I-3- L'intervention des autorités
gouvernementales :
Dans certains pays émergents, le fonctionnement de
leurs systèmes bancaires était intimement lié à la
politique et au comportement du gouvernement, cette intervention de la part des
autorités publiques prend diverses formes telles que la participation de
l'Etat dans le capital ainsi que l'intervention dans la décision
d'octroi de crédit. De ce fait, il y a une influence majeure
gouvernementale sur le comportement décisionnel des banques peut
conduire à des situations médiocres touchant la solidité
et la profitabilité des établissements de crédits.
Les banques publiques, comme leur raison d'être,
facilitent l'accès aux crédits pour des secteurs particuliers de
l'économie, qui ont les plus soumis à ce genre d'intervention de
la part des autorités. Ce qui est évident que l'octroi du
crédit à des secteurs moins rentables peut transformer les
financements bancaires à des subventions gouvernementales, et minimiser
la solvabilité de l'établissement prêteur.
Certaines crises bancaires ont étaient marquées
par une forte proportion de prêts improductifs dans le total de
prêts bancaires, or ses créances douteuses sont surtout
concentrées dans le secteur public, à titre d'exemple en
Argentine et à la fin de 1994 les créances douteuses
représentent 10% du total des prêts dans le secteur bancaire
privé et 1/3 dans le secteur public. L'influence gouvernemental peut
toucher aussi le secteur bancaire privé, qui se trouve obliger parfois
à prêter à certains emprunteurs de mauvaise qualité
ou s'engage dans des activités économiques non performantes.
Tout ces facteurs, institutionnels, réglementaires,
légaux, gouvernementaux et macro économiques ont un impact sur la
défaillance des banques dans les pays émergents, du fait que la
qualité de ces facteurs peut favoriser l'excès du risque
bancaire.
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