacées fruitières autres que l'amandier, la vigne, le palmier dattier, le bananier et les cultures maraîchères.

Au Maroc, le secteur des fruits et légumes occupe une superficie de près de 700.000 ha dont 460.000 ha de plantations fruitières (non compris l'olivier) et 240.000 ha de cultures maraîchères. La production globale moyenne est de l'ordre de 7 millions de tonnes dont près de 3 millions de tonnes de fruits et plus de 4 millions de tonnes de légumes.

La production de fruits et légumes se caractérise en général par sa nature périssable, dont le degré reste toutefois variable d'un produit à l'autre, et sa conservation nécessitant une infrastructure d'entreposage frigorifique suffisante et appropriée, de préférence au niveau des zones de production, en vue d'assurer une meilleure régulation de l'offre par rapport à la demande.

Les cultures de primeurs (hors saison) constituent un des piliers de ce secteur et occupent une des premières places dans les exportations. Avec une superficie moyenne de 20.000 ha, les primeurs assurent une production totale de près de 900.000 tonnes de fruits et légumes dont 400.000 tonnes exportées. Elles concernent environ 8.000 producteurs et créent plus de 12 millions de journées de travail. Elles contribuent largement à la modernisation du secteur agricole et au développement industriel et constituent aussi une source appréciable de devises pour le pays. 2(*)

Des efforts importants ont été consentis en matière d'amélioration de la qualité et de la productivité afin de répondre aux exigences du consommateur européen et d'augmenter la compétitivité des exportations au niveau des marchés internationaux. Ceci a permis au produit national de jouir d'une notoriété appréciable au niveau des marchés internationaux en général et du marché communautaire en particulier.

II- Régions DU ROYAUME DU MAROC3(*) :

Tableau-1 : Les différents régions du Maroc

1

Oued-Eddahab - Lagouira

2

Lâaoune_boujdour

3

Guelmim-Semara

4

Souss-Massa-Darâa

5

Gharb

6

Chaouia

7

Marrakech-Tansift-El Haouz

8

Oriental

9

Casablanca

10

Rabat Salé

11

Doukkala-Abda

12

Tadla-Azilal

13

Méknes-Tafilalt

14

Fés-Boulmane

15

Taza-Al Houceima

16

Tanger-Tetouan

Carte-1 : Maroc avec ses régions

III- IRRIGATION :

Compte tenu de la spécificité du climat marocain, l'irrigation revêt une importance primordiale.

Le potentiel hydraulique mobilisable est de 21 milliards de m3, dont 17 milliards sont destinés à l'agriculture. L'irrigation a constitué l'une des priorités de la politique économique et sociale du pays. Les efforts de mobilisation des ressources en eau ont permis d'édifier 90 barrages, d'une capacité de 14 milliards de m3, ce qui permet d'irriguer plus de un million d'hectares.

La superficie potentielle irrigable de façon pérenne s'élève à 1.363.380 ha, à laquelle s'ajoutent quelques 300 000 ha pouvant bénéficier d'une irrigation saisonnière.

IV- LES DONNEES SOCIOECONOMIQUES : 

Ø Taille des exploitations :

Tableau-2 : Données sur la répartition des exploitations selon la superficie

Classe taille

Nombre exploitations 

Superficie totale (ha)

Superficie par exploitation (ha) 

 moins de 5 ha

 1.089.090

73.60

1.771.900

24,50

    1,64

  De 5 à 10 ha

    219.790

14.90

1.507.200

20.80

     6,86 

de 10 à 20 ha

    114.050

  7.80

1.525.200

21.10

   13,27 

de 20 à 50 ha

      43.840

  3.00

1.244.700

16.80

  27,72

 de 50 à 100 ha

        7.720

  0.50

   512.300

  7.10

   66,36 

 plus de 100 ha

        2.520

   0.20 

   699.500 

  9.70

277,53

TOTAL

 1.467.010

 100.00

 7.231.400

 100.00

     4,93 

Part du PIB : 16%
Emploi : Population active marocaine : 7 millions 40% seulement travaillent en agriculture

Salaires : SMIG agricole : 5 € par journée de huit heures.

Ø Statuts fonciers :

Tableau-3 : Statut foncier

Statut juridique

Nombre exploitations

%

Superficie totale (ha)

%

Superficie par exploitation (ha) 

 Melk

1.307.780

81,0

5.373.600

74,3

 4,1

 Collective

   192.350

12,0

1.009.200

14,0

 5,3

 Guich

    42.900

  2,6

   319.200

  4,4

 7,4

 Habous

    41.920

  2,5

     83.700

   1,2 

 2,0

 Domanial

    28.590

  1,9

   445.000

   6,1 

15,6

Ø Le Maroc exporte :

- Les agrumes

- Les fruits frais

- Les primeurs

- Les conserves végétales

- L'huile d'olive

- Les produits de la floriculture (en forte baisse)

- Les huiles essentielles

- Les plantes aromatiques

- Les plantes médicinales

- Le liège

- Le biologique qui à du mal à démarrer

- Le raisin de table (bientôt sans pépin) à la hausse

- Le vin

Les produits exportés présentent des avantages comparatifs considérables. Ces avantages sont liés à la qualité réputée des produits marocains, aux coûts de productions compétitifs et d'une expérience du producteurs qualifiée et abondante, et à un calendrier de production plus précoce que celui des pays concurrents.

Ø Principaux pays clients du Maroc :

Tableau-4 : Les clients du Maroc selon les produits

Produit

Les quatre premiers clients (classés par valeur)

Agrumes

France, Allemagne, Grande Bretagne, Russie

Tomates

  France, Allemagne, Suisse, Canada

Conserves végétales

  France, USA, Allemagne, Italie

Pomme de terre

  France, Allemagne, Grande Bretagne

Huiles d'olive

Italie, USA, Espagne, Tunisie

Légumineuses

  Libye, Tunisie, Italie, France


CHAPITRE I : les agrumes

De nos jours, les agrumes constituent la famille de fruits la plus produite dans le monde. Dans l'économie nationale. Les agrumes tiennent une place importante. Ils participent en effet à l'équilibre de la balance des paiements et procurent des recettes non négligeables. Le but du gouvernement marocain est aujourd'hui de restructurer le secteur après la libéralisation des exportations, et depuis 1998, le secteur s'est lancé dans un programme qui prévoit la réalisation de nouvelles plantations d'agrumes sur les 10 ans et le remplacement des anciens vergers. L'objectif est de rajeunir le verger national, d'améliorer son état de santé, d'augmenter la productivité et d'adapter les produits aux besoins des clients afin de faire face à ce problème. En effet et jusqu'à présent, l'Union Européenne a toujours été le principal client du Maroc. Aujourd'hui ses relations commerciales sont cependant freinées par le protectionnisme agricole communautaire d'une part et de l'élargissement de l'Union d'autre part, ceci ne contribuant d'ailleurs qu'à amplifier le premier problème. C'est pourquoi le Maroc cherche à diversifier ses débouchés. L'Union reste toutefois son principal client.

Section I : la production

L'analyse de l'évolution de la production d'agrumes au Maroc fait ressortir des variations importantes d'une année à l'autre, en raison du phénomène d'alternance physiologique et surtout des conditions climatiques. A titre d'exemple, de la campagne 1997/98 à la campagne suivante, la production a chuté de 18%, passant respectivement de 1.591.000 tonnes à 1.303.000 tonnes.

Malgré tout, cette production a progressé d'une moyenne de 995.000 tonnes (calculée sur la période 1980 - 1984) à une moyenne de 1.300.000 tonnes sur les 5 dernières années, soit +31%.

Cette augmentation s'explique par :

? L'extension des superficies, notamment pour la variété Maroc-late;

? Le rajeunissement -bien que timide- du verger ;

? L'amélioration de la productivité sur certaines variétés (Clémentine)

? L'utilisation des plantules certifiées et de qualité ;

? La maîtrise progressive des techniques de production.

Malheureusement, les conditions climatiques des dernières années, surtout celle de 2000/01, ont beaucoup affecté la production agrumicole tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Ceci, aggravé par des contraintes structurelles et une mauvaise conjoncture sur les prix et les coûts de l'Euro, a eu des répercussions néfastes sur les performances du secteur dans son ensemble et notamment à l'export.

Carte-2 : Région  Souss Massa -Draa

La répartition de la production par région (Tableau-3) place le Souss Massa4(*) en tête avec près de 52% de la production.

Marocaine totale. Viennent par la suite les régions du Gharb (18%), de la Moulouya (14%), du Tadla (9%) et du Haouz (4%).

La production de la Maroc-Late représente 39%, celle de la Clémentine 25% et celle de la Navel 19%.

Carte-3 : Région Oriental

A ce niveau BERKANE est la capitale des agrumes du Maroc Oriental5(*), elle fait partie de la wilaya d'Oujda.

Tableau-5   REPARTITION DE LA PRODUCTION PAR REGION ET PAR VARIETE (2003 en tonnes)

REGIONS

Clémentine

Navel

Salustiana

Sanguines

Ortanique

Maroc-Late

Souss-Massa

66351,34

13278,17

27153,17

7637,42

5092,42

90547,39

centre

5327,05

17189,18

3945,26

19005,70

766,64

67621,65

oriental

67083,87

4778,06

71,82

6638,27

 

16999,38

TOTAL

138762,26

35245,41

31170,25

33281,39

5859,06

175168

Graphe-2 : RÉPARTITION DE LA PRODUCTION PAR RÉGION ET PAR VARIÉTÉ (COMPAGNE 2003)- EN TONNES

Ø Le conditionnement

Le nombre des stations de conditionnement a été réduit de 71 unités à 61 unités actuellement, suite à des restructurations, ayant abouti à la fermeture des usines inadaptées et à l'augmentation de la capacité de traitement d'autres entreprises, plus performantes.

Dans le même cadre, des investissements importants ont été réalisés pour moderniser les équipements de conditionnement. Cependant, le niveau global de l'encadrement reste faible pour pouvoir répondre convenablement aux normes de qualité du marché. Seules 13% des unités sont jugées avoir un encadrement humain et technique satisfaisant.

Aujourd'hui, la capacité totale de conditionnement au Maroc est de 1.200.000 tonnes dont 800.000 tonnes susceptibles d'être exportées. Pour le moment, elle est utilisée à hauteur de 75%.

En effet, ces unités ont réceptionné en 1998/99, environ 69% de la production nationale, soit 895.000 tonnes dont 583.000 tonnes destinées à l'exportation.

D'autre part, la capacité de déverdissage artificiel ne dépasse pas 33.000 tonnes dont 41% est localisée dans le Gharb et celle des chambres froides atteint à peine 55.000 tonnes dont 48% est situé dans le Souss-Massa

Section II : l'exportation

A- Le tonnage exporté en fin d'année 1999 s'est élevé à 583.000 tonnes et a rapporté 2,56 milliards de dirhams, en devises.

Les exportations d'agrumes avaient régressé de près de 10%, en passant de 566.000 tonnes (période 1981/85) à 518.000 tonnes (période 1991/95), pour des raisons liées, entre autres, à la défaillance commerciale sur quelques marchés (Russie, Pologne, Arabie Saoudite) et à l'arrêt des exportations de certains calibres vers les pays de l'Union Européenne (tableau-6).

Tableau- 6 : EVOLUTION DES EXPORTATIONS PAR DESTINATION (en tonnes)

PAYS

1995/1996

1998/1999

2002/2003

France

190060,04

104684,85

55511,89

Allemagne

107069,60

53353,96

12770,69

Grande Bretagne

67817,74

50488,89

54738,23

Italie

 

3,24

4713,06

S/Total UE

492180,83

337261,79

251657

Amérique du Nord

24593,17

57389,47

42302,25

Russie

54493,41

143800,14

173602,35

Pologne

22542,45

18959,91

1018,07

Arabie Saoudite

12723,64

12166,95

8894,21

S/Total hors UE

133043,31

246070.01

232808.75

TOTAL

625224,14

583331,80

484465,75

Graphe-4 : EVOLUTION HISTORIQUE DES EXPORTATIONS MAROCAINE (TOUS MARCHÉS)

Graphe-5 : EVOLUTION DES EXPORTATIONS PAR DESTINATION (EN TONNES)

Les choses se sont améliorées à partir de 1996, qui a enregistré un record tant en volume (632.000 tonnes) qu'en valeur (2,70 milliards de dirhams), et déclenché une série de bonnes campagnes à l'export.

Malheureusement, la situation s'est de nouveau détériorée sur les premières campagnes des années 2000 dont les résultats ont été qualifiés de catastrophiques, en raison d'une mauvaise production, de la baisse des prix sur le marché de l'UE et de la dépréciation de l'Euro.

Cette baisse des parts s'est faite au profit de la Turquie et d'exportateurs Israéliens dont les taux de croissance moyens des exportations durant la période 1995-99 se sont chiffrés respectivement à 10% et 20% alors que celui du Maroc n'a pas dépassé 7%. Il importe, également, de souligner que les importations de l'Union européenne d'agrumes sont demeurées presque stables durant cette période.

B- Au niveau des variétés, malgré la diversité relative du verger marocain, trois variétés continuent à dominer l'exportation d'agrumes, avec près de 81% (tableau-7). Il s'agit de la Maroc-Late (41%), de la Clémentine (28%) et de la Navel (12%).

Tableau-7 : ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS PAR VARIÉTÉS (EN TONNES)

VARIETES

2002/2003

1995/1996

Clémentine

138762,26

157993,91

Navel

35245,40

82148,42

Sanguine

33281,38

31603,13

Salustiana

31170,25

32912,36

Maroc-Late

175168,41

274680,12

Afourer

07415,93

3219,82

Nour

47553,92

8788,04

1995/1996

2002/2003

Graphe-6 : EVOLUTION DES EXPORTATIONS (PAR VARIÉTÉS).

* Il faut souligner toutefois la forte régression de la Navel sur les 20 dernières années, dont le volume exporté est passé de 116.000 tonnes à 70.000 tonnes. Cette baisse a été corrigée, primo, par une évolution positive de la Salustiana (12.700 tonnes en 1981/85 contre 30.500 tonnes en 1996/99) et, secundo, par les nouvelles variétés (Ortanique et Nour, en particulier) qui étaient pratiquement absentes sur la période 1981/85 et qui représentent aujourd'hui près de 9% des exportations (50.000 tonnes).

La Maroc-Late et la Clémentine continuent à défendre, depuis 1981, assez bien leur part de marché à l'export, ce qui atteste de la qualité de ces deux variétés et leur adéquation aux besoins des consommateurs au-delà du maroc.

Les petits fruits toutes variétés confondues sont soumis à un contingent à droit ad valorem nul de 168.000 tonnes du 1er janvier au 31 décembre. Les exportations de clémentines ne doivent pas dépasser, pour leur part, un contingent de 110.000 tonnes pour bénéficier d'un prix d'entrée conventionnel du 1er novembre au 29 février. Quant aux oranges, elles bénéficient, conformément à l'accord d'association d'un contingentement à droit ad valorem nul de 380.800 tonnes du 1er janvier au 31 décembre et d'un contingentement à prix d'entrée conventionnel de 300.000 tonnes du 1er décembre au 31 mai.

