Ministère des Enseignements Secondaires Burkina Faso
Supérieurs et de la Recherche Scientifique Unité
Progrès Justice (MESSRS)
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Université de Ouagadougou Année
Académique
Unité de Formation et Recherche en
2005-2006 Sciences Economiques et de Gestion (UFR/SEG)
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Département de Gestion
Option1: Economie,
Gestion des Entreprises et des Organisations (EGEO)
THEME
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ESSAI D'ANALYSE DE LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT
DE PROJETS PAR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE AU BURKINA FASO : CAS DE
LA BCB.
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Présenté par :
Monsieur ZONGO Issa et Monsieur NIKIEMA
Nassiri
1 MAITTRISE EN MANAGEMENT DES ENTREPRISES ET DES
ORGANISATIONS
SOMMAIRE
NTRODUCTION 1
CHAPITRE I : LA PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DE MICROPROJETS :
3
LA MICROFINANCE 3
I- APPROCHE THEORIQUE 3
I.1 - Rationnement du crédit 3
I.1.1 - Rationnement du crédit et imperfection du
marché 3
I.1.2- Le rationnement de crédit et asymétries
d'information 4
II.2- Les IMF : efficacité et rationnement de
crédit 6
II- ETUDE DU SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU BURKINA FASO 8
II.1- Organisation du secteur de la microfinance 8
II.1.1 - Les institutions d'épargne et de crédit
9
II.1.2- Les expériences de crédit direct 9
II.1.3- Les projets à volet crédit 9
II.2- Etude de l'octroi de crédit au niveau des IMF au
Burkina Faso 10
II.2.1 - Les facteurs déterminants du crédit 10
II.2.2- Facteurs déterminants de la liquidité
11
II.2.3 Evolution comparative des crédits de des ressources
des IMF 12
III- Les difficultés des Institutions de Microfinance
13
CONCLUSION 13
CHAPITRE II : L'EXPERIENCE DE LA BCB DANS LE FINANCEMENT DE
MICROPROJETS 15
I- PRESENTATION DE LA BCB 15
I.1 - Historique 15
I.2- Organisation générale 16
II- LA MICROFINANCE AU SEIN DE LA BCB 16
II.1- Mission de la direction et du réseau microfinance
BCB 16
II.2- La compréhension de la microfinance BCB 17
II.3- La mise en oeuvre de la microfinance à la BCB 19
II.4- Les étapes d'analyse du dossier de prêt 21
III- DIFFICULTES RENCONTREES PAR LA BANQUE 22
III.1- Les raisons de la non-participation des banques au secteur
informel 22
III.2- Les handicaps du secteur 23
III.3- Les difficultés propres à la BCB 24
CONCLUSION 24
CHAPITRE III : BILAN ET PERSPECTIVES 25
I- BILAN 25
I.1 - Les institutions de microfinance ordinaires 25
I1.1 - les mutuelles et coopératives d'épargne et
de crédit 26
I.1.2- Les structures de crédit direct ou solidaire 26
I.1.3- Les projets à volets crédits 26
I.2- La microfinance bancaire 26
I.2.1 - Banque et microfinance 26
II.2.2- Cas de la BCB 27
II- ANALYSE COMPARATIVE DES FORCES ET DES FAIBLESSES DE LA
MICROFINANCE BANCAIRE ET ORDINAIRE 28
II.1- Les forces et faiblesse de la microfinance ordinaire 28
II.1.2- Les faiblesses de la microfinance ordinaire 28
II.2. Les forces et faiblesses de la microfinance bancaire 29
II.2.1 - Les forces de la microfinance bancaire 29
II.2.2- Les faiblesses de la microfinance bancaire 30
III- PRESPECT IVES D'AMELIORATION DE LA MICROFINANCE BCB 30
III.1- La mise en oeuvre de la stratégie de microfinance
31
II.2- Recommandations 31
CONCLUSION 32
CONCLUSION GENERALE 33
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
REMERCIEMENTS
Nous adressons nos sincères remerciements à tous
ceux qui ont d'une manière ou d'une autre apporté leur
contribution à la réalisation de ce présent document de
synthèse
Nos remerciements vont particulièrement à :
L'ensemble du corps professoral de l'UFR/SEG pour sa grande et
honorable implication du processus de notre formation.
Monsieur GANSORE L. FRANCIS enseignant à l'UFR/SEG dont
« la lumière » nous a pleinement évité de
produire des erreurs.
Monsieur ABEL TIEMTORE enseignant à l'UFR/SEG
L'ensemble du personnel de la microfinance BCB en particulier,
Monsieur TRAORE AMBROISE directeur du réseaux microfinance
de la banque, à qui nous adressons nos sincères et profonds
remerciements eu égard à l'attention particulière dont il
nous a accordée
Madame ATA DIAGANA pour l'entretien qu'elle nous avons
accordé.
Monsieur TAO ABOUBACAR pour son soutien
Madame SANDWIDI NATHALIE directrice de la DAMOF et sa
secrétaire pour les
informations mises à notre disposition.
