- Approches théoriques de
l'environnement
Pensées économiques ...
développement durable.
La difficulté de traduire les problématiques
environnementales en termes scientifiques se pose à l'économie
comme à toute discipline. Nous disposons aujourd'hui d'un certain recul
pour pouvoir juger de cette difficulté. C'est, en effet, à partir
des années 60 que les économistes se saisissent de cette
problématique1, et ce dans un double mouvement2.
Il en résulte l'adoption de deux postures
épistémologiques3 : la première vise à
la construction d'un économie de l'environnement, la seconde à
celle d'une économie écologique. Ces projets comportent à
chaque fois, l'affirmation de la pertinence d'un type particulier d'analyse
économique à mener pour répondre aux problématiques
environnementales et l'appréhension d'une certaine conception de
l'environnement. Nous allons donc faire un retour dans les pensées des
économistes en essayant d'appréhender dans chaque cas les
particularités de chaque pensée, qui après convergence
mèneront tous a la finalité d'un développement durable.
I -Les grands Paradigmes :
1- les physiocrates :
Primat à la nature :
La nature est considérée comme première et
l'emporte sur l'homme. La nature est un concept large et englobant des sens
métaphysiques (doit posséder cette nature) ; elle relève
exclusivement du qualificatif «tous dans l'univers physique». L'homme
doit s'y soumettre y compris dans ces activités politiques, morales,
économiques et il est obligé de préserver
intégralement cette nature. Rien de ce qui constitue le biosphère
ne doit être atteint du fait de l'homme ; il n'a aucun droit sur les
ressources naturels. Les éléments non humain de la nature
possède en revanche un droit que l'homme doit respecter.
2-La théorie économique standard
d'inspiration néoclassique : (Analyse conventionnelle des
ressources naturels et de l'environnement)
L'univers s'explique par les seuils dimensionnels de la
grandeur de l'espace et du temps. Le temps est irréversible, ainsi,
l'univers n'existe que dans la mesure où il est quantifiable, le
qualificatif est rejeté. La connaissance rationnelle qui en
découle implique que l'action de l'homme sur l'univers physique est sous
limite. D'où la conception d'un modèle unique de l'explication
des phénomènes physiques et des vivants et des
phénomènes économiques et sociales.
3- L'école de Londres
(Thermodynamique)
Il s'agit de comprendre l'univers à partir des lois de la
physique. Ces lois s'appliquent à des phénomènes
(énergies) mal représentés par le mécanique
classique. L'explication proposée repose fondamentalement sur deux temps
irréversibles. Ces caractéristiques (Entropie) emmènent
à considérer les limites de l'action humaine sur le monde
physique plutôt que son
1 B. de Jounevel [1971 :1463], qui est un pionnier en
matière de prise en compte de l'environnement [de Jounevel, 1957],
rapporte cette anecdote : dans le bilan effectué aux Etats-Unis en 1966
par l'Américan Economic Association à propos des contributions et
apports de la science économique aux questions intéressant la
société, l'environnement n'est pas mentionné. Il faudra
attendre la parution de l'article de R. Ayres et A. Kneese [1969] dans
l'American Economic Review pour que cette thématique
acquière une certaine visibilité.
2 O.Godard [1998 :25] distingue des
«démarches d'extension », qui visent à réaliser
une construction économique standard, et des «démarches en
compréhension» de la singularité de la question
environnementale, qui mènent un travail critique sur la pertinence des
catégories et hypothèses de base de l'approche économique
standard.
3 On peut aussi évoquer une troisième
posture visant à donner une place à l'environnement au sein de la
théorie de la régulation, mais qui reste peu
développée, y compris au sein de ce courant. Voir les
écrit d'A.LIpetrz [1993,1995], B.Zuindeau[2001] et S.Rousseau - De
Vetter [2002].
expansion infinie. Cependant, la représentation qui en
résulte est tout aussi rationaliste au phénomène physique
qu'aux activités économiques de l'homme et ses résultats.
