2008-2009
ectonnez a a]
MAITRISE MARKETING : LES
H
R E ARRU
FACTEURS EXPLICATIFS DE
L'ATTACHEMENT A LA MARQUE : le
cas des consommateurs de boissons
gazeuses en TUNISIE
AUGOU MOTTO OSCAR Encadreur : Dr BEN OSMANE
HAMDI
REMERCIEMENTS
Merci à toi Seigneur, qui m'a permit d'achever mon cycle
en toute quiétude et avec à l'appui ce mémoire, merci
encore.
Nous tenons à dire un grand merci à tous nos
collaborateurs qui nous ont permis de réaliser ce document. Merci
également à Monsieur Ben Osmane dont les analyses et remarques
ont été le socle de ce mémoire.
Merci à Monsieur Raouf Guiza qui m'a été
d'un grand soutien morale et financier.
Merci à Monsieur YOUSSEF N. ZARROUK sans qui ma vie
n'aurait pas pris cet envol. Merci à mes parents pour leurs
prières
Table des matières
INTRODUCTION 6
CHAPITRE I : L'EVOLUTION DE LA NOTION DE LA MARQUE 8
Introduction 9
SECTION I : LES DIFFERENTES APPROCHES DEFINISSANT LE LIEN
CONSOMMATEUR- MARQUE 9
I) De la marque personne à la marque partenaire 9
II) De l'approche dyadique à l'approche relationnelle
11 SECTION II : LES DIFFERENTS TYPES DE RELATION EXISTANT ENTRE LA MARQUE ET
LE
CONSOMMATEUR 13
I) les variables attitudinales 13
I-1) La confiance en la marque 13
I-2) L'engagement envers la marque 14
I-3) L'identification à la marque 16
I-4) L'attachement émotionnel à la marque 17
I-5) La satisfaction vis-à-vis de la marque 19
II) les variables comportementales 20
II-1) La fidélité à l'égard de la
marque 20
CHAPITRE II : LES DETERMINANTS DE L'ATTACHEMENT A LA MARQUE 23
Introduction 24
II-1) Les variables relationnelles individu-marque 26
II-1-a) les connexions nostalgiques. 26
II-1-b) la congruence d'image individu-marque 27
II-1-c) la satisfaction 28
II-1-d) la confiance 29
II-2) les variables explicatives relatives au produit 30
II-2-a) L'implication envers la catégorie de produits
31
CONCLUSION 32
Conceptualisation des facteurs explicatifs de l'attachement
à la marque 33
CHAPITREIII : LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET OPERATIONNALISATION
DES
VARIABLES 36
Introduction 37
I°) LE RECUEIL DES DONNEES 38
I-1°) LE PRE-TEST 38
II°) LE LIEUX DE LA COLLECTE DES DONNEES 39
IV°) DESCRIPTION DE NOTRE POPULATION ETUDIEE 39
I°) LES VARIABLES 41
II°) -- LE QUESTIONNAIRE 44
CHAPITRE IV : LES RESULTATS ET INTERPRETATIONS 45
INTRODUCTION 46
I) La présentation des résultats 46
L'attachement à la marque 46
La confiance en la marque 48
La congruence d'image individu-marque 49
La nostalgie 50
L'implication envers le produit 51
II°) Le test des hypothèses 52
CONCLUSION 56
ANNEXES 59
A mon père, Youssef Zarrouk
INTRODUCTION
La notion de la marque en marketing a fait l'objet de
plusieurs recherches qui ont permis d'établir différentes
approches de ce thème. Considérée de prime abord comme une
instance discursive, comme un être de discours (Krief 1985, Marion 1989,
Kapferer 1991, Semprini 1992), nous pouvons également la définir
comme un ensemble de produits ou de lignes de produits qui portent le
même nom et qui apportent aux consommateurs des informations qui
déterminent la cohérence de la catégorie de produits
(Smith E.E. ; Medin L.M.1981).
Ces informations que la marque apporte aux consommateurs sont
traitées différemment par ces derniers, en effet bien
qu'interagissant avec plusieurs marques et produits au cours de leurs vies, les
consommateurs développent un attachement particulier pour une
catégorie de marque bien définit (Schouten ; Mc Alexander 1985),
et qui diffère d'un consommateur à un autre.
Cette différence trouve son explication dans la notion
de l'image de marque qui est quant à elle constituée de
l'ensemble des associations qui relient un individu à une marque (keller
1993). Chaque individu crée ainsi des valeurs qu'il perçoit et
qui permettent de justifier sa consommation d'un tel bien au détriment
de l'autre. Ces valeurs peuvent être influencées par le
capital-marque qui est la valeur ajoutée qu'une marque apporte à
un produit. Il s'agit d'un effet additionnel, au delà du produit
lui-même et de ses attributs, que la connaissance de la marque ajoute
à la réponse d'un consommateur vis-à-vis de
l'activité marketing de l'entreprise (Farquhar 1990, Leuthesser 1988,
Aaker 1991, Srivastava & Shocker 1991, Keller 1993). Cet effet additionnel
correspond à la comparaison avec la réponse du même
consommateur mais vis-à-vis d'un produit sans marque ou portant une
marque fictive.
Le consommateur se retrouve ainsi au coeur d'un ensemble
d'associations qui le relie à la marque et envers laquelle il peut
développer une certaine fidélité. Les recherches sur cette
dernière distinguent deux sources à l'origine de la formation de
la fidélité (Aaker, 1991). Il s'agit premièrement des
bénéfices fonctionnels que peut retirer le consommateur de
l'achat et l'utilisation de la marque et renvoie à l'étude des
facteurs cognitifs ; et deuxièmement il s'agit du lien émotionnel
et affectif qui lie l'individu à la marque. Ce lien s'exprime à
travers la notion d'attachement à la marque (Lacoeuilhe, 2000 ;
Fournier, 1998 ; Aurier et al. 2001). Il s'agit d'un sentiment de
proximité, d'un lien émotionnel fort entre le consommateur et la
marque (Lacoeuilhe, 2000a).
En nous, appuyant sur les travaux de Fatma Smaoui (2008), nous
effectuerons une recherche qui nous permettra d'étudier, l'ensemble des
facteurs déterminants pouvant expliquer l'intensité de
l'attachement aux marques des consommateurs de boissons gazeuses en Tunisie.
Pour cela, nous nous proposons de répondre à la
question suivante : Parmi les variables relationnelles et traditionnelles
reliées aux produits, lesquelles permettent le mieux d'expliquer
l'attachement des consommateurs aux marques de boissons gazeuses en Tunisie?
Pour ce faire une enquête quantitative sera
effectuée auprès d'un échantillon de 150 personnes
résidant dans la ville de Jendouba, nous utiliserons
l'échantillonnage non probabiliste en choisissant volontairement
d'interviewer autant d'hommes que de femmes.
Les résultats de notre enquête seront
analysés grâce à une régression linéaire qui
nous permettra de tester nos hypothèses de recherche.
Ce mémoire tourne autour de deux objectifs principaux,
1. EXPLICITER LA NOTION D'ATTACHEMENT A LA MARQUE
2. IDENTIFIER LES VARIABLES PERMETTANT D'EXPLIQUER L'ATTACHEMENT
AUX MARQUES DE BOISSONS GAZEUSES
Afin de pouvoir apporter une réponse à question
de recherche, nous allons scinder notre analyse en deux parties comportant
chacune deux chapitres.
Il s'agira premièrement, dans le cadre de notre partie
théorique, de relater au niveau du premier chapitre, l'évolution
de la notion de marque au cours du temps, nous allons à ce titre faire
notre analyse en deux sections, puis nous définirons au cours du
deuxième chapitre les facteurs explicatifs de l'attachement aux marques,
dans la section I dudit chapitre, nous expliciterons les variables
attitudinales et dans la seconde section , les variables comportementales.
Dans la deuxième partie de notre mémoire nous
allons procéder aux analyses des résultats de notre
enquête. Nous allons tout d'abord exposé dans le premier chapitre
de cette partie, notre méthodologie de recherche ainsi que nos
différentes hypothèses à tester. Dans le dernier chapitre
nous détaillerons les résultats obtenus ainsi que leurs
différentes implications.
CHAPITRE I : L'EVOLUTION DE LA NOTION DE
LA MARQUE
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CHAPITRE I : L'EVOLUTION DE LA NOTION DE LA
MARQUE
Introduction
Le lien susceptible de lier le consommateur à la
marque est perçu comme étant pareil au processus complexe
mêlant des « dimensions cognitives, affectives et comportementales
façonnant la relation entre deux individus» (Blackston, 1993).
Certains auteurs comme (Degon, 2001) ont proposé la notion de marque
relationnelle en insistant sur une sorte d'expérience commune se
construisant au fil du temps et contribuant à la création et
à l'entretien d'un capital de confiance (Nuss, 2000). Alors que cette
approche relationnelle de la marque est en passe de devenir une
réalité évidente de la littérature marketing, il
convient peut-être de se demander dans quelle mesure la relation est
davantage une métaphore pour comprendre les interactions entre le
consommateur et la marque et quelles sont les modalités de cette
relation particulière.
SECTION I : LES DIFFERENTES APPROCHES DEFINISSANT LE
LIEN
CONSOMMATEUR- MARQUE
I) De la marque personne à la marque partenaire
Le fait de considérer la marque comme une personne est
pourtant un phénomène intrinsèque au
phénomène de marquage et reflète comme l'avait entrevu G.
Péninou, une transition historique d'une économie de production
fondée sur le réalisme de la matière (les produits ont un
nom générique) à une économie de la marque
fondée sur le symbolisme de la personne (le produit marqué est
doté d'un nom
propre qui l'individualise) (Péninou, 1972).
Heilbrun(2003) affirme que La société publicitaire repose
implicitement sur un phénomène de personnification des marques
qui peut prendre plusieurs formes :
- l'utilisation de technique d'animation
Des produits dans la publicité (exemple
célèbre des pommes frites dans la publicité
Végétaline) ; - le recours à une mascotte
animalière ou humaine (le célèbre Bibendum de Michelin)
;
- l'humanisation des produits dans la publicité (exemple
des premières publicités de la Renault 5);
- l'anthropomorphisation des objets grâce au design :
Keptchupy d'Amora, La Pammy de Virgin Cola qui reprend les formes du corps de
Pamela Anderson, les formes féminines de la bouteille de Contrex qui
viennent rappeler le fameux « contrat minceur » de la marque, etc.
;
- le recours à des mécanismes d'identification
projective dans la rhétorique publicitaire du type « Ma Corsa c'est
tout moi » ou « En Devernoy je suis moi », etc.
L'économie des marques repose notamment sur une
capacité à doter la marque de caractéristiques humaines
telles que l'identité, le charisme (Smothers, 1993), la
personnalité, (Aaker, 1997), le caractère, le genre, le statut
social (Mc Cracken, 1993). Ces constants displaced meaning
(déplacements de sens) comme les appelle Mc Cracken, permettent
d'illustrer la prééminence de significations culturelles
délibérément extraites de la vie quotidienne et
relogées dans un domaine culturel extrêmement différent,
à savoir l'univers des produits et des marques (Mc Cracken, 1988). La
métaphore relationnelle renvoie notamment au fait que certains
consommateurs emploient un registre affectif pour parler de leur marque
préférée. Le climat culturel semble d'ailleurs être
tout à fait propice à la personnification de la marque. En effet,
les relations avec les marques peuvent se comprendre comme l'extension ou le
substitut symbolique de relations personnelles dans les sociétés
matérialistes. La marque personne ne viendrait compenser le
phénomène de dissolution du lien social, fournissant des
relations propres à nourrir (symboliquement du moins) le « soi vide
» auquel prédispose l'abandon de la tradition et de la
communauté dans la société moderne et la dissolution du
lien social. Comme l'a très bien démontré Fournier, les
consommateurs n'achètent pas une marque de façon
régulière pour des raisons de performance ou de
supériorité perçue mais parce qu'ils sont impliqués
dans des relations avec une collectivité de marques qui apportent du
sens à leur vie. Ces significations peuvent être fonctionnelles et
émotionnelles mais toutes sont délibérées et ont
une forte résonance identitaire (Fournier, 1998).
II) De l'approche dyadique à l'approche
relationnelle
Le succès de la notion de relation consommateur- marque
signifie que le regard porté tant sur le consommateur que sur la marque,
a considérablement évolué au cours des deux
dernières décennies. L'analyse des pratiques de consommation a en
effet largement évolué du fait notamment de la prise en compte
croissante des facteurs émotionnels, hédoniques et affectifs.
Ainsi, la consommation n'est plus réduit au seul acte d'achat, mais
englobe un ensemble d'activités débordant le champ du «
marchandisable » et renvoyant à des pratiques identitaires par
lesquelles les individus manipulent, et échangent du sens et des valeurs
au-delà de l'aspect strictement fonctionnel des biens et services.
Corollairement, le regard porté sur la marque a également
évolué d'une approche considérant la marque
essentiellement comme un signe de différentiation et d'identification
vers une conception holiste (dépendant du domaine tout entier du
marketing) dans laquelle on considère la marque comme une machine
narrative dont la fonction est de produire et de transmettre du sens. La valeur
d'une marque peut donc se comprendre comme une chaîne de
bénéfices couvrant l'ensemble des noeuds de contact (regarder,
toucher, acheter, préparer, ranger, jeter, etc.) impliqués dans
l'expérience de consommation du produit ou de service. La relation peut
alors se lire comme une chaîne de valeur se décomposant en
différentes étapes qui sont liées à la
création et au développement de la valeur de la marque dans le
temps. Cette chaîne de valeur montre que les interactions entre la marque
et le consommateur, peuvent se comprendre sous forme essentiellement,
temporelle, dynamique et symbiotique. En effet, plutôt que de
considérer d'une part, le consommateur et d'autre part, la marque
(c'est-à-dire le sujet et l'objet selon un geste caractéristique
de la pensée occidentale), l'emphase (insistance) peut être mise
sur l'alchimie consommateur-marque quitte à substantialiser cette
relation en abandonnant une vision purement dyadique et transactionnelle.
