Dynamique globale sur les espaces-temps de Robertson-Walker dans un milieu fluide parfait relativiste( Télécharger le fichier original )par Gilbert CHENDJOU Université de Yaoundé I - DEA 2004 |
IntroductionEn Relativité Générale, et plus précisement en Cosmologie, l'espace-temps de FriedmanLemaître-Robertson- Walker (F.L.R. W) est un modèle particulièrement indiqué pour l'étude de la théorie de l'univers en expansion. La cosmologie étant elle-même la recherche des modèles qui représentent l'univers dans son ensemble, même les galaxies sont, de ce point de vue, assimilables à des points matériels. Il est donc compréhensible que dans ce cadre on s'interesse spécialement aux phénomènes dits spatialement homogènes c'est-à-dire qui ne dépendent que du temps. Les équations d'Einstein qui sont les équations de base de la Relativité Générale (en ce sens qu'elles permettent de comprendre, d'expliquer et même de prédire les phénomènes de l'univers aussi bien à l'échelle microscopique qu'à l'échelle macroscopique), présentent l'inconvénient majeur d'être surdéterminées. L'espace-temps homogène de F.L.R. W se présente comme un modèle que l'on peut raisonnablement envisager pour résoudre ces équations. L'étude de ces équations est classique; mais l'on ne s'est pas spécialement jusque là préoccupé de leur existence globale dans le temps. C'est ce que nous tâchons de faire dans ce travail, en étudiant leur dynamique globale pour un milieu fluide parfait relativiste, qui est la toute première approche de la matière permettant d'illustrer au mieux les phénomènes relativistes gouvernés par les équations d'Einstein. Nous nous plaçons donc dans ce milieu pour dresser dans un premier temps les équations d'Einstein sur les trois types d'espace-temps de Robertson- Walker qui, dans notre cas se ramènent à des équations différentielles non linéaires. Ensuite, nous étudierons l'existence globale des solutions dans le temps, ce qui permettrait de prévoir le comportement asymptotique vers l'infini futur. Le travail est subdivisé en trois parties :
ChaPItre PremIer
PRÉLiMiNAiREs : VARiÉTEsHypERBoLiQuEs ou LoRENTziENNEsNotation 1.1.
Définition 1.1. Soit V4 une variété différentiable de dimension 4, de classe Cp , p > 1. Une structure hyperbolique ou lorentzienne sur V4 est la donnée d'un champ de tenseur g , de classe Cp-1, deux fois covariants, appelé tenseur métrique et qui est telle que :
Remarque 1.1.
Un système de coordonnées (xa) sur (V4, g) est dit adapté si dans le repère naturel associé (ea), g s'écrit : 3
(+,--,--,--) Remarque 1.2. Nous avons l'isomorphisme TxV4 ge,R4 Sur R4 muni de son système de coordonnée globale (xá), la métrique
est appelée métrique de Minkowski. C'est à Minkowski que l'on doit d'avoir adopté de représenter un évènement par un point (x0, xi) de R4 où x0 = t est le temps et xi, i = 1, 2, 3 est l'espace. Définition 1.2.
1.1 Exemples d'espace-temps
Proposition 1.1. Dans un changement de repère naturel (xa) , (xa') , où Aaa' = âme«' et Aaa' = aaxxaa' , sont les matrices jacobiennes (inverse l'une de l'autre) de changement de cartes correspondantes; les coefficients l'Aa:,s' dans (xa') et l'Aas dans (xa) sont liées par : l'A'' a' = AA'Aa As FA + A A' ?Aa' a fr, A a, st as 1-- .1-1A ?xTY (1.5) Preuve. (Indication) On écrit que les composantes de Vv se transforment comme celles d'un tenseur mixte ( 1). i.e Va'vs' = Aaa'Ass'Vavs On exprime Vavs par (1.4) sachant que vs = AA'svA' et 1 on déduit (1.5). Définition 1.5. La dérivée du vecteur y dans la direction du vecteur u noté Vuy est le vecteur Vuy = Vy(u) 1.5 Expression locale de Vy(u) (1.4) donne Vuy = Vy(u) = (Vays)èa es(uÀeÀ) = uÀ Va ysèa(eÀ)es = uÀ Va ysäaÀes = ua Va yses D'où Vuy =ua Vayses (1.6) (Vuy)s = ua Va ys sont les composantes de Vuy dans la base (es) Remarque 1.5. En prenant u = ea et y = es on trouve : (Veáes)À =as (1.7) 1.6 Dérivée covariante d'un vecteur covariant. Soit y E TV4 fixé, on définit l'application Vv : T*V4 --> T*V4 telle que : (d1)Vv est linéaire (d2) Vv (u w) = (Vvu) w + u Vvw (d3)Vv commute avec la contraction