Durant la période 1995-2000, le Maroc a exporté en moyenne 114.450 tonnes de petits fruits sous restriction, soit un taux d'utilisation moyen de 68% du contingent. Les ventes à l'Union européenne des clémentines, qui constituent la principale variété exportée parmi les petits fruits, ont atteint en moyenne 83.084 tonnes, soit un taux d'utilisation du contingentement de 75%.

L'analyse des exportations par destination, et leur évolution, fait ressortir quelques éléments importants à prendre en considération, en particulier :

§ L'Union Européenne est encore le principal débouché des agrumes, avec 52% du marché en 2002/2003 ; son poids a toutefois légèrement diminué sur les 2 dernières décades (61% sur la période 1981/85) grâce à des efforts de diversification, mais qui restent largement insuffisants ;

§ Au sein de l'UE, la France absorbe 23% des exportations marocaines ; elle est suivie par l'Allemagne et la Grande Bretagne avec respectivement 13% et 10% ;

§ Le poids de la France a sensiblement régressé, dans la mesure où il était de plus de 31% sur le quinquennat 1981/85 ; avec une perte aussi de 3 points sur l'Allemagne ;

§ Par contre, les exportations étaient doublées sur la Grande Bretagne et sur d'autres pays de l'UE ;

§ Il y a une reprise progressive et positive sur le marché de l'Europe de l'Est et notamment la Russie et la Pologne, avec respectivement près de 20% et 3% des exportations totales ;

§ Une percée notable a été enregistrée également sur la destination Amérique du Nord, dont la part dans les exportations d'agrumes est passée de 3,2% sur la période 1981/85 à 5,8% sur la période 1996/99, pour arriver à 9% EN 2002/2003 ;

§ Concernant les Marchés Arabes, il y a une érosion régulière et nette sur le marché de l'Arabie Saoudite dont le poids dans des exportations ne représente plus que 1,7% alors qu'il était de près de 10% au début des années 80. Aujourd'hui les transactions avec le moyen orient ne représentent que 2% du totale du marché en 2002/2003.

Pour la compagne de février-2004 les exportations d'agrumes cumulées à fin janvier 2004 ont marquées une baisse de 10% par rapport à la même période de la campagne précédente. La structure de l'exportation d'agrumes montre un recul des petits fruits de 3% et des oranges de 31%. Le ministère indique également que les exportations globales d'agrumes jusque avril 2004 se sont chiffrées à 371.400 T au 30 avril 2004 contre 405.000 T l'année d'avant durant la même période, soit une baisse de 8%. Cette baisse est imputable à la concurrence du marché intérieur pour certaines variétés notamment le Navel. Les exportations d'agrumes sont constituées de clémentines (38%), de Maroc-Late (30%), d'oranges de demi-saison (13%), de Nour (10%), de Navel (4%) et d'autres variétés (5M). Ce volume provient du Souss (56%), de l'Oriental (23%) et du Centre (21%). Par ailleurs, les réserves en eau stockée dans les barrages à usage agricole ont atteint 9,1 milliards de m3 à la date du 30 avril 2004, soit un taux de remplissage d'environ 70% contre 64% au cours de la même période de la campagne précédente (8,4 milliards de m3). Le cumul pluviométrique moyen national a atteint 392 mm au 4 mai 2004 contre 335 mm en année normale6(*).

C- L'analyse par marché montre une dominance de l'UE et de l'EUROPE orientale avec une part de marché respectivement de 50% (soit 111.300 T) et de 34% (soit 76.640 T), suivies de l'Amérique du Nord (12%).

Au sein de l'UE, la Hollande a absorbé 31.664T soit 28%, suivie de la France, de l'Angleterre et de la Belgique avec respectivement un tonnage de 29.261 T, 17.579 T et 11.389 T.

Reste à signaler qu'au sein du marché de l'Europe Orientale, la Russie a absorbé la quasi-totalité du tonnage (98%) soit 74.861T, enregistrant malgré tout, une baisse de 23% par rapport à la même période de la campagne précédente. Les exportations vers l'Amérique du nord sont absorbées par le Canada à raison de 90% soit un tonnage de 23.791 T et de 2.631 T pour les Etats-Unis.

Section III : Description de la filière exportation des agrumes

On va procéder à la présentation de la filière d'exportation des agrumes en exposant le réseau de commercialisation à partir du regroupement des stations sous des groupes, aussi les personnes responsables, les marques et les coordonnées.

I- GROUPE G.P.A :

Adresse : 325, Avenu Hassan II Agadir Maroc

Téléphone : 00 212 48 84 59 06/ Fax 00 212 48 84 59 05

Site : www.gpamorocco.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : KABBAGE Tariq

Directeur Commercial

CHARROUF

Abdellah

Directeur général

OUGUELLIT Abdelkrim

B- Stations et coopérative affiliées au groupe G.P.A :

Groupe G.P.A

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St. KABBAGE SOUSS

M. Tariq KABBAGE

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Nour
  
· Nova
  
· Musca
  
· Navel
  
· Temple
  
· Maroc late
  
· Salustiana
  
· Ortanique
  
· Washington sanguine


· Guerdane

· Zagora

· Iris

· Fresh Fruit

· Guerdanour

· Guerdanique

· Alia

-

Tél : +212 48 54 02 08/54 02 86
Fax : +212 48 54 06 18
B.P 42 Ouled teima Taroudant

Coop. ZAOUIA

M. Youssef JEBHA

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Nova
  
· Navel
  
· Maroc late
  
· Salustiana
  
· Ortanique


· Iris

· Fresh Fruit

· Nowara

· Agafay

· Zaouia

Tél : +212 48 54 02 29/54 03 86
Fax : +212 48 54 03 85
B.P 20 - Sebt El Guerdane - Taroudant

St. FADLE

M. Mustapha KIRAT

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Navel
  
· Maroc late
  
· Salustiana
  
· Ortanique


· Iris

· Fresh Fruit

· Saphir

Tél : +212 48 54 02 63
Fax : +212 48 54 02 64
B.P 39 Sebt El Guerdane - Taroudant

St. ZINEB

M. Abdessamad KAYOUH

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Nour
  
· Navel
  
· Maroc late
  
· Salustiana
  
· Ortanique
  
· Washington sanguine


· Iris

· Fresh Fruit

· Samad

Tél : +212 48 52 68 77
Fax : +212 48 52 61 05
B.P 182 Ouled Teima

St. BELHADJ

M. Rafiq BELHADJ

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Nour
  
· Maroc late


· Iris

· Mounis

· Vergers de Berkane

 

II- GROUPE AGRISOUSS :

Adresse : immeuble Najah, BP 798 Agadir MAROC

Téléphone : 00212 48 22 67 60/ 00212 48 22 32 42

E_mail :agrisouss@agri-souss.com

Internet : www.agri-souss.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : MOUISSET Abdelrrazak

Directeur général

M :ABOUNAIM

AbdeMALEK

Directeur Commercial

M : SOUAI Mohammed

Directeur Financier

M : HAMID Omar

B- Stations et coopérative affiliées au groupe agri-souss :

Groupe agri-souss

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

M'Brouka

M. MOUISSET Abderrazak

Agrumes :
  
  
· Clémentine
  
· Nour
  
· Maroc late
  
· Salustiana
  
· Autre


· Alpha

· Tafraout

· Imouzer
-

Tél : +212 48 83 32 07/11/13
Fax : +212 48 83 46 76
Zone Industrielle TASSILA

B.P 278-Agadir

Sofia Sud

M. Karim HadjJEBHA

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Nova
  
· Navel
  
· Maroc late
  
· Salustiana
  
· Ortanique
  
· Washington Sanguine
  
· Nour


· Sofia Sud

· Toubkal

Tél : +212 48 52 68 97
Fax : +212 48 52 61 94

Km 42-route de Taroudant-Ouled Teîma

E-mail :sofiasud@agri-souss.com

Prima-sous

M. gueddi

Agrumes :
  
· Clémentine
  
· Navel
  
· Maroc late
  
· Salustiana


· Salustiana
  


· Admine

· Amane

· Prima


· Lea

Tél : +212 48 24 13 91/24 96 45
Fax : +212 48 24 16 56
Z.I Km 1- Route de biougra - Aît Melloul

E-mail :primasouss@agri-souss.com

III- GROUPE DELASSUS :

Adresse 9, RUE Khalid Ben Oualid AÏN Sebaâ

Téléphone:00212 22 35 39 06

Fax: 00212 22 35 33 98

internet: www.delasuss.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : Mohammed BENNANI SMIRES

Directeur général

M: Kacem BENNANI SMIRES

Directeur général

M :Fatiha CHARRAT

B- Stations et coopérative affiliées au groupe DELASSUS :

IV- GROUPE PRIM'ATLAS:

117, AV. Hassan II, imm Oumlil 4° Etage n° 31 Agadir- MAROC

Téléphone : 00212 48 82 67 90

Fax : 00212 48 82 67 88

E-mail : Primatlas@agadirnet.net.ma

A- Organigramme du groupe :

Directeur général

M : OURTANANE Mohammed

Président

M :My M'hamed LOULTITI

Groupe Prim'Atals

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St Copag

M. KHOUIRA

Agrumes :
  


· Roudana


· Faras

· Manar

Tél : +212 48 53 6171
Fax : +212 48 53 61 39
B.P 1001 Centre aît iazza cercle freja taroudant

E-mail :copag@iam.net.ma

St. FARAJ

M. MAHER

Agrumes :

-

Tél : +212 48 55 12 97/ 98
Fax : +212 48 55 12 99

route de D'agadir, KM 7 Machraâ Laïne- TAROUDANT

B- Stations et coopérative affiliées au groupe PRIM'ATLAS :

V- GROUPE G.E.D.A :

Siège du Groupe-Casa B.P 125- Casablanca

Téléphone : 00212 39 85 00/39 88 88

Fax : 00212 22 39 89 93

E-mail- casa : domago@iam.net.ma

Délégation du groupe à Agadir

Av.Hassan II- Agadir

Téléphone : 00212 48 62 20/30

Fax : 00212 48 84 62 10

E-mail- Agadir : domago@iam.net.ma

A- Organigramme du groupe :

Directeur général Adjoint Noureddine TOUIHER

Directeur général

M :Khlid BENHARBIT

Délégué Adjoint

Abderahim MANDOUR

Délégué Abdelkebir EL FALI

Groupe G.E.D.A

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St. Hassania

M. EL FALI

Agrumes :
  


· Malika

· Life

· Clémentine Nour

· Ortaline

-

Tél : +212 48 84 58 26/46
Fax : +212 48 84 57 65
Rue 2 Mars- Quartier Industriel Agadir

E-mail : amoukhi72@hotmail.com

St. SOUSSIA

M. EL FALI

Agrumes :
  


·Kédima


· Malika

· Life

· Clémentine Nour

· Ortaline

Tél : +212 48 83 40 24/326
Fax : +212 48 83 37 34
Route de Marrakech- Zone Industrielle Tassila KM 12 -Agadir

St. EL BOURA

M. REDOUANI

Agrumes :
  


· Gazeelle

Tél : +212 48 85 12 30/31
Fax : +212 48 58 23 06
Dne EL BOURA

B P 259- Taroudant

E-mail : lboura@iam.net.ma

St. PROCIT

M. BERTHAUD

Agrumes :


· Clémentine


· Navel


· Salustiana

· Washington sanguine  


· Ortanique


· Maroc late


· Clémentine

Tél : +212 48 52 68 16/52 62 23
Fax : +212 48 52 62 23
B.P 796 OULED Taïma

E-mail : procit@iam.net.ma

St. PRIAGRUS

M. SABRI

Agrumes :


· Baby

· LesDomaines


· Malika


· Maroc


· Kasba


· Life


· Ortaline


· Nour


· La Belle Rouge

Tél : +212 48 24 00 62/63

Fax : +212 48 24 00 23

B.P 104- Aït Melloul

St. MAGRUMES

M. GUERMAH

Agrumes :


· Malika


· Life


· Ortaline


· Koutoubia


· Menara


· Afourer

Tél : +212 22 35 44 70/71

Fax : +212 22 35 40 39

Bd Mly Slimane Oukacha Aïn Sebaâ- Casablanca

B- Stations et coopératives affiliées au groupe G.E.D.A

Section IV : Les perspectives d'avenir

L'avenir du secteur agrumicole au Maroc dépendra du degré d'adaptation du tissu productif au changement de son environnement, surtout international, et du rythme de travail dans le traitement des contraintes structurelles. Un plan agrumicole étalé sur 20 ans a été élaboré en 1998, mais sa réalisation n'a commencé que dernièrement, suite à un retard dans la mise en application de la nouvelle prime d'investissement en matière de plantation d'agrumes (7.800 Dh/ha) et de système d'irrigation (2.000 Dh/ha), en plus de la subvention de 6.000 Dh/ha qui existait déjà. Le total de l'aide de l'Etat s'élève à 15.800 Dh/ha.

Ce programme prévoit la réalisation de 34.200 ha de nouvelles plantations d'agrumes sur les 10 prochaines années et le remplacement de 23.000 ha d'anciens vergers entre 2010 et 2020, en plus d'une extension sur 7.000 ha (tableaux 6 et 7). L'objectif est de rajeunir le verger national, d'améliorer son état de santé, d'augmenter la productivité et d'adapter les produits aux besoins du marché. La production projetée à 2010 serait de 1.840.000 tonnes dont 850.000 tonnes destinées à l'exportation. En 2020, on prévoit 2.000.000 tonnes, sans aucun changement au niveau de la quantité exportée (tableau-8).

L'analyse des autres composantes de ce projet laisse évoquer de notre part les observations suivantes:

- à l'horizon 2010, on va créer presque autant de plantations dans la région du Souss-Massa que dans le Gharb, alors que les zones du sud vivent des conditions climatiques de plus en plus sévères et le coût de l'irrigation pose de réels problèmes de rentabilité ; ceci nous semble peu réaliste;

- 9% des nouvelles plantations seront consacrés à la Clémentine et à la Maroc-Late. Ou est passé le grand souci de diversification variétale pour mieux répondre aux nouveaux besoins et à une meilleure politique d'approvisionnement des marchés ?

- En 2020, l'Union Européenne sera toujours le principale marché extérieur (tableau-9), avec une part de 60% (contre 67%, de nos jours) ; quid de la diversification des débouchés et du risque ?

- Le Maroc-Late aussi sur les marchés de l'Europe de l'Est, dont le poids passera de 23% à près de 30% ; cet objectif semble être réalisable bien avant 2020 compte tenu du rythme de développement de plusieurs pays, qui pourraient éventuellement même rejoindre l'UE ?

- Il y a peu d'ambitions pour les marchés de l'Amérique du Nord et des Pays Arabes, dont la contribution sera pratiquement maintenue à son niveau actuel (5% chacun);

Tableau-8 PROGRAMME DE PLANTATION A L'HORIZON 2010, PAR REGION ET VARIETE (en hectares)

Tableau-9 PROGRAMME GLOBAL A L'HORIZON 2020 (en hectares)

Graphe-9 : PROGRAMME DE PLANTATION A L'HORIZON 2010, PAR REGION ET VARIETE (en hectares)

Section V : Synthèse et conclusions

L'agrumiculture au Maroc n'a pas émergé d'un choix national et économiquement rationnel. Ceci est important à souligner dans la mesure où des plantations ont été créées, sous le protectorat et après l'indépendance, sans trop de soucier du potentiel agro climatique de chaque région et des disponibilités en eau à long terme. Aujourd'hui, des zones entières vivent difficilement cette incompatibilité.