Elles échouent néanmoins à rendrent comptes correctement
du vivant et son évolution.
4-Courant évolutionniste
Préconise la relation économique environnement et
ressources naturelles et qui souligne la spécificité du vivant
c'est-à-dire une interprétation du maintien de la vie aux travers
des dégradations entropiques, elle insiste sur l'instabilité de
la vie face au monde physique sur la complexification croissante du vivant et
sur la nécessité d'organiser la
«co-évolution.»
II- La théorie dans la pensée
économique :
Les vocables écologiques et de ressources naturelles ne
sont devenus courants qu'à partir du 20 ème siècle. C'est
une référence à la nature qu'on retrouve le plus souvent
chez les auteurs les plus anciens.
- chez les physiocrates : la terre est la seule
fournisseur de richesse et l'agriculture le seul secteur productif. Se trouve
ainsi l'interdépendance entre acteur-ressources qui conduit à une
formalisation macro-économique de l'agriculture.
-chez les classiques, le développement industriel
a montré l'importance du facteur-travail ; et ils se sont
déjà poser les questions suivantes :
Les ressources sont-elles illimitées ?
L'homme a-t-il tout pouvoir et tout droit sur elles ?
-«L'état stationnaire »A. Smith : un
état hypothétique d'arrêt de l'accumulation du capital et
des richesses.
-I. Stuart Mill «Smith ne pensait pas vraiment que
la nature ne puisse pas un jour fournir assez de produit, cette
hypothèse était envisagée par la terre, par choix des
producteurs mais non par insuffisance des terres. Dans les manufactures, la
terre (nature) ne fait rien, la main de l'Homme fait tout».
-Selon Jn Baptiste Say :
«Smith se trompe en attribuant une si grande influence
à la division du travail, car on doit les plus merveilles à
l'usage qu'on fait des forces de la nature.»
- Selon Schumpeter : «l'idée d'état
stationnaire a deux sens possible dans la littérature :
1- Il peut être une construction conceptuelle qui sert
à isoler, pour les besoins de l'analyse, l'ensemble des
phénomènes économiques qui apparaissent dans un processus
économique dont le changement serait absent (Karl Marx).
2- Il ne peut être une construction conceptuelle mais une
réalité future (Malthus- West- Ricardo - Mill).
D'après l'optimisme de réseau de J. Stuart
Mill :
«L'accroissement de la population ne peut être
illimitée et aussi rapide que la croissance de la production et que
l'augmentation du capital même si il reconnaît que les produits de
la terre et des mines subissent des rendements décroissantes.»
L'état stationnaire est désirable car c'est un
état où il serait laissé plus de place à la culture
morale et aux progrès sociaux et à l'art de vivre.
Il imagine un temps de travail qui se réduit aux produits
d'activité artistique et religieux. On retrouve des positions analogues
de certains mouvements écologistes contemporains.
Questions fondamentales de ces époques :
* les rapports de l'homme et de la nature :
-Débat Biocentriste - Anthropocentriste :
Dans ce débat, les décisions prises quand au droit
de l'homme à disposer de la nature comme ils l'entendent dépend
des règles adoptés en terme de droit et! ou de devoir. De
même, les politiques économiques reposent sur les outils qui
traduisent remarquablement un certain concept des liens homme-nature.
Biocentriste :
L'homme n'a pas plein droit sur la nature que n'importe quel
espèce présente sur la terre.
Anthropocentriste :
« Si les éléments de l'environnement doivent
être défendu et le cas échéant
protégé, c'est qu'ils sont utiles et nécessaires à
l'homme. Si l'homme dispose de la nature, il a dans le même temps le
devoir de la conserver au mieux dans l'intérêt des
générations présentes et futures.