1.7 Expression locale de Vw, o`u w E T*V4 Soit (ea) un repère naturel (Vw)a$ = (Vw)(ea, e$) = (Veáw)(e$) := Vaw$ on obtient : Vaw$ = ?aw$ - Fë a$wë (1.8) (1.8) est l'expression en coordonnées locales de la dérivée covariante du vecteur covariant w Remarque 1.6. La notion se généralise aux tenseurs quelconques t de type (p ). ) q Vt est défini par une formule analogue à (d5) et est du type ( p q+1 La formule obtenue respecte les signes donnés par (1.4) et (1.8) à savoir le signe (+) devant F pour un indice contravariant et le signe (-) devant F pour un indice covariant. Exemple 1.1. ). a) T = T p ë localement , T est du type (iVaT p ë= ?aT p ë+ Fë avT p v - Fv ap T ë (1.9) v ). b) T = T a$ ë p localement, T est du type (2 2 VvT a$ ëp = ?v T a$ ëp + Fa vó T ó$ ëp + F$ vó T aó ëp - Fó vë T a$ óp - Fó vp T a$ ëó (1.10) 1.8 Torsion de la connexion V. Si f est une fonction de classe C2 sur V4, on a en appliquant (1.8) au vecteur covariant ?pf: Vë?pf = ?2 ëpf - Fv ëp?vf Vp?ëf = ?2 ëpf - Fv pë?vf D 'où Vë?pf - Vp?ëf = (Fv pë - Fv ëp)?vf (1.11) Définition 1.7. On appelle torsion de la connexion V le tenseur de composantes locales SasA = rasA --nis (1.12) Remarque 1.7. --S est antisymétrique par rapport aux indices inférieurs -- (1.5) montre que les rAas ne se transforment pas comme un tenseur; par contre les SasA sont bien les composantes d'un tenseur. 1.9 Courbure de la connexion linéaire V Soit V un vecteur sur V4 de composantes locales V = (VA). Les VsVA sont les composantes d'un tenseur mixte de type (1) sur V4. La formule (1.9) donne alors : Va Vs VA = ?a(VsVA) +rAau Vs V u -- ruas Vu VA Vs Va VA = ?s(VaVA) +rAsu Va Vu -- rusa Vu VA or VaVs = ?aVs + rsauVu d'où Va VsVA -- Vs Va VA = ?a Vs VA -- ?s Va VA + rAau Vs Vu -- rA suVa Vu + rusa Vu VA -- ru asVu VA = ?a(?sVA+rAspVp)--?s(?aVA+rAapVp)+rAau(?sVu+ruspVp)--rAsu(?aVu+ruapVp)+ (rusa -- ruas) Vu VA = (?arAsp -- ?srA ap+rAaurusp--rAsuruap)Vp--(ruas--rusa)VuVA = RAp,asVp -- Spas Vp VA i.e Va Vs VA -- VsVa VA = RAp,asVp -- Spas VpVA (1.13) où RAp,as =FA -- a FA ru +rAru a sp ap -- su ap au sp (1.14) Théorème et définition 1.1. Les RA p,as sont les composantes d'un tenseur mixte de type (31) sur V4 appelé tenseur de courbure ou tenseur de Riemann de la connexion linéaire V. Remarque 1.8. La courbure et la torsion ont des définitions intrinsèques sur V4. a) S est la forme 3--linéaire définie par : S:TV4xTV4xT*V4*1R (u, v, w) 7? S(u, v, w) = w(Vuv - vvu - [u, v]) b) R est la forme 4-linéaire définie par : R:TV4×T*V4×TV4×TV4?R (u, x, v, w) 7? R(u, x, v, w) = x{(Vv Vw - Vw Vv - 5[v,w])u} 1.10 Connexion Riemannienne ou connexion de Levi- Civita sur (V4,g) Théorème et définition 1.2. Il existe sur (V4, g) une connexion linéaire et une seule 5 telle que :
5 est appelé connexion riemannienne ou connexion de Levi-Civita de (V4, g) Preuve. La condition 2. donne 5ëga$ = ?ëga$ - í ëagí$ - í ë$gaí = 0 après permutation circulaire sur les indices et contraction avec le tenseur métrique g, l'on déduit :
1.11 Tenseur de courbure d'une variété riemannienne Définition 1.8.
Exemple 1.2. L'espace-temps de Minkowski (R4, ç) est plat. Il en résulte de même de tout espace-temps dont la métrique est constante. Remarque 1.9. Comme 5 est sans torsion, (1.14) donne Va V$ V ë - V$ Va V ë = R ë u,a$V ë. On associe àRa $,ëu grace à g le 4-tenseur covariant Ra$,ëu = gaíRí$,ëu.