Heilbrun (2003) fait une synthèse de ce travail sous forme de tableau
que nous vous proposons
D'UNE APPROCHE DUELLE À UNE APPROCHE RELATIONNELLE DE LA
MARQUE
|
Approche duelle Approche
relationnelle
- Substantialisation des acteurs et de l'objet (le bien).
|
- Substantialisation de la relation entre les acteurs (le
lien).
|
- Analyse de la prise de décision du consommateur (choix
de la marque).
|
- Analyse de l'ensemble du processus de consommation : prise de
décision, utilisation, activités post-achat
|
- Emphase des études sur les comportements: (essai, achat,
ré-achat).
|
- Emphase sur les attitudes à l'égard de la marque
(confiance, attachement, engagement voire addiction).
|
- Rôle considéré prépondérant
de l'information et des processus cognitifs.
|
- Intégration des dimensions affectives, des
émotions et des représentations imaginaires
véhiculées par les marques.
|
- Utilisation de modèles essentiellement probabilistes.
|
- Introduction de méthodes plus impressionnistes
(éthologie, ethnologie, socio-sémiotique).
|
- Accent sur la transaction entreprise
nsommateur.
|
- Accent sur la relation consommateur-marque
|
- Approche essentiellement DÉCISIONNELLE du
consommateur-acheteur
|
- Approche essentiellement EXPERIENTIELLE de
l'individu-consommateur
|
Source : inspiré de Dupuy et Thoenig (1989) ; Filser
(1996).
L'approche relationnelle va de paire avec l'abandon d'une
vision strictement comportementale et décisionnelle de l'achat pour
comprendre la consommation comme un ensemble d'attitudes, d'émotions et
de représentations susceptibles de fournir une expérience. Dans
un ouvrage, McKenna (1997) définit d'ailleurs la marque comme une «
expérience active» signifiant ainsi que la marque devient un prisme
de
perception du monde voire dans certains cas un partenaire de
l'environnement familier et affectif des consommateurs.
Ainsi, avec ce partenaire, les consommateurs vont entretenir
un certain nombre de rapport dont la qualité et la nature
dépendront essentiellement du degré de corrélation qu'il y
aura entre la marque et le consommateur. Ceci sera développé au
niveau de cette nouvelle section.
SECTION II : LES DIFFERENTS TYPES DE RELATION EXISTANT
ENTRE LA
MARQUE ET LE CONSOMMATEUR
Les variables centrales de la relation marque-consommateur
identifiées dans le cadre de cette recherche sont aux nombre de 7, nous
les avons regroupés comme suit :
-Six variables attitudinales : l'attachement ; la confiance ;
l'identification ; l'engagement ; l'attitude ; la satisfaction
- Une variable comportementale: la fidélité.
I) les variables attitudinales
I-1) La confiance en la marque
La confiance dans le partenaire de l'échange,
entreprise, prestataire ou marque, est depuis les travaux de Morgan et Hunt
(1994) largement reconnue comme une variable centrale du marketing de la
relation. Cette confiance en l'autre (trust) est essentiellement de type
cognitif à la différence de la confiance/confidence (sentiment de
confiance en soi) et de la confiance/reliance (s'en remettre à) dont les
contenus sont respectivement affectif et conatif (Guibert, 1999 ; Moorman et
al. 1992).
Les principales définitions de la confiance
intègrent cette dimension cognitive. Elle est :
- « la croyance d'une partie que ses besoins seront
satisfaits dans le futur par les actions entreprises par l'autre partie »
(Anderson et Weitz, 1989).
- « la croyance qu'a une entreprise qu'une autre
société remplira des actions qui aboutiront à des
résultats positifs pour elle » (Anderson et Narius, 1990).
- « une croyance, un sentiment ou une attente
vis-à-vis du partenaire de l'échange qui résulte de son
expertise, de sa fiabilité et de son intentionnalité »
(Ganesan, 1994).
- « le résultat d'un processus calculateur
basé sur la capacité d'un objet ou d'une partie à remplir
ses obligations de manière constante » (Doney et Cannon, 1997).
Cette confiance en l'autre se compose traditionnellement de trois
dimensions (Gurviez et Korchia, 2002) :
- la compétence ou l'expertise, -
l'honnêteté,
- la bienveillance.
La confiance se situe en amont de la chaîne
relationnelle. Elle précède l'engagement dans le modèle de
Morgan et Hunt (1994) selon un enchaînement qui a fait l'objet de
plusieurs confirmations empiriques (Hennig-Thureau et Klee, 1997 ; Garbino et
Johnson, 1999 ; Frisou, 2000 ; Wong et Sohal, 2002 ; Bansal et al. 2004). De
part sa composition cognitive, basée sur un processus spéculatif,
elle détermine essentiellement une relation de type calculé par
lequel l'individu évalue les gains et les pertes associés
à cette relation et son intérêt à s'y maintenir.
Le consommateur maintient les liens qui l'unissent à la
marque parce qu'il pense que celle-ci possède les aptitudes techniques
nécessaires (compétence), va réellement les mettre en
oeuvre (honnêteté) et fera tout son possible pour régler
d'éventuels problèmes (bienveillance).
I-2) L'engagement envers la marque
Notre conceptualisation de l'engagement s'inscrit
résolument dans l'approche attitudinale qui considère
l'engagement comme un état psychologique qui lie l'individu par
opposition à l'approche comportementale pour qui l'engagement est
assimilable à une persistance (persistence) du comportement (Becker,
1960 ; Crié et Ladwein, 1998 ; Oliver, 1999 ; Frisou, 2000).
Depuis une vingtaine d'années et en particulier les
travaux de Meyer et Allen (1987, 1990), un consensus semble se faire quant
à la nature tridimensionnelle de l'engagement attitudinal. Trois
composantes apparaissent : affective, de continuité et
normative. Elles procèdent respectivement d'un processus
d'intériorisation, de soumission (compliance) et d'identification
(O'Reilly et Chatman, 1986) et affectent le comportement de rétention
(salariés, clients, adhérents,...) selon trois voies
différentes, le désir pour la première, le besoin pour la
seconde et le devoir (ought to do) pour la troisième. Nous nous
limiterons aux deux premiers types d'engagement puisque peu de recherches ont
été effectuées sur la composante normative de l'engagement
du point de vue marque et que cette dimension de l'engagement est toutefois
difficile à identifier et à mesurer particulièrement
lorsqu'il concerne des relations non formalisées de type purement
mercantile (commerciale). De ce fait il est souvent ignoré dans les
recherches sur le consommateur (Moulins et Roux, 2008)
I- 2-1) L'engagement affectif
L'engagement affectif fait référence aux liens
émotionnels qui lient le personnel à son entreprise, le militant
à son parti ou le consommateur à sa marque ou à son
enseigne. Il exerce généralement l'influence la plus
déterminante sur le comportement de l'individu définissant par
là une forte loyauté à l'entreprise ou une forte
fidélité à la marque ou à l'enseigne. De nombreux
travaux montrent la solidité de cette fidélité
basée sur une véritable adhésion à la marque ou
à l'entreprise (Bansal et al. 2004, Garbino et Johnson, 1999, Fullerton,
2003). Il s'agit donc d'une expression de la vraie fidélité du
consommateur incluant les dimensions attitudinale et comportementale. Le
consommateur s'efforce donc de faire partager ses convictions à son
entourage par un prosélytisme actif (Fullerton, 2005) qui se manifeste
à la fois quantitativement, par une forte activité de
bouche-à-oreille, et qualitativement, par un contenu très
favorable à la marque (Harrison-Walker, 2001). L'engagement affectif est
trop souvent confondu avec l'attachement à la marque, qui est son
antécédent, et parfois même avec l'implication
spécifique (Mowday et al., 1979) qui fait pourtant
référence à une situation d'achat, non à une
entreprise ou une marque, et généralement précède
l'engagement (Beatty et al. 1988 ; Coulter et al., 2003).
I- 2-2) L'engagement calculé
L'engagement de continuité (continuance commitment)
traduit la persistance d'une ligne de conduite essentiellement basée sur
les coûts et les risques liés à un changement ou à
l'absence d'opportunités satisfaisantes. Becker parlait
déjà à ce propos « d'engagement par défaut
».
L'intérêt ou le profit immédiat est le
moteur principal de cet engagement dont le ressort apparaît ainsi plus
transactionnel que relationnel. Si le terme d'engagement de continuité
peut s'imposer dans les rapports avec un employeur ou un prestataire de
service, le terme d'engagement calculé (ou instrumental) semble plus
approprié pour les relations aux marques. Nous retiendrons de ce fait ce
dernier terme.
I-3) L'identification à la
marque
L'identification à la marque peut être
envisagée comme une proximité psychologique forte du
consommateur et de la marque. Il en résulte des attitudes
fiables envers la marque, une forte loyauté à la marque et donc
un intérêt indéniable pour les managers (Gummesson,
2002).
L'identification du consommateur à la marque peut alors
être considérée comme un avantage concurrentiel inimitable.
Elle forme un lien impliquant directement la personne (Escalas et Bettman,
2003). Cette relation à la marque est plus stable que la connaissance de
la marque fluctuant au gré des nouvelles associations. L'identification
à la marque est mesurée suivant le degré
d'intégration par le consommateur des attributs et valeurs de la marque
dans son concept de soi (Aron, et al. 1992 ; Aron et alii, 1991 ;
Escalas et Bettman, 2000).
L'identification est ainsi à distinguer de la
congruence marque-concept de soi (Sirgy, 1982), parce que plus engageant. La
qualité de cette relation, selon Fournier (1998), est
déterminée tant par le consommateur lui-même que par les
actions de la marque. La communication fait partie de celles-ci.
La relation à la marque est supposée être
associée à la satisfaction des parties. Le concept de
l'identification décrit une relation essentiellement cognitive du
consommateur à la marque (Salerno, 2002). Cependant il n'est pas
uniquement centré sur la seule relation cognitive qu'entretient le
consommateur avec la marque. Il a également une dimension sociale qui
est, selon Tajfel (1972), un concept cognitif et affectif. La dimension
cognitive correspond à la perception d'appartenir à un groupe et
d'en partager les attributs. La dimension affective est liée à la
fierté d'appartenir au groupe et de s'en sentir reconnu.
L'identification sociale identifie deux types de groupes d'individus. Les
premiers, les groupes officiels, ceux définis et ciblés par la
marque (Crawford, 1985, Grier et Brumbaugh, 1999). Ils ne correspondent pas
forcément aux
groupes de clientèles mais des recouvrements sont
possibles. Les seconds sont les groupes construits ou de clientèles,
dans lesquels les consommateurs classent les autres personnes et
eux-mêmes (Turner, 1984). L'identification du consommateur d'une marque
aux groupes définis par lui-même, plus ou moins
précisément, se fait par auto-catégorisation.
La relation du consommateur avec la marque peut ainsi
être analysée à partir du modèle des relations
sociales. Ce dernier suppose que, dans une relation, les partenaires sont
évalués sur la base des normes établies par le groupe.
Appliqué à la relation marque-consommateur, cela suppose que
l'achat d'une marque peut refléter les relations sociales de l'acheteur
et donc que les marques à acheter peuvent être
déterminées par les normes sociales (Aggarwal, 2004).
L'intérêt du processus d'identification pour le
consommateur est d'ailleurs qu'il lui permet de bâtir son
identité, de la renforcer et de la communiquer au travers des produits
qu'il consomme (Huffman, Ratneshwar, & Mick, 2000 ; Escalas, 2004). Cette
assertion, valable pour les produits, s'étend aux marques
consommées (Escalas et Bettman, 2003 ; Fournier, 1998).
I-4) L'attachement émotionnel à la
marque
Selon l'approche interpersonnelle, l'attachement procure un
sentiment de sécurité (Main, 1999). L'attachement, dans son
acception marketing, est une prédisposition affective à long
terme du consommateur envers la marque (Mc Queen et al. 1993 ; Feldwick, 1996 ;
Heilbrunn, 1996 ; Lacoeuilhe, 1997). Elle se présente sous la forme d'un
concept bidimensionnel, temporel et identitaire (Belaïd et Lacoeuilhe,
2005). La dimension temporelle de la marque tient au fait que celle-ci peut
symboliser une connexion avec des événements récents ou
anciens de la vie du consommateur. Dans ce cas, elle agit comme une
mémoire de l'individu (Divard et Robert-Demontrond, 1997), lui rappelant
des événements de sa vie.
L'attachement est une variable qui révèle une
relation affective avec la marque. Ce concept est « indépendant
d'un contexte d'achat particulier et dépasse la valeur instrumentale ou
fonctionnelle de la marque » (Belaïd et Lacoeuilhe, 2005). La
dimension identitaire de l'attachement trouve, elle, son origine dans la
dimension symbolique des objets. Les produits auxquels les consommateurs
peuvent s'attacher doivent être porteurs d'émotions (Park et
Srinivasan, 1994). L'attachement est induit par la possession
d'objets mais également par le couple individu-marque.
Chaque individu a une personnalité et un style de vie qui lui sont
propres. Il en est de même pour les marques. Un individu s'attache
à une marque à la condition que celle-ci dégage des
valeurs culturelles et personnelles identiques aux siennes ou répondant
à ses aspirations (Richins et Dawson, 1992). L'attachement exprime une
relation de proximité psychologique avec la marque (Lacoeuilhe, 1999).
Autrement dit, pour qu'il y ait attachement, il faut qu'il y ait congruence
entre le concept de soi du consommateur et la personnalité de la marque
(Onkvisit et Shaw, 1987). Cette congruence ne peut être comprise sans
référence aux événements passés vécus
par la personne (Divard et Robert-Demontrond, 1997 ; Lacoeuilhe, 2000).