*les précurseurs de l'économie de
l'environnement
Les économistes se sont intéressés assez
tardivement aux problèmes soulevés par l'écologie. Ce
n'est que vers les années 60 que va apparaître une nouvelle
discipline : «l'économie de l'environnement ou économie de
la Nature.»
Il y a deux courants :
- le courant libéral (Ronald Coase)
- le courant Interventionniste (Pigou)
!! Les ressources naturels:
C'est à Jevons que l'on attribue la paternité de
l'ouvrage « Economie des ressources Naturelles» dont le titre
était « la question charbonnière» 1865
Dans cet ouvrage il a mis en évidence les
conséquences entre la croissance démographique et l'accroissement
de la production du charbon.
Mais c'est Hotteling (1931) qui a formalisé le cas d'une
entreprise minière exploitant une ressource non renouvelable où
il a envisagé une production en concurrence pure et parfaite, et il est
arrivé à la conclusion : «l'augmentation du prix de la
ressource devrait être égal au taux d'intérêt
réel.»
!!Les limites qualitatives (effets externes aux
marchés)
C'est à Marshall (1890) que l'on doit la première
réflexion sur les effets externes (externalités). Les
effets sont dits externes lorsque du fait de l'interdépendance des
agents, les phénomènes se produisent sans que le marché
fasse payer ou rétribuer les conséquences de ces effets. La
pollution est l'exemple type d'un effet externe négatif
c'est-à-dire elle entraîne des coûts pour les victimes sans
que le marché intègre spontanément ces coûts dans
les coûts de production des pollueurs.
Il existe des effets externes positifs (apiculteurs -
arboriculteurs) pour l'autre partenaire.
!!La taxation des effets externes négatifs
En 1962, Pigou propose de prendre en compte ces effets
externes négatifs par un système de taxation qui compenserait les
dommages causés par les pollueurs par une indemnisation aux victimes de
cette pollution (principe du pollueur -payeur).
* la théorie des externalités :
Tout activité économique a un coût.
L'ensemble des coûts imposés par une activité à la
collectivité constitue le coût social.
Une partie de ce coût social est compensé par les
paiements effectués par l'agent à l'origine de l'activité.
Tels sont par exemple les coûts des matières premières ou
ceux du facteur travail. Ce sont des coûts privés de l'agent, il
peut néanmoins exister d'autres coûts imposés à
d'autres agents sans qu'un parent ne vienne opérer la moindre
compensation.
Pour Pigou, les inconvénients et les avantages
procurés sans compensation pécuniaire peuvent être
évalué monétairement. Si ce coût (ou ce
bénéfice) est pris en compte dans la somme des coûts (ou
des bénéfices) qui détermine le coût social, on voit
que ce coût social est en réalité plus grand que le
coût privé supporté par l'émetteur (ou plus petit
dans le cas d'une économie externe positive).
- Evaluation des ressources de l'environnement :
Sous l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite
(existence de marché), il est a rappeler que plus un bien est rare, plus
il a de la valeur. Si le marché n'existe pas, il faut inventer un
marché hypothétique.
Il existe deux grands groupes de méthodes
d'évaluation :
a- le premier est composé de :
// L'évaluation par les préférences
exprimés :
L'agent économique s'exprime sur la valeur (le prix) d'un
bien et service c'est -à- dire tous les agents expriment la
rareté et donnent le prix de cette rareté du bien et/ou du
service. Dans ce cas il s'agit de demander directement aux personnes
concernées leur évaluation de l'environnement. La méthode
privilégiée est l'évaluation contingente i- e
l'étude de marché dans lequel le produit est une modification de
l'environnement. Les personnes interrogées sont invitées à
indiquer le montant qu'elles consentiraient à payer soit pour une
amélioration hypothétique de l'environnement ; soit pour
empêcher une détérioration. Ou bien à indiquer ce
qu'elles seraient prêtes à accepter en compensation.
L'évaluation contingente s'applique également
à l'évaluation des modifications touchant les biens publiques
tels que paysages, faunes, flores sauvages... (Valeur d'existence)
// L'évaluation par les préférences
révélées.
Les préférences des personnes en matière
d'environnement sont directement déduites de l'observation de leur
comportement sur le marché lié à l'environnement.
Il existe des biens et services : -de complément de la
qualité de l'environnement -de remplacement ou de substitution.
Les préférences des personnes en matière
d'environnement peuvent être observé par l'examen sur le
marché des prix qu'elles payent ou des avantages qu'elles en tirent.
//méthode des coûts de trajet : temps
dépensés ajouté des frais supportés et en sus le
prix d'accès
* le comportement d'évitement et dépenses de
protection est l'ensemble des dépenses effectuées par les
individus pour se protéger contre une baisse réelle ou potentiel
de la qualité de leur environnement.
* méthode des prix hédonistes :
Prix d'un bien immobilier correspondant à la
qualité de l'environnement ou bien salaire aux risques tenant à
l'hygiène de l'environnement.
b- le second par
// la méthode d'évaluation directe :
elle est conditionnée par l'existence d'un marché
de substitution :Hotelling (1947) actualisé par Clawson M. et
Knetsch (1967) ont préconisé la méthode des coûts de
transport, ils ont étudié la demande en matière
d'environnement ( qualité) par les dépenses de transport
engagés pour bénéficier des qualités
récréatives de certains sites
*Méthode des prix hédonistes ou par implicite :
1- Ridker et Henning (1969) ont étudié le
marché de l'immobilier par le biais du marché de substitution
(bruit, pollution...)
2- Rozan (1974) a étudié le marché du
travail en étudiant le salaire en terme réel en fonction des
caractéristiques, des lieux de travail et de résidence. Il a pris
pour hypothèse que le prix de la sécurité est
intégré dans la négociation des salaires.
Pour l'employé, la rémunération est
élevée pour compenser un surcroît de risque. Pour
l'employeur, le salaire pour compenser les dépenses effectuées
pour améliorer la sécurité.
* mesure d'évitement mesure de dépense
effectuée par les ménages pour se protéger contre
certaines nuisances (travaux isolation acoustiques). Ces dépenses sont
l'équivalente des consentements à payer pour un environnement de
qualité d'où la méthode d'évaluation
contingente.
Création d'un marché expérimentale qui
permet une évaluation directe des préférences des
individus par le biais des questionnaires. Il s'agit de mettre les individus
dans une situation hypothétique la plus concrète possible en
terme de paiement (impôts et de perception de dommage (film,
photographies ou bandes sonores) et de lui poser directement la question du
type : «combien êtes vous prêtes à payes pour
éviter tel dommage à l'environnement ou prêts à
recevoir en échange de tel dégradation de
l'environnement.»
// La méthode d'évaluation indirecte :
Lorsqu'il y a des raisons de penser que les individus
concernés ne sont pas conscients des effets qu'entraînent les
dégradations (pollution...)
Première étape : étudier la relation entre
dose et effet (ex : pollution) les effets dommageables pour la santé,
des biens matériels ou les écosystèmes
concernés.
Deuxième étape : évaluation monétaire
des dommages subis, et on fait les calculs économiques de la
morbidité, de la mortalité ou les dépenses et entretiens
pour un immeuble.
- Politique environnementale
1 /les instruments des politiques environnementales
Les questions environnementales sont devenues une
préoccupation majeure affichée par les multiples agents dans le
comportement sociale, politique, et de plus en plus économique. Nul
doute qu'au-delà des effets de mode et de
l'hétérogénéité des sensibilités
exprimées, ce mouvement traduit l'idée que les ressources
environnementales ne sont pas toujours correctement exploitées et que
leur gestion efficace nécessite des politiques publiques
appropriées. Une distinction classique consiste à opposer au sein
des politiques consacrées à l'environnement les instruments
économiques et non économiques. Cette distinction pour
commande qu'elle soit n'est pas toujours opératoire dans la mesure
où il est rare qu'une politique utilise l'un des deux types
d'instruments à l'exclusion de l'autre.