V vRas,Àp + V ÀRas,pv + V pRas,vÀ = 0 (permutation circulaire sur les 1'r , 4' et 5' indices.) 1.12 Tenseur de Ricci, courbure scalaire.Le tenseur de Ricci est défini par : Ras = RÀa,Às = gÀp Rpa,Às Ras est symétrique Ras = gÀp Rpa,Às = gÀpRÀs,pa = Rps,pa = Rsa Définition 1.9.
on a Vs = gasVa On dit que g est transparente par différentiation covariante i.e g se comporte comme une constante pour V. (iV ) On définit aussi l'opérateur Va par Va = gaÀV À; , 2 1 , V aRa" -- V" R= 0 (1.16) Preuve. Les identités de Bianchi donnent par contraction avec g : V vRa s,Àp+ V ÀRa s,pv + V pRa s,vÀ = 0 Contractant les indices a et A, on a vu l'antisymétrie en vA, VvRsp + VaRa s,pv -- VpRsv = 0 D'où la contraction avec g et la transparence de g donne : VvRsp + VaRaspv -- VpRs v = 0 Contractant maintenant en â et v on a vu l'antisymétrie de R en aâ et en tv vâRâu + vaRau - vuR = 0 i.e 2 va Rau - vuR = 0 D'où (1.16)
vuu=0; (1.17) Une telle courbe s'appelle une géodésique de (V4, g). L'expression locale de (1.17) est donnée par: d2xa dxë dxu dt2 + a = 0 (1.18) ëu dt dt Remarque 1.10. Vu l'expression (1.15) des a ëu, (1.18) est une équation différentielle non linéaire du second ordre dont les coefficients dépendent des gëu et des ?agëu.
EQUATIONS D'EINSTEIN & ESPACE-TEMPS DE ROBERTSON-WALKER Nous nous proposons dans ce chapitre d'introduire les équations d'Einstein, qui sont les équations de base de la Relativité Générale. Nous présenterons ensuite les espaces -temps de Robertson-Walker sur lesquels nous étudierons la dynamique globale pour un milieu fluide parfait relativiste. 2.1 Univers de la Relativité Générale et espace-temps de Robertson-Walker. (R.W) 2.1.1 Cadre géométrique Le cadre géométrique de la Relativité Générale est batî sur les principes même de cette théorie qui a été conçue par Albert Einstein pour généraliser la Relativité Restreinte. On a : a) Principe de la covariance générale. Il stipule que : Les lois de la physique doivent s'exprimer de la même manière par rapport à n'importe quel repère. Conséquence. On choisit comme cadre géométrique général une variété espace- temps (V4, g) pour écrire les lois sous forme tensorielle, donc intrinsèque. b)Principe d'équivalence. Il stipule que : Les forces de gravitation sont des forces inertielles et ne doivent pas être considérées comme des forces extérieures. On déduit alors de la relation fondamentale de la dynamique relativiste que la trajetoire d'un point matériel, soumis seulement aux forces de gravitation est une géodésique temporelle de (V4, g). Par ailleurs, on a observé que dans un champ de gravitation non uniforme, les trajectoires des points matériels qui sont des géodésiques même si elles sont parallèles au départ , ne le restent pas en générale : c'est la caractéristique même des espaces- temps courbes. Conséquence. (V4, g) doit être un espace-temps qui peut être courbe. L'espacetemps de la Relativité Restreinte étant l'espace-temps de Minkowski; l'espace-temps (V4, g) doit être localement plat, Minkowskien. En d'autres termes, il doit exister en tout point un système de coordonnées spatio-temporelles adaptées (xa) tel que dans le repère naturel associé (e0, e.) i = 1, 2, 3 g s'écrive comme la métrique de Minkowski. 2.1.2 Représentation de la matière. Le tenseur d'impulsion -énergie. D'après le principe de la covariance générale, la représentation de la matière se fait par un tenseur qui sert de source au champ de gravitation. Ce tenseur comprend différents termes correspondants aux différentes sortes d'énergies. Le tenseur approprié est un tenseur symétrique d'ordre 2 , Ta$, appelé : tenseur d'impulsion-énergie . En tant que représentant l'énergie, le tenseur d'impulsion-énergie Ta$ doit vérifier des conditions dites de positivité. On distingue les conditions suivantes dues à Hawking et Ellis :
Un espace-temps est dit vide si Ta$ = 0 Exemple de tenseur d'impulsion-énergie
L'un des milieux les plus simples est celui dit de matière pure décrit par :
Nous les présenterons au paragraphe suivant. C'est sur ces espaces-temps que nous étudierons la dynamique globale. 2.2.3 Espace-temps de Robertson-Walker : théorie de l'univers en espansion (Cosmologie) On prend ici V4 = R x S où S est une 3- variété riemannienne à courbure constante k. Définition 2.2. La Cosmologie est la recherche des modèles qui représentent l'univers dans son ensemble. Remarque 2.6.