Heilbrunn (1996) s'est intéressé au processus
psychologique de cette relation de proximité entre le consommateur et la
marque. Selon lui l'attachement serait « le lien émotionnel et
affectif tissé par un consommateur à l'égard d'une marque
donnée » (Heilbrunn, 2001). Il définit deux types
d'attachement, l'attachement fonctionnel et l'attachement existentiel. Seul le
denier serait l'expression de liens émotionnels et affectifs
tissés au cours du temps. Lacoeuilhe (2000) parle d'une proximité
psychologique entre le consommateur et la marque, il définit
l'attachement comme « une variable psychologique qui traduit une relation
affective durable et inaltérable (la séparation est douloureuse)
envers la marque et qui exprime une relation de proximité psychologique
avec celle-ci ». Cristau (2003) quant à elle, définit
l'attachement à la marque en intégrant en plus les notions
d'amitié et de dépendance : «une relation psychologique,
émotionnelle, forte et durable à une marque qui résulte
d'une concomitance de sentiments d'amitié et de dépendance
vis-à-vis de la marque. Les liens entre l'attachement et l'attitude
semblent assez forts. L'attitude est un concept composé, selon les
définitions, de dimensions cognitives et affectives. Elle est proche de
l'attachement mais différente quant à la force de la relation que
le consommateur entretient avec la marque (Richins, 1994). De ce fait,
l'attitude du consommateur peut être favorable envers de nombreux objets
ou produits alors que ce dernier ne s'attache qu'à un petit nombre
d'entre eux. Pour Thomson, McInnis et Park (2005), en effet, un consommateur
peut avoir une attitude positive envers un objet sans jamais l'avoir
rencontré. L'attachement, lui, se construit dans la durée. Il est
fondé sur une relation forte entre l'objet et la personne
attachée (Baldwin, Keelan, Fehr, Enns et Koh-Rangarajoo, 1996),
même s'il peut évoluer selon les périodes de la vie du
consommateur (Michel, 2004). L'attitude vis-à-vis de la marque est donc
une relation moins engageante que l'attachement. Enfin, l'attachement à
la marque est un concept d'essence affective et cette dimension de l'attitude
est la dimension évaluative des croyances du consommateur
vis-à-vis de la marque
I-5) La satisfaction vis-à-vis de la
marque
La satisfaction du consommateur a longtemps été
définie comme le fruit d'une expérience spécifique d'achat
et de consommation à travers laquelle le consommateur évalue la
performance d'un produit ou d'un service.
Cependant, la satisfaction repose sur des expériences
dont la complexité et la fréquence peuvent fortement varier. Dans
une théorie de la relation à la marque, la satisfaction du
consommateur prend un caractère cumulé. Elle se forme au cours
d'expériences d'achat, de consommation et de possession de la marque
diverses et variées. Elle ne résulte pas, comme il est
généralement postulé, d'un simple processus de
consommation ponctuelle et spécifique d'un produit ou d'un service. Elle
est fondée bien souvent sur des informations multiples parfois
contradictoires portant sur des produits et des services qui sont eux-
mêmes divers et variés (Audrain-Pontevia, 2003). Avec le
développement d'une approche relationnelle, la recherche sur la
satisfaction connaît ainsi un véritable renouveau. Depuis peu,
l'idée d'une satisfaction cumulée trouve un écho en
marketing (Anderson et al, 1994 ; Bitner et Hubbert, 1994). Johnson, Anderson
et Fornell (1995) définissent la satisfaction comme « un
construit abstrait et cumulatif qui décrit l'expérience
totale de consommation d'un produit ou d'un service ». La
diversité et la fréquence des expériences vécues
par l'individu doivent désormais être intégrées
(Fornell et Johnson, 1993). Selon Oliver (1997), la satisfaction met en oeuvre
un processus « d'intégration » des épisodes d'achat et
de consommation au sein de la mémoire du consommateur (épisodes
discrets, fréquents ou continus, expériences simples ou
complexes), elle résulte d'un processus identique quelle que soit la
perspective temporelle adoptée et quelle que soit la nature de
l'expérience. Un individu émotionnel lement attaché
à une marque est généralement satisfait par elle. Cette
satisfaction peut fournir une première base à cet attachement
émotionnel. Cependant, attachement et satisfaction ne sont pas
synonymes. Si deux consommateurs sont aussi satisfaits l'un que l'autre par la
performance d'une marque, leurs liens respectifs envers cette marque peuvent
être totalement différents. La satisfaction n'entraîne pas
des comportements comme le maintien de la proximité ou l'angoisse de la
séparation. De plus, si la satisfaction peut apparaître
immédiatement après la consommation, l'attachement
émotionnel se développe dans le temps, suite à de
nombreuses interactions. Pour finir, la satisfaction est un jugement
évaluatif, et donc différent du construit de l'attachement,
chargé émotionnellement (cf. Mano et Oliver, 1993)
II) les variables comportementales
II-1) La fidélité à
l'égard de la marque
C'est sous la forme de répétition des achats
qu'elle a d'abord été définie et étudiée. A
la suite des travaux précurseurs de Brown (1952/1953), de multiples
recherches se sont ainsi attachées à une conceptualisation et
à une mesure de la fidélité basées sur
l'observation, l'analyse et parfois la modélisation des séquences
d'achat. Toutefois, les limites de cette approche strictement
béhavioriste de la fidélité ont été
clairement identifiées, même si des avancées
récentes lui donnent un nouvel élan (Frisou, 2003).
Ainsi depuis les travaux de Day (1969) et de Jacoby et Kyner
(1973), il est communément admis que pour être qualifié de
fidèle le consommateur doit non seulement racheter la même marque
(sans obligation d'exclusivité), mais ce ré-achat doit être
intentionnel, résulter d'un processus psychologique et être
susceptible de se poursuivre dans l'avenir.
Dans une approche transactionnelle, cette dimension
psychologique de la fidélité a été mesurée
par des échelles d'attitude (Day, 1969) ou de préférence
(Jacoby et Kyner, 1973), des évaluations sur des attributs (Baldinger et
Rubinson, 1996), des mesures de fidélité cognitive (Jarvis et
Wilcox, 1976), affective et conative (Harris et Goode, 2004) ou encore par des
intentions d'achat (Dufer et Moulins, 1989). L'approche relationnelle,
développée ici, offre un cadre d'analyse plus pertinent dans la
mesure où la fidélité intègre les multiples
dimensions d'une relation globale du consommateur à la marque (Moulins,
1998). Comme nous l'avons montré la fidélité du
consommateur résulte d'enchaînements relationnels qui lient
l'attachement, la confiance et à l'engagement. Celui-ci est à son
tour un antécédent immédiat du comportement de
fidélité (Amine 1993 ; Terrasse, 2003 ; Verhoef, 2003), si bien
que certains auteurs, les confondent (Harris et Goode, 2004).
De manière plus globale, Hennig-Thureau et Klee (1997)
et Garbino et Johnson (1999) ont montré que la confiance
précédait l'engagement et que celui-ci déterminait
à son tour la dimension psychologique de la fidélité.
Chaudhuri et Holbrook (2001, 2002) décrivent clairement un
enchaînement où confiance et attachement déterminent un
niveau d'engagement qui lui-même influence positivement le comportement
d'achat. Enfin, Bansal et al. (2004) définissent un modèle dans
lequel plusieurs variables (dont la
confiance) précèdent trois formes d'engagement
reliées négativement à l'intention de changer de
prestataire. La première forme de fidélité,
généralement identifiée à la « vraie
fidélité » a fait l'objet d'un grand nombre de recherches en
marketing qui montrent que les consommateurs concernés font preuve d'un
grand attachement et d'un fort engagement envers la marque rachetée. Les
liens qui les unissent à celle-ci, étant de nature affective,
sont particulièrement résistants à des tentations de
comportements opportunistes basés sur des considérations
économiques ou sociales (Morgan et Hunt, 1994). Ils sont par contre
particulièrement vulnérables à toute manifestation de
« trahison » sur les valeurs fondamentales qui unissent le
consommateur à sa marque. Fidélité et soutien
inconditionnel peuvent alors se transformer rapidement en
infidélité et dénigrement. Il s'agit du comportement de
fidélité par conviction (Moulin, Roux ,2008). La
littérature sur l'achat par inertie est à la fois beaucoup moins
abondante et présente des résultats moins probants. Sur le plan
conceptuel, il est depuis longtemps admis que le ré-achat de la
même marque peut simplement résulter de la volonté du
consommateur de simplifier son processus de décision tant que le rapport
bénéfices retirés / coûts consentis reste à
son avantage. Comme défini dans les modèles classiques de
décision (Engel, Kollat et Blackwell, 1973 ; Nicosia, 1966), ce
processus calculateur stabilise le comportement d'achat sans que celui-ci
traduise une profonde affectivité envers la marque. Tant que ce
mécanisme purement cognitif ne remet pas en cause son évaluation
initiale, l'individu n'a aucune raison de changer de marque, sauf si des motifs
intrinsèques ou extrinsèques ne l'y incitent : opportunité
d'essayer un nouveau produit, de profiter d'une autre offre commerciale ou
nécessité de faire face à une absence de la marque
régulièrement achetée. Il s'agit de la
fidélité par inertie (Moulins et Roux,
2008).
Conclusion
Au terme de ce chapitre qui porte sur les différents
types de relations consommateur-marque, il ressort que bien qu'étant
corrélées entres elles, les différentes relations
marque-consommateur ont des spécificités qui les singularisent.
Tout d'abord, l'attachement se différencie de l'implication dans le sens
où il s'exprime à un niveau plus désagrégé
(Belaïd et Lacoeuilhe 2007). L'implication se rapporte à une
catégorie de produit alors que l'attachement fait
référence à une marque en particulier. L'attachement se
différencie également de la fidélité et plus
particulièrement de l'engagement à la marque. L'attachement se
situe en amont. Il alimente l'engagement mais on peut tout à fait
envisager une personne attachée à une
marque sans pour autant observé un comportement de
fidélité. Par ailleurs, les individus fortement attachés
à un objet montrent des comportements spécifiques tels le
maintien de la proximité ou l'angoisse de la séparation (Bowlby
1979) alors que ces manifestations ne sont pas spécifiques à
l'engagement. Par contre les individus attachés à un objet ou
à une personne s'engagent généralement à
préserver la relation (Miller 1997). Amine (1994) révèle
qu'en comportement du consommateur, l'engagement renvoie souvent à
l'attachement tout en considérant que ces deux concepts sont
différents. La discussion précédente conduit à la
conclusion que l'attachement, la fidélité et l'engagement sont
des construits distincts.
Ainsi dans le chapitre suivant, nous déterminerons en nous
appuyant sur la littérature existante les différents
antécédents de l'attachement à la marque
CHAPITRE II : LES DETERMINANTS DE L'ATTACHEMENT
A LA MARQUE
|
CHAPITRE II : LES DETERMINANTS DE
L'ATTACHEMENT
A LA MARQUE
|
Introduction
Ce chapitre fera l'objet de la définition du processus
de formation de l'attachement à la marque ainsi que des variables qui
selon Smaoui (2008) permettraient d'expliquer l'attachement à la marque,
certaines variables en effet semblent se répéter dans les
chapitre I et II, il s'agit en effet de deux champs d'analyse
différents. Dans le chapitre I nous analysons, les types de relation
qu'un individu peut entretenir avec une marque. Dans le chapitre II notre
réflexion concerne la mise en évidence de ces variables en tant
que facteurs déterminants de l'attachement à la marque
SECTION I) LE PROCESSUS DE FORMATION DE L'ATTACHEMENT
A LA MARQUE
Seuls les objets chargés d'émotion sont capables
de constituer des figures d'attachement. Ainsi, le transfert du concept
d'attachement est facilité par l'étude des différentes
associations à la fois fonctionnelles et abstraites (Park et al. 1991 ;
Park et Srinivasan, 1994) qui constituent l'image d'une marque. L'attachement
à la marque peut être alimenté de différentes
manières. Il peut être alimenté tout d'abord par des
connexions nostalgiques où la marque agit comme mémoire de
l'individu (Divard et Robert-Demontrond. 1997). Les recherches sur les
relations individu-objet montrent que la valeur d'une possession, l'attachement
que l'on y porte, sont notamment liés au fait que celles-ci
établissent un lien avec les événements de la vie de
l'individu.
En effet, chaque personne développe des significations
symboliques qui lui sont propres à l'égard des objets, et que ces
significations ne sauraient être pleinement élucidées si
l'on ignore le passé de l'individu
(Diard et Robert-Demontrond. 1997). La marque peut jouer le
même rôle que l'objet et agir ainsi comme un dépositaire par
rapport à des événements de la vie de l'individu
(Lacoeuilhe, 2000). Le consommateur peut également percevoir une
congruence d'image (réelle ou idéale) entre lui-même et la
marque. Ainsi, la marque peut être utilisée de manière
symbolique par l'individu pour mieux se définir et s'exprimer que ce
soit vis-à-vis de lui-même ou des autres ; il se sert de la marque
pour projeter une certaine image de lui. Cette théorie de la congruence
postule que le consommateur préfère une marque dont la
personnalité est en adéquation avec la sienne ou plus exactement
avec son concept de soi, c'est-à-dire sa représentation (Onkvisit
et Shaw, 1987).
La perception d'une congruence entre le concept de soi et la
personnalité de la marque est ainsi susceptible d'expliquer
l'attachement d'un individu à l'égard de celle-ci. Aurier et
al (2001) dans une étude sur la « chaîne
relationnelle » de la marque pour expliquer la fidélité
identifient la chaîne suivante : Qualité _ valeur _ satisfaction _
confiance _ attachement. La confiance serait alors un déterminant de
l'attachement, lui-même expliqué par le niveau de satisfaction.
