WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude de quelques paramètres biologiques de Amblyseius swirskii Athias-

( Télécharger le fichier original )
par Joël DAYE LOFFA
Faculté des Sciences Agronomiques, Université d'Abomey-Calvi - Diplôme d'Ingénieur Agronome, Sciences et Techniques de Production Végétale 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4 RESULTATS

4-1 Vulnérabilité des larves d'un jour et de deux jours de M. sjostedti à la prédation de Amblyseius swirskii.

Au terme des trois jours qu'a duré l'essai, les phytoséiides n'ont pu consommer que les larves de premier stade de M. sjostedti. Le nombre de larves 1 consommées par jour par les triplets de phytoséiides varient en moyenne entre 4 et 4,6 (1er cas) alors qu'aucune larve 2 n'a été capturée par les phytoséiides (2ème cas). Donc, il existe une différence significative entre le 1er et le 2ème . Le tableau présente les consommations moyennes de larves 1 et 2 par le phytoséiide.

Tableau 3: Récapitulatif sur la vulnérabilité des larves 1 et 2

de

urée essai

nsité

tions

ents

Répéti

Traitem

D Proie
totales consommées

Moyenne proies consommées/femelle/j our

L1

5

10

4

172

4,3

L2

5

10

4

0

0

4.2 Effet de la densité de larves L1 sur la capacité de prédation de A. swirskii

L'influence des densités de larves 1 de M. sjostedti sur la capacité de prédation de A. swirskii, a été évaluée avec les densités 3; 5; 10 et 20 de larves 1.

Le tableau 4 présente les taux moyens de prédation suivant les différentes densités de larves. Il ressort de l'analyse de ce tableau 4 que quelle que soit la densité des larves 1, l'acarien arrive à en capturer. Aux faibles densités de larves, les phytoséiides sont capables d'exterminer toute la population des larves servies. A la densité de 20 larves, une femelle de phytoséiide capture en moyenne 5,33 larves par jour. Les plus faibles taux de prédation (0,92 #177; 0,06 et 1,16 #177; 0,14 larves1 capturées/femelle/jour) sont

obtenus avec les plus faibles densités (3 et 5 larves 1) alors que les taux les plus forts sont observés avec les plus fortes densités de proies (10 et 20 larves 1). Les résultats de l'analyse de comparaison multiple de Student-Newman et Keuls, indiquent qu'il existe une différence hautement significative entre les taux de prédation suivant les densités, au seuil de probabilité de 5% (F = 388,81; Pr > 0,0001). Toutefois, les taux moyens de prédation sont similaires au niveau des densités de 3 et 5. Les taux sont différents pour les densités de 10 larves (densité intermédiaire) et de 20 larves.

Tableau 4: Nombre moyen de larves consommées

Traitements Nombre moyen de larves

consommées/femelle/jour

D3 0,92 #177; 0,06 a

D5 1,16 #177; 0,14 a

D10 2,89 #177; 0,06 b

D20 5,33 #177; 0,10 c

Pr > F 0,0001

Les moyennes affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5% d'après le test de Student- Newman et Keuls. ns : signifie test «non significatif»

La figure 2 montre la droite de régression linéaire du nombre moyen de proies capturées par femelle par jour sur la densité de larves, elle indique une relation positive entre les deux paramètres. La valeur du coefficient de corrélation est de 0, 99 (r2 = 0,99). Ce coefficient permet d'affirmer que le modèle utilisé explique presque totalement cette relation entre la densité et la consommation de proies.

y = 0,2673x + 0,0374
R2 = 0,9933

6,00

5,00

4,00

3,00

2,00

1,00

0,00

0 5 10 15 20 25

Densité de larves 1 de thrips (en unités de larves 1)

Figure 2: Consommation moyenne de larves 1par femelle par jour

4.3- Fécondité de Amblyseius swirskii nourri aux pollens des plantes:

Les différents traitements, à savoir pollen de T. australis, pollen de V. unguiculata, pollen de L. sericeus, pollen de T. candida, pollen de Z. mays, sont respectivement représentés par les lettres Ty, V, L, T, Z