Par ailleurs, les producteurs n'ont pas toujours entretenu suffisamment leur verger, en terme de rajeunissement, de diversification variétale, d'innovation en nouveaux produits frais et transformés  pour améliorer la productivité et la qualité du produit marocain et pour anticiper et s'adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Ceci fait que, actuellement, les exportations connaissent de plus en plus de difficultés sur les marchés extérieurs, souvent accentuées par des éléments de conjonctures, parfois difficilement prévisibles (incertitudes, risque de prix, risque de change ...).

Malgré tous ces dysfonctionnements, le secteur des agrumes est devenu important dans le paysage agricole et économique national, avec notamment une couverture totale des besoins du marché domestique et un chiffre d'affaire à l'export équivalent, en moyenne, à environ 2,50 milliards de dirhams.

La profession a pris conscience de ses forces et de ses faiblesses et a élaboré un plan agrumicole à l'horizon 2020, en étroite relation avec le Ministère de l'Agriculture. Ce programme, sensé démarrer en 1998, a accusé un retard de près de 2 ans, mais aussi pour manque de plants certifiés, disent certains producteurs, condition nécessaire pour pouvoir bénéficier du soutien de l'Etat.

De même, de notre point de vue, le projet souffre encore de profondes anomalies, qui traduisent en fait la divergence des intérêts en jeu, d'une région à l'autre, et en fonction des lobbies et groupes de producteurs n'ayant pas toujours la même vision stratégique et la même évaluation des efforts financiers à consentir pour la restructuration du secteur.

Ce plan de mise à niveau de l'agrumiculture au Maroc, qui reste à corriger sur plusieurs aspects. Notre approche devrait toutefois être très sélective et basée sur la localisation des plantations et leur rentabilité financière ainsi que sur la compétitivité et l'adaptation des produits notamment ceux destinés au marché externe. Le dynamisme et les ambitions propres à chaque producteur sont également importants à prendre en considération.

Tableau-10 : Prévisions de la compagne 2004 en exportations des agrumes7(*).

CHAPITRE II :

les Primeurs

Le secteur des fruits et légumes occupe une superficie de près de 700.000 ha dont 240.000 ha de cultures maraîchères. La production globale moyenne est de l'ordre de 7 millions de tonnes plus de 4 millions de tonnes de légumes.


La production de légumes se caractérise en général par sa nature périssable, dont le degré reste toutefois variable d'un produit à l'autre, et sa conservation nécessite une infrastructure d'entreposage frigorifique suffisante et appropriée, de préférence au niveau des zones de production, en vue d'assurer une meilleure régulation de l'offre par rapport à la demande.

Le secteur des légumes est devenu surtout après la libéralisation des exportations un secteur prometteur dans la mesure où il connaît des évolutions très importantes au niveau des techniques utilisées et de la superficie utilisée, et aussi au niveau de la diversité des variétés plantées.

Dans l'économie nationale. Les Primeurs tiennent une place importante. Ils participent en effet à l'équilibre de la balance des paiements et procurent des recettes importantes au niveau des exportations. Le but du opérateurs marocains est aujourd'hui de restructurer le secteur afin de satisfaire les demandes du marché.

Section I : Des productions en fort développement

Certains facteurs favorables ont permis le développement des légumes. L'irrigation s'est considérablement développée depuis 20 ans. Puisant dans les réserves d'une centaine de barrages, plus d'un million d'hectares sont aujourd'hui irrigués et près de 200 000 ha nouveaux devraient l'être en 2007

L'introduction des serres plastiques, notamment dans le Souss-Massa et dans la région d'El Jadida8(*), a permis de désaisonnaliser certaines productions (tomate, aubergine, (et plus récemment melon et fraise)).

La conjonction des efforts fournis par les pouvoirs publics pour soutenir les producteurs traditionnels et des investissements réalisés par de grands groupes intégrés (marocain espagnol français...) a permis de structurer et de dynamiser un secteur tourné désormais vers l'exportation.

Malgré son développement régulier depuis 20 ans, cette filière est dépendante de nombreux facteurs qui freinent son expansion. Aux effets de la sécheresse s'ajoutent une faible mécanisation, une sous-utilisation des engrais et des produits phytosanitaires, une main d'oeuvre moins qualifiée par rapport à certains concurrents (Espagne). Ces conditions expliquent des productions irrégulières qui ne permettent pas d'assurer un approvisionnement satisfaisant des clients.

Carte-4 : Le Maroc avec les principales villes

Le Maroc compte plusieurs grandes régions agricoles : le Souss-Massa (Agadir) profitant d'un ensoleillement exceptionnel, la zone côtière située entre El Jadida et Larache, bénéficiant d'une pluviométrie satisfaisante et de moyens de communication développés, le plateau du Haouz (Marrakech), ou encore la région de Fès et Meknès, Tadla et la vallée de la Moulouya9(*).

Pourtant, la filière continue d'être attractive et ses perspectives sont encourageantes. Opérateurs privés et pouvoirs publics cherchent à intégrer l'ensemble des acteurs, en passant des contrats entre producteurs et exportateurs, en rationalisant la commercialisation sur les marchés, en optimisant la ressource en eau (environ 50% de pertes par évaporation), enfin, en stabilisant les productions et en améliorant le conditionnement. De nouveaux créneaux sont à prospecter afin de diversifier l'offre marocaine et améliorer la résistance aux maladies. L'agriculture biologique, encore peu développée, semble également avoir un avenir prometteur10(*).

Après la libéralisation des exportations en 1985, le secteur des primeurs a connu une évolution importante au niveau de la diversification des espèces, des débouchés, de la logistique et des modes de commercialisation. Des efforts importants ont été aussi consentis en matière d'amélioration de la qualité et de la productivité afin de répondre aux exigences du consommateur européen surtout et d'augmenter la compétitivité des exportations au niveau des marchés internationaux. Ceci a permis au produit national de jouir d'une notoriété appréciable au niveau des marchés internationaux en général et du marché communautaire en particulier11(*).

I- Cultures maraîchères :

Le secteur maraîcher assure une production d'environ 4 millions de tonnes dont 93% destinées au marché local et à la transformation et 7% à l'exportation. Selon la période et la destination de la production, le secteur maraîcher peut être subdivisé en maraîchage de primeurs (Tableau 11) et de saison, d'une part, de plein champ et sous abris, d'autre part (Tableau 12).

Tableau 11 :Principales cultures de primeurs sur dix campagne:

total primeurs par superficies et productions12(*)

Graphe-10 : Evolution sur 10 campagnes des superficies et des productions des principales cultures de primeurs.

Tableau-12 : Importance des cultures maraîchères en plein champ- campagne 2000/2001

Les 24 500 ha de maraîchage des primeurs, sont cultivés sous- abris serres et en plein champ (tableau 13).

Tableau-13 : répartition régionale des superficies et des productions des principales cultures primeurs (campagne 2001/0213(*))

On compte trois types de serres utilisées au Maroc :

+ Serres métalliques (tunnels et multi chapelles) représentant 50% de la superficie totale.

+ serres en bois type canarien représentant 38% de la superficie totale.

+ Tunnels nantais utilisés généralement pour les cultures de melon et de fraisier et représentant 12% de la superficie totale. Les exportations moyennes des primeurs sous serres atteintes 227.000 tonnes représentées principalement par la tomate (190.000T soit 84%).

Parmi les cultures de primeurs de plein champ et sous abris, deux espèces tiennent une place prépondérante : les tomates et les pommes de terre (Tableau 14).

Tableau-14. Importance des cultures de primeurs de plein champ et sous abris serre. (2001/2002)

Les cultures de primeurs (hors saison) constituent un des piliers de ce secteur et occupent une des premières places dans les exportations marocaines. Avec une superficie moyenne de 20.000 Ha, les primeurs assurent une production totale de près de 950.000 tonnes de légumes dont 450.730 tonnes exportées (2001/2002). Elles concernent environ 8.000 producteurs et créent plus de 12 millions de journées de travail. Elles contribuent largement à la modernisation du secteur agricole et au développement. Elles constituent aussi une source appréciable de devises pour le pays.

Le secteur des productions maraîchères de saison compte plus de 50 espèces légumières. La pomme de terre et la tomate se distinguent des autres cultures par des superficies et des productions élevées (50 000 ha et 900 000 tonnes pour la pomme de terre et 18 000 ha et 480 000 t pour la tomate).Le secteur maraîcher de primeurs dont une grande partie est destinée à l'exportation a connu des mutations importantes au cours des quinze dernières années (abri plastique, ferti-irrigation) pour répondre aux normes de qualités et aux calendriers d'exportations imposés par les marchés extérieurs.

Les cultures maraîchères destinées à la transformation (tomate, cornichon, asperge, haricot vert,...) occupent plus de 10.000 ha au Maroc et génèrent une valeur avoisinant annuellement de 230 millions de DH. Elles jouent ainsi un rôle important dans l'économie du secteur de l'horticulture marocaine. Cependant, par rapport aux productions des autres pays méditerranéens qui ne cessent de croître, les réalisations marocaines restent très modestes. En se référant seulement à la tomate industrielle, le Maroc occupe le dernier rang avec une production inférieure à 150.000 T contre 400.000 T en Algérie et 750.000 T en Tunisie.


Pour être compétitif dans ce domaine, le Maroc doit encore régler certains problèmes consécutifs d'une part au manque d'intégration verticale entre producteurs transformateurs et exportateurs, et d'autre part à l'adoption de pratiques culturales traditionnelles. Ces difficultés limitent sérieusement l'approvisionnement en quantité et en qualité des produits à fournir aux clients. Les nouvelles donnes de la mondialisation à l'horizon 2010 imposent au Maroc de redresser sa filière production exportation s'il veut devenir un fournisseur dynamique au niveau international.


De surcroît, la suppression des subventions accordées par l'UE à ses producteurs joue en sa faveur. De plus, le Maroc dispose non seulement de terroirs et de climats diversifiés, mais aussi d'infrastructures de base adéquates. Il ne lui reste plus qu'à exploiter ces atouts tout en adoptant des technologies de pointe pour développer dès maintenant ce créneau porteur et entrevoir une meilleure vision de l'avenir. En ce qui concerne la tomate, les rendements obtenus ces dernières campagnes dépassent les 70 t/ha avec des pics de 110 t/ha alors que la moyenne nationale est inférieure à 40 t/ha.

II- La Tomate :

Production Mondiale de la tomate : Incorrect d'appeler une tomate un légume, il faut rappeler que la tomate est effectivement le fruit d'une plante herbacée originaire du Pérou. Mais elle est en général, consommée comme un légume. La tomate est même le deuxième légume le plus consommé, juste après la pomme de terre.

Rond, rouge, lisse et parfaitement insipide? La tomate. Très solide aujourd'hui, elle résiste à tout. Mais elle a perdu ce qui fait son charme: son goût de tomate. Il existe à présent plus de 500 variétés de tomates. La production mondiale a augmenté de 35% au cours des dix dernières années et se répartit comme suit : l'Asie 45%, l'Europe 22%, l'Afrique 12%, l'Amérique du Nord 11%, l'Amérique du Sud et Centrale 8%. Le développement rapide des villes dans les pays du Sud a provoqué un changement des habitudes alimentaires, qui a entraîné une forte augmentation de la consommation de tomate. Lwalida

Graphe-11 : Répartition de la production de la tomate par pays

Figure-1 : Champ de tomate

Le secteur de la tomate au Maroc joue un rôle socio-économique important. En effet, sur le plan économique, les exportations de tomates occupent une place importante puisqu'elles rapportent près de 1,1 milliard de DH en devises. Sur le plan social, le secteur est générateur d'emplois puisqu'il crée en moyenne 9 millions de journées de travail par an, au niveau de la production mais aussi du conditionnement et de la transformation... En outre, il joue largement le rôle de courroie de transmission des nouvelles technologies pour le secteur agricole et agro-industriel.

La tomate est l'une des cultures les plus importantes parmi les primeurs. Elle représente 27 % de la superficie et assure 63 % de la production globale et 70 % des exportations de primeurs. En effet, avec une superficie moyenne de 5910 ha, le secteur de la tomate assure une production totale de 565 000 tonnes dont 186 213 tonnes sont destinées à l'exportation.

En outre, les exportations marocaines sont concentrées à 93 % au niveau de l'UE qui s'élargit de plus en plus à des pays producteurs de tomates, c'était le cas pour l'Espagne en 1986. La concurrence exercée sur les marchés de l'UE notamment par l'Espagne, producteur et fournisseur de ce marché gène les exportations Marocaines par une occupation de plusieurs circuits de distribution et une offre de prix très compétitive, dopée par des aides et subventions aussi bien au niveau de la production qu'au niveau des exportations. Cette concurrence est difficile à supporter pour les exportations de tomates Marocaines, puisque l'Espagne bénéficie d'une part du libre accès au marché de l'UE et d'autre part des aides de l'UE, ce qui induit une concurrence de plus en plus accentuée contre les exportations marocaines.


Les principales régions de production sont le Souss Massa, El Jadida, et Casablanca pour les primeurs et la culture d'arrière saison. La plupart des serres sont situées sur le littoral. Les principales variétés utilisées au Maroc sont Daniela en cas d'absence de nématodes ; Gabriela en cas de présence de nématode. D'autres variétés sont également disponibles sur le marché. Les variétés sont en perpétuelle évolution ; la période de plantation est juillet août pour la culture d'arrière saison. La culture peut être prolongée jusqu'au mois de mai juin pour une production de primeurs. La densité est de 18.000 à 20.000 plants à l'hectare pour les cultures sous abris et de 23.000 à 25.000 plants / ha pour les cultures de plein champ.

La cueillette peut être échelonnée sur six mois (novembre à mai). Le rendement varie de 120 à 150 T/HA sous serre et de 40-60 T/HA en plein champ, selon la qualité de l'entretien consacré à la culture. En cas de culture d'arrière saison sous abri, arrêtée en décembre pour être suivie d'une autre culture (haricot vert ou melon). Le rendement dépasse rarement 50-60 T/HA. En ce qui concerne la conservation, il faut rappeler que la tomate produite sous abris doit être vendue en frais. Les variétés utilisées au Maroc font partie des deux principaux groupes de tomate, à croissance indéterminée ou à croissance déterminée. Les variétés à croissance indéterminée sont les plus utilisées (exemple : saint pierre ; casaque rouge ; margloube ; monyfavet ; monymaker). Les variétés à croissance déterminée sont aussi utilisées (exemple : heinz ; roma ; homestead).

Tableau-15 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions14(*)

Graphe-12 : Evolution sur 8 campagnes du production

Les Ennemis de la Culture sont souvent les nématodes, la mineuse, les acariens en temps chaud, les maladies cryptogamiques, la bactériose. Au Maroc aussi, le fléau de la Mouche Blanche est bien connu :

La maladie des feuilles jaunes en cuillère de la tomate. Avec l'arrivée, il y a six ans, en 1998, du virus de la tomate, le TYLCV (tomato yellow leaf curl virus), les producteurs de tomates Marocains, des régions d'Agadir et d'El Jadida ont vu leurs récoltes considérablement ruinées. En 1999 - 2000, dans certaines localités (Chtouka), 80% des exploitants ont abandonné leurs cultures plein champ ou sous serre. Ce virus transmis par la mouche blanche « Bemisia tabaci » peut dévaster la totalité d'une culture. Face à ce fléau, l'état s'est engagé dans une stratégie de lutte raisonnée et biologique pour maîtriser les nuisances de la mouche blanche.