Enfin, une recherche récente de Matzler et al. (2006) met en
relation deux traits de personnalité : "extraversion" et "ouverture aux
expériences" (openeness to experience) et la valeur
hédonique et étudient leur effet sur la réponse
émotionnelle positive du consommateur (brand effect) et la
fidélité à la marque. Les résultats montrent que
l'extraversion et l'ouverture d'esprit sont positivement liées à
la valeur hédonique du produit et que les traits de personnalité
influencent directement (l'ouverture) et indirectement (l'extraversion) la
réponse émotionnelle positive à la marque.
Smaoui (2008) a quant à elle a mis en évidence une
liste de variables pouvant être considérées comme les
facteurs explicatifs de l'attachement à la marque et celle-ci fera
l'objet la section suivante
SECTION II LES DETERMINANTS DE L'ATTACHEMENT
Les variables explicatives de l'attachement à la marque de
Smaoui (2008) peuvent être regroupées en deux catégories
:
- les variables « relationnelles »: ce sont
des facteurs qui décrivent la relation du consommateur à la
marque (satisfaction, confiance dans la marque, connexions nostalgiques et
congruence d'image « individu- marque »)
- la variable plus traditionnelle relative au produit
(implication dans la catégorie).
II-1) Les variables relationnelles individu-marque
II-1-a) les connexions nostalgiques
Fournier (1994) et Fournier et Yao (1997) tendent à
rapprocher la relation marque-consommateur du concept de monogamie dans les
couples. Pour ce faire, Fournier (1994) développe un construit
appelé Brand Relationship Quality (BRQ) destiné à
évaluer la qualité, la profondeur et la force de la relation avec
la marque. Celui-ci comprend six facettes différentes relatives aux
croyances cognitives (intimité ; qualité du partenaire), aux
liens comportementaux (interdépendance; engagement) et à
l'attachement affectif et socio-émotionnel (amour/passion; attachement
nostalgique). C'est essentiellement sur ce dernier que se porte notre
attention. Pour Fournier (1994), l'attachement nostalgique est le moyen
d'exprimer ses valeurs, son identité, son histoire et de retranscrire
ainsi le degré de proximité atteint entre le consommateur et la
marque. L'attachement nostalgique se subdivise lui-même en deux facteurs
empiriques :
· les connexions nostalgiques
s les connexions au concept de soi.
Les connexions nostalgiques traduisent le caractère
unique et irremplaçable de la marque. La marque sert de repère et
entretient des souvenirs relatifs à certains lieux, individus ou
événements importants. Fournier (1994) reprend ici les apports de
Belk (1988, 1990) dans la mesure où l'objet symbolise un soi- même
extérieur à sa personne permettant l'extension de son territoire.
Il contribue de ce fait à la définition de son « moi »,
rattachant l'individu à ses souvenirs d'antan et distinguant son
autonomie vis-à-vis d'autrui. Les connexions au concept de soi, tendent
à retracer la congruence entre les images passées,
présentes, réelles, idéales que le consommateur a de
lui-même et celles qu'il a de la marque.
Si les travaux de Fournier (1994) remettent en cause
l'incidence de la nostalgie sur la fidélité, la relation entre
nostalgie et attachement n'est en aucun cas testée. Lacoeuilhe (2000)
propose de considérer les connexions nostalgiques comme un
antécédent de l'attachement à la marque mais ne
procède à aucune vérification empirique. Heilbrunn (2001)
de son côté, stipule l'existence d'un lien entre les deux
variables dont la nature reste à être identifiée. C'est en
cela que Kessous et Roux (2006), en menant une étude qualitative ont pu
identifier des marques générant la nostalgie. Trois fonctions
principales sont assurées par ces marques : la définition et le
maintien de son identité, la volonté de revivre le passé
et de celle de transmettre son histoire. Associé à un
événement particulier de la vie de l'individu, la marque ou le
produit lui sert alors de repère. . Selon Smaoui (2008) les connexions
nostalgiques, montrent une absence d'effet explicatif de l'attachement à
la marque. Son résultat se justifie par le fait que dans un passé
très récent la Tunisie avait une économie fermée et
le nombre de marques de produits de grande consommation existantes était
faible et à dominante tunisienne, offrant peu de variété
et une qualité très moyenne. Mais ce constat n'est pas forcement
justifiée pour les boissons gazeuses d'où l'hypothèse
suivante :
H1- Les connexions nostalgiques influencent
positivement l'intensité de l'attachement.
II-1-b) la congruence d'image
individu-marque
Le concept de soi est conçu comme une notion
multidimensionnelle où se côtoient plusieurs facettes.
Deux d'entre elles sont régulièrement
évoquées dans la littérature : la facette réelle
(actual self ou real self) et la facette idéale
(ideal self). Le concept de soi réel correspond à
l'image que l'individu a de lui- même dans la réalité,
alors que le concept de soi idéal renvoie à l'image qu'il
voudrait avoir dans l'idéal. Dans cette optique, les individus
perçoivent les produits qu'ils possèdent, aimeraient ou
n'aimeraient pas posséder en terme de signification symbolique d'un
produit, et l'image de soi qu'a un consommateur implique une plus grande
probabilité d'évaluation positive, de préférence ou
de possession de ce produit ou de cette marque. Son intérêt
réside dans l'hypothèse que les choix des consommateurs sont
influencés par l'image qu'ils ont d'eux-mêmes et que la
consommation permet d'exprimer une certaine image de soi (Sirgy, 1982). La
consommation prend donc une place centrale dans la société car,
non seulement, les individus expriment qui ils sont à travers leurs
possessions, mais ils expriment également qui ils voudraient être.
C'est l'écart entre l'image que l'individu a de lui-même et
l'image qu'il aimerait donner qui détermine
un grand nombre de comportements de consommation (Onkvisit et
Shaw,1987; Sirgy,1982) L'individu est donc fortement motivé pour faire
en sorte que l'écart entre son « soi réel » (qui je
pense être), ou son « soi social » (qui je pense être aux
yeux des autres) et son « soi idéal ou soi social idéal
» (qui j'aimerais être à mes yeux ou aux yeux des autres)
soit le plus réduit possible.
Fournier (1994) suggère que le développement de
la relation individu-marque s'explique par les connexions de celle-ci avec le
concept de soi de l'individu. De ce fait, la marque apparaît comme une
entité symbolique à laquelle les consommateurs attribuent une
personnalité par delà l'évaluation de son utilité
(Aacker, 1997, Ferrandi et Valette-Florence, 2002).
La marque permet ainsi de servir une fonction d'expression de
soi, puisqu'elle permet au consommateur d'exprimer une vision de lui même
de manière à lui procurer des bénéfices symboliques
valorisants (Keller, 1993). L'effet de la congruence d'image marque- individu
sur l'attachement a été testé par Lacoeuilhe (2000a) dans
le cadre de son modèle sur la fidélité. Smaoui (2008)
confirme la congruence d'image marque- individu qui explique l'attachement
à la marque.
En nous appuyant sur son travail nous formulerons
l'hypothèse suivante :
H2- La congruence d'image marque-individu influence
positivement l'intensité de l'attachement.
II-1-c) la satisfaction
Il existe de nombreuses définitions de la satisfaction
client, cette notion étant difficile à cerner de façon
rigoureuse. Westbrook et Oliver (1991) qualifient la satisfaction « d'une
réponse évaluative (cognition) qui provoque différents
sentiments et émotions (affects) et qui finalement influence ou
déclenche un certain comportement (conation) ». En 1996, Oliver
donnait la définition suivante : « La satisfaction est
l'accomplissement de la demande du client sous forme de réponse de la
part de l'entreprise. C'est le jugement du client sur le produit ou le service,
lié à la consommation du produit ou du service ». Kotler et
Dubois définissent quant à eux la satisfaction client comme
« le sentiment d'un client résultant d'un jugement comparant les
performances d'un produit à ses attentes ».
Lendrevie et Lindon (1997) proposent la définition
suivante : « la satisfaction est un état psychologique après
l'achat et la consommation d'un produit (ou service) qui se traduit par un
sentiment
fugace résultant de la différence entre les
attentes du consommateur et les performances perçues. La satisfaction
dépend également de l'attitude préalable envers la marque
et le produit.
Dans la perspective relationnelle, "la satisfaction est
définie comme un construit abstrait et cumulatif qui décrit
l'expérience totale de consommation d'un produit ou d'un service
(Johnson et al, 1995, in Aurier et al, 2001, p. 5). Thomson
et al (2005) parlent de la satisfaction comme d'une première
base à un attachement émotionnel, "un individu attaché
à une marque est généralement satisfait par elle".
Cependant, attachement et satisfaction ne sont pas synonymes et un individu
satisfait d'une marque peut ne pas lui être forcement attaché.
L'attachement a une composante émotionnelle importante
qui n'existe pas nécessairement dans la satisfaction (Manon et Oliver,
1993). Cette dernière est plutôt un jugement évaluatif.
Aurier et al. (2001), en développant une chaîne
relationnelle pour expliquer la fidélité à la marque,
considèrent que la satisfaction est un déterminant de la
confiance qui est, elle, un déterminant de l'attachement. L'étude
empirique confirme les relations énoncées, mais n'exclue pas de
relation directe entre la satisfaction et l'attachement. De leur
côté, Thomson et al. (2005) trouvent une très
faible corrélation, non significative entre l'insatisfaction et
l'attachement, ce qui veut dire qu'une personne insatisfaite n'est pas
attachée à la marque. Smaoui (2008) affirme que la satisfaction
est la base de l'attachement. D'où l'hypothèse suivante:
H3- La satisfaction explique positivement
l'intensité de l'attachement émotionnel.
II-1-d) la confiance
Dans la littérature plusieurs recherches ont
été menées dans le cadre de la définition de
l'attachement, Filser (1998) est le premier chercheur a intégré
cette variable en comportement du consommateur. Selon Gurviez (1998), la
confiance est : «La présomption par le consommateur que la
marque, en tant qu'entité personnifiée, s'engage à avoir
une action prévisible et conforme à ses attentes, et à
maintenir avec bienveillance cette orientation dans la durée
».Frisou (2000) voit la confiance comme étant :
«L'ensemble des croyances confortant le client dans la certitude que
les intentions et les comportements de son partenaire d'échange
produiront les résultats attendus».
La confiance est présentée comme une variable,
sans laquelle il ne peut y avoir de relation stable et durable et dont les
conséquences se traduisent par un engagement envers la marque (Gurviez,
1998; Gurviez et Korchia, 2002). Fournier (1998) intègre
également la confiance et l'engagement dans le BRQ (la confiance est
présente dans la facette qualité du partenaire de la relation).
Selon Gurviez (1998) et Frisou (2000), la confiance est un concept
tridimensionnel. Plus précisément, Gurviez (1998) et Gurviez et
Korchia (2002) retiennent les trois facettes suivantes :
- crédibilité (action prévisible et
conforme aux attentes), - intégrité (engagement dans la relation
avec la marque), - bienveillance (orientation dans la durée).
Ces trois facettes de la confiance envers une marque portent
sur les différents types de qualité et de motivation que le
consommateur lui attribue en tant qu'entité personnifiée. Les
recherches en psychologie sociale et en marketing relationnel s'accordent
à dire que la confiance est omniprésente dans
l'établissement des relations à long terme (Morgan et Hunt, 1994
; Garbarino et Johnson, 1999). Par ailleurs, si une partie perçoit que
le partenaire d'échange est honnête et bienveillant à son
égard, elle devient émotionnellement impliquée dans cette
relation (De Ruyter et al. 1998). On peut considérer alors que
la confiance est un antécédent de l'attachement. Aurier et
al. (2001) ont pu établir une relation positive et
significative entre la confiance et l'attachement. Smaoui (2008) atteste que la
confiance dans le cadre de sa recherche explique à 60 %
l'intensité de l'attachement à la marque
H4- La confiance explique positivement
l'intensité de l'attachement émotionnel.
La section présente nous ayant permis de faire le tour
des variables relationnelles pouvant expliquer l'attachement à la
marque, nous verrons ce qu'il en est des variables relatives au produit dans la
prochaine section.
II-2) les variables explicatives relatives au produit
Selon Smaoui , Il s'agit de variables plus «
traditionnelles » caractérisant le produit ou la marque
(catégorie ou origine du produit et de marque) ou l'intérêt
que suscite le produit chez le consommateur (implication). Elles ont
été utilisées dans plusieurs recherches sur des
thèmes variés tels que la segmentation, l'effet du pays d'origine
du produit, la qualité et le prix perçu, en tant que variables
modératrices ou explicatives. Cependant, elles n'ont
été évoquées que très rarement dans la
littérature sur l'attachement à la marque (Thomson et
al, 2005, Chaudhuri et al. 2001).
II-2-a) L'implication envers la catégorie de
produits
Parmi les définitions qui recueillent l'approbation, on
retiendra celle de Houston & Rothschild(1984)
qui proposent que l'implication est "un
état de motivation, d'éveil (comme traduction de 'arousal') ou
d'intérêt dont les conséquences sont la recherche et le
traitement d'information ainsi que la prise de décision".