La plupart des politiques d'environnement combinent en effet les
deux catégories d'instruments :
-Les instruments non économiques :
Interdiction
Autorisation
Normes (judiciaires)
- Les instruments économiques :
Ceux qui portent directement sur l'activité
économique qu'il tente de modifier dans un sens favorable à
l'environnement à l'aide des mesures tels que taxes, subvention,
marchés de droit ou permis...
Cela ne veut pas dire que les instruments non économique
n'aient pas des conséquences économiques.
Il est clair que la réglementation par l'administration
d'une activité peut avoir aussi des incidences sur le niveau des
coûts de production et donc sur l'activité des firmes.
a- utilisation d'instruments non économique
Parmi les instruments non économiques les plus
utilisés, on en recense trois principalement :
- la réglementation
Elle concerne les régimes complexes d'interdiction ou
d'autorisation, de surveillance et de contrôle édicté par
le pouvoir publique et ayant pour objet la défense de l'environnement.
Obligation juridique de faire ou ne pas faire ou contrôle judiciaire de
la responsabilité qu'en découle.
La politique d'environnement utilise ces réglementations,
met en place des objectifs de qualités environnementales ou des normes
de qualité. Elle fixe ensuite les limites à ne pas
dépasser ou oblige à choisir tel type de processus productif
à l'aide d'un système d'autorisation ou de contrôle. Le non
respect de la réglementation établie (normes, autorisation,
interdiction) est sanctionné pénalement au même terme que
la violation juridique d'ordre publique.
- les normes :
il existe quatre normes en matière d'environnement :
*normes de qualité qui s'apparentent à des
objectifs à atteindre.
* normes d'émission qui fixent la
quantité rejetée qui correspond à une obligation de
résultat
*normes de produits définissant les
caractéristiques propres des produits
*normes de procédés fixant les
procédés technologiques de produits à employer et les
équipements qui correspondent à une obligation des moyens
à installer qui correspond à une obligation des moyens.
b- utilisation d'instruments économique :
La taxation :
La taxation peut être directe ou indirecte.
La subvention :
On peut trouver plusieurs types de subventions : -La subvention
en espèce ou de bien-être :
-La subvention en nature
-La subvention par le système intermédiaire (bon
d'acquisition ...) - La subvention par baisse de prix
2- une bonne politique environnementale
Il s'agit d'évaluer dans quelle mesure les objectifs
d'action des pouvoirs publics sont en phases d'être atteints :
a) dans la réduction de la charge de pollution
b) dans l'intégration de la politique d'environnement
politique sectorielle
c) dans la coopération internationale
Dans cette optique, il faut :
- Identifier les problèmes récents : polluants
émis par les sources fixés (oxyde de souffre, particules et
métaux lourds), installation industrielle, centrale thermique, rejets
d'eau industriel et ménagères, gestion des déchets
urbains.
- évaluer les degrés de réalisation des
objectifs de la politique environnementale - évaluer en terme absolu la
qualité de l'environnement.
Ces trois points vont conduire respectivement à
- découpler la croissance économique du volume
d'émission de principaux produits polluants - voir la faisabilité
des divers politiques en cours
-améliorer la santé publique
Les données nécessaires sont les suivantes :
- Données concernant l'observation du milieu
biophysique
- Données procurés en matière de
progrès technologiques (amélioration des rendements
énergétique...)
- Gestion de l'air.
Ces données proviennent de l'utilisation (mise en oeuvre
des meilleures technologies disponibles) et d'autres applications d'une
panoplie de l'homme (émission produit et qualité). En
particulier, ces données proviennent de la pollution de l'eau et de la
gestion des déchets.