Quatre pratiques culturales utilisées par les producteurs D'El Jadida : Décaler les dates de semis par rapport à la période d'activité de l'insecte et à son alimentation, arracher les mauvaises herbes qui peuvent héberger l'insecte ou le virus, éviter la plantation de cultures proches à risque de contamination comme le poivron et les haricots, utiliser des produits fertilisants pour renforcer la vigueur de la plante.

Important de signaler qu'on est face à 80% d'illettrés chez les paysans Marocains et il faut un minimum d'éducation pour comprendre les mutations conjoncturelles actuelles au niveau de la production et de la commercialisation agricole.

IV- Aubergine au Maroc :

Figure-2 : Plante d'aubergine

La culture est pratiquée au Souss-Massa, Rabat, Gharb et un peu partout dans le pays. L'exigence de l'aubergine en chaleur est plus grande que celles de la tomate et du poivron. La culture est plus sensible aux basses températures que le poivron. Son optimum de croissance se situe à 27°C. Les variétés utilisées au Maroc sont diversifiées mais ne présentent pas de résistance à la plupart des maladies ? La plus utilisée est la black beauty. La multiplication de l'aubergine se fait exclusivement par plant, même en culture de plein champ (saison ou primeur). Les dates de semis sont les suivantes : culture d'arrière-saison (serre ou plein champ) : semis en juillet. Culture de primeur (plein champ) : semis en janvier- février. Culture de saison (plein champ) : semis en mars mai. Culture sous serre : semis en octobre- décembre. L'installation de la culture est la même que pour le poivron. Le nombre de cueillettes peut atteindre 15-20 fois.

Le rendement varie beaucoup en fonction de la variété, de la région de production, du type de la culture et de son entretien. Il peut atteindre 40T pour la culture de plein champ et 80-150T pour la culture sous serre.

Tableau-16 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions15(*)

Graphe-13 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions

V- La culture de poivron :

Est assez répandue au Maroc, surtout dans la région du Souss, ainsi que dans les régions côtière (El Jadida) et au Saïs. Elle permet d'avoir une production en deux période : novembre - mi-janvier et mars - fin mai. Durant la période de fin janvier à mars, la production est faible alors que la demande est élevée. Les variétés disponibles sur le marché Marocain sont nombreuses : 1- type allongé : andalus, marconi, belconi, 2- type cottelé (bell type) : yolo wonder, murango, 3-type filet :hy fry, biscayne, gypsy, sweet wax, red cherry). Le choix d'une variété peut s'effectuer en fonction des caractéristiques de la région. La récolte s'effectue régulièrement afin de favoriser la fructification sur les ramifications. Le nombre de cueillettes en vert peut atteindre 15-20 fois, pour les rouges en 2-3 fois.

Le rendement varie beaucoup en fonction de la variété, de la région de production, du type de la culture et de son entretien. Il peut atteindre 20 T pour la culture de plein champ et 80 T pour la culture sous serre.

Tableau-17 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions16(*)

Graphe-14 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions

Figure-3 : Plante d'haricot vert

VI- Haricot vert :

La culture est assez répandue au Maroc, surtout dans la région côtière d'El Jadida, ainsi que dans la région du Souss. Le rendement varie beaucoup en fonction de la variété, de la région de production, du type de la culture et de son entretien.

Avec les Pays Bas, la France est un des principaux importateurs de haricot vert frais en Europe. Une part de sa consommation est assurée par les importations de contre saison en provenance des pays africains tels que le Maroc, le Kenya ou l'Egypte. La consommation de haricot vert en France est en hausse depuis près de dix ans

Ø Les Parts de marché des pays fournisseurs

Les principaux pays exportateurs de haricot vert sur la France sont le Maroc le Kenya, et le Mali pour le Haricot fin et extra fin, le Sénégal et la Burkina Faso pour le haricot Bobby. Le Mali avec 3 % des importations en volume, fait de petites quantités de haricot extra fin et fin de Décembre à mi Mars. En volume, le Kenya occupe près de 19 % des parts de marchés contre 16 % pour le Burkina Faso et 10 % pour le Sénégal.

Après avoir vu ses parts baisser depuis quelques années, le Maroc a reconquis le marché français en réalisant 48 % des importations en volumes.

Ø La saisonnalité des importations

Les importations de haricot vert frais en France sont étalées toute l'année avec des arrivées très importantes entre Octobre et Décembre et entre Février et Juin. Les importations de la première période (octobre/décembre) proviennent principalement du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso et du Kenya. Pendant cette période, le haricot fin et extra fin du Mali est en concurrence avec les produits du Burkina Faso et du Sénégal.

La seconde période (février/Juin) est dominée par les haricots du Maroc et d'Espagne. L'été correspond à la saison morte pour les importations de haricot vert en France et le marché est approvisionné par le Kenya et l'Espagne.

Le prix du haricot vert est constitué en fonction de la variété, car plus le haricot est fin, plus son prix est élevé. L'extra fin est plus cher que le haricot fin, qui lui même est plus cher que le Bobby. En général, les prix du haricot vert connaissent des prix élevés lors des fêtes de fin d'années et à partir du mois de Mars. Apres les fêtes de fin d'années, les prix baissent avant d'augmenter à nouveau à partir de Février. Toutefois, la caractéristique principale du prix du haricot vert est son extrême constance depuis plusieurs années.

Ø Réglementation et normes conditions d'exportation

Le haricot vert est cueilli frais, entier et sain d'apparence. La cueillette se fait à des moments précis car le calendrier de récolte détermine la qualité du produit (haricot extra fin, fin ou Bobby). Le calibrage du haricot est un élément déterminant de sa qualité, il doit être homogène pour tous les lots. Le haricot extra doit faire 5 à 6 mm de diamètre, le haricot fin doit mesurer entre 10 et 13 cm et faire 6-9 mm de diamètre, la longueur du Bobby doit être de 12 à 16 cm contre 8-12 mm pour son diamètre. L'état sanitaire doit être très bon (produit dépourvu de trace de pesticides, de piqûres et autres blessures...).

L'emballage se fait dans des cartons de 3,5 kilos pour le haricot fin du Maroc avec mention sur le colis (étiquette de normalisation) du nom de la société exportatrice, de la variété, du calibre, du produit et du lot de la palette. La chaîne de froid est maintenue jusqu'à l'arrivée des produits à destination. Le haricot vert est exempté de taxes à l'exportation au sein de l'Union Européenne.

Tableau-18 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions17(*)

Graphe-15 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions

VI- Le concombre :

Figure-4 : Plante de concombre

Les principales régions de production sont le souss massa, Doukkala, saïs et le Gharb. Les variétés semées au Maroc sont poinsett, amiral, prestige, ardo, corona, flamingo, pepinex 69, pepinova, santo, sweet slice, sweet success .... Le rendement moyen national est de 17-20 T/ha en plein champ ; il dépasse 90-100T/ha sous serre ou grands tunnels. Sous tunnels nantais, le rendement est intermédiaire.

Tableau-19 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions18(*)

Graphe-16 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions

VII- Les courges :

Les principales régions de productions sont les Doukkala, saïs et Gharb. Les principales variétés utilisées au Maroc appartiennent à 3 groupes : (1) cucurbita pepo ; c'est le groupe des courgettes (cultures de primeurs) ; (2) cucurbita maxima ; c'est le groupe de potiron et citrouille (cultures de saison, souvent en sec en bour favorable) et (3) cucurbia moshata ; c'est le groupe de la courge musquée. Dans le groupe (1), on trouve les variétés suivantes : verte maraîchères, vert d'Alger et black beauty. Dans le groupe (2), on trouve le blanc gros et rouge vif d'Etampes. Dans le groupe (3), on trouve la musquée 51-17 et la pleine de Naples. En ce qui concerne les calendriers des semis, pour la culture de saison (potiron et citrouille), à partir du mois de mars- avril. En pépinière, pour la culture de courgette (primeurs), le semis peut avoir lieu de septembre à janvier. Le semis direct peut être effectué en juin-juillet comme culture d'arrière saison (production entre octobre et fin novembre). Les principaux ennemis de la culture sont la nuile, l'oïdium, l'araignée rouge, les pucerons, les thrips et le ver gris. le rendement moyen national est de 12-15T/ha pour la courgette ; il dépasse 90-100T/ha pour le potiron.

Tableau-20 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions19(*)

Graphe-17 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions

VIII- L'asperge :

La culture est pratiquée, au Maroc, dans les régions El Jadida, Berkane, Tantan, Rabat et Imouzer Kandar. Les principales variétés qui donnent des turions de qualité (rectitude, absence de cannelures, bourgeon non épaulé, apex bien fermé) ont été obtenues par double hybridation (diane, junon et minerve, larac) ou par clonage.

Tableau-21 : Evolution sur 8 campagnes des superficies et des productions20(*)

Tableau-22 : Calendrier de production

Section II : Etude d'une région DE PRODUCTION(Les atouts de la zone du Haouz)

Carte-5 : Marrakech Tensift al Haouz

La région21(*) dispose d'importants atouts, qui en font un pôle d'attraction important des investisseurs agricoles; elle dispose d'un fort potentiel en terres irrigables de160.000 hectares et d'une situation géographique stratégique ;

Infrastructures de communication développées; Proximité de grands centres de consommation ; une vocation affirmée de la région dans la production de l'olivier (30 % de la production nationale), de l'abricotier (50 % de la production nationale), dans les cultures de primeurs alliant la précocité à la qualité (raisin primeur, pêche primeur, melon primeur, pomme de terre primeur, haricot vert primeur et rosier).

Graphe-18 :

I- Ressources en Eaux :

Le périmètre du Haouz est traversé par une multitude de cours d'eau maîtrisés par trois grands barrages (barrage Lalla Takerkoust, barrage Moulay Youssef et barrage Moulay El Hassan). Une dotation supplémentaire de 245 Millions de m3 d'eau lui est également réservée à partir du barrage Bin El Ouidane (transférée vers le périmètre de la Tessaout Aval via le Canal T2); soit une dotation annuelle globale pour l'irrigation de 940 Million de m3 [cf: carte des aménagements hydro-agricoles ] La région du Haouz dispose d'un important potentiel de ressources en eaux souterraines dont le volume mobilisé annuellement est estimé à 238 millions de m3 dont 173 Mm3 dans le Haouz central et 65 Mm3 dans la Tessaout- Amont

II- POSSIBILITES DE PRODUCTION DE PRIMEURS :

§ POMME DE TERRE D'AUTOMNE
Novembre- Décembre
- Total des charges : 28.152 Dh / ha
- Rendement moyen : 30T/ ha

§ HARICOT VERT
Avril- Mai
- Total des charges : 15.410 Dh / ha
- Rendement moyen : 6T/ha

§ MELON
Avril- Mai
- Total des charges : 70 000 Dh / ha
- Rendement total : 35T/ha
- Rendement moyen export : 25T/ha

§ Vigne
Mai - Juin
- Total des charges: 38.000 Dh / ha -
- Rendement moyen : 30T/ha

§ PECHER
Avril ­ Mai
- Total des charges : 14.000 Dh / ha
- Rendement moyen:13T/ha

III- COUT DES FACTURES DE PRODUCTION :

- Eau :<> Eau à usage industriel = de 4,47 Dh/m3 à Marrakech.
Et 5,84 Dh/m3 dans les petits centres gérés par l'ONEP
<> Eau à usage agricole dans la zone de l'Office du Haouz.
* Eau du barrage = 0,18 Dh/m3 à 0,20 Dh/m3
* Eau de pompage = 0,30 à 0,60 Dh/m3
Il est à noter qu'un tarif progressif est appliqué en fonction des volumes consommés (3 tranches de tarification)

- Electricité : Ø Redevance de puissance : 280 Dh/ KVA/an pour la haute tension et 291 Dh pour la moyenne tension.
Ø Une redevance de consommation variant de 0,64 à 1,03 Dh /KWH pour la HT et THT et de 0,70 à 1,16 Dh pour la moyenne tension.
Ø redevance de la consommation de la basse tension:
Tranche 1: 1,060 DH/kWh.
Tranche 2: 1,113 DH/kWh.
Tranche 3: 1,272 DH/kWh.

- Carburants :* Prix des carburants toutes taxes comprises:
Gas-oil : 5,16 DH/litre
Essence super : 8,11 DH/litre
Essence ordinaire : 7,81 DH/litre
Pétrole lampant : 4,06 DH/litre
Fuel industriel (II) : 2270 DH/tonne.

-Engrais:* Prix d'engrais à l'unité :
Urée 46% = 2,83 Dh
Ammonit rate 33% = 3,33 Dh
Sulfate d'ammoniaque = 5,71 Dh
Triple superphosphate 45% = 4,44 Dh
Sulfate de potasse 48 % = 5,42 Dh

- Transports :+ Routier = Tarif de base de la tonne kilométrique : 0,38 Dh pour une distance de transport comprise environ entre 151 et 175 km, le tarif est multiplié par un coefficient variant de 3,77 à 0,88 en fonction de la distance à parcourir. Les tarifs peuvent être majorés en fonction de l'état des routes.
+Ferroviaire = les tarifs applicables, dépendent de la nature de la marchandise et des délais de livraison exigés. Ainsi, les transports de marchandises par wagon complet varient entre 0,286 Dh et 0,454 Dh la tonne/km .Ces prix sont à augmenter d'un droit fixe de :
· 11,92 Dh la tonne pour les expéditions par wagon complet.
· 23,84 Dh la tonne pour les expéditions de détail.
+Maritime = le tarif varie selon la nature de la marchandise et le port de destination.
+Aérien = le tarif est fixé départ Casablanca, selon la nature, le volume, le poids et la destination de la marchandise.

Les tarifs varient selon la destination22(*). (Les tarifs sont en DH/Kg)

Tableau-23 :

Main d'ouvre Le Maroc est doté d'une législation de travail moderne, inspirée des conventions et des recommandations du bureau international du travail. Le salaire est librement débattu entre employeur et employé, mais ne peut être inférieur au salaire minimum interprofessionnel garantie (SMIG = 1640 DH/mois) et au salaire minimum agricole garanti dans le secteur agricole (SMAG = 7.25 DH/heure). La durée du travail ne peut excéder 8 heures par jour ou 48 heures par semaine (en principe), le repos hebdomadaire est de 24 heures consécutives, tout travailleur a droit à un congé après 6 mois de travail effectif . L'employeur est tenu de s'affilier à la caisse nationale de sécurité sociale et d'immatriculer ses salariés à cette caisse23(*).

Carte-6 : Région du Gharb

Section III : Exportation

L'UE détient une part de 91% de l'export total, suivies de l'Europe Orientale avec 6% et de la Suisse avec une part de marché de 3%.

Graphe-20 : Les exportations des produits maraîchers par marché

Au sein de l'UE, la France a absorbé 82% (soit 148.342 T), suivie de l'Espagne, de la Hollande et de l'Angleterre avec des parts respectives de 11%, 2% et 1.5%. Le reste des marchés représente 3,5%.

Graphe-21 : Pourcentage des exportations par pays à l' UE

Quand à l'Europe Orientale, elle est représentée particulièrement par la Russie avec 41% du marché, la Slovaquie avec 25% et la république Tchèque avec 17%. La Pologne et la Hongrie représentent 7%chacune et le reste des marchés représente 3%.