Cette définition positionne l'implication comme une variable
individuelle, ce que supporte aussi la recherche de Beharrell et Denison
(1995). Houston et Rothschild (1978) ont proposé la distinction entre
l'implication durable et l'implication situationnelle, ce que Beatty Kahle et
Holmer (1988) conceptualiseront comme l'implication ego et l'implication dans
l'achat. Les premières opérationnalisations n'ont pas toujours
débouché sur ces deux dimensions. Pour Laurent et Kapferer (1985)
l'implication comporte cinq facettes qui sont
l'intérêt, le plaisir, la valeur signe, l'importance du risque
encouru et la probabilité d'occurrence de ce risque, dont la combinaison
peut définir neuf profils d'implication (les Consumer Involvement
Profiles ou CIP). Zaïkowski (1985) en construisant une échelle
d'implication parmi les plus utilisées (le Personal Involvement
Inventory ou PII) a obtenu une mesure de l'implication durable. Pour Ratchford
(1987), l'implication devient une caractéristique produit et se limite
à l'implication dans l'achat. Pour une analyse comparative de ces trois
échelles auxquelles s'ajoutent celle de Mittal (1989), voir
Mittal (1995). C'est Strazzieri (1995) qui met l'accent sur la
confusion existant entre l'implication durable et l'implication enjeu. Selon
cet auteur, l'implication durable prédit des comportements
réguliers dans la relation personnelle avec le produit tels que la
recherche d'information et la sensibilité à la publicité.
L'implication enjeu explique des comportements épisodiques d'implication
à la tâche d'achat. Strazzieri distingue alors l'implication
attrait de l'implication enjeu. Un consommateur présente de
l'implication attrait lorsqu'il est à la fois attiré et
intéressé par une catégorie de produits pertinente pour
lui. Il présente de l'implication enjeu lorsqu'il perçoit les
conséquences d'un mauvais choix. Les auteurs s'intéressant au
processus de persuasion, donc au changement d'attitude faisant suite à
un message, ont remarqué qu'il diffère en fonction du
degré d'implication du consommateur (Petty, Cacioppo, & Schumann.
1983). Thomson et al. (2005) considèrent de leur coté
que l'implication envers le produit peut influencer le degré
d'attachement à une marque et recommandent à ce que les
études ultérieures étudient cette relation et en
particulier testent si des liens émotionnels forts nécessitent un
degré d'implication élevé envers le produit. Selon
l'approche de Smaoui (2008) l'implication permettrait d'expliquer faiblement
l'attachement à la marque comparée aux facteurs clés de
l'attachement qui sont la confiance, satisfaction et la congruence.
Cependant, selon sa recherche l'implication permet d'expliquer
l'attachement par rapport à la catégorie de produit. D'ou
l'hypothèse 5 :
H5 : le degré d'implication explique
l'intensité d'attachement aux marques de boissons
gazeuses.
CONCLUSION
Au terme de ces deux chapitres qui nous ont permis de mieux
expliciter notre problématique, nous pouvons retenir dans un premier
temps que la mutation du concept de la marque, la faisant passée de la
marque personne à la marque partenaire et aussi le passage de la marque
d'une approche dyadique à une approche relationnelle, a mis en exergue
l'existence d'une dynamique relationnelle regroupant un ensemble de variables
pouvant être considérées comme les moteurs des
différents types de relation capable de lier le consommateur à la
marque. Nous en avons distingué deux catégories :
Les variables attitudinales qui sont : la confiance envers la
marque, l'engagement envers la marque, l'identification vis-à-vis de la
marque, l'attachement émotionnel à l'égard de la marque,
la satisfaction vis-à-vis de la marque
Les variables comportementales : la fidélité
à l'égard de la marque.
En second lieu, nous avons restreint notre champ analytique,
pour nous intéresser aux déterminants de l'attachement à
la marque, nous avons observé le processus de formation de l'attachement
à la marque et fait émerger par la suite les variables pouvant
expliquer l'attachement à la marque. Il s'est agit tout d'abord des
variables relationnelles : satisfaction, confiance dans la marque, connexions
nostalgiques et congruence d'image « individu-marque » et par la
suite il s'est agit de la variable plus traditionnelle relative au produit
à savoir, l'implication dans la catégorie de produit.
A l'issue de cette revue de la littérature, il nous a
été possible de proposer des hypothèses qui vont
être testées ultérieurement ainsi que le modèle
conceptuel
Conceptualisation des facteurs explicatifs de
l'attachement à la marque
1) présentation des hypothèses de
recherche
Nous présenterons les hypothèses sur lesquelles
notre recherche portera et qui nous permettront d'identifier les
déterminants de l'attachement à la marque.
H1- Les connexions nostalgiques influencent
positivement l'intensité de l'attachement.
Elles suppose que plus les connexions nostalgiques sont
importantes, plus l'intensité de l'attachement aux marques est
élevée. C'est une hypothèse postulée sur la base
des travaux de (Richins, 1994, Kleine et al. 1995) Lacoeuilhe (2000a) et Smaoui
(2008).
H2- La congruence d'image marque-individu
influence positivement l'intensité de l'attachement. Elle
suppose que plus la congruence est élevée , plus
l'intensité de l'attachement aux marques est importante.
Cette hypothèse est postulée sur la base des travaux de
(Richins, 1994, Fournier, 1994, Kleine et al. 1995) Lacoeuilhe (2000a) et
Smaoui (2008).
H3- La satisfaction explique positivement
l'intensité de l'attachement émotionnel.
Elle suppose qu'il existe une relation positive entre la
satisfaction et l'intensité de l'attachement émotionnel à
la marque. Elle est postulée sur la base des travaux de Thomson et
al. (2005) et Smaoui (2008)
H4- La confiance explique positivement
l'intensité de l'attachement émotionnel.
Cette hypothèse suppose qu'il existe une relation
positive entre ces deux construits. Aurier et al. (2001) ont pu
établir une relation positive et significative entre la confiance et
l'attachement. Elle a été postulée sur la base des travaux
de Hess (1995). Smaoui (2008).
H5 : le degré d'implication explique
positivement l'intensité d'attachement
Postulée sur la base des travaux de Strazzieri (1994)
et Smaoui (2008), cette hypothèse suppose que plus un individu est
impliqué dans une catégorie de produit , plus il sera
attaché à sa marque préférée parmi cette
catégorie de produits.
2) Le cadre conceptuel
Le modèle et les relations à tester se
présentent alors comme suit
Variables relationnelles « individu-marque
»
· Confiance
· Satisfaction
· Connexions nostalgiques
· Congruence d'image individu-marque
|
Variables relatives au produit
· Catégorie du produit
· Implication dans le produit
· Pays d'origine de la marque
|
|
Attachement à la marque
Figure 1- les facteurs explicatifs de l'intensité
d'attachement à la marque : modèle à tester
CHAPITREIII : LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET OPERATIONNALISATION DES
VARIABLES
|
|
VARIABLES ET LES RESULTATS
CHAPITREIII : LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
OPERATIONNALISATION DES
Introduction
Avant toute immersion dans la phase empirique de notre
mémoire, il sied de rappeler les objectifs de
notre recherche. En effet, nous nous sommes assignés
comme tâche de mettre en exergue les facteurs permettant d'expliquer le
comportement de consommation des boissons gazeuses en Tunisie. Il s'agira
d'identifier lesquelles des variables attitudinales ou de la variable relative
au produit permet d'expliquer au mieux le comportement de consommation de
boissons gazeuses en Tunisie.
SECTION I- LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Nous allons, dans ce présent chapitre, étayer la
méthodologie avec laquelle nous avons travaillé, pour la
réalisation de l'enquête et nous présenterons toutes les
données y résultants.
La population cible
Notre population cible est constituée de l'ensemble
des consommateurs de boissons gazeuses dont l'âge varie entre 15ans et
plus. Cette restriction est due au fait que nous nous intéressons
à une population dont la consommation de boissons gazeuses n'est pas
contrainte par des recommandations familiales et qui peut exprimer clairement
les raisons de son attachement à la marque. Notre cible est
composée essentiellement de personnes résidant dans la ville de
Jendouba ou qui y exercent une activité professionnelle.
Les unités d'enquêtes
L'unité d'échantillonnage, qui
permet de savoir qui fait partie de la base de sondage et donne les
caractéristiques de ceux qui peuvent être
sélectionnés.
Dans notre situation, il s'agit de toute personne de 15 ans et
plus, consommatrice de boissons gazeuses.
L'unité déclarante, permet
d'identifier celui qui fournit l'information qu'exige l'enquête. Dans
notre cas ce sont les personnes interrogées elles-mêmes.
L'unité de référence ou
l'unité d'analyse - c'est-à-dire l'unité au sujet
de laquelle l'information est fournie - ce sont les boissons gazeuses.
La méthode d'échantillonnage
Pour notre travail nous avons utilisé
l'échantillonnage non probabiliste, les raisons qui nous ont fait
opté pour ce choix, sont essentiellement le manque d'une base de sondage
sur les consommateurs de boissons gazeuses et les coûts importants que
pouvaient générer un échantillonnage probabiliste.
En effet, L'échantillonnage probabiliste
entraîne la sélection d'un échantillon à partir
d'une population, sélection qui repose sur le principe de la
randomisation (la sélection au hasard ou aléatoire) ou la chance.
Il est plus complexe, prend plus de temps et est habituellement plus
coûteux que l'échantillonnage non probabiliste.
Plus spécifiquement, nous avons utilisé un
échantillonnage de commodité ou à l'aveuglette La
taille de l'échantillon
Notre échantillon a une taille de 150 personnes sur la
base d'un nombre d'item total de 25, ce qui fait que notre échantillon
respecte le quota de la validité qui impose un minimum de 150
interviewés pour un total de 25 items.
I°) LE RECUEIL DES DONNEES
I-1°) LE PRE-TEST
Dans le cadre du recueil de données nous avons
procédé en deux étapes. Il s'est d'abord agit d'un
pré- test des hypothèses retenues dans cette recherche. Celles-ci
ont été testées à l'aide d'une enquête
quantitative reposant sur un questionnaire auprès d'un
échantillon de 40 personnes afin d'y desceller des
erreurs pouvant subvenir de l'incompréhension des
questions posées et aussi afin de voir si les questions posées
dans le dialecte arabe tunisien étaient perçues de manière
adéquate vis-à-vis des termes techniques en français.
Ce pré-test a permis de révéler que les
questions telles que formulées étaient parfaitement
compréhensibles par les interviewés.
Ce qui nous a permis alors de procéder à la
collecte des données à proprement dit auprès de 150
personnes.
II0) LE LIEUX DE LA COLLECTE DES
DONNEES
Nous nous sommes rendus grâce aux concours d'un
collègue dans les domiciles de certains interviewés, dans les
cafés, au sein de la faculté, au marché (souk), au centre
ville, et enfin dans les jardins publics. Nous avons rencontré une
frange de la population très collaboratrice et ainsi le travail de
recherche a été facilité.
Au total, la collecte des données a pris une semaine et
s'est déroulé du 23 au 30 MARS 2009
III0) DESCRIPTION DE NOTRE POPULATION
ETUDIEE
REPARTITION DE L'ECHANTILLON SELON LE SEXE
Notre population est formée par 150 personnes reparties
de la manière suivante : (les chiffres étant exprimés en
pourcentage.) Notre échantillon est constitué à 50 %
d'hommes et à 50% de femmes
REPARTITION DE L'ECHANTILLON PAR NIVEAU
D'INSTRUCTION
. 6% des interviewés avaient pour niveau d'études
le primaire, 26% le secondaire, 68 % l'université.
REPARTITION DE LA POPULATION EN FONCTION DE LA SITUATION
MATRIMONIALE
79,3 % des questionnés sont des célibataires, 18%
sont mariés, 0,7% sont des veufs et 2% sont divorcés
REPARTITION DE LA POPULATION PAR INTERVALLE
D'AGE
Notre population est composée à 54,7% des moins de
25 ans, 40,7% ont un âge compris entre 25 et 44 ans et 4,7 % ont plus de
45 ans.
SECTION II) OPERATIONNALISATION VARIABLES
I°) LES VARIABLES
Pour rendre nos variables opérationnelles, nous nous
sommes référés à des études
antérieures qui ont fait l'objet de résultats probants
ainsi :
· La variable à expliquer, l'attachement à la
marque, a été mesurée avec l'échelle à 5
items développée par Lacoeuilhe (2000).
· La variable confiance a été mesurée
avec l'échelle à 6 items développée par Hess
(1995).
· La sensibilité à la marque a
été mesurée avec l'échelle à 5 items de
Laurent et Kapferrer (1992).
· L'implication a été mesurée avec
l'échelle à 6 items de Strazzieri (1994) qui mesure trois
facettes de l'implication, la pertinence, l'intérêt et
l'attrait.
· La congruence d'image individu - marque a
été mesurée à l'aide de l'échelle
unidimensionnelle à 4 items proposée et validée par
Lacoeuilhe (2000a) à partir de différentes sources
(Kleine et al. 1995 ; Richins, 1994 ; Fournier,
1994).
- La mesure de la variable connexions nostalgiques a
été empruntée également à Lacoeuilhe
(2000a) qui l'a construit à partir de différents
travaux sur les sources de l'attachement à l'objet (Kleine et
al. 1995 et Richins, 1994) et validé dans sa recherche. Il
s'agit d'une mesure unidimensionnelle à 5 items.
Pour ce qui est de la satisfaction, nous l'avons mesuré
tout comme Smaoui (2008) dans son acception globale à travers un seul
item: "d'une façon générale quel est votre niveau de
satisfaction pour la marque X ?".