La métrique de Friedman-Lemaître-Robertson-Walker (F.R.L.W) est donnée dans le cas k = cste par : g = --dt2 + a2(t)[ dr2 1 -- kr2 + r2dÙ2] (2.3) oÙ k = constante = courbure de S dÙ2 = dè2 + sin2 èd?2 a(t) est appelé facteur d'expension cosmologique. Notons h la métrique de S i.e h = dr2 1_kr2 + r2dÙ2 Remarque 2.7. (Les trois types d'espaces-temps de Robertson- Walker) On montre au moyen d'un changement d'échelle que l'on se ramène aux 3 cas k = --1,k = 0,k = +1
1_r2 +r2dÙ2 ~ 0 Donc dr2 1_r2 ~ 0 i.e 0 <r < 1 r = siná donne dr2 1_r2 = dá2, h = h1 = dá2 + sin2 ádÙ2 (métrique de S = 3 , variété riemannienne S à courbure constante positive) Dans ce cas nous avons le type dit elliptique . Dans la suite, nous étudierons la dynamique sur ces espaces-temps de RobertsonWalker pour un milieu fluide parfait relativiste. b) Dynamique sur Robertson-Walker. Nous considérons un milieu fluide parfait relativiste oÙ Taâ = (p + P)uauâ + Pgaâ oÙ p est la densité de la matière; P est la pression; (ua) est un vecteur unitaire temporel. g étant la métrique de (2.3) . Nous prenons p = p(t), et P = P(t), u vecteur unitaire tel que ur = uè = u? = 0, Alors gaâuauâ = g00(u0)2 = --(u0)2 = --1 Donc, u0 = 1 ou u0 = --1. Il est à noter que u qui est temporel est dit : -- Orienté vers le futur si u0 = +1 -- Orienté vers le passé si u0 = --1 Nous obtenons donc pour le tenseur d'impulsion-énergie : T00=p,Tii=Pgii; Taâ = 0 si á =6 â T00 = g0ëg0uT ëu = (g00)2T00 = p T ii = g ijgikT jk = Tii (gii)2 = gii P Táâ = gáugâëTuë = 0 si á =6 â Puisque P et p ne dépendent que du temps t , les équations de conservation du tenseur d'impulsion-énergie sont données par : VáTá0 = 0 (2.4) Déterminons ces équations. VáT á0 = 8áTá0 + [á á1T10 + [0 á1T á1 { p si í = 0 or T 10 = n 0 sino p si á = í = 0 si á = í =6 0 0 si á =6 í T á1 = ? ?? ?? P gáá D'où VáT á0 = 8tT00 + [á á0T00 + [0 ááT áá = 8tp + [i i0T00 + [0 iiT ii Or [i i0 = aÿ a ; [0 11 = aÿa 1-kr2 ; [022 = r2aÿa et [0 33 = r2aÿasin2 è Donc VáTá0 = 8tp+3 aÿ ap+3 aÿ aP VáTá0 = 0 ? a8tp + 3ÿap = -3ÿaP ? a38tp+3a2ÿap= -3a2ÿaP ? 8t(pa3) = -P8t(a3) (2.5) Ici a est le facteur d'expension cosmologique, qui est une fonction de t. Illustration dans le cas de la matière pure et de la radiation pure. Dans le cadre de notre travail, nous étudions les cas où P = 0 (matière pure ou nuage de poussière) P = ñ 3 (radiation pure) Pour P = 0 , on obtient de (2.5) que dt(pa3) = 0 d (2.6) Pour P = ñ 3, on a : 8t(ña3) = -ñ 38t(a3) ? 