Graphe-22 : Pourcentage des exportations par pays au sein de l'Europe orientale

L'Accord d'Association Maroc Union Européen neigé le 26 février 1996 s'inscrit dans le cadre de renforcement de la politique méditerranéenne de l'Union Européenne, et remplace l'Accord de Coopération du 1 Novembre 1978. Entré en vigueur le 1er janvier 1997 et conclu pour une durée illimitée, l'Accord d'Association portent sur l'établissement progressif d'une Zone de Libre-échange, en conformité avec les règles de l'OMS, la réciprocité d'un traitement commercial préférentiel, l'introduction du commerce des services (les droits d'établissement et de prestations de services) et l'instauration d'un dialogue politique. La libéralisation des échanges entre la Communauté et le Maroc prévoit l'amélioration des préférences en faveur du Maroc pour un certain nombre de produits agricoles notamment les tomates, les agrumes, les pommes de terre primeurs et les fleurs coupées. De nouvelles concessions réciproques seront négociées. En terme de parts, le Maroc détient 1% en moyenne des importations globales de l'Union européenne de produits agricoles

Le Maroc et l'Union européenne viennent de signer un nouvel accord agricole. Un avant-goût de ce rapprochement avait déjà été donné lors de l'accès de Bruxelles à la requête marocaine concernant le relèvement de son quota de tomates. Entré en vigueur en mars 2000, l'accord d'association entre le Maroc et l'Union européenne trébuchait toujours sur le volet agricole. La signature, le 25 octobre 2003, d'un accord agricole entre les deux partenaires vient de mettre fin à trois ans d'aller-retour mais aussi de blocage et d'interruptions parfois inopinées des négociations. Le choix des négociateurs ayant discuté ce deal y est certes pour quelque chose. Celui du calendrier aussi. Après l'entrée en scène d'un accord parallèle entre le Maroc et les USA, contenant lui aussi une forte composante agricole, et un redéploiement de la machine diplomatique européenne en faveur d'un règlement définitif de ce volet, les signes avant-coureurs étaient bien là. Il fallait surtout s'y attendre, compte tenu de l'évolution du dossier de la tomate entre Rabat et Bruxelles au début de ce mois.

L'UE avait accédé à la requête marocaine concernant le relèvement du contingent d'exportation de la tomate vers ses marchés. Le contingent est passé à 190.000 tonnes pour cette campagne, avec une augmentation de 10.000 tonnes chaque année pour les quatre prochains exercices. Soit un total de près de 220.000 tonnes d'ici 2007.

C'est ce même dossier de la tomate qui est à l'origine d'un grincement de dents chez les exportateurs marocains. La clause de sauvegarde en cas d'une concurrence trop forte et protégeant l'accès au marché européen est d'ores et déjà assimilée à une barrière parallèle. Le Maroc peut ériger une autre sur d'autres produits.

Par ailleurs, le virulent lobby des producteurs espagnols a pratiquement basculé vers une position d'encouragement des exportations de leurs frères ennemis marocains. Les enjeux de l'interdépendance entre les deux pays sont de plus en plus complexes, et ce, d'autant plus que la partition n'est plus uniforme. Elle se joue aussi sur d'autres notes: émigration clandestine, pêche, Sahara et investissement direct au Maroc24(*)...

Les exportations moyennes des primeurs sous serres atteintes 227.000 tonnes représentées principalement par la tomate (190.000T soit 84%).

Tableau-24 : Importance des cultures de primeurs de plein champ et sous-abris serre.(2001/2002)

Evolution du taux d'utilisation des contingents des primeurs

S'agissant des exportations Marocaines de primeurs, les tomates sont soumises, dans le cadre de l'Accord d'association d'une part, à un contingent à droit ad valorem nul de 168 757 tonnes, du 1er janvier au 31 décembre, et d'autre part, à deux contingents à prix d'entrée conventionnel de 150.676 tonnes du 1er octobre au 31 mars repartis en quotas mensuels.

Graphe-23 : Evolution de l'exportation des tomates par compagnes tous marchés

Quant aux pommes de terres, elles sont soumises un contingent en franchise douanière de 120.000 tonnes du 1er décembre au 30 avril. Les exportations Marocaines de tomates vers l'Union européenne se sont élevées en moyenne à 188 856 tonnes, soit 112% du contingent à droit ad valorem nul. Si l'on prend en considération le contingent global, toutes restrictions confondues, ce taux ne dépasse pas 61%.

Durant la période 1995-2000, les exportations Marocaines de tomates ont représenté 63% en moyenne des achats de l'Union européenne en provenance des pays hors Union devançant ainsi de loin Israël (9%), la Turquie (2%) et la Tunisie (1%). La position du Maroc sur ce marché est passée de 25% en 1995 à 85% en 1999, pour baisser à 74% en 2000 au profit d'Israël et 13% et 8% contre 10% et 2% en 1999.

Les exportations de pommes de terre, quant à elles, se sont élevées, en moyenne, à 72 816 tonnes, soit 61% du contingent autorisé en franchise de droits de douane. La baisse des ventes de ces produits sur le marché de l'Union européenne a ramené le taux d'utilisation du contingent à 48% en 2000. S'agissant des légumes, les courgettes, les concombres, les artichauts et les poivrons sont les principaux produits marocains soumis à restrictions tarifaires et non tarifaires à l'exportation sur l'Union européenne.

Graphe-24 : Evolutions des exportations par compagnes

Pour la Compagne de février-2004 les exportations des produits maraîchers ont enregistré une hausse de 20% par rapport à la même date de la campagne précédente. Les légumes divers et la tomate ont progressé respectivement de 31% et 18%.Les tomates représentent 64% des exportations de ces produits, soit un tonnage de 128.000T, suivies des légumes divers avec 33% correspondant à un tonnage de 65.000T.

Le Maroc peut exporter sans droit, 150 000 tonnes de tomates vers l'Europe, d'octobre à mars; c'est le 20% de la production nationale. Le kilo de tomates du Maroc revient à 50 centimes Le prix de revient est beaucoup plus inférieur à celui de la france. Les pays du sud sont en meilleure position pour produire certaines choses à certaines époques et au meilleur coût; ils demandent donc de pouvoir exporter librement leurs produits " qu'ils savent le mieux produire à un coût raisonnable pour le consommateur".Ainsi L'OMC encourage en principe les producteurs qui produisent au meilleur coût.

Graphe-25 : Taux d'exportation des produits primeurs BILAN 2002/2003

Section IV : E.A.C.C.E

I- L'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations :

La qualité des produits à l'exportation occupe une place de choix dans la politique économique des pays qui ont prôné la promotion de leurs exportations et recherchent un maximum de compétitivité dans les différents marchés importateurs.

Le Maroc, conscient de l'impact de ce paramètre qualitatif, s'est doté de organes de contrôle technique à l'exportation à l'instar des pays exportateurs.

En effet, les exigences qualitatives grandissantes, les services draconiens de contrôle de la qualité des pays importateurs et le fonctionnement des normes techniques internationales font que les marchés mondiaux ne sont désormais accessibles qu'aux pays capables de discipliner leurs exportations et d'adapter leurs produits aux standards mondiaux, tant par leur qualité que par leur présentation.

C'est par ce biais que le Maroc parviendra à toucher une clientèle plus large, attirées par la certitude de retrouver des produits homogènes. Constants dans le temps et de qualité contrôlée.

Par ailleurs, le protectionnisme croissant de la communauté européenne et la complexité de sa réglementation confèrent un rôle capital à la mission de coordination. Il s'agit pour l'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE) d'agir dans un cadre organisé permettant la régulation quantitative de l'offre Marocaine de manière à prévenir les incidences néfastes des prix de référence communautaires, en particulier l'application de taxes compensatoires dommageables à l'intérêt des exportateurs marocains.

Pour accomplir pleinement sa mission et pour donner au contrôle technique toute l'efficacité qu'exigent les intérêts de l'exportation marocaine. L'E.A.C.C.E a opté pour une structure décentralisée qui se rapproche le plus possible des zones de production et d'exportation. Son action s'est développée simultanément dans les cinq secteurs suivants :

1-Etude de la production Marocaine et des marchés étrangers.

2-Normalisation des produits et des emballages destinés à l'exportation.

3-Contrôle qualitatif à l'exportation.

4-Action à l'extérieur en faveur des produits du Maroc (coordination).

II- Contrôle à l'exportation :

Graphe-26 :

Le contrôle phytosanitaire à l'exportation s'opère à trois niveaux :

1- aux points de sorties (ports, aéroports et frontières terrestres). L'exportateur formule une demande de certificat phytosanitaire auprès du service de la protection des végétaux qui procède à l'inspection de la marchandise et délivre un CP si l'état da la marchandise est conforme aux exigences des pays destinataires.

2- au niveau des stations de conditionnement pour les camions et les containers. Au moment du conditionnement, le contrôleur effectue l'inspection et délivre un CP. Aussi L' E.A.C.C.E a pour dimension internationale : Graphe-27 :

Une accréditation par l'UE pour le contrôle des produits alimentaires destinés à l'exportation.

Une présence au sein des organisations internationales de normalisation (CODEX- ONU- ISO).

Des relations étroites avec les organismes de contrôle similaires dans les principaux pays de destination (France : DGCCRF- Allemagne : BLE- USA : FDA).

Des relations d'échange d'information avec les principales organisations professionnelles (FRESHFEL- CLAM- CSIF).

L'Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations lors de son Conseil d'Administration le 15 Février 2002.

Cette réunion a été l'occasion pour l'ensemble des Administrateurs de converger autour d'une vision commune qui va dans le sens de la valorisation des produits exportés.

Ainsi, des résolutions concernant l'autocontrôle, la coordination et la promotion des exportations marocaines ont été unanimement retenues.

La première résolution consiste à alléger le contrôle systématique effectué par l'E.A.C.C.E au profit des entreprises qui auraient mis en place un système interne de maîtrise de la qualité. Cette initiative permettra de responsabiliser les opérateurs, et de rendre l'intervention de l'Etablissement moindre et plus ciblée. Un amendement des textes législatifs viendra consacrer cette volonté.

La seconde résolution concerne la clarification de la mission de coordination par la mise en place d'un support juridique lui permettant d'être exercée avec plus d'efficacité et de transparence. Ceci est de nature à permettre à cette mission d'assurer pleinement son rôle de cadre de gestion concertée et valorisante des exportations alimentaires.

La troisième résolution consiste à créer une culture de compétition entre les opérateurs du secteur aussi bien sur les plans de l'amélioration permanente de la qualité des produits exportés que de la réalisation de meilleurs résultats commerciaux.

Cet objectif se matérialisera par le décernement d'une distinction annuelle au profit des meilleures entreprises des différentes branches de l'alimentaire. Des critères objectifs et quantifiables seront à la base de la sélection desdites entreprises.

Trois dispositions qui répondent aux attentes et aspirations des opérateurs du secteur et qui sont de nature à renforcer l'image que l'E.A.C.C.E s'efforce de véhiculer : un service public de proximité25(*).

Section V : Filière producteurs et producteurs exportateurs de légumes

On va procéder à la présentation de la filière d'exportation des légumes en exposant le réseau de commercialisation à partir du regroupement des stations sous des groupes, aussi les personnes responsables, les potentialités, les marques et les coordonnées.

I- GROUPE G.P.A :

Adresse : 325, Avenu Hassan II Agadir Maroc

Téléphone : 00 212 48 84 59 06/ Fax 00 212 48 84 59 05

Site : www.gpamorocco.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : KABBAGE Tariq

Directeur général

OUGUELLIT Abdelkrim

Directeur Commercial

CHARROUF

Abdellah

B- Stations et coopérative affiliées au groupe G.P.A :

Groupe G.P.A

Potentiel approximatif en tonnes 12.000

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St. SAPIAMA

M. Omar KABBAGE

Primeurs :
  
· Tomates cerises
  
· Haricot vert
  
· Courgette
  
· Pêche
  
· Produits biologiques


· Alia

· Angi

-

Tél : +212 48 55 02 92/94/95
Fax : +212 48 55 02 93
B.P 198 - Taroudant

Commissionnaires ou bureaux de vente : Sony

St. BOUSTANE

M. Omar KABBAGE

Primeurs :
  
· Tomate grappe
  
· Haricot vert
  
· Courgette
  
· Petits pois


· Alia

· Angi

 

St. TSARINE

M. Omar MEZIANI

Primeurs :
  
· Tomate ronde
  
· Tomate grappe
  
· Tomate cerise
  
· Poivron
  
· Piment fort
  
· Haricot vert
  
· Courgette
  
· Produits biologiques


· Tsarine

Tél : +212 48 24 84 54
Fax : +212 48 24 84 55
Z.I - B.P 1756 - Aît Melloul
E-mail : tsarine@futurnet.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : Spanfruit

St. AZIZ

M. Abdessamad KAYOUH

Primeurs :
  
· Haricot vert
  
· Piment vert
  
· Pomme de terre


· Irish

· fresh Fruit

· samad

Tél : +212 48 52 68 77
Fax : +212 48 52 61 05
B.P 182 Ouled Teïma

Commissionnaires ou bureaux de vente Sofruce

St. IFOULKI

M. Mohamed OUMELLOUK

Primeurs :
  
· Tomate
  
· Haricot vert
  
· Poivron
  
· Piment fort


· Ifoulki

Fax : +212 48 81 82 94

Commissionnaires ou bureaux de vente : Sony, fruitsud

Source : APEFEL

II- GROUPE AGRISOUSS :

Adresse : immeuble Najah, BP 798 Agadir MAROC

Téléphone : 00212 48 22 67 60/ 00212 48 22 32 42

E_mail :agrisouss@agri-souss.com

Internet : www.agri-souss.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : MOUISSET Abdelrrazak

Directeur Commercial

M : SOUAI Mohammed

Directeur général

M : ABOUNAIM

AbdeMALEK

Directeur Financier

M : HAMID Omar

B- Stations et coopérative affiliées au groupe Agri Souss :

Groupe AGRI SOUS

Potentiel approximatif en tonnes 55.000

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

COMAPRIM

M. AJAN MOHAMMED

Primeurs :


· Tomate ronde
 
· Tomate cerise
 
· Tomate grappe
 
· Tomates allongée


· Piment fort
 
· Tomate cocktail
 
· Haricot vert
 
· Courgette


· HORIZON

· pin up

-

Tél : +212 48 80 95 55/56
Fax : +212 48 20 95 95
Tine Mansour-Belfraâ Chtouka Aït Baha

Commissionnaires ou bureaux de vente : Promofruit, primar

SAPEXO

Mme: EL MEHDI

Primeurs :
  
· Tomate
  
·  Piment fort
  
·  Courgette


· Sapexo

· Serail

 Tél : +212 48 22 02 05

Fax : +212 48 22 02 18

CMV 808 Khmis Aït Amira

Chtouka Ait Baha

Email :

sapexo@wonadoo.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : primar

SOFPRIM

M. FELLANI

Primeurs :
  
· Tomate  
  
· Courgette
  
· Autre légumes


· Fellani


· Anaka


· Angele

 Tél : +212 48 15 91/93/58
Fax : +212 48 24 15 95
Lot B n°60,Z.I - Aît Melloul
E-mail : FELLANI@iam.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : Promofruit, marquillanes

ATLAS

MNAGIFI

Primeurs :
  
· Tomate (toutes variétés)


· Ali


· Nagifi


· Dora


· Atlas

Tél : +212 48 24 83 99
Fax : +212 48 24 72 56
Lot 626 B - Route de Biougra z.I Aït Mellol
E-mail : nagifi@marocnet.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : Agrinord, sofruce

EL KASBA

M. EL HIBA

Primeurs :


· Tomate (toutes variétés
  
· Pomme de terre
  
· Haricot vert
  
· Poivron
  
· Piment fort

 
· Concombre

 
· Petits pois
 
· Courgette


· Hiba

· Teima

· Basma


· Kasba 

 

 

Tél : +212 48 52 15 36
Fax : +212 48 52 68 36
Rue Orvitale- Ouled Teïma- Taroudant

E-mail :hibaprim@wanadoo.fr

Commissionnaires ou bureaux de vente : Hiba

ADRAR

M. BOUCHOUKOU


· Tomate

 
· Maïs doux


· Piment fort

 
· Courgette


· Poivron


· Haricot vert


· Bouchoukou


· Adrar


· Gama


· Tanalt


· Afrao

Fax : +212 48 31 92 15

Fax : +212 48 31 91 57

C .R Temsia-Aït Melloul

E-mail:copadrar@iam.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : Pomona, difiprim

AZRO

M. ADRDOUR


· Tomate (toutes variétés 

 
· Autre légumes

 
· Pomme de terre


· Piment fort

 
· Courgette


· Poivron


· Haricot vert


· Azro


· Madak


· Isis


· Saada

tél: +212 48 24 42 00

+212 48 24 41 00

Fax : +212 48 24 41 41

Z;I KM 4-Aït Melloul6 B.P13

E-mail:copaZRO@iam.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : PRIMAZRO.PROMOFRUIT

PRIMA-SOUSS

M. GUEDDI

 


· Amadine


· Amane


· Prima


· Lea

Tél:+212 48 24 13 91/24 96 45

Fax : +212 48 24 16 66

E-mail:

Commissionnaires ou bureaux de vente : PROMOFRUIT.SOFRUCE

AMCAS

M. AMCASSOU

 


· Srwa

Commissionnaires ou bureaux de vente : DEFPRIM.