Toutes ces variables sont mesurées sur une
échelle de Likert à 6 positions allant de 1 pas du tout d'accord
à 6 tout à fait d'accord. Nous avons choisi des échelles
paires pour éviter que le répondant ne se positionne au milieu de
l'échelle
. Dans le tableau suivant nous détaillerons les items
précédemment énumérés :
Concepts
|
|
Items
|
Echelles utilisées
|
Attachement à la marque
(Lacoeuilhe, 2000)
|
|
1- J'ai beaucoup d'affection pour cette que as
2- Je suis très lié à cette marque
3- Cette marque me procure beaucoup oie et de plaisir
|
d'accord»,
échelle de Likert à 6 points allant de
du tout d'accord », «plutôt pas
« pas d'accord » «
d'accord»,
|
|
|
4- Je trouve un certain réconfort à eter ou
à posséder cette
marque
5- Je suis très attiré par cette marque
|
plutôt
d'accord »et «tout a fait
d'accord»
|
La confiance (Hess, 1995
|
|
blèmes
1- La marque A ferait absolument tout ui est dans son pouvoir
« pas pour aider ses clients à résoudre les
auxquels ils ccord»,
pourront faire face putôt
2- La marque A est entièrement agée à
satisfaire sa clientèle
3- La marque A ferait n'importe quoi r satisfaire ses clients
4- Lorsque je vois une publicité de la que A, je lui fais
confiance
5- Ce que dit la marque A à propos de produits est
généralement
vrai
6- Si la marque A affirme ou promet que chose à propos de
l'un
de ses produits c'est probablement vrai
|
échelle de Likert à 6 points allant de
du tout d'accord », «plutôt pas
« pas d'accord » «
d'accord»,
d'accord »et «tout a fait
d'accord»
|
Implication Strazzieri (1994)
|
|
mpte
1- Le produit X est un produit qui vraiment pour moi pas
2- X est un produit auquel j'accorde importance
particulière ccord»,
3- J'aime particulièrement parler du utôt duit X
4- On peut dire que le produit X est un duit qui
m'intéresse
5- Je me sens particulièrement attiré le produit
X
6- Le seul fait de me renseigner sur le duit X est un plaisir
|
échelle de Likert à 6 points allant de
du tout d'accord », «plutôt pas
« pas d'accord » «
d'accord»,
d'accord »et «tout a fait
d'accord»
|
Congruence d'image individu-marque
(Richins, 1994,
Fournier, 1994, Kleine et al. 1995) in
Lacoeuilhe (2000a)
|
|
1- Cette marque correspond de l'image j'ai de moi-même
pas
2- Cette marque correspond à l'image je souhaite avoir
ccord»,
3- Cette marque donne une bonne lutôt ge de moi
4- Cette marque correspond à l'image je souhaite donner
de moi même
aux autres.
|
échelle de Likert à 6 points allant de
du tout d'accord », «plutôt pas
« pas d'accord » «
d'accord»,
d'accord »et «tout a fait
d'accord»
|
Connexions
nostalgiques
(Richins, 1994, Kleine et al. 1995) in
|
|
1- Cette marque constitue un récit, une ie de mon
histoire as personnelle
2- Cette marque me rappelle des
|
d'accord»,
échelle de Likert à 6 points allant de
du tout d'accord », «plutôt pas
« pas d'accord » «
d'accord»,
|
Lacoeuilhe, (2000a
|
|
nements importants de mon utôt
passé
|
d'accord »et «tout a fait
d'accord»
|
|
|
3- Cette marque me rappelle un
|
|
|
|
roit particulier ou important où je suis allé
|
|
|
|
4- Cette marque me rappelle une
|
|
|
|
|
tion avec une personne en
|
|
|
|
Particulier
|
|
Satisfaction
|
|
1- d'une façon générale quel est votre
|
|
|
|
eau
de satisfaction pour cette marque
|
|
II°) - LE QUESTIONNAIRE
A partir de ces items, nous avons établi notre
questionnaire (voire annexes), celui-ci débute avec une question
relative à la consommation ou la non-consommation de boissons gazeuses
des interviewés.
Ensuite nous nous informons sur la marque de boisson gazeuse
à laquelle est attachée notre interviewé et le reste du
questionnaire porte sur les différents facteurs expliquant cet
attachement.
Nous terminons notre questionnaire avec la fiche
signalétique de l'interviewé.
Le codage du questionnaire
Nous avons au cours de cette étape de codage du
questionnaire, modéliser notre questionnaire afin de pouvoir
retranscrire les informations recueillies sous forme de codes numériques
et de constituer ainsi une base de données facilement utilisable avec le
logiciel d'analyse de données SPSS (Statistical Package for the Social
Sciences) ce codage est disponible en annexes
CHAPITRE IV : LES RESULTATS ET INTERPRETATIONS
|
CHAPITRE IV : LES RESULTATS ET I
NTERPRETATIONS
INTRODUCTION
Dans un premier lieu, nous ferons des analyses en composantes
principales afin de réduire l'ensemble des variables en un nombre de
facteurs réduits puis nous vérifierons la validité de
chaque facteur en utilisant l'alpha de Cronbach. A la suite de ce test de
validité, nous analyserons les résultats relatifs aux tests de
nos hypothèses pour enfin aboutir à l'identification des
variables expliquant l'attachement des consommateurs aux marques de boissons
gazeuses
I) La présentation des
résultats
I-1°) L'attachement à la marque
La variance totale
Une analyse en composante principale faite sur les items de
l'échelle de mesure de l'attachement du consommateur nous a permis de
confirmer l'unidimensionnalité de l'échelle de l'attachement
établit par Lacoeuilhe,( 2000 ) et confirmé par Smaoui (2008 ).
Cette unidimensionnalité est expliquée par le facteur que nous
nommerons « attachement » et qui permet d'expliquer 51,816 % de
l'information initiale. Les résultats obtenus sont
présentés dans le tableau suivant :
Variance totale expliquée
|
|
Valeurs propres initiales
|
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Composante
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
2,591
|
51,816
|
51,816
|
2,591
|
51,816
|
51,816
|
2
|
,855
|
17,105
|
68,921
|
|
|
|
3
|
,637
|
12,733
|
81,654
|
|
|
|
4
|
,484
|
9,672
|
91,326
|
5
|
,434
|
8,674
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
L'indice KMO et le test de BARTLETT
Le KMO, la mesure de Kaiser-Meyer-Olkin est un indice
d'adéquation de la solution factorielle. Il indique jusqu'à quel
point l'ensemble de variables retenues, est un ensemble cohérent et
permet de constituer une ou des mesures adéquates de concept. Dans le
cas de notre variable attachement à la marque, l'indice de KMO est
égale à 0, 761, il est supérieur à 0,7 nous pouvons
alors dire que l'ensemble des items retenus est moyennement cohérent.
Donc les corrélations partielles entre les variables sont moyennes. Le
test de Bartlett vérifie l'hypothèse nulle selon laquelle toutes
les corrélations seraient égales à zéro. Toutefois
le test est très sensible au nombre de cas; il est presque toujours
significatif. Dans notre cas, il montre que le modèle factoriel est
approprié (test de Bartlett significatif).
Indice KMO et test de Bartlett
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
|
0,761
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
|
Khi-deux approximé
|
|
173,541
|
|
|
|
10
|
|
Ddl
|
|
|
|
|
|
|
Signification de Bartlett
|
|
0,000
|
Le test de fiabilité
Statistiques de fiabilité
Alpha de Cronbach
0,763
Nombre d'éléments
5
L'homogénéité de cette échelle peut
être considérée comme satisfaisante, car notre alpha est de
0,763 Notre échelle est fiable et utilisable pour les analyses
ultérieures.
I-2°) La confiance en la marque
La variance totale
L' analyse en composante principale des items de
l'échelle de mesure de la confiance du consommateur en la marque , nous
a permis de confirmer l'unidimensionnalité de cette échelle
également confirmée par Smaoui (2008 ),cette analyse permet de
dégager un axe permettant d'expliquer 46,685 % de l'inertie initiale .
Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau
suivant :
Variance totale expliquée
Compos
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
2,801
|
46,685
|
46,685
|
2,801
|
46,685
|
46,685
|
2
|
,918
|
15,300
|
61,985
|
|
|
|
3
|
,803
|
13,377
|
75,362
|
|
|
|
4
|
,582
|
9,695
|
85,057
|
|
|
|
5
|
,499
|
8,325
|
93,382
|
|
|
|
6
|
,397
|
6,618
|
100,000
|
|
|
|
Méthofgde d'extraction : Analyse en composantes
principales.
/ IIQGIEF 0 2 IFNiF NFsNIEFI16 5 7 / ( 7 7
Pour cette variable, l'indice de KMO est égale à
0, 770, il est supérieur à 0,7 nous pouvons alors dire que
l'ensemble des items retenus est moyennement cohérent. Donc les
corrélations partielles entre les variables sont moyennes. Le test de
sphéricité de Bartlett est significatif, alors le modèle
factoriel est approprié.
Indice KMO et test de Bartlett
0,770
204,004
15
0,000
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
Test de sphéricité de Bartlett Khi-deux
approximé
Ddl
Signification de Bartlett
|
Test de fiabilité
L'homogénéité de cette échelle peut
être considérée comme satisfaisante, car notre alpha est de
0,768.Notre échelle est fiable et utilisable pour les analyses
ultérieures
Statistiques de fiabilité
Alpha de Cronbach
0,768
Nombre d'éléments
6
I-3°) / DiFoQIUXeQFllE'iP
DIIIiQEiIiEX-marque La variance totale
L'analyse en composante principale de la congruence d'image
individu-marque, nous permet de dégager que celle-ci est une variable
unidimensionnelle, elle est représentée par un seul axe qui
résume 65,402 % de l'information initiale. Elle a également un
indice KMO de 0,792 ce qui implique que l'ensemble des items retenus est
moyennement cohérent. Notre test de Bartlett est significatif alors le
modèle factoriel est approprié.
Variance totale expliquée
|
|
Valeurs propres initiales
|
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Comp
|
|
|
|
|
|
|
nte
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
2,616
|
65,402
|
65,402
|
2,616
|
65,402
|
65,402
|
2
|
,555
|
13,867
|
79,270
|
|
|
|
3
|
,466
|
11,646
|
90,915
|
|
|
|
4
|
,363
|
9,085
|
100,000
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
/ IiQEiFI 0 2 11111161MEHle 5 7 / ( 7 7
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiserer-Olkin.
|
|
0,792
|
Test de sphéricité de lett
|
|
Khi-deux approximé
|
|
200,522
|
|
|
|
6
|
|
Ddl
|
|
|
|
|
|
|
Signification de Bartlett
|
|
0,000
|
|
|
|
|
L'homogénéité de cette échelle peut
être considérée comme satisfaisante, car notre alpha est de
0,823 Notre échelle est fiable et utilisable pour les analyses
ultérieures.
Test de fiabilité
Alpha de Cronbach
0,823
Nombre d'éléments
4
I-4°) La nostalgie
L'analyse en composante principale de la nostalgie permet de
dégager l'unidimensionnalité de cette variable
représentée par un axe qui explique 67,899 % de l'inertie
totale.son indice KMO est également de l'ordre de 0,788 ce qui veut dire
que l'ensemble des items utilisés est moyennement cohérent. Notre
test de Bartlett est significatif donc notre modèle factorielle est
appropriée.
Notre alpha est 0,834 donc notre échelle à une
homogénéité satisfaisante, l'ensemble de ces tableaux
donne un aperçu des résultats obtenus
Variance totale expliquée
|
|
Valeurs propres initiales
|
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Comp
|
|
|
|
|
|
nte
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
2,716
|
67,899
|
67,899
|
2,716
|
67,899
|
67,899
|
2
|
,644
|
16,1 10
|
84,009
|
|
|
|
3
|
,365
|
9,118
|
93,127
|
|
|
|
4
|
,275
|
6,873
|
100,000
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
,788
248,557
6
,000
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
Test de sphéricité de Bartlett Khi-deux
approximé
Ddl
Signification de Bartlett
|
Statistiques de fiabilité
4
Alpha de Cronbach
,834
I-5°) L'implication envers le produit
L'analyse en composante principale de l'implication permet de
dégager l'unidimensionnalité de cette variable
représentée par un axe qui explique 52,196% de l'inertie
totale.son indice KMO est également de l'ordre de 0,758 ce qui veut dire
que l'ensemble des items utilisés est moyennement cohérent. Notre
test de Bartlett est significatif donc notre modèle factoriel est
approprié.
Variance totale expliquée
Comp osant e
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
3,132
|
52,196
|
52,196
|
3,132
|
52,196
|
52,196
|
2
|
,865
|
14,423
|
66,619
|
|
|
|
3
|
,680
|
11,330
|
77,949
|
|
|
|
4
|
,638
|
10,634
|
88,583
|
|
|
|
5
|
,428
|
7,140
|
95,723
|
|
|
|
6
|
|
,257
|
|
4,277
|
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
Indice KMO et test de Bartlett
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
|
,758
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
|
Khi-deux approximé
|
|
290,899
|
|
|
|
15
|
|
Ddl
|
|
|
|
|
|
|
Signification de Bartlett
|
|
,000
|
|
|
|
|
Alpha de Cronbach
0,812
Notre alpha est 0,789 donc notre échelle à une
homogénéité satisfaisante, l'ensemble de ces tableaux
donne un aperçu des résultats obtenus :
Statistiques de fiabilité
6
II°) LE TEST DES HYPOTHESES
Nous analyserons le test de nos hypothèses en trois
étapes :
- L'analyse du coefficient de détermination
R2
- L'analyse de la variance
- L'analyse des coefficients de la régression
L'analyse du coefficient de détermination
R2
Le R2 (coefficient de détermination) donne
une idée du pourcentage de variabilité de la variable à
modéliser, expliqué par les variables explicatives. Plus ce
coefficient est proche de 1, meilleur est le modèle.
Récapitulatif des modèles
|
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
|
1
|
,528a
|
,279
|
,254
|
|
,86396926
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Implication,
satisfaction pour la marque, Nostalgie, Confiance, Congruence
|
Dans notre cas, 27,9 % de la variabilité de
l'attachement du consommateur à la marque de boissons gazeuses est
expliquée par les facteurs que nous avons supposé dans le cadre
de notre analyse théorique. Les 75 autres pourcent sont expliqués
par des facteurs que ne prend pas en compte notre modèle. Ceci peut
constituer des voies futures pour la recherche.
