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L'accès à  l'eau potable et les risques diarrhéiques dans les zones irrégulières de Ouagadougou: Les cas de Yamtenga

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par Appolinaire KOMBASSERE
Université de Ouagadougou - Maitrise de Géographie 2007
  

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CHAPITRE I. L'ACCES A L'EAU POTABLE A OUAGADOUGOU

Le présent chapitre comprend trois grandes parties : la première porte sur la présentation des ressources en eau à Ouagadougou, la deuxième s'attelle à l'analyse des contraintes et des politiques en matière d'approvisionnement en eau potable de la ville de Ouagadougou. Dans la troisième et dernière partie, nous proposons une analyse des inégalités de l'accès à l'eau.

L'objectif consiste à mettre en relation les processus d'urbanisation avec les disparités socio économiques et spatiales en matière d'accès à l'eau qu'ils ont engendrées.

I. L'inventaire des ressources en eau

I.1. Les ressources en eau souterraine

L'exploitation des ressources en eau souterraines constitue un appoint non négligeable pour l'approvisionnement en eau de la ville de Ouagadougou, surtout pour les quartiers irréguliers. Il s'agit essentiellement des stations de captage de Pissy I et II, de Nioko I et II qui dépendent de l'ONEA et dont le volume d'eau débité par an est de 2,5 millions de m. A ces installations, s'ajoutent les forages munis d'une pompe à motricité humaine dont le nombre est passé de 200 à 154 entre 1980 et 2004, et les puits traditionnels (UR CTEM, 2006). Selon L'HUISSIER A.M. (1997), la contribution des ressources en eau souterraines dans le système de l'alimentation en eau est de 10%. L'exploitation de cette ressource n'a cependant pas grand avenir puisque des recherches ont montré que la nappe aquifère existante était discontinue et de faible capacité (JAGLIN S., 1995). A ces ressources souterraines s'ajoutent les eaux de surface.

I.2. Les eaux de surface

Située à 12°12' N et 1°24' W, Ouagadougou tire l'essentiel de ses ressources en eau de surface :

§ Des barrages intra urbains, qui ont constitué la principale source d'alimentation en eau de la ville de 1955 à 1971. De nos jours, ils ont une capacité de stockage de 6,87 millions m (MAHRH, 2002) ;

§ Du barrage de Loumbila, situé à une vingtaine de kilomètres au Nord Est de la ville qui assurait avant 2005 l'essentiel de l'approvisionnement en eau de celle-ci. Créé en 1947 et agrandi en 1971, il avait pour principal objectif de pallier l'insuffisance d'eau enregistrée au cours des années 1960. Sa capacité totale de stockage est de 36 millions de m.

§ Du barrage de Ziga, d'une capacité de 200 millions de m qui a été mis en eau en 2000 (MEE, 2007). Au regard de son coût financier qui s'élève à 19 milliards de francs CFA (29 millions d'euros), ce barrage est l'un des plus gros financement jamais réalisé au Burkina Faso en matière d'approvisionnement en eau.

Au delà de cette disponibilité apparente, il existe des contraintes liées à la mobilisation de l'eau qui méritent d'être abordées.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus