TROISIEME PARTIE
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
CHAPITRE I : CRITIQUE
Il serait juste d'observer que notre démarche n'a
d'autre ambition que de contribuer une fois de plus au bon fonctionnement des
structures existantes. De même, nous louons les efforts
considérables des responsables qui mettent tout en oeuvre afin de hisser
la SOTRAGEF-CGA parmi les centres de gestions agréé de la
Côte d'Ivoire. Nous tenons à signifier la convivialité, la
communion et l'entraide qui existe entre les collaborateurs. Cette ambiance
énormément facilité l'obtention de certaines informations
dans un bref délai.
En effet, nous voudrions ici relever d'autres
éléments, qui pour nous, constituent un frein à
réalisations d'un résultat maximum qu'aurait pu atteindre ce
CGA.
I. AU NIVEAU DU SUIVI DE LA
TRESORERIE
Lorsqu'on met en place un système de gestion
prévisionnelle au sein d'une entreprise, on se prépare à
le suivre avec attentions, tel n'est pas le cas à la SOTRAGEF-CGA. Elle
néglige ainsi tous les problèmes associés aux fluctuations
quotidiennes du stock de liquidités et réduit, de ce fait,
l'efficacité de leurs anticipations.
En effet, l'ensemble des flux générateurs de
liquidités sont effectués dans le cadre de la gestion
quotidienne. Ces entrées et sorties n'étant pas
synchronisées, apparaît très souvent un décalage
dans leur date d'enregistrement. Or, cette mauvaise coordination de ces
mouvements monétaires se traduit par un excès de fonds
immobilisés. Dans ce cas, c'est la rentabilité à court
terme qui est très sévèrement atteinte par une
accumulation inutile des fonds immobilisés.
II. AU NIVEAU DU COMPTE BANQUE
La SOTRAGEF-CGA dispose en son sein un compte bancaire dont
seul le Directeur est habilité à effectuer les opérations
de retrait. Après les opérations de celui-ci, le gérant et
ses collaborateurs ne reçoivent aucune information pouvant faire l'objet
d'écritures comptables. Partant de ce fait, nous pouvons affirmer que la
SOTRAGEF-CGA ne dispose pas de compte car il s'agit d'un compte destiné
à la rémunération de l'exploitant. Cette manière de
gérer le compte banque ne peut pas permettre au gérant et ses
collaborateurs de mener les actions correctives en cas d'insuffisance de
trésorerie.
CHAPITRE II : SUGGESTIONS
Il serait très normal de suggérer des solutions
aux problèmes énumérés.
I. AU NIVEAU DU SUIVI DE LA
TRESORERIE
Il apparaît nécessaire de mettre en place un
mécanisme capable de saisir toutes les informations portant sur les flux
quotidiens de liquidités afin de rétablir un équilibre
aussi constant que possible entre les sorties et les entrées. L'examen
de ces décalages continus et l'anticipation des actions
régulatrices associées passent nécessairement par
l'établissement d'un document contenant les prévisions de
l'évolution quotidienne de l'encaisse
Le rôle et la place d'un tel outil dans le
système de gestion prévisionnelle apparaissent, non seulement,
à travers sa définition par rapport à l'activité
quotidienne de l'entreprise, mais aussi, par son rattachement aux
prévisions financières initialement établies.
II. AU NIVEAU DU COMPTE BANQUE
L'ouverture d'un autre compte bancaire servant exclusivement
dans l'exploitation serait souhaitable afin d'octroyer l'autonomie
financière à la firme. Aussi permet-elle la bonne assurance de la
gestion de la trésorière et l'accès aux crédits
bancaires mesurés.
Une fois ce compte ouvert, nous voudrions que la SOTRAGEF-CGA
opte pour ces différentes actions suivantes :
ü Cessation d'immobilisation des fonds
ü Gestion de trésorerie zéro
ü Cotisation par prélèvement sur compte de
l'adhérent.
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