II.3.2.Impact de la nutrition
supplémentaire sur une bonne évolution biologique.
Il a été démontré par
les différents auteurs qu'il y a un impact incontournable d'une
alimentation équilibrée à la survie biologique des
personnes vivants avec VIH/SIDA plus particulièrement les enfants. Ceci
a été approuvé par notre étude avec succès
où à l'hôpital de Rwinkwavu nous avons commencé
notre étude avec un taux moyen de CD4 pour une taille
d'échantillon de 20 enfants equisetum à 1394.85/CC à
1657.45/CC dans une période de 2 ans tandisque 1220.5/cc à
1477.5/CC dans une même période pour les enfants suivis au CS de
Nzige qui ne bénéficient pas des suppléments alimentaires
et autres traitement adjuvant.
Ceci a été affirme par un journal scientifique
NUTRA NEWS dans son article du 1er Avril 2000 qui parlait sur
« LA NUTRITION, TRAITEMENT ADJUVANT DU SYNDROME
D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA) »ou on a
démontré que le VIH détruit le système immunitaire
en infectant les lymphocytes CD4et les cellules
présentatrices d'antigène, cellules centrales de ce
système. Le bilan initial permet d'apprécier le retentissement de
l'infection par le VIH sur le système immunitaire par la mesure des
lymphocytes CD4 et de quantifier l'ARN-VIH plasmatique (charge
virale), qui constitue avec les CD4, l'élément
essentiel du pronostic. À l'heure où les progrès de
l'antibiothérapie semblaient devoir terrasser toutes les maladies
infectieuses, l'explosion du sida est venue bousculer les pratiques
médicales en cours. Confronté à des problèmes
nouveaux, il a fallu inventer, chercher, coordonner, mais surtout
écouter les malades pour comprendre et découvrir de nouveaux
aspects de cette maladie. La dénutrition chronique liée à
l'infection par le VIH en est un exemple caricatural. Parent pauvre de la prise
en charge de cette maladie, elle en est pourtant aujourd'hui une des
complications majeures tant son retentissement sur la qualité de vie est
important.
L'état nutritionnel est le résultat des
interactions de l'être humain avec son environnement. Quoi
d'étonnant de constater les conséquences nutritionnelles
désastreuses chez les enfants en pleine croissance. Mais la
dénutrition touche aussi tous les autres malades, même ceux qui
sont à priori les plus favorisés par leur environnement. Ce sont
d'ailleurs ces derniers qui, revendiquant la prise en charge de cette
dénutrition, ont mobilisé le corps médical. La
dénutrition aggrave le pronostic de VIH/SIDA et augmente la
prévalence des infections secondaires. Les progrès des
trithérapies, la nutrition et le traitement adjuvant vont faire reculer
l'immunodépression par le rétablissement minutaire. Le
résultat de la dénutrition a une répercutions clinique
marquée par un retard staturo-pondéral, carences diverses,
surcharges pondérales, lipodystrophies, sera fonction
des conditions socio-économiques. Selon ce principe,
on peut conclure que le VIH/SIDA est devenu une maladie de pauvre.
Cette même étude a montré l'impact du
traitement adjuvant entre autre le vitamine A, Vitamine D, Vitamine C, Vitamine
E, Vitamine B complexe( B1, B6, B12,..).
Aussi notre étude a été d'un
même avis avec celle de l'FAO sur un thème intitulé
« Malnutrition et infection par le
VIH ».Dans cette étude conclue sur l'importance
que joue l'alimentation conditionnée par les conditions de vie
socio-économiques où les problèmes qui se découlent
sur le VIH/SIDA sont à la base de la malnutrition comme se montre par la
figure ci-dessous:
Interaction Malnutrition et infection VIH
Pour conclure nous pouvons affirmer avec succès
que notre objectif d'étude est atteint et nos hypothèses sont
justifiées par les résultats de notre étude ainsi que
celle de plusieurs auteurs dont nous avons discuté. Pour cela l'objectif
de la prise en charge des personnes vivant avec VIH/SIDA plus
particulièrement les enfants doit tenir compte de l'équilibre
alimentaire ainsi que du traitement adjuvant en fin d'améliorer la prise
en charge de nos enfants immunodéprimés au VIH/SIDA.
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