38t(ña3) + ñ8t(a3) = 0 ? 3a38tñ + 3ñ8ta3 + ñ8ta3 = 0 ? 3a38tñ + 3ñ8ta3 + 3ña28ta = 0 ? a38tñ+ñ8ta3+ña28ta = 0 ? a38tñ+3ña28ta+ña28ta = 0 ? a38tñ+4ña28ta= 0 ? a48tñ+4ña38ta= 0 ? a48tñ + ñ8ta4 = 0 ? 8t(ña4) = 0 Donc pour P = ñ 3 , on a dt(ña4) = 0 d (2.7) Ecriture des équations d'Einstein dans un milieu fluide parfait relativiste. Dans ce milieu, nous avons : ur = uè = u? = 0. Donc l'équation (2.1) se réduit à : 1 R00 + 2R- A = 8ðT00 (2.8) où R00 est le tenseur de Ricci de g R est la courbure riemannienne de g Déterminons R00 et R R00 = RÀ 0,À0 = 8ÀÀ 00 - 8 tÀ 0À + À íÀõ 00 - À í0õ 0À = -8tÀ 0À - À í0 õ0À À=6í ( aÿ a si À = í =6 0 = -38t( aÿ a ) - 3( aÿ a )2 car À í0 = 0 si
Donc
Détermination des symboles de Christoffel associés à 5 Pour l'expression de la courbure riemannienne scalaire de g , déterminons les symboles de Christoffel associés à 5 Nous savons déjà que reás = 12ge11[?ag11s + ?sga11 - ?11gas] Tout calcul fait on trouve :
si á = 0 et 3=1 aÿ { r1 = as kr si á = 3 = 1 1-kr2
0 sinon - sin e cos e si á = 3 = 3 si á = 1 et 3=2 0 sinon 1 { r2 = as si á = 0 et 3=2 aÿ cos o si á = 2 et3=3 sin 1 0 sinon si á = 1 et 3=3 { r3 = as si á = 0 et 3=3 aÿ Expression de la courbure riemannienne scalaire de g. Nous avons : R = Rg = gas Ras = g aaRaa = g aa Re a ,e0 = g aa [?e reáá -?áreáe+reueruáá-reuárõáe] Donc R = g00 [?ere00 - ?tre0e +reueru00 - reu0rn0e] + g11[?ere11 -?rre 1e + re ueru 11 -reu1rõ1e]+ 22 _ r rie y L?e' 22 - ?ore2e +reueru22 - reu2r)2e] + g33 [?ere33 - ?c,,re3e +reueru33- re u3rõ 3e] En remplaçant les coefficients rás11 par leur valeur, on obtient : g00 [8ëë 00 - 8të 0ë + ë
íëí 00 - ë í0 õ
0ë] = 38t( aÿ a) + 3( aÿ
a)2 a2 g22 [8ëë 22 - 8èë 2ë + ë íëí 22 - ë í2õ 2ë] = 2( aÿ a )2 + a· a + 2k a2 g33 [8ëë 33 - 8?ë 3ë + ë íëí 33 - ë í3õ 3ë] = 2( aÿ a )2 + a· a + 2k a2 Donc R = 38t( aÿ a) + 9( aÿ a)2 + 3·a a + 6k a2 = 3·aa-( ÿa)2 a2 + 9( aÿ a)2 + 3·a a + 6k a2 =6 ·a - 3( aÿ a)2 + 9( aÿ a)2 + 6k a2 = 6[·a a + ( aÿ a) 2 + a2 k ] D'où + (aÿ )2 + a2 k] (2.10) a R=6[ ·a injectant (2.9) et (2.10) dans (2.8), on obtient : -3·a + 1 26[·a a + ( aÿ a)2 + a2 k ] - ? = 8ðT00 a ? 3[( aÿ a)2+ a2 k ]-?=8ðp ? (aÿ )2 + k 8ðp A a2 = 3 + (2.11) avec aÿ = da dt (2.6) et (2.7) donnent p= a3 A (matière pure) (2.12) B p = a4 (radiation pure) (2.13) où A et B sont des constantes positives car p et a le sont. Ces deux relations montrent que p est connue dès que a l'est. |
|