Le tableau 5 montre les taux moyens de pontes de A. swirskii sur les différents pollens testés. De façon globale, les femelles du prédateur ont pondu des oeufs quel que soit le type de pollen servi comme régime alimentaire. Ce tableau montre qu'il existe une différence significative dans la fécondité du prédateur entre les types de pollen servis. D'après le test de comparaison multiple de Student-Newman et Keuls (Tableau 5), le taux moyen de ponte est plus élevé sur Typha australis que sur les autres pollens. La femelle peut pondre en moyenne 2,70 oeufs par jour. Par contre, la fécondité est la plus faible sur le pollen de T. candida. Le taux de ponte est modéré sur pollens de Z. mays et V. unguiculata entre lesquels aucune différence significative n'a été observée

Tableau 5: Fécondité de Amblyseius swirskii suivant pollens

Traitement Nombre moyen d'oeufs

pondus/femelle/jour

Ty 2,70 #177; 0,15 a

L 2,19 #177; 0,09 b

Z 1,88 #177; 0,07 c

V 1,80 #177; 0,07 c

T 1,33 #177; 0,07 d

Pr > F 0,0001* * *

Les moyennes affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5% d'après le test de Student- Newman et Keuls.

***: très hautement significatif

4.4- Effet de la combinaison de larve 1 et de pollen de niébé sur la prédation par A. swirskii

Nous rappelons que les différents régimes alimentaires utilisés dans cet essai sont: pollen de niébé, pollen de niébé + larves, pollen de T. australis, larves seules, et représentés respectivement par les symboles V, VL, Ty et L. Au cours des essais portant sur l'influence de ces régimes alimentaires sur certains paramètres du prédateur, nous avons recueilli comme données, le nombre de proies consommées par le prédateur par jour, pour évaluer l'influence de la combinaison du pollen de niébé et de larves 1 de thrips sur la capacité de prédation du phytoséiide. Il ressort des résultats d'analyse statistique, qu'il existe une différence significative entre les deux traitements, VL et L au seuil de 5% (Pr = 0,00 12). C'est-à-dire que la capacité de prédation du phytoséiide diminue lorsque les larves sont combinées avec le pollen de niébé. En effet, avec les larves seules, les prédateurs consomment en moyenne 2,90 #177; 0,24 larves de thrips/femelle/jour alors que la capacité de prédation est 2,04 #177; 0,19 de larves/ femelles/jour sur l'aliment à base de niébé et larves.

Tableau 6: Taux de prédation de A. swirskii suivant la combinaison ou non de larves avec le pollen de niébé

Traitements Nombre moyen de

larves

consommées/femelle/jour

L 2,90 #177; 0,24 a

VL 2,04 #177; 0,19 b

0,0012 **

Pr > F

Les lettres a et b indiquent une différence significative entre les taux de prédation selon la comparaison multiple de Student-Newman et Keuls

* * hautement significatif.

4.5.1 Effet des régimes alimentaires sur la durée des stades juvéniles

Le tableau 7 montre les durées moyennes des différents stades de développement de A. swirskii en fonction des régimes alimentaires. Ce tableau montre pour chaque stade, qu'il n'existe aucune différence significative, au seuil de 5%, entre les temps moyens passés par l'acarien, selon ces régimes alimentaires. Ces derniers n'ont pas d'influence significative sur aucun stade de développement de A. swirskii, d'après le test de comparaison multiple de Student-Newman et Keuls.

Tableau 7: Effets des aliments sur la durée de développement des différents stades du Phytoséiide

Traiteme

nts

 

Larves

phe

Protonym

he

OEufDeutonymp adulte

 

Ty V

VL

a
a
a

1.49 #177; 0.10
1.33 #177; 0.09
1.18 #177; 0.08

a
a
a

2.11#177; 0.05
2.11 #177; 0.07
1.99 #177; 0.08

a
a
a

1.92 #177; 0.08
1.96 #177; 0.07
1.92 #177; 0.09

7.06 #177; 0.13

a

9.490 #177;

2.73 a

6.68 #177;

0.15 a

L*

Pr > F

 

-

0.07 ns

 

-

0.95 ns

 

-

0.94 ns

-

0.41 ns

 

Les moyennes de la même colonne affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5% d'après le test de Students- Newman et Keuls.

ns : Non significatif au seuil de 5%

4.6 Effet des régimes alimentaires sur la fécondité des femelles

Les observations des mini-boîtes ont montré que les oeufs sont, la plupart du temps, pondus le long des nervures principales et secondaires.