III- GROUPE DELASSUS :

Adresse 9, Rue Khalid Ben Oualid AÏN Sebaâ

Téléphone:00212 22 35 39 06

Fax: 00212 22 35 33 98

internet: www.delasuss.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : Mohammed BENNANI SMIRES

Directeur général

M : Fatiha CHARRAT

Directeur général

M : Kacem BENNANI SMIRES

B- Stations et coopérative affiliées au groupe DELASSUS :

Groupe DELASSUS

Potentiel approximatif en tonnes 25.000

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St. DUROC

M. EL FARABI Hicham


· Tomates


· Leïla

· DFM

-

Tél : +212 48 81 20 65/66/67

Fax : +212 48 81 20 68
E-mail: duroc@iam.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente : Delassus

St. PACK SOUSS

M: Khalid BOUNEJMA


· Tomates
  

 

 Tél : +212 48 24 21 73/78

Fax : +212 48 24 11 74

Rte Admine-Aït melloul

Email :

packsouss@wonadoo.net.ma

St.WAFA

M. WAFA HASSAN

 
· Tomates

 

 WAFA-Maroc

Tél : +212 48 24 86 17/23
Fax : +212 48 24 86 65
Q.I Aît Melloul-Rte de Biougra

WAFA-France

Tél : 00 33 4 68 85 60 22/23
Fax : 00 33 4 68 85 60 77

CEED. GRAND St Charles

B.P 5448 Perpignan
E-mail : abdellah.ouafa@agadirnet.net.ma

Commissionnaires ou bureaux de vente :wafa

St. WAFALI

M. WAFA SAÏD


· Tomates

 

Tél : +212 48 24 81 04
Fax : +212 48 24 80 61
Lot 621 Q.I -Aït Mellol
E-mail : wafali33@hotmail.com

Commissionnaires ou bureaux de vente : CRASTREDONABEDIAN (EX-DIVA).

St. MIDIPRIM

M. Aziz BENNANI

  
· Pomme de terre
  

 

 

Tél : +212 22 96 93 56
Fax : +212 22 96 93 57
Km 32, Route côtière azemmour-sidi rahal

St. SEFPRIM

 


· Pomme de terre

 

Tél: +212 22 93 15 23

Fax :+212 22 93 30 15

Km 7,5 Route my Thami-casablanca

E-mail:sefprim@hotmail.com

St. SKI

 

 
· Pomme de terre


· Haricot vert

 

Tél: +212 37 74 25 26

Fax : +212 37 74 25 27

AÏn Azro- Skhirat

IV- GROUPE ROSAFLORE :

Adresse 18, Rue de Madrid- Agadir - Maroc

Téléphone : 00212 48 82 19 25

Fax : 00212 48 84 32 14

Directeur M : Puech PIERRIK

Président M : TAZI Mohammed

A- Organigramme du groupe :

B- Stations et coopératives affiliées au groupe ROSAFLORE :

V- GROUPE PRIM'ATLAS :

Adresse 117, Av. Hassan II, Imm Oumlil 4° Etage n° 31-Agadir- Maroc

Téléphone : 00212 48 82 67 90

Fax : 00212 48 82 67 88

E-mail :MPRIMATLS@AGADIRNET.NET.MA

Directeur M :

OURTANANE Mohammed

A- organigramme du groupe :

Président M :M'HAMED LOULTITI

B- stations et coopérativeS affiliées au groupe PRIM'ATLAS :

VI- GROUPE G.E.D.A :

Siège du Groupe-Casa B.P 125- Casablanca

Téléphone : 00212 39 85 00/39 88 88

Fax : 00212 22 39 89 93

E-mail- casa : domago@iam.net.ma

Délégation du groupe à Agadir

Av.Hassan II- Agadir

Téléphone : 00212 48 62 20/30

Fax : 00212 48 84 62 10

E-mail- Agadir : domago@iam.net.ma

A- Organigramme du groupe :

Directeur général Adjoint : Noureddine TOUIHER

Directeur général

M :Khlid BENHARBIT

Délégué : Abdelkebir EL FALI

Délégué Adjoint :

Abderahim MANDOUR

B- Stations et coopératives affiliées au groupe G.E.D.A :

Groupe G.E.D.A

Potentiel approximatif en tonnes 12.000

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St. EL BOURA

M. RADOUANI

  
· Pomme de terre 


· Gazelle

· Angi

Tél : +212 48 85 12 30/31
Fax : +212 48 58 23 06

Dne EL BOURA B.P259- TAROUDANT

E-mail :elboura@iam.net.ma

St. PRIAGRUS

M. SABRI

Primeurs :
  
· Tomate

  
· Haricot vert
  
· Courgette
  
· P.M.T


· Concombre 


· Piment fort

  
· Poivron


· Baby

· Les Domaines


· Malika

· Maroc


· Kasba

· Life


· Ortaline

· Nour


· La Belle Rouge

-

 Tél : +212 48 24 00 62/63

Fax : +212 48 24 00 23

B.P 104- Aït Melloul

Commissionnaires ou bureaux de vente : EXOFARM.KATOPE.HONORE.ST CHARLES SUD.

St. AMCAS

M. AMCASSOU

Primeurs :
  
  

 
· Amcas

 
· Horti

 Tél : +212 48 24 17 58/24 15 38

Fax : +212 48 24 33 87

Zone Industrielle- Aït Melloul


E-mail : amcass@caramai.com

Commissionnaires ou bureaux de vente : CIPAF.SOFRUCE

St. AMI

M. AMY

Primeurs :


  


· Ami


· Life

Tél : +212 48 33 58 31

Fax : +212 48 33 09 25
E-mail : merzouk@hotmail.com

Commissionnaires ou bureaux de vente : EXOFARM.KATOPE.HONORE.ST CHARLES SUD.

St. DOUIET

M. GOUTBI

Primeurs :


· Daya

 

Tél : +212 55 75 24 50/51

Fax :+ 212 55 64 68 08
Douiet -fès

Commissionnaires ou bureaux de vente : EXOFARM.KATOPE.HONORE.ST CHARLES SUD.

VII- GROUPE MARAISSA :

Adresse : 51, Bd de la Gironde- Casablanca

Téléphone : 00212 97 23 12/35/36

Fax : 00212 22 9722 79

E-mail : groupe.marissa@marocnet.net.ma

A- Organigramme du groupe :

Directeur M : BONIOLE Pierre

Président M : TAZI Mohammed

B- Stations et coopératives affiliées au groupe Maraissa :

VII- Groupe ARMONA :

* Autre stations intéressantes à la province d'el Jadida région du centre

Troisième Chapitre :

fruits Divers

Le secteur des fruits assure plus de 3 millions de tonnes de fruits.
La production de fruits se caractérise en général par variation d'un produit à l'autre et d'une année à l'autre, en vue d'assurer une meilleure régulation de l'offre par rapport à la demande.

Des efforts importants ont été aussi consentis en matière d'amélioration de la qualité et de la productivité afin de répondre aux exigences du consommateur européen et d'augmenter la compétitivité des exportations au niveau des marchés internationaux. Ceci a permis au produit national de jouire d'une notoriété appréciable au niveau des marchés internationaux en général et du marché communautaire en particulier.

Dans l'économie nationale. Le secteur prévoit une place importante. Avec une faible recettes. Le but du gouvernement marocain et des opérateurs du secteur est aujourd'hui de restructurer le secteur, sachons que le secteur s'est lancé dans un programme qui prévoit la réalisation de nouvelles plantations, en vue d'augmenter la productivité et d'adapter les produits aux besoins des clients on peut dire que le secteur a déjà prit son chemin afin de faire face à une concurrence très forte .

Section I : La production- exportation

Certains facteurs favorables ont permis le développement des fruits. L'irrigation s'est considérablement développée depuis 20 ans. L'introduction des serres plastiques, notamment dans le Souss-Massa et dans la région d'El Jadida, a permis, sur près de 7000 ha pour la campagne 2002-2003, de désaisonnaliser certaines productions (melon et fraise).

La conjonction des efforts fournis par les pouvoirs publics pour soutenir les producteurs traditionnels et des investissements réalisés par de grands groupes intégrés ont permis de structurer et de dynamiser un secteur qui à été tourné désormais vers la consommation locale. Malgré son développement régulier depuis 20 ans, cette filière est dépendante de nombreux facteurs qui freinent son expansion.

Aux effets de la sécheresse s'ajoutent une faible mécanisation, une sous utilisation des engrais et des produits phytosanitaires, main d'oeuvre moins qualifiée par rapport à certains concurrents. Ces conditions expliquent des productions irrégulières qui ne permettent pas d'assurer un approvisionnement satisfaisant des clients.

En mutation : Pourtant, la filière continue d'être attractive et ses perspectives sont encourageantes. Opérateurs et pouvoirs publics cherchent à intégrer l'ensemble des opérateurs, en passant des contrats entre producteurs et exportateurs, en rationalisant la commercialisation sur le marché local, en optimisant la ressource en eau (environ 50% de pertes par évaporation), enfin, en normalisant les productions et en améliorant le conditionnement. De nouveaux créneaux sont à prospecter afin de diversifier l'offre marocaine et améliorer la résistance aux maladies.

Après la libéralisation des exportations en 1985, le secteur des fruits a connu une évolution importante au niveau de la diversification des espèces, des débouchés, de la logistique et des modes de commercialisation.

I- L'avocatier :

Figure-5 : L'arbre de l'avocat

la culture de l'avocat a connu une certaine extension ces dernières années, surtout du fait de sa facilité d'entretien, du faible coût de production et des prix de vente généralement élevés (pouvant atteindre 15-20 DH/KG ) engendrant des bénéfices nets intéressants. Sa culture est surtout concentrée au niveau des régions du Gharb (35,5%) et de Rabat-Salé (33,1%). Les rendements moyens ont varié entre 6 et 15 tonnes/ha.

Il est à noter que le Maroc est aussi importateur d'avocat (exemple : 147T en 1996) mais exporte également une partie de la production vers les pays du golfe et certains pays africains (exemple : environ 100 T en 1999 à un prix d'environ 20 DH/KG). Les qualités importées sont très variables d'une année à l'autre et les tendances enregistrées sont fonction des niveaux de production enregistrés.

Les principaux critères avancés par les producteurs quand au choix de cette culture sont :

La facilité de conduite et d'entretien de la culture et la limitation, voir l'absence, des attaques parasitaires, ceci se traduit par une réduction des interventions et des charges (main d'oeuvre, produits phytosanitaires, etc.) ;

Le prix de vente généralement intéressant surtout pour les production tardives ( Fuerte et surtout Hass ) ;

La demande croissante en avocats ;

La possibilité de conservation des fruits après leur récolte, pour une durée acceptable et sans investissement supplémentaire, ce qui permet une meilleure gestion des ventes le profil variétal est dominé par Zutano, Fuerte, Bacon et Hass, greffées sur des plants issus de semis, et plantées en association (types A et B). Concernant ce dernier point, les dispositions très variables d'une exploitation à l'autre. Les densités pratiquées sont de l'ordre de 150-280 arbre/ ha. Du fait du développement important de l'avocatier, il est nécessaire de procéder, avec l'âge, à des arrachages, et ce dans le cas des plantations à fortes densités les interventions culturales se limite essentiellement à l'apport des fumures organiques et minérales, au travail du sol et à l'irrigation localisée.

Le secteur horticole occupe, toutes espèces confondues, plus de 1,2 millions d'hectares (soit plus de 13% de la SAU) et intéresse une extrême diversité de productions fruitières, maraîchères et florales26(*).

Figure-6 : Plante du melon

II- Le melon :

La culture est très populaire au Maroc ; on la rencontre au nord, au sud et à l'intérieur du pays. Sa culture a des exigences édapho-climatiques en chaleur et lumière. Certaines variétés sont indifférentes à la longueur du jour, mais les jours longs conviennent toujours à la culture.

Les variétés utilisées au Maroc sont de 3 principaux types : (1) le type souihla ou galia (exemple de variétés : arrava, galia, alma , gal-lavi 52) ; (2) le type jaune canari (ex. niagara et jc local) et trois type charentais, avec un sous groupe de melon brodé (ex. Dalton , marcus, borador), et un autre sous groupe de fruits lisses (ex. major, linastar). Le semis a lieu en pépinière, à partir de novembre-décembre (pour les primeurs) et février- mars (pour la culture de saison). Pour l'arrière saison, le melon ne se comporte pas bien et ne donne pas de rendements satisfaisants. Figure-7 : Plantation de melon

La récolte est manuelle. Le stade de récolte est difficile à repérer ; la coupe et dégustation des fruits à partir du 120éme jour après semis .pour les connaisseurs, les symptômes de maturités sont l'apparition d'une zone jaunâtre et sèche autour du pédoncule, l'émission d'une odeur caractéristique de maturation des fruits et la changement de la couleur pour certains variétés (le type galia tourne au jaune). La récolte est généralement groupée en 15-20 jours. Il faut donc être prêt bien à l'avance pour conditionner le melon et l'exporter (préparation des cartons d'emballage, alvéoles, mouchoirs, palettes, étiquettes...). Les types de calibres utilisés par la profession d'exportation sont le calibre 9 (8fruits/carton de 5kg)..., calibre 4(4 fruits/ carton de 5 kg). Le melon ne se conserve pas plus de quelques jours à la température de 6-8°C.a une température plus basse, la chair devient vitreuse. Le rendement moyen est de l'ordre de 25-30 T/ha pour le charentais, 30-40 T/ha pour la galia et 20-25 T/ha pour le jaune canari27(*).

