La Formation Professionnelle non Formelle dans la Promotion des Ressources Humaines au Burkina Faso: cas des centres de formation professionnelle( Télécharger le fichier original )par Moumine SISSAO Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature du Burkina Faso - Conseiller en Emploi et en Formation Professionnelle 2009 |
Paragraphe 2 : Le dispositif institutionnel de la formation professionnelle non formelle dans le secteur privéEn matière de formation professionnelle, les acteurs autres que l'Etat et les collectivités décentralisées, c'est-à-dire les acteurs privés, jouent un rôle très important, à travers un dispositif très varié. Ce dispositif reste dominé par les structures d'accueil que sont les centres privés de formation professionnelle non formelle. Le Ministère de la Jeunesse et de l'Emploi est la principale structure étatique habilitée à donner l'autorisation provisoire puis définitive d'ouverture des centres de formation non formelle. Depuis sa création, ce sont trente deux (32) centres privés de formation professionnelle non formelle qui ont reçu l'autorisation définitive d'ouverture4(*) en 2006. On pourra citer : - le centre de formation professionnelle d'ébénisterie et de menuiserie appliquée (EPEMA), le centre Ange couture, le centre de perfectionnement en transit et commerce international, le centre de promotion de l'apprentissage, le centre de styliste et de modéliste (CESMO), tous à Ouagadougou ; - le centre de formation TAP Couture à Bobo-Dioulasso (CFTC), le centre d'élevage et de formation «EYA-MARIE» (CEFEM) à Réo. - le centre technique industriel du Faso à Ouagadougou, le centre féminin d'initiation et d'apprentissage aux métiers (CFIAM) à Ouagadougou, le centre féminin de formation en artisanat de Dédougou ; le centre de formation féminine Marie-Poussepin à Pô. L'annexe 1 donne les principaux métiers appris dans ces centres. Le tableau 1 donne la répartition des centres par région. Tableau 1 : répartition des centres selon les régions (hors centres ANPE)
Source : PRFP, état des lieux des centres de formation professionnelle, hors centres ANPE, 2008.
Au regard du tableau 1, on est en mesure d'affirmer que la majorité des CFP privés sur les CFP publics. Il indique également la forte disparité des CFP dans à travers les régions du pays et leur concentrations dans les régions du centre et des hauts bassins. Le secteur privé national, bien que ne bénéficiant d'aucune subvention de l'Etat, est l'un des acteurs les plus entreprenants de la formation professionnelle. Les promoteurs privés, constitués essentiellement de promoteurs individuels, d'organisations non gouvernementales et d'Associations, participent au renforcement du dispositif institutionnel de formation par la mise en place de centres de formation professionnelle. Tous ces dispositifs sont encadrés juridiquement en vue d'un meilleur fonctionnement et d'interventions mieux ciblées. * 4 Les arrêtés numéros 006, 007 et 008, tous provenant du Ministère de la Jeunesse et de l'Emploi , datés du 13 décembre 2006 et portant autorisation définitive d'ouverture de centres privés de formation professionnelle non formelle, ont respectivement autorisé l'ouverture de douze (12), trois (3), dix sept (17) centres. |
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