/ 1DXDOMIGIRD vDUDXceI$1 2 9 $
Nous testerons à ce niveau si nous pouvons
considérer que les variables explicatives sélectionnées
(Implication, satisfaction pour la marque, Nostalgie, Confiance, Congruence)
apportent une quantité d'information significative au modèle
(hypothèse nulle H0) ou non. En d'autres termes, c'est un moyen de
tester si la moyenne de la variable à modéliser (l'attachement)
suffirait à décrire les résultats obtenus ou non.
ANOVAb
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
40,498
|
5
|
8,100
|
10,851
|
,000a
|
Résidu
|
104,502
|
140
|
,746
|
|
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Implication,
satisfaction pour la marque, Nostalgie, Confiance, Congruence
b. Variable dépendante : Attachement
Notre p-valeur (sig), est inférieure au seuil d'erreur qui
est égale à 5%. En d'autres termes, si nous estimons que notre
modèle contient des erreurs, nous prenons un risque très
inférieur à 5% en affirmant
que les variables explicatives apportent une quantité
d'information significative au modèle.
/ gDQDONIKIN IIIIIIIilQtN dl lD riellNNioQ
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-1,619
|
,468
|
|
-3,457
|
,001
|
satisfation par la marque
|
,382
|
,109
|
,266
|
3,498
|
,001
|
Confiance
|
,077
|
,085
|
,077
|
,899
|
,370
|
Congruence
|
,124
|
,088
|
,124
|
1,410
|
,161
|
Nostalgie
|
,060
|
,078
|
,060
|
,768
|
,444
|
Implication
|
,234
|
,087
|
,234
|
2,693
|
,008
|
a. Variable dépendante : Attachement
|
L'analyse des coefficients de la régression nous permet
d'avoir les informations suivantes :
D'abord, pour ce qui concerne la significativité des
variables, seules la satisfaction par la marque et l'implication envers le
produit permettent d'expliquer de manière significative l'attachement
des consommateurs aux marques de boissons gazeuses. Par conséquent les
hypothèses alternatives concernant la confiance en la marque, la
nostalgie et la congruence d'image individu-marque sont rejetées.
Ensuite, le coefficient Bêta est positif pour la
satisfaction et l'implication d'où leurs hypothèses alternatives
sont conformes avec les résultats c'est-à-dire que : nos
résultats confirment que : « La satisfaction explique
positivement l'intensité de l'attachement émotionnel à la
marque de boisson
gazeuses.» Autrement dit, plus
notre consommateur est satisfait de la consommation de sa boisson gazeuse, plus
il y est attaché.
Aussi, « l'implication explique positivement le
degré d'attachement à la marque de boissons
gazeuses. »
Plus l'implication de notre consommateur est forte, plus son
attachement à la boisson gazeuse est aussi fort.
Pour la satisfaction lorsque la variable est
testée toute seule avec l'attachement, elle permet d'expliquer 14,2% de
la variabilité de celle-ci. Ce qui rejoint l'analyse de Smaoui (2008)
qui dit que : Un consommateur satisfait n'est peut être pas
nécessairement attaché émotionnellement à une
marque mais un consommateur non satisfait s'attachera difficilement à
une marque. Aurier et al, (2001) dans leur "chaîne
relationnelle" de la marque en font un déterminant de la confiance qui
est à son tour un déterminant direct de l'attachement.
Pour l'iP SlicD.ion, dans les mêmes
conditions de test que la satisfaction, cette variable permet d'expliquer 17, 2
% de la variabilité de l'attachement aux marques de boissons gazeuses.
Ce qui n'est pas vraiment très pertinent et rejoint également
Smaoui(2008) qui n'a pas pu tester un effet certain de l'implication sur
l'attachement aux marques. Aussi, L'effet direct de l'implication sur
l'attachement n'a pas été testé dans les recherches
antécédentes. C'est son effet modérateur sur l'engagement
envers la marque qui a été testé et qui s'est
révélé non significatif (Lacoeuilhe 2000). Kleine et Baker
(2004) notent d'ailleurs dans leur revue de la littérature sur
l'attachement à l'objet que l'implication dans une catégorie de
produits n'a pas nécessairement de relation avec la force du lien
à la possession.
Pour la confiance en la marque, nous avons
montré par définition que la confiance chez l'individu l'incite
à maintenir les liens qui l'unissent à la marque parce qu'il
pense que celle-ci possède les aptitudes techniques nécessaires
(compétence), va réellement les mettre en oeuvre
(honnêteté) et fera tout son possible pour régler
d'éventuels problèmes (bienveillance).Or les boissons gazeuses ne
présentent pas toutes ses spécifités car il serait peu
concevable d'imaginer qu'une compagnie de boissons gazeuses déploie tout
son armada commerciale en vue de corriger les éventuels problèmes
d'un client X. c'est pourquoi nos résultats sont contradictoires
comparés aux résultats des recherches antérieures sur
cette variable qu'est la confiance en la marque en l'occurrence les recherches
de Aurier et al. (2001) qui ont pu établir une relation
positive et significative entre la confiance et l'attachement. Smaoui (2008)
chez qui cette variable explique 60 % de l'attachement.
Nos résultats nous permettent de dire que la
nostalgie, n'est pas une variable qui explique l'attachement aux
marques de boissons gazeuses, ainsi, notre constat est proche de celui de
Smaoui (2008) pour qui, les connexions nostalgiques, montrent une absence
d'effet explicatif de l'attachement à la marque. Son résultat se
justifie par le fait que dans un passé très récent la
Tunisie avait une économie fermée et le nombre de marques de
produits de grande consommation existantes était faible et à
dominante tunisienne, offrant peu de variété et une
qualité très moyenne, ceci n'était pas forcement vrai pour
les boissons gazeuse, mais finalement nous confirmons son résultat.
Pour la variable, congruence d'image individu-marque,
nous avons trouvé qu'elle n'expliquait pas l'attachement aux
marques de boisson gazeuses. En effet, la marque permet de servir une fonction
d'expression de soi, puisqu'elle permet au consommateur d'exprimer une vision
de lui même de manière à lui procurer des
bénéfices symboliques valorisants (Keller, 1993). Or pour qu'un
bien soit valorisant, il faut qu'il soit difficilement accessible à tout
le monde et représente un intérêt particulier de
l'acquérir. Or les boissons gazeuses en Tunisie sont des produits de
grandes consommations dont la politique de prix est presqu'identique chez tous
les fabricants, et de ce fait ne procure pas en tant que tel des
bénéfices symboliques valorisants. Ce qui peut expliquer les
résultats obtenus.
CONCLUSION
Nous avons essayé, à travers ces chapitres relatifs
à notre partie empirique, de présenter et interpréter les
résultats de notre enquête et de donner les implications marketing
de notre recherche.
Pour aboutir à ces résultats nous avons recouru
à l'analyse de nos données avec le logiciel SPSS V17.0, en
procédant à une régression linéaire entre les
variables explicatives et la variable à expliquer, nous avons pu valider
2 hypothèses sur 5, il s'agit des hypothèses suivantes :
- L'hypothèse
H3 qui stipule que La satisfaction explique positivement
l'intensité de l'attachement émotionnel.
- L'hypothèse H5 qui stipule que
: le degré d'implication explique l'intensité
d'attachement aux marques de boissons gazeuses
- Les autres hypothèses H1,
H2 et H4 n'ont pas été
validé
Ces résultats peuvent s'expliquer par le fait que notre
catégorie de produit(les boissons gazeuses) fasse partie des biens de
grande consommation et donc ne nécessite pas l'adoption d'un processus
décisionnel complexe en vue de leurs acquisition et / ou consommation.
Et aussi, la vulgarisation des boissons gazeuses en Tunisie, fait que ces
derniers font partie de la consommation courante des individus.ils deviennent
alors des produits quotidiens pour lesquels les individus réalisent des
achats routiniers. C'est pourquoi, la nostalgie, la confiance et la congruence
individu-marque n'expliquent pas l'attachement du consommateur aux marques de
boissons gazeuses. D'où les hypothèses relatives à ces
variables sont rejetées par notre étude.
CONCLUSION GENERALE
Les objectifs de cette recherche étaient de définir
l'attachement aux marques d'abord, puis dans un second lieu, définir et
analyser les variables pouvant permettre d'expliquer ce concept.
Dans la partie théorique, nous avons défini les
notions relatives à la marque elle-même d'abord, en parcourant les
notions de : marque personne, marque partenaire, l'approche dyadique de la
marque, et l'approche relationnelle de la marque.
Nous avons également mis au claire, les variables
pouvant expliquer les rapports entre l'individu et la marque. Nous avons
recensé deux types de variables le pouvant, ce sont les variables
attitudinales et les variables comportementales.
Au cours du deuxième volet de notre partie
théorique, nous avons clarifié les déterminants de
l'attachement à la marque. Ce qui nous a permis de faire une distinction
entre les variables relationnelles et les variables relatives aux produits
pouvant être considérées comme déterminant de
l'attachement aux marques.
Nous avons abordé cette recherche, dans un sens
différent de celui de Smaoui (2008) qui était
généraliste et avons restreint le champ de réflexion,
à une catégorie de produits bien déterminée et nos
résultats nous ont permis de conclure que les variables permettant
d'expliquer l'attachement des consommateurs aux marques en
générale, n'expliquent pas tous l'attachement aux marques de
boissons gazeuses dans le contexte tunisien.
Les deux analyses faites dans le même contexte, celle de
Smaoui en 2008 et la nôtre en 2009 font ressortir que d'une
catégorie de produits à une autre, les facteurs explicatifs de
l'attachement diffèrent et donc pour aboutir à une analyse
pertinente de l'attachement aux marques, des études restreintes pour
chaque type de produits sont vivement encouragées.
Sur le plan managérial, nos résultats montrent que
la satisfaction et l'implication joue un rôle essentiel dans
l'attachement du consommateur aux marques de boissons gazeuses.
Il est important pour les entreprises tunisiennes fabricant
ces produits, de prendre conscience du rôle stratégique de ces
variables, et de mettre en place des stratégies d'identification et
d'amélioration du niveau de satisfaction et d'implication. Car selon
Smaoui (2008), les entreprises en Tunisie sont encore loin des standards de
service et de satisfaction nécessaires à une fidélisation
de la clientèle dans un contexte de plus en plus difficile et
concurrentiel.
Les limites de notre recherche peuvent concerner
premièrement la taille de l'échantillon, un plus grand
échantillon aurait permis de tirer une conclusion beaucoup pus objective
et généralisable.
Deuxièmement, L'intégration de certaines variables
modératrices telles que l'âge, le sexe etc.... aurait pu
approfondir notre analyse.
Plusieurs autres voies futures de recherche peuvent être
proposées. La perspective qualitative nous semble très
indiquée pour étudier en profondeur et comprendre les
mécanismes psychologiques et les antécédents relatifs
à l'attachement aux marques de boissons gazeuses. Des méthodes
d'association, projectives, narratives ou une perspective psychospcopique
(Pellemans, 1999) peuvent s'avérer très riches en information et
appropriées à ce sujet. Différents chercheurs ont
souligné d'ailleurs la complexité de la notion d'attachement
émotionnel d'une façon générale et celle relative
aux marques d'une façon particulière (Kleine et Baker, 2004,
Merunka, 2002).
Les études futures devraient également porter
sur les relations entre l'attachement aux possessions et l'attachement marques
de boissons gazeuses, et la part du produit et de la marque dans la
construction de l'intensité de l'attachement aux marques de boissons
gazeuses.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE N: |__||__||__|
Bonjour, nous sommes un étudiant en
maîtrise Marketing. Dans le cadre de notre mémoire de fin de
cycle, nous souhaitons étudier le comportement des consommateurs de
boissons gazeuses en Tunisie Nous vous prions de participer à notre
enquête, en nous consacrant quelques minutes pour répondre
à ce questionnaire. Les résultats seront confidentiels et seront
utilisés à des fins scientifiques. Merci de répondre en
toute objectivité.
1° Etes vous consommateurs de boissons gazeuses ? )
ÒæÒIÞáÇÇ~
ÉñÒ1ÛJÇ Ê
ÂÑØæ~Ç ßáå~ÓÊ
ð~ä
OOui ñ~ø
O Non áÇ
Si oui, merci de poursuivre le questionnaire, sinon merci pour
votre participation.
2° A quel marque de boisson gazeuse êtes vous
le plus attaché ? Þá~~å ð~ä
ÒæÒ~~~Ç áå É~~~å
~ä~È
..........................................................................................................................................