Tableau-25 : Evolution sur 10 campagnes des superficies et des productions du melon28(*)

Graphe-28 : Evolution sur 10 campagnes des superficies et des productions

Tableau-26 : répartition régionale des superficies et des productions des principales cultures primeurs (campagne 2001/02)

III- La pastèque :

La pastèque est cultivée dans le souss massa, à Marrakech, au loukkos, au saïs et au Doukkala. Les exigences de la pastèque ressemblent en général à celles du melon. Cependant, la pastèque est plus exigeante en chaleur. Dans les variétés semis, on distingue deux types : (1) fruits avec pépins (sangria, fiesta, calsweet, royal sweet f1, sultan, sweet baby, baby doll, tiger baby, sugar baby, early Canada, klondike blue ribbon, klondike strillé...) et (2) type sans pépins (triploîde : nova, laurel, fire cracker , ultra cool). Le rendement moyen de la culture du pastèque et de 70-80 T/ha29(*).

IV- Le cerisier :

Figure-8 : Des cerises

La culture de cerisier au Maroc couvre une superficie d'environ 1.037 ha et donne une production de 2.571 tonnes annuellement. Le cerisier est localisé essentiellement dans les régions d'Ifrane, d'Ain L'euh (38%), Chefchaouen (12%), asni (6,5%), Khénifra (5,6%), Khemisset (3%), et Boulmane (1,5%). La fête des cerises, qui se tient annuellement à Sefrou témoigne de l'importance accordée à cette espèce. Les superficies subissent malheureusement une certaine fluctuation liée à l'arrachage de vieux vergers, particulièrement dans les zones où le manque d'eau d'irrigation se fait ressentir (Sefrou). La concentration de cette culture dans ces zones est principalement liée aux conditions favorables ainsi qu'à sa pratique ancienne dans ces régions. Les vergers de petite taille dominent et le cerisier est souvent cultivé en jardin familial. Cette situation s'explique aussi par le coût élevé de la récolte (80% des charges) et le caractère périssable du fruit, pour un écoulement rapide de la production.

La gamme variétale en culture est relativement restreinte et se limite essentiellement aux groupes des bigarreaux (burlat, moreau, van, hedelfingen, napoleon,...). Certaines variétés anciennes comme coeur de pigeon, bingue, cerisette, introduites à l'époque du protectorat, existent encore dans les veilles plantations. Cependant la dominance revient aux variétés B. burlat et B. vans dénommés respectivement « bigaro et hajjan », en référence à leur calibre et à la fermeté du fruit. La variété napoléon, dont les fruits sont de couleur jaunâtre, est adoptée en tant que pollinisateur pour surmonter les problèmes d'incompatibilité. Cette limitation est due à la non disponibilité de nouvelles variétés ayant confirmé leur adaptation. Certaines contraintes limitant le développement du cerisier. Bien que des actions de développement de la culture du cerisier ont été entreprises par l'Etat, cette espèce reste cependant confrontée à divers problèmes l'empêchant d'atteindre ses potentialités de production dans ces écosystèmes de montagne. Ces contraintes sont d'ordres climatiques ou relatifs au matériel végétal30(*).

V- Le fraisier :

Figure-9 : Une plantation de fraise

Les principales régions de production sont le souss, le Gharb et le loukkos. Les variétés connues au Maroc sont de 3 types : (1) variétés remontantes (elles remontent une seconde fois la production au cours de l'année ; c'est le cas de la (rappella, marastil, remonante, américaine, brightan, selva), (2) variété non remontantes (fraisier à gros fruit donnant une seule récolte par saison) et (3) variéré semi-remontantes (intermédiaires entre les variétés remontantes et non remontantes). Les variétés connues par leur précocité sont chandler, gauriguette, douglas, osso grande et selva. La multiplication du fraisier est asexuée ; elle se fait par des plantés. Ceux-ci sont de deux types : (1) plants frigos (triés et stockés dans des chambres froides. La récolte est échelonnée, les fruits sont récoltés manuellement chaque 3 à 4 jours au stade optimal de maturité (fraise ferme pouvant supporter les différentes manutention et de transport).

VI- Le pêcher et la nectarine : la culture du pêcher s'étend sur une suoerficie de 4500 ha pour une production de 39.500 ha. C'est un secteur caractérisé par une grande diversité de variétés et une adaptation très étendue dues aux efforts de création propre au pêcher et nectarinier. Les principales zone de production sont Meknès, Ifrane, souss-massa, Khénifra, Boulmane, Gharb, Béni Mellal. Les variétés utilisées on compte plus de 176 variétés de pêcher. Parmi les variétés introduites et cultivées, celles à chair jaune sont les plus dominantes. On peut citer entre autre elrise, primerose, springtime, spring crest, starcrest, spring gold, mayrose, maycrest, red haven,red top, flower crest, lauring, dexired, royal gold, j.h hale, armking I et armkingII, staymay. Cet amortissement variétal est en constante évolution. Des variétés floridiennes très précoces (maturité en avril) sont actuellement en production. Parmi les nectarines, il faut mentionner mayred, red june, early sungrand, summergrand, nectard 6, fantasia... Le porte-greffe le plus utilisé au Maroc est le pêcher de missour. Les autres francs de pêcher tel GF 305 et mauvais développement pour le nemaguard).

D'autres porte-greffes sont utilisés dans des cas spécifiques : prunier saint julien adapté aux sols lourds, le damas GF 1869 résiste à la chlorose et à l'asphyxie radiculaire, mais présentant une mauvaise affinité avec beaucoup de nectarines. Le pêcher x amandier GF 677 résistant à la chlorose, vigoureux31(*).

Tableau-27 : Evolution sur 10 campagnes des superficies et des productions du fraise32(*)

Graphe-29 : Evolution sur 10 campagnes des superficies et des productions du fraises

VII- Le bananier :

La culture du bananier est sous abri-serre. Bien que nécessitant de gros investissements, ce nouveau système de culture a connu une extension rapide, allant de 2 ha en 1980/81 à plus de 3.500 ha et de cent mille tonnes de production annuelle actuellement. Les régimes sont d'environ 30 à 50 Kg. Parfois, les régimes peuvent peser 60Kg. Les principales régions de production sont El Jadida, Rabat, Agadir et Ghar33(*)b.

Tableau-28 : Évolution de la production de banane au Maroc et importance par zone de production (en tonnes).

Graphe-30 : Évolution de la production de banane au Maroc et importance par zone de production (en tonnes).

Tableau-29 : Évolution des superficies de banane au Maroc et importance par zone de production (en hectares).

VIII- La vigne :

Au niveau national, le vignoble occupe une superficie de l'ordre de 49000 ha pour une production de 230000T dont 38200 ha et 172000 T de vigne de table et 10800 ha et 58000T de vigne de cuve ; les principales régions de production de la vigne de table sont Doukkala, Haouz, Benslimane, Rabat-salé, Khémisset et Essaouira qui totalisent 71% de la superficie totale. Pour la vigne de cuve. Le vignoble de cuve est constitué de quatre principale variétés : cinault, carignan, alicante, bouchet et grenche qui représentent à elles seules 81% de la superficie négligeable de l'ensemble des plantations de vigne de cuve. Les principale variété de table sont : doukkali, muscat d'Italie, valency, abbou, boukhanzir et muscat d'alexendrie qui occupent environ 77% de la superficie totale. Le reste est constitué des variétés suivantes :alfonse lavallée, adari, cardinal et madelaine. Les variétés apyrènes occupent une superficie négligeable n'excédant pas 600 ha34(*).

Tableau-30 : Calendrier de production

Pour la Compagne de février-2004 les exportations des fruits divers ont chuté de 33%.

Tableau-31 : Exportations par régions et par campagnes

Tableau-32 : Exportations par marchés et par variétés (campagne 2002/2003)

Graphe-31 : Evolutions des exportations tous marchés par variétésGraphe-32 : Evolutions des exportations tous marchés par variétés

Tableau--33 : Exportations Marocaines de Fruits en tonne vers L'Europe35(*).

Section II : Description de la filière exportation des fruits

On va procéder à la présentation de la filière d'exportation des fruits en exposant le réseau de commercialisation à partir d'un regroupement des stations sous des groupes, aussi les personnes responsables, les marques et les coordonnées.

I- GROUPE G.P.A :

Adresse : 325, Avenu Hassan II Agadir Maroc

Téléphone : 00 212 48 84 59 06/ Fax 00 212 48 84 59 05

Site : www.gpamorocco.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : KABBAGE Tariq

Directeur Commercial

CHARROUF

Abdellah

Directeur général

OUGUELLIT Abdelkrim

B- Stations et coopérative affiliées au groupe G.P.A. :

II- GROUPE AGRISOUSS :

Adresse : immeuble Najah, BP 798 Agadir MAROC

Téléphone : 00212 48 22 67 60/ 00212 48 22 32 42

E_mail :agrisouss@agri-souss.com

Internet : www.agri-souss.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : MOUISSET Abdelrrazak

Directeur général

M : ABOUNAIM

AbdeMALEK

Directeur Commercial

M : SOUAI Mohammed

Directeur Financier

M : HAMID Omar

B- Stations et coopérative affiliées au groupe agri Souss :

Groupe AGRI SOUS

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

COPARIM

M. AJAN MOHAMMED


· Melon


· HORIZON

· pin up

-

Tél : 212 48 80 95 55/56
Fax : 212 48 20 95 95
Tine Mansour-Belfraâ Chtouka Aït Baha

SOFPRIM

M. FELLANI


  
· Melon


· Fellani


· Anaka


· Angele

 Tél : 212 48 15 91/93/58
Fax : 212 48 24 15 95
Lot B n°60,Z.I - Aît Melloul
E-mail : FELLANI@iam.net.ma

EL KASBA

M. EL HIBA

Primeurs :


· Melon


· Hiba

· Teima

· Basma


· Kasba 

 

 

Tél : 212 48 52 15 36
Fax : 212 48 52 68 36
Rue Orvitale- Ouled Teïma- Taroudant

E-mail :hibaprim@wanadoo.fr

AZRO

M. ADRDOUR


· Melon


· Azro


· Madak


· Isis


· Saada

Fax : 212 48 24 42 00

212 48 24 41 00

Fax : 212 48 24 41 41

Z;I KM 4-Aït Melloul6 B.P13

E-mail:copaZRO@iam.net.ma

III- GROUPE DELASSUS :

Adresse 9, RUE Khalid Ben Oualid AÏN Sebaâ

Téléphone:00212 22 35 39 06

Fax: 00212 22 35 33 98

internet: www.delasuss.com

A- Organigramme du groupe :

Président

M : Mohammed BENNANI SMIRES

Directeur général

M :Fatiha CHARRAT

Directeur général

M :Kacem BENNANI SMIRES

B- Stations et coopératives affiliées au groupe DELASSUS :

Groupe DELASSUS

Station/
coopérative

Responsable

Produits exportés

Marque commercialisée

Adresse / coordonnées

St. DELASSUS

 


·  Pêche
  
· Nectarine

-

Tél : 212 22 35 39 06

Fax : 212 22 35 33 98
9, Rue Khalid Ben Oualid Aîn Sbaâ- Casablanca

Internet : www.delassus.com

IV- GROUPE ROSAFLORE :

Adresse 18, Rue de Madrid- Agadir - Maroc

Téléphone : 00212 48 82 19 25

Fax : 00212 48 84 32 14

A- Organigramme du groupe :

Directeur M : Puech PIERRIK

Président M : TAZI Mohammed

B- Stations et coopérative affiliées au groupe ROSAFLORE :

V- GROUPE G.E.D.A :

Siège du Groupe-Casa B.P 125- Casablanca

Téléphone : 00212 39 85 00/39 88 88

Fax : 00212 22 39 89 93

E-mail- casa : domago@iam.net.ma

Délégation du groupe à Agadir

Av.Hassan II- Agadir

Téléphone : 00212 48 62 20/30

Fax : 00212 48 84 62 10

E-mail- Agadir : domago@iam.net.ma

A- Organigramme du groupe :

Directeur général Adjoint Noureddine TOUIHER

Directeur général

M :Khlid BENHARBIT

Délégué Abdelkebir EL FALI

Délégué Adjoint

Abderahim MANDOUR

B- Stations et coopérative affiliées au groupe G.E.D.A :

VI- GROUPE MARAISSA :

Adresse : 51, Bd de la Gironde- Casablanca

Téléphone : 00212 97 23 12/35/36

Fax : 00212 22 9722 79

E-mail : groupe.marissa@marocnet.net.ma

A- Organigramme du groupe :

Directeur M : BONIOLE Pierre

Président M : TAZI Mohammed

B- Stations et coopérative affiliées au groupe Maraissa :

VII- Groupe ARMONA :

Section III : Caractéristiques de la campagne 2003/2004

La campagne 2003/2004 se distingue par deux faits majeurs à savoir, l'achèvement des négociations agricoles entre le Maroc et l'UE et les négociations encours entre le Maroc et les Etats-Unis d'Amérique.

Les négociations avec l'UE, visant la libéralisation progressive des échanges, ont abouti à la conclusion d'un accord qui régit, à partir de janvier 2004, les échanges agricoles entre les deux parties.

Cet accord répond globalement aux attentes formulées par les opérateurs du secteur d'exportation des produits alimentaires et leur permet une meilleure visibilité sur les quatre années à venir en termes de production, d'investissement et de mise à niveau.

S'il est encore prématuré d'évaluer le véritable impact de ce nouvel accord, il faut espérer que l'application pratique des différentes concessions qu'il comporte, décline la volonté exprimée lors des différentes phases des négociations, à savoir l'établissement d'un cadre d'échanges, clair et transparent qui n'induise aucune confusion ni multiplicité d'interprétation.

Quant aux négociations en cours entre le Maroc et les Etats-Unis, elles visent la mise en place d'une zone de libre échange entre les deux parties intégrant plusieurs secteurs dont celui de l'agriculture. Ce projet, qui est le deuxième du genre initié par Washington avec un pays arabe, après l'accord conclu avec la Jordanie en 2000.

Mais sa dimension et son ampleur suscitent déjà des inquiétudes et des espoirs chez les différents opérateurs économiques nationaux. Pour les pessimistes, les exportations agroalimentaires marocaines sur le marché américain demeurent insignifiantes et ont montré leurs limites au cours de la dernière décennie, avec une recette à peine de 600millions de Dirhams, et ce en raison de l'arsenal réglementaire particulièrement exigeant de ce pays, que l'accord n'infléchira pas.

De l'autre côté, les optimistes estiment que cet accord pourrait être une chance pour développer les exportations, diversifier les débouchés, instaurer une stratégie de partenariat et constituer un catalyseur pour la mise à niveau de l'agriculture et agro-industrie. En tous cas, l'évaluation des avantages et des inconvénients d'un accord de libre échange est complexe et difficile à cerner du moins à ce stade. La question qui reste désormais posée a trait à la compétitivité des exportations marocaines et à une stratégie de diversification de produits générateurs d'une forte valeur ajoutée36(*).