Mademoiselle KANTE AWA qui a bien voulu consentir le sacrifice de
son précieux temps pour la saisie de ce document, à qui nous
remercions vivement
Monsieur DOUAMBA ADAMA pour la mise en forme et le tirage du
document.
A tous ceux qui ont apporté des critiques constructives et
leur soutien de tout ordre.
LISTE DES ABREVIATIONS
AFRACA : Association Africain de Crédit Rural et
Agricole
APIMBF : Association Professionnelle des Institutions de
Microfinance au Burkina Faso
BACB : Banque Agricole et Commerciale du Burkina Faso BALIB :
Banque Arabe Libyenne
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest BCB :
Banque Commerciale du Burkina
BOA : Banque Ouest Africain
BRS : Banque Régionale de solidarité
BTEC : Booré-Tradition d'Epargne et de Crédit
CNE : Caisse Nationale d'Epargne
CPB : Caisse des Producteurs du Burkina
CDMRN : Comité de Développement du Monde Rural
Nongtaaba CRS : Cathwell Relief Service
COOPEC GALOR : Coopérative d'Epargne et de Crédit
GALOR CREDO : Organisation Chrétienne de Secours et de
Développement CVECA : Caisse villageoise d'Epargne et de Crédit
Agricole
DAMOF: Direction des Affaires Monétaires et
Financières
DRMF: Direction du Réseau et de la Microfinance
ECLA:Association « Etre Comme les Autres »
FAARF: Fond d'Appui aux Activités
Rémunératrices des femmes
FCPB: Fédération des Caisses Populaires du Burkina
IMF: Institution de Microfinances
MECANO/BF: Mutuelle d'Epargne et de Crédit des Artisans du
Nord-Ouest du Burkina Faso
MUFEDE: Mutualité Femme et Développement du Burkina
PRODIA: Projet de Développement Industriel et Artisanal PA/SNMF: Plan
d'Action et Stratégie National de Micro finance
PS/FMR: Plan Stratégique et Fond du Monde Rural SFD:
Système Financier Décentralisé
URCBAM: Union Régionale des Caisses du BAM URCPSO: Union
Régionale populaires du Sud-ouest
UCEC/Z: Union des Coopératives d'Epargne et de
Crédits du Zoundweogo
iNTRODUCTION
L'économie du Burkina est caractérisée au
cours de ces dernières années par une forte émergence des
institutions bancaires et des Institutions de Microfinance (IMF).
Les banques tout en réduisant les asymétries
d'information sur le marché financier, exclues du même coup les
petits promoteurs sans garanties. Cette exclusion est beaucoup perceptible dans
la plupart des pays en voie de développement où la population est
majoritairement rurale et pauvre. C'est dans ce contexte que s'est
développée la microfinance, une alternative au marché et
aux banques.
Les banques se préoccupent avant tout du taux de
remboursement du différentiel, du taux d'intérêt, du
coût d'intermédiation, de l'équilibre financier et du
professionnalisme des agents.
Les IMF quant -à-elles, perçoivent le
crédit avant tout comme un moyen pour intensifier les activités
du secteur informel, diversifier les activités du marché rural et
promouvoir les entreprises.
Les acteurs des instituions de microfinance définissent en
général leurs propres règles de fonctionnement avec une
étroite imbrication entre l'économique et le social.
En prenant en compte les rapports humains dans leurs
activités, les IMF gèrent mieux les problèmes
d'asymétries d'informations que les banques et devraient normalement
contribuer à éliminer, sinon minimiser les
phénomènes d'exclusion observés sur le marché du
crédit.
Au regard donc du rejet de plus en plus croissant des projets,
vue la liquidité des IMF, n'y a-t- il pas de facteurs endogènes
et exogènes qui limitent le financement des projets ? Comment les IMF
s'organisent-elles dans leurs activités de financement ? Quels sont les
facteurs déterminant l'offre de crédit ?
Quelles alternatives nouvelles faut-il aux IMF pour minimiser le
risque et aux promoteurs pour accéder plus facilement au crédit
?
Notre étude sera consacrée à l'analyse des
activités des IMF en générale et celle de la microfinance
bancaire, plus précisément la microfinance BCB en particulier.
L'objectif de cette étude est de montrer la
nécessité de la BCB à diversifier et à
spécialiser ses services, afin de minimiser le risque et aux promoteurs
de s'organiser en groupements professionnels et solidaires afin de parvenir
plus facilement au crédit.
Dans la démarche méthodologique, nous utilisons
les données fournies par la BCEAO (monographie des SFD- Burkina 2003),
les statistiques de la BCB, les données du Trésor Public et
autres documents.
Notre démarche consistera à analyser d'abord les
activités de crédit des IMF, ensuite à étudier
l'expérience de la BCB dans l'octroi de microcrédit,afin de
proposer des perspectives d'amélioration de l'activité de la
microfinance en générale et celle de la BCB en particulier.
CHAPITRE I : LA PROBLEMATIQUE DE FINANCEMENT DE
MICROPROJETS : LA MICROFINANCE
Ce chapitre va traiter du problème du rationnement de
crédit d'une part et d'autre part de l'évaluation de la
liquidité et de la performance des IMF dans la réduction de
l'asymétrie d'information.
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