3° Comment expliquez-vous votre attachement à
cette marque ? íÑllT1 É~MIæ~Ç
áÈ ßLá~Ê ÑÓEÊ
ähTÊ Ô~rUòE Veuillez marquer votre degré
d'accord ou de désaccord avec les propositions suivantes :
íÑ~~
Ê~ÍÇÑ~~~Ç
ìáÚßÚ~~å
É~Çìæ~Ç ÉÌ~Ï
ðá~Ê ÕætTÊ
pas du tout
|
plutôt pas d'accord
|
Pas d'accord
|
d'accord
|
plutôt d'accord
|
tout à fait d'accord
|
d'accord
|
|
|
ÞÇìò Øìò
|
ÞÇìò
|
ÞÇìò
Èì~ÛìÇ ð
|
~~Ô~ ÞÇìò
|
Øìò ÞÇìò
|
Èì~ÛìÇ
|
ð
|
|
|
|
|
æäí9
|
Øìò
|
|
|
|
|
|
|
ÞÇìò
|
|
|
|
|
|
1- vous avez beaucoup d'affection pour cette marque
íÑ~~ ÊãÓ~óíì
ÉÔòÈã ÊiØ~Ú
ßÐúÚ
|
|
|
|
|
|
|
2- vous êtes très lié à cette
marque íÑ~~ Êãjò æ~
Þí~Êò ðÊøÇ
|
|
|
|
|
|
|
3- Cette marque vous procure beaucoup de joie et de plaisir
ÇÊ~ÊóìÇ æ
ÉÏ~~ÖìÇ áíÐúó~
íÑ~~ ÊãÓ~óìÇ
|
|
|
|
|
|
|
4- vous trouvez un certain réconfort à acheter
ou à posséder cette marque
íÑ~~
ÊãÓ~óìÇ íÔÔ~
ðìÇ Ê~æ ÊÏÇÓ
~Þí3
|
|
|
|
|
|
|
5- vous êtes très attiré par
cette marque
íÑ~~ Êãjò æ~ ~~Ô~
Þí~Êò ðÊøÇ
|
|
|
|
|
|
|
|
4° Votre confiance en cette marque peut s'expliquer
par les propositions suivantes. Veuillez marquer votre degré
d'accord ou de désaccord
É~Çìæ~Ç ãÐÚ æÇ
É~Çìæ~Ç ÉÌiÏ
ðá~Ê Õæ~~Ê .ÉòDSÇ
Ê~ÍÇÑ~ÞáÇ~È
ÑÓ ~Ê ä~IÊ íÑ~E
É~~~æ~IÈ ß~EË
pas du tout
|
plutôt pas d'accord
|
Pas d'accord
|
d'accord
|
plutôt d'accord
|
|
tout à fait d'accord
|
d'accord
|
|
|
ÞÇìò Øìò
|
ÞÇìò
|
ÞÇìò
ÈìtÛìÇ
|
ð
|
Ô~ ÞÇìò
|
Øìò ÞÇìò
|
ÈìtÛìÇ
|
ð
|
|
|
|
|
|
æäí?
|
Øìò
|
|
|
|
|
|
|
|
ÞÇ ìò
|
|
|
|
|
|
|
Votre marque ferait absolument tout ce qui est en son pouvoir
pour aider ses clients à résoudre les problèmes auxquels
ils pourront faire face
Øt~ tå~ Óà ð tò
æã æó.: áÚtÊò
Êã ÓtóìÇ
æãtÔóìÇ õlÏ
ìíÚ tåÚtÊò
ÁtÔÐìÇ õ æt~3
tåììÖÔ~Êñ
ìóÌúñ ðìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Votre marque est entièrement
engagée à satisfaire sa clientèle
tåÆtÔÏ ÁtÖ Ót4
ðÒÊíò áÚtÊò
Êã ÓtóìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Lorsque vous voyez une publicité de votre marque, je
lui fais confiance ÊãÓtóíì
Ótå-Ç ìÔ~ ðìÇ
Ê~æ
ÊÞËìÇ
åòØ.3 áÚtÊò
|
|
|
|
|
|
|
Votre marque ferait n'importe
quoi pour satisfaire ses clients
ðÖÔ~ Øt~
æòÐÊÖóìÇ æó~~
áÚtÊò
ÊãÓtóìÇ
tåÚtÊò ÁtÔÐìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Ce que dit votre marque à propos de ses produits est
généralement vrai
ð tåit~ìÊúò
ìíÚ áÚtÊò
ÊãÓtóìÇ
ìììÞ~ ðìÇ
ÎòÐØ ðìó~ìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Si votre marque affirme ou
promet quelque chose à propos de l'un de ses produits
c'est probablement vrai.
ttÐ9 ÐÚì~ áÇæ
Í ÔÙ: áÚtÊò Êã
ÓtóìÇ ÇÑÇ
Î.ÓáÇÇ ìíÚ
tå3t~ìÊúò öò
ÐÏÇæ ÖÎñ tóò
ÎòÐØ
|
|
|
|
|
|
|
5° pour ce qui concerne l'expression de votre image
à travers cette marque, en marquant votre degré d'accord ou de
désaccord, que pouvez vous nous dire a propos suivant les propositions
suivantes
~ÍÇÑ~ÞáÇÇ
ÕÎñ ~æò ~~á1Ê
ä~~Ê Çì~Ö íÑllU
É~HIæIÇ áU~ äå
ßÊ~ìÕ ìáÚ
ÑòII~~Ç
pas du
tout
d'accord
|
plutôt pas d'accord
|
Pas d'accord
|
d'accord
|
plutôt d'accord
|
|
tout à fait d'accord
|
|
Øìò
|
Èì~ÛìÇ ð
|
ÞÇìò Øìò
|
ÞÇìò
|
ÞÇìò
Èì~ÛìÇ
|
ð
|
ØÔ9 ÞÇìò
|
ÞÇìò
|
Øìò
|
|
|
|
|
|
|
|
æäí9
|
|
ÞÇìò
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque correspond de
l'image que j'ai de moi-même
ìíÚ íÐúÚ
ðìÇ ÉÓìÙìÇ
æËó~ íi~
ÊãÓ~óìÇ ðÏæÓ
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque correspond à
l'image que je souhaite avoir
tåìÇìø ÈÐø
ðìÇ ÉÓìÙìÇ
æËó~ íÑ~~
ÊãÓ~óìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque donne une bonne image de moi
ðÏæÔì Êò~~9
ÉÓìØ ðØ~~ íÑ~~
ÊãÓ~óìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque correspond à
l'image que je souhaite donner de moi même aux autres
ÈÐø ÈÐø ðìÇ
ÉÓìÙìÇ æËó~
íÑ~~ ÊãÓ~óìÇ
öñÔÎì
Ó~úíì ðÏæÓ
ðíÚ ~åòØ~ø
|
|
|
|
|
|
|
6° Quand vous consommez votre marque de boissons
qu'est ce que cela vous rappelle t-il ?
pas du tout d'accord Øìò
|
plutôt pas d'accord
|
|
Pas d'accord
|
d'accord
|
plutôt d'accord
|
|
tout à fait d'accord
|
æäí9 ÞÇìò
|
|
|
ÞÇìò Øìò
|
ÞÇìò
|
ÞÇìò È
ì~ÛìÇ
|
ð
|
~~Ô9 ÞÇìò
|
|
Øìò
Èì~ÛìÇ
|
ð
|
|
|
|
|
|
|
ÞÇìò
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque constitue un récit, une partie de votre
histoire personnelle
áÊñ~äÏ öò
ÁÒ~ ~ñ~äÏ áíËó~
íÑ~~ ÊãÓ~óìÇ
ÊòÙÎÔìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque me rappelle des
événements importants de mon passé
ð~~òÏ ð ðìæÓ~Ø
Êóåò ËÇÐÏ~9
ðøÔä~~ íÑ~~
ÊãÓ~óìÇ
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque me rappelle un endroit particulier ou important
où je suis allé Êóåò
áÇæ ÊØ~~ ÊØ~È9
ðøÔãÒ~ íÑ~~
ÊãÓ~óìÇ
~åíÊÔò
|
|
|
|
|
|
|
Cette marque me rappelle une relation avec une personne en
Particulier
Òòóò ÖÎ~ Úò
Ê~~~~ ðøÔãÒ~ íÑ~~
ÊãÓ~óìÇ
|
7° comment pouvez nous définir vos
motivations par rapport a votre marque ? Nous posons X= votre
marque
Ñ~~ É~~~æá~
É~Ó~~~È Éò~ÎØ~Ç
ß~ÇæÏ ÏÐ~Ê ä~~Ê
Ô~~òu
pas du tout
|
plutôt pas d'accord
|
Pas d'accord
|
d'accord
|
plutôt d'accord
|
tout à fait d'accord
|
d'accord
|
|
|
ÞÇìò Øìò
|
ÞÇìò
|
ÞÇìò
Èì~ÛìÇ ð
|
~~Ô~ ÞÇìò
|
Øìò ÞÇìò
|
Èì~ÛìÇ
|
ð
|
|
|
|
|
æäí9
|
Øìò
|
|
|
|
|
|
|
ÞÇìò
|
|
|
|
|
|
Le produit X est un produit qui compte vraiment pour moi
~~Ô~ ðíòú~ñ ...
ÌìÊúóìÇ
|
|
|
|
|
|
|
X est un produit auquel j'accorde une importance
particulière
ÊØ~~ Êòó~Ç
åòØ'-ø ÌìÊúò X
|
|
|
|
|
|
|
J'aime particulièrement parler du produit X
ÌìÊúóìÇ
ìíÚ ÊØ~~ Ê~Ù~
ðäÐø ÈÐø
|
|
|
|
|
|
|
On peut dire que le produit X est un produit qui
m'intéresse
ðúóåñ
ÌìÊúóìÇ
ìøÇ ìììÞø
ìóÌø
|
|
|
|
|
|
|
Je me sens particulièrement attiré par le produit
X
ÌìÊúóíì
ÏæÐÔò ðÏæÓ
ÔÐø
|
|
|
|
|
|
|
Le seul fait de me renseigner sur le produit X est un plaisir
É~Ó~~~È É~~å
Ìì~~æ~Ç ÕÎÊ
Ê~åìá~å ìáÚ
Ììáä ðäÇ ÏÑ~å
Éò~
|
|
|
|
|
|
|
8° D'une façon générale quel
est votre niveau de satisfaction pour cette marque
Très négative
|
~~Ô~ ðÈíÕ
|
Négative
|
ðÈíÕ
|
Neutre
|
íÏ~Ú
|
Positive
|
ð~~ÌñÇ
|
Très positive
|
~~Ô~ ð~~ÌñÇ
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
Fiche signalétique
Date :...[...[HI II
Heure
:...LLK...P i0
ous êtes:WJJ1. Un homme 2. Une femme
uel âge avez-vous? ßÔóÚ
ØÇÐ~
1. Moins de 25 ans 2. 25-44 ans 3. Plus de 45 ans
Niveau d'instruction : WJJ
1. Primaire ðÆÇÐÊ~Ç
2.Secondaire íìø~~
3.Universitaire.WJJð~À~
Quelle est votre situation matrimoniale?
1. Célibataire 2. Marié(e) 3. Veuf (ve) 4.
Divorcé(e)
Quelle est votre catégorie socioprofessionnelle :
[i[fI1WJJÇ]II1i
1. (Pré) retraité(e)
3.Étudiant(e)
5. Fonctionnaire
|
ÐÚ~ÞÊò
Èì~Ø Ùìò
|
2. Ouvrier/ouvrière 4.
Indépendant (e) 6. Sans emplois
|
æò~Ú
Õ~~ æóÚ
æóÚ õæÐ~
|
7. Femme au foyer
|
åÒúóìÇ ð
|
8. Cadre
|
Ó~ØÇ
|
9. Agriculteur (rice)
|
Í~
|
10. Profession libérale
|
ÉÔÏ ålóÚÇ
|
11. enseignant (e)
|
ñí~ò
|
12. Élève
|
Òòóí~
|
Merci pour votre coopération
LE CODAGE DU QUESTIONNAIRE
Q1
|
consommation de boisson gazeuse
|
1= oui
|
2= non
|
|
|
|
|
Q3.1
|
vous avez beaucoup d'affection pour cette marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q3.2
|
vous êtes très lié à cette marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
sap tôtulp = 2 drocca'd
|
sap = 3
drocca 'd
|
drocca'd = 4
|
tôtulp=5 drocca'd
|
tiaf à tuot=6 drocca'd
|
Q3.3
|
marque joie et plaisir
|
1 = pas du tout d'accord
|
sap tôtulp = 2 drocca'd
|
sap = 3
drocca'd
|
drocca'd = 4
|
tôtulp=5 drocca'd
|
tiaf à tuot=6 drocca'd
|
Q3.4
|
réconfort à posséder la marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q3.5
|
attirance pour la marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q4.1
|
résolution des problèmes des clients
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q4.2
|
engagement entier pour la satisfaction
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q4.3
|
confiance en la publicité
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q4.4
|
satisfaction par n'importe quel moyen
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q4.5
|
propos généralement vrais de la marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q4.6
|
probabilité de véracité par rapport à
la promesse
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q5.1
|
correspondance
|
1 = pas du
|
2 = plutôt pas
|
3 = pas
|
4 = d'accord
|
5=plutôt
|
6=tout à fait
|
|
image de soi image de la marque
|
tout d'accord
|
d'accord
|
d'accord
|
|
d'accord
|
d'accord
|
Q5.2
|
souhait de correspondance à l'image de la marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q5.3
|
don de bonne image de soi
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q5.4
|
correspondance image de soi et souhaitée
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q6.1
|
marque récit
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q6.2
|
marque évènement important
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q6.3
|
marque endroit important
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q6.4
|
marque relation
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q7.1
|
compte
vraiment pour moi
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q7.2
|
accord d'importance
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q7.3
|
amour
particulier de parler de la marque
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q7.4
|
produit m'intéresse
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q7.5
|
attraction particulière pour produit
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q7.6
|
renseignement sur produit plaisir
|
1 = pas du tout d'accord
|
2 = plutôt pas d'accord
|
3 = pas
d'accord
|
4 = d'accord
|
5=plutôt d'accord
|
6=tout à fait d'accord
|
Q8
|
satisfaction pour la marque
|
1=très négative
|
2 = négative
|
3 = neutre
|
4= positive
|
5= très
positive
|
|
Q9
|
Sexe
|
1= masculin
|
2= féminin
|
|
|
|
|
Q9.1
|
Age
|
1 = moins de 25 ANS
|
2 = 25 - 44 ans
|
3 = plus de 45 ans
|
|
|
|
Q9.2
|
niveau d'instruction
|
1= primaire
|
2 = secondaire
|
3 =
universitaire
|
|
|
|
Q9.3
|
situation matrimoniale
|
1= Célibataire
|
3 = marié(e)
|
4 = divorcé(e)
|
veuf ( ve )
|
|
|
Les questions de la catégorie socioprofessionnelle
ont été codées de la même manière que dans le
questionnaire.
Nous avons ainsi parcouru la méthodologie de notre
recherche nous vous présenterons dans le prochain chapitre les
résultats s'y référant et les analyses qui en
découlent.
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