Malgré l'application de la politique environnementale, les
problèmes demeurent :
* problèmes de pollution atmosphérique
Proviennent : - de l'existence d'écosystème
vulnérable
- de l'existence des secteurs de transport
- de l'existence de la pollution proprement dite (intensification
industrielle et agricole, pollution de la nappe phréatique)
* problème d'incapacité dans le domaine de
l'élimination des déchets :
- récupération des déchets
- réduction de la production des déchets
(malgré l'existence des redevances et de subvention, il est difficile
d'arriver à recycler un pourcentage important de déchets)
*méthode de lutte contre la pollution et leur
coût
Il n'est pas certains que les résultats obtenus soient
atteints au coûts les plus bas. Il faut compléter les approches
actuelles principalement basées sur le progrès technique et sur
l'application de réglementation uniforme (à l'échelle du
territoire)
Ceci nécessite donc des modifications à cause de
:
a- l'accroissement des coûts marginaux de la
réduction de la pollution
b- l'existence de la contrainte financière
Ces deux points conduisent à une meilleure formulation des
produits et des choix plus efficaces par rapport aux coûts.
L'évaluation des coûts se révèle
nécessaire pour les trois points suivants :
- sauvegarde une plus grande rescousse à des mesures
différenciatives tenant comptes des caractéristiques propres des
écosystèmes (délais différents
d'installation...)
- établissement des accords volontaires entre
l'état et les firmes pour obtenir des décisions reposant sur des
bases scientifiques et plus appropriées conduisant à la mise ne
oeuvre plus rapide et plus efficace par rapport au coûts.
*mieux informer le public sur les questions d'environnement :
Fournir les données : . D'ordre général et
les rapport sur l'état de l'environnement
. Des données scientifiques concernant les installations
ou des projets
particuliers.
Ces deux types de données doivent conduire à une
participation réelle du public aux décisions en matière
d'environnement et aux renforcements des résultats des études
d'impact sur l'environnement auxquels sont soumis les projets.
3 - La remise en état de l'environnement
L'évaluation de l'état de l'environnement concerne
deux points :
* le coût global de la remise en état de
l'environnement demeure incertain, ce coût correspond aux
responsabilités de décontamination du site pollué ; et de
l'estimation totale des dépenses.
* le calendrier global de remise en état
C'est dans ce calendrier qu'ont trouve tous les priorités
et la durée de chaque remis en état. Il permet aussi d'avoir une
bonne gestion et un bon suivi des activités dans les moindres
détails.
L'intégration des précisions dans les politiques
industrielles et sectorielles :
Les facteurs économiques et les mutations structurelles
des principaux secteurs économiques influent sur l'état de
l'environnement (renforcer ou annuler les avantages des progrès
techniques et des réglementations relatives à l'environnement)
l'intégration des préoccupations environnementales dans la
politique sectorielle est un élément déterminant des
performances et du développement durable ainsi que d'un rapport
coût efficacité des réponses apportées aux
problèmes d'environnement.
.
Le développement durable (soutenable) doit être
compris comme un développement à la fois supportable, viable et
durable, en d'autres termes, «un développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs.
Il exprime la prise de conscience des limites de la croissance et
du développement sous leurs formes actuelles et des risques au niveau
des pays concernés et au niveau planétaire.
«Le développement durable n'est pas un concept mais
est un objectif de développement». Il n'est possible que si la
démographie et le système économique évoluent en
harmonie avec le potentiel productif de l'écosystème.
Selon Clark (directeur du programme des nations unies pour
l'environnement (PNUE) «Un développement durable doit tenir compte
de trois objectifs spécifiques :
- disséminer les connaissances et les moyens permettant de
contrôler la croissance économique
- faciliter la croissance économique suffisamment forte
et une distribution équitable de ces bénéfices pour que
l'homme puisse répondre aux besoins fondamentaux des
générations actuels et futures.
-Orienter le développement dans des directions où
d'énormes pouvoirs de transformation de l'homme sur l'environnement
puissent se faire tout en persévérant sa
sécurité.
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