Conclusion

En matière d'exportation, les agrumes, les primeurs, les conserves végétales et les fleurs totalisent plus de 70% des produits agricoles exportés par le Maroc. En ce qui concerne l'emploi, du fait de l'intensification des cultures et des professions para agricoles. L'horticulture est un domaine et porteuse. Le Maroc réunit des conditions favorables qui lui confèrent une vocation de production d'une large gamme de fruits, de légumes et de fleurs. Le climat et la topographie ont façonné le paysage agricole lui permettant une production très diversifiée avec une maturation assez précoce des fruits, des légumes et de fleurs, ce qui est un atout commercial très appréciable par rapport aux pays de la rive Nord de la Méditerranée. L'horticulture, secteur très dynamique de la production agricole, contribue dans une large mesure au développement économique et social du pays. Au niveau des productions végétales, les cultures fruitières et maraîchères contribuent respectivement à hauteur de25, 5% et 22%.

Les chiffres clés du secteur fruits et légumes enregistres en 2002-2003, 224 unités de stations de conditionnement agrumes et produits maraîchers. Il emplois directement 600.000 personnes en faisant une recettes annuelles de 6 milliards de DH.

Par contre, avec des contraintes d'ordre technique, La maîtrise des techniques de production nécessite une amélioration dans une stratégie globale de développement du secteur. Le transfert de technologie est très faiblement structuré. L'encadrement et la vulgarisation sont défaillants.

Aussi, beaucoup d'efforts restent à faire en matière d'économie d'eau. Les 10.000 m3 que consomme chaque hectare actuellement irrigué par gravitaire (81% des superficies) peuvent être réduit pratiquement de moitié grâce à l'utilisation de systèmes d'irrigation localisés. Ceci nécessite certes des investissements (20.000 à 25.000 Dh/ha) mais l'enjeu vaut la peine. Les ressources hydriques sont de plus en plus rares et deviendront de plus en plus coûteuses pour les producteurs, en particulier si l'Etat décide un jour d'appliquer la réalité des prix sur l'eau des barrages destinée à l'agriculture.

En effet, La présence marocaine sur les marchés les plus exigeants en termes de conditions d'accès grâce a une coordination concertée et une veille internationale. Il faut dire que le prix de revient de la production marocaine est beaucoup plus inférieur à celui de la France et les pays comparés. Les pays du sud sont en meilleure position pour produire certaines choses à certaines époques et au meilleur coût; ils demandent donc de pouvoir exporter librement leurs produits " qu'ils savent le mieux produire à un coût raisonnable pour le consommateur". Ainsi L'OMC encourage en principe les producteurs qui produisent au meilleur coût. Conscients de ces facteurs le Maroc et l'UE et depuis leur premières transactions ont élaborés un ensemble un dossier de dialogue afin de négocier l'avenir des fruits et légumes entre les deux opérateurs.

Evolution des exportations par compagne

On dépit du déséquilibre entre les deux partis, les résultats des négociations Maroc -UE sur le volet agricole d'exportation, ont aboutis un accord.

L'Accord d'association, conclu entre le Maroc et l'union européenne en 1995 et mis en application en mars 2000, a prévu l'établissement progressif d'une zone de libre échange pendant une période de transition de douze années à compter de la date d'entrée en vigueur dudit accord. Concernant les produits agricoles, l'article 16 de l'accord stipule que la communauté et le Maroc mettent en oeuvre, de manière progressive une plus grande libération de leurs échanges réciproques.

A cette fin, une clause de rendez-vous était prévue pour le réexamen de l'accord lequel dispose dans son article 18 : ``A partir du janvier 2000 la communauté et le Maroc examineront la situation en vue de fixer les mesures de libéralisation à appliquer par la communauté et le Maroc à partir du 1er janvier 2001 conformément à l'objectif inscrit à l'article 16.''

Seulement, le rendez vous prévu pour janvier 2000 a été reporté en raison du retard de la mise en application de l'accord, qui n'est intervenue qu'en mars 2000, en raison de la procédure de ratification par les parlements nationaux européennes.

Le lancement des négociations agricoles a eu lieu finalement le 23 janvier 2002 à bruxelles. Après cette rencontre, les deux parties ont procédé à l'échange de leurs demandes réciproques.

La demande marocaine, transmise aux autorités européennes en mars 2002, a été élaborée, conjointement avec les professionnels de chaque secteur, dans le cadre du groupe agriculture, issu de la commission Négociation 2000. les travaux dudit groupe agriculture ont été présidés et abrités par l' E.A.C.C.E.

Après neuf rounds officiels et de nombreuses rencontre informelles, elles ont abouti à la conclusion de deux nouveaux protocoles : l'un régissant les exportations marocaines sur l'UE et l'autre protocole concernant les exportations communautaires vers le maroc. Ces deux textes ont été publiés au journal officiel des communautés européennes le 31 décembre 2003.

Les dispositions du protocole relatif aux exportations marocaines s'appliquent rétroactivement aux exportations marocaines de tomates à compter du 1er octobre 2003, alors que la date de mise en vigueur des nouvelles concessions pour les autres fruits et légumes frais est le 1er janvier 2004.

Le règlement (C.E 37/2004), portant ouverture des nouveaux contingents en faveur du Maroc, a été publié au journal officiel des communautés européennes du 10/01/2004.

Dan le présent dossier, nous donnons la synthèse du cadre réglementaire issu des textes précités et ce, pour les principaux produits agricoles d'exportation. Il est entendu que les produits qui n'ont pas fait l'objet d'amélioration des concessions, gardent le statut dont ils bénéficiaient au titre de l'accord d'association.

Reste à signaler, qu'en vue d'améliorer la qualité et le service il aura lieu la mise en place d'un système de traçabilité obligatoire dès janvier 2005. donc dépendant d'un accord passé entre le fournisseur et son client, la traçabilité des produits alimentaire que l'union européenne impose à tous les producteurs, exportant vers ses marchés entrera dans les normes européennes. Concrètement, il s'agit pour les opérateurs dans le secteur de retracer le cheminement d'une denrée alimentaire, à travers toutes les étapes, de la production jusqu'à la distribution. Selon la fédération des industries des conserves des produits agricoles du Maroc (FICOPAM), -c'est la grande distribution européenne qui a, au cours des dernière années, fait adopter à ses fournisseurs ces contraintes-. Ce qui signifie que tous produit destiner aux consommateurs européenne, se doit de fournir aux clients de ces marchés toutes les informations relatives au parcours du produit.

L'E.A.C.C.E contrôlera la mise en place du dispositif L'article 18 du règlement 178/2002, entrant en vigueur le 1er janvier 2005, stipule que : « la traçabilité des denrées alimentaires et de toute autre substance ou denrée destinée à être incorporée dans ces denrée alimentaires est établie à toutes les étapes de la production,transformation et de la distribution. Les exploitants du secteur alimentaire doivent être en mesure d'identifier toute personne leur ayant fourni une denrée ou une substance destinée à y être incorporée ».

Plusieurs associations professionnelles indiquent que leurs membres prennent les mesures nécessaires, notamment en matière d'étiquetage et ou d'identification (date, numéros, de lots...) et de formation. « la traçabilité est facile et peut être maîtrisée lorsque l'opérateur fait ses achats directement. Mais dans certains secteurs où interviennent des intermédiaires, la tâche est plus difficile.

Au niveau de l'administration, l'E.A.C.C.E mobilise, dans toutes ses antennes à travers le pays, les moyens humains et matériels nécessaires pour contrôler la mise en place du dispositif minimal exigé. Le dossier sera également suivi par le service de la répression des fraudes du ministère de l'agriculture37(*)...

Glossaire

Aâda : coutume.

Chergui : vent d'est, chaud et sec.

Chtouka : région de production dans la province d'El jadida.

Dh : devise marocain un euro = 10 dirhams.

E.A.C.C.E : L'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations.

Douar : bourg, agglomération rurale, petit village.

Gharbi : vent d'ouest froid et humide.

Guich ou terre guich : terres agricoles exploitées jadis par les soldats du sultan (roi)

Ha : hectare.

Hamri : sol rouge, argileux

J'mâa :: assemblée, collectivité. Bled jmâa : terre collective.

MADRPM :

Mazouzi : cultures tardives de printemps.

Mtill : sol gris et sableux.

Oued : cours d'eau (fleuve ou rivière).

Pc : plein champ.

Pro : production en tonnes.

P.d.T : pomme de terre.

Rmel : sable.

Ss : sous serre.

SMAG : (salaire minimum agricole garanti dans le secteur agricole) 7.25 DH/heure

SMIG : 1640 DH/mois

: tonnes.

Terres collectives (Ards Jemouêe) : Biens collectifs inaliénables appartenant des collectivités ethniques.

Terres melks : terres de propriétés privées.

Tirs : vertisols plus ou moins hydromorphes à texture lourde à argile gonflante prépondérante (type montmorillonite) nécessitant un drainage superficiel et souterrain ;

Toug : sol noir argilo-sableux.

sup: superficie en hectare.

Site Internet :

Ministère de l'agriculture et du développement rural

www.madrpm.gov.ma

Compagnie marocaine de commercialisation des produits agricoles

Complexe horticole d'Agadir

Conseil général du développement agricole

Institut agronomique et vétérinaire Hassan II

L'association des producteurs exportateurs des fruits et légumes

L'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations

Office régional de mise en valeur agricole des Doukkala

Office régional de mise en valeur agricole de Gharb

Office régional de mise en valeur agricole du Haouz

Office régional de mise en valeur agricole du souss massa

Table de matières

CHAPITRE INTRODUCTIF...............................................5

Section I- Présentation de l' établissement........................7

I- Le groupe POMONA  Historique......................................................7

II- Le Groupe POMONA Aujourd'hui....................................................8

III- POMONA IMPORT au Marché International Saint Charles.................9

A- Le grand marché saint charles...............................................................9 

B- POMONA- IMPORT...............................................................................12

B.1- La localisation :............................................................................12

B.2- L'organisation :.............................................................................13

B.3- Le fonctionnement :......................................................................13

B.4- Contrôles :.....................................................................................14

Section II- Informations sur le dossier agricole marocain..19

I- Données Spécifiques....................................................................19

II- Région du Royaume du Maroc.......................................................20

III- Irrigation....................................................................................21

VI- Les Données Socio-économiques................................................22

CHAPITRE I : Les Agrumes............................................24

SECTION 1- La Production......................................................25

- Le conditionnement..................................................................27

SECTION 2- L'exportation.......................................................28

A- Le tonnage exporté...........................................................................28

B- L'analyse des exportations par variéts.............................................29

C- L'analyse par marché.......................................................................32

SECTION 3- Description de la filière exportation des agrumes.33

SECTION 4- Les perspectives d'avenir.....................................39

SECTION 5- Synthèse et conclusion........................................41

CHAPITRE II : Les Primeurs...........................................43

SECTION 1-Des productions en fort développement................44

I. Cultures maraîchères.............................................................................45

A- La Tomate........................................................................................49

B- Aubergine au Maroc..........................................................................52

C- La culture de poivron.......................................................................53

D- Haricot vert.....................................................................................54

E- Le concombre .................................................................................56

F- Les courges......................................................................................57

G- L'asperge..........................................................................................58

II. Calendrier de production.......................................................................58

SECTION 2- Etude d'une région de production (Atouts de la zone du HAOUZ)............................................................................59

I. Ressource en eaux.......................................................................59

II. Possibilité de production de Primeurs............................................60

III. Coût de factures de production....................................................60

SECTION 3- Exportations........................................................63

. Evolution du taux d'utilisation des contingents des primeurs......................66

SECTION 4- E.A.C.C.E.............................................................68

I. L'établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations............................................................................................68

II. Contrôle à l'exportation................................................................69

SECTION 5--Filière producteurs et producteurs exportateurs de légumes.................................................................................71

CHAPITRE III : Fruits divers...........................................81

SECTION 1-La production- Exportation..................................82

I- L'avocatier............................................................................................82

II- Le melon..........................................................................................83

III- La pastèque ....................................................................................85

VI- Le cerisier ......................................................................................85

V- Le fraisier.........................................................................................86

VI- Le pêcher et la nectarine................................................................87

VII- Le bananier....................................................................................88

VIII- La vigne........................................................................................89

SECTION 2- Description de la filière Exportation des Divers Fruits.....................................................................................92

Paragraphe 3- Caractéristiques de la campagne 2003/2004 ...98

CONCLUSION.........................................................................99

Glossaire..............................................................................103

Bibliographie........................................................................104

Table des matières................................................................105

Annexes................................................................................108

ANNEXES
Liste des opérateurs
Origine Maroc

Produits tomates/ légumes

Société siège social

AZURA PERPIGNAN

SELIMEX PERPIGNAN

EURODIM PERPIGNAN

ST CHARLES PRIMEUR PERPIGNAN

N.C.C. PERPIGNAN

HIBA PRIMEUR PERPIGNAN

MALDONADO PERPIGNAN

PRIMAR PERPIGNAN

DIVA FRUIT PERPIGNAN

DELASSUS RUNGIS

G.P.A RUNGIS

FRUIT SUD MARSEILLE

COURTEX PERPIGNAN

SONI RUNGIS

PRIMARZO RUNGIS

FAUS DURA PERPIGNAN

SUD FRUIT PERPIGNAN

MUGUI PERPIGNAN

ESPAGNORD LILLE

MARQUILLANES PERPIGNAN

SOFRUCE/ IBERFRANCE PERPIGNAN

Lakhouidam rachid

Cadre commercial

5/11

42 personnes salariées à POMONA IMPORT Espagne dont :

- 35 sur le site de Perpignan

- 6 sur le site de Barcelone

- 1 (DSV) sur les deux sites

Titre : Organigramme de la société POMONA IMPORT Espagne - Campagne 2003-2004

Source : AM. FAVIER - Mise à jour F. N'GUYEN, novembre 2003

* 1 Source : MADRPM

* 2 Source : Association marocaine des producteurs et producteurs exportateurs des fruits et légumes

* 3 Source: Direction de l'Aménagement du Territoire

* 4 Région  Souss Massa -Draa

* 5 Région Orientale

* 6 Source- MADRPM

* 7 Le comité technique d'agrumes de l'E.A.C..C.E

* 8 -Région côtière (a voire sur la carte géographique du Maroc (n° 4)).

* 9 -(a voire sur la carte géographique du Maroc (n° 4)).

* 10 Source : APEFEL

* 11 Idem

* 12 Source : MADREF sup. : superficie en ha Pro : production en T

* 13 - Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 14 Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 15 Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 16 - Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 17 Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 18 Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 19 -Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 20 -Idem Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 21-( a voire sur la carte de la région du HAOUZ)

* 22 SOURCE/ MADRPM

* 23 Source: Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz - Marrakech

* 24 Négociations agricoles : Un nouvel accord entre Rabat et Bruxelles

* 25 -L'E.A.C.C.E

* 26 -Institut agronomique et vétérinaire Hassan II

* 27 -Idem

* 28 - Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 29 -IAV HASSAN II

* 30 -IAV HASSAN II

* 31 -IAV HASSAN II

* 32 - Source : MADREF Sup : superficie en ha Prod : production en T

* 33 -IAV HASSAN II

* 34 -IAV HASSAN II

* 35 - Service des Douanes Marocain

* 36 -Actualité export revue trimestrielle Février 2004

* 37 -La vie économique le 26 Mai 2004






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand