2.5. L'indice
d'aridité :
L'indice de l'aridité est un indicateur quantitatif du
degré du manque d'eau présente à un endroit donné
(John E. Oliver. 2006). On va calculer cet indice (A) par la formule de DE
MARTONNE.
Indice d'aridité : (A) =
P : précipitation moyenne annuelle (mm).
T : température moyenne annuelle (C°).
Si A est compris entre 5-10 : milieu très sec.
10-20 : milieu semi-aride.
20-30 : milieu tempéré.
Le tableau (6) montre la température moyenne annuelle,
la précipitation moyenne annuelle, et l'indice d'aridité
calculé pour la station de l'INRA d'Avignon sur la période
(1990-2007).
P (mm)
|
T (C°)
|
A
|
684
|
14.4
|
28
|
Tableau 6 : Indice de
l'aridité.
Le résultat du calcul de l'indice de DE MARTONNE, est
conforme aux valeurs attendues pour la zone de climat tempéré.
2.6.
L'évapotranspiration:
L'évapotranspiration est la somme de l'eau
utilisée, dans une région donnée, par la croissance de la
végétation pour sa transpiration et la constitution de ses tissus
et de l'eau évaporée du sol, de la neige, de la pluie retenue par
le feuillage et cela dans un temps donné (H. Schoeller, 1962).Donc,
l'évapotranspiration est définie comme étant l'ensemble
des pertes par transformation de l'eau en vapeur, autrement dit, c'est la somme
de l'évaporation (phénomène physique), et la
transpiration de la couverture végétale (phénomène
biologique).
Les facteurs qui conditionnent l'évapotranspiration
sont nombreux et mal connus, on en citera quelques uns, à
savoir :
· Les facteurs climatiques :
- La température de l'air.
- La vitesse et turbulence du vent.
- Le degré d'insolation.
- L'humidité relative de l'aire.
· Les facteurs géographiques :
- L'état de la surface évaporant du sol.
- L'altitude.
· Les facteurs biologiques :
- Les espèces végétales.
- La profondeur des racines.
2.7.
L'évapotranspiration potentielle (ETP):
L'évapotranspiration potentielle (ETP) correspond
à la perte d'eau totale en phase gazeuse d'un couvert
végétale abondant, en pleine croissance, très largement
alimenté en eau (somme de l'eau évaporée au niveau du sol
et émise par les plantes par transpiration) (Jacques Baudry et
Agnès Jouin.2003). L'ETP correspond à l'évapotranspiration
maximale qui peut avoir lieu, si le sol est saturé ou pas en eau. Le
calcul de l'ETP peut se faire par les formules de Thornthwaite, Turc et Penman
rappeler en annexe 2. (Source de formules : Brochet P et Gerbier N.1968.
Monographie de la météorologie nationale). Le résultat des
calculs est présenté pour la période 1990-2007 dans le
tableau 7 et la figure 13. On y trouve que les formules
(Thornthwaite-Turc-Penman) présentent la même allure de l'ETP avec
des valeurs de l'ETP calculés par Penman globalement plus
élevées. Les valeurs issues de 3 formules sont
généralement proches en période hivernal, et
éloignés en période estivale.
Figure 13 : ETP calculé par les formules
(Thornthwaite - Turc - Penman).
|
janvier
|
février
|
mars
|
avril
|
mai
|
juin
|
juillet
|
août
|
septembre
|
octobre
|
novembre
|
décembre
|
ETP Thornthwaite
|
11
|
15
|
34
|
52
|
91
|
125
|
149
|
136
|
85
|
55
|
23
|
12
|
ETP Turc
|
22
|
32
|
66
|
90
|
130
|
154
|
167
|
143
|
96
|
59
|
32
|
20
|
ETP Penman
|
19
|
36
|
78
|
106
|
144
|
177
|
196
|
162
|
101
|
52
|
26
|
15
|
Tableau 7 : ETP calculé par les formules
(Thornthwaite-Turc-Penman).
|