L'effet des différents pollens sur la fécondité des femelles de A. swirskii, a été évalué avec quatre régimes alimentaires (traitements). Ces aliments sont : larves 1 seules, pollen de niébé + larves, pollen de niébé seul et pollen de Typha australis (témoin), représentés respectivement par L, VL, V et Ty. La figure 3 montre l'évolution des nombres moyens d'oeufs pondus par femelle et par jour. Nous constatons que le plus faible taux de ponte est obtenu avec le traitement L. Par contre, le plus fort taux est observé sur le traitement VL. Le tableau 8 qui présente les résultats d'analyse de variances, indique que la différence entre les traitements est hautement significative au seuil de 5%. Mais les résultats de la classification multiple de Student-Newman et keuls montre que les traitements VL, V et Ty ont des effets similaires sur la fécondité des

femelles. Ces derniers assurent les plus fort taux de ponte pour les femelles. Par contre, le traitement L se distingue nettement des trois autres.

Tableau 8: Effet des aliments sur la fécondité des femelles de A. swirskii.

Traitements

Nombre moyen d'oeufs pondus/ femelle/ jour

L

0.42 #177; 0.079 a

VL

1.89 #177; 0.210 b

N

1.50 #177; 0.181 b

Ty

1.76 #177; 0.155 b

Pr > F

0.0001 ***

*** Très hautement significatif au seuil de 5%

3,5

3

Larve

Larve+Pollen niebe Pollen de Niebe Pollen de typha

-0,5

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Durée de la ponte (en jours)

2,5

2

1,5

1

0,5

0

Figure 3 : Fécondité de A. swirskii suivant les différents aliments

4.7- Effet des régimes alimentaires sur l'éclosion des oeufs de Amblyseius swirskii

Les oeufs pondus par les femelles sont collectés et suivis par traitement. Le taux d'éclosion (ou la moyenne des ayant éclos au nombre total d'oeufs pondus), a été évalué pour chaque traitement. Les composantes du tableau 8 montent que les taux moyens d'éclosion varient en fonction du traitement. D'après les résultats d'analyse, il existe une différence significative entre les traitements, au seuil de 5%. Le taux d'éclosion est plus élevé lorsque les femelles sont nourries aux larves du ravageur. Ce taux est de 100% pour le traitement L. Par contre, ils sont similaires avec les traitements VL, Ty et V. Dans ces derniers cas, le taux varie entre 0,97 #177; 0,01 et 0,98 #177; 0,002.

Tableau 9: Taux moyens d'éclosion des oeufs suivant les régimes alimentaires.

Traitements

Taux moyens d'éclosion

L

1.00

#177; 0,000

(3.14) a

VL

0.97

#177; 0.015

(2.93 ) b

V

0.97

#177; 0.007

(2.91 ) b

Ty

0.98

#177; 0.002

(2.98) b

Pr > F

0.02

 
 

Les moyennes de la même colonne affectées de la même lettre ne sont pas significativement différentes au seuil de 5% d'après le test de Students- Newman et Keuls.

4.8- Effet des régimes alimentaires sur le sexe ratio des progénitures.

Le sexe ratio de la progéniture de A. swirskii a été calculé en faisant le rapport des individus femelles de la progéniture sur l'effectif total de la progéniture. Le tableau 13 montre les sexes ratios par traitement et fait observé qu'il n'existe pas de différences significative entres les traitements, par rapport au sexe ratio, au seuil de 5% (Pr > F=0. 185). Les sexes ratio obtenus avec les traitements L, VL et V ne sont différents de ceux obtenus avec le traitement témoin (Ty). Le régime alimentaire, n'a pas d'influence

sur l'effectif des individus femelles dans la population du phytoséiide. Ce rapport varie entre 0,71 #177; 0,008 et 0,77#177; 0,032 en faveur des femelles.

Tableau 10 : Sexe ratio de la progéniture

 

Traitements

Sexe ratio

 

L

0.77 #177; 0.032

(2.21) a

VL

0.75 #177; 0.035

(2.18) a

V

0.72 #177; 0.013

(2.03) a

Ty

0.71 #177; 0.008

(2.01) a

Pr > F

0.18 ns

 

Les moyennes de la même colonne affectées de la même lettre ne sont pas

significativement différentes au seuil de 5% d'après le test de Student- Newman et Keuls. ns : signifie test «non significatif»

NB: Les valeurs entre parenthèses sont issues de la transformation 2 arcsin (f/p) 1/2 des proportions de femelles dans les progénitures, pour la normalisation des proportions et la stabilisation des variances. f= nombre femelles dans la progéniture et p= effectif total de la population de la progéniture.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci