Paragraphe 2 : La démarche
méthodologique
La démarche méthodologique dans un travail de
recherche prend en compte les informations quantitatives et qualitatives, avec
tous leurs aléas, et la capacité du chercheur à compiler
sur la période de recherche ces informations. C'est alors dire que la
dimension humaine peut entailler la crédibilité des conclusions
à la fin de la recherche.
Néanmoins, il est possible dans la collecte des
informations de faire preuve de circonspection afin que les mauvaises
informations ne portent un coup aux objectifs de la présente
étude.
Nous aborderons successivement, les sources et
caractéristiques des données, les difficultés de collectes
et les limites des données.
A- Sources et Caractéristiques des
données
Avant de préciser les caractéristiques de nos
données, nous indiquerons leurs diverses sources.
1 - Sources
- La recherche bibliographique et consultation de
documents (Ouvrages, mémoires, rapports) de la Banque Centrale des Etats
de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de la CAA, de la CAPE, de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG), de la Direction
Générale de l'Economie (DGE), du FMI, de l'Agence
Française de Développement (AFD), du CADTM, et de l'Organisation
de Coopération et de Développement Economique (OCDE),
- La collecte d'informations à partir des
entretiens directes avec les Cadres de la CAA, et de la DGE
- L'exploitation de sites internet.
2- Caractéristiques
- Les taux de change sont à l'incertain et pris en
fin d'année,
- La taille des séries relatives taux de change
est de 1977 à 2006, soit une suite de 30 données annuelles.
- Les taux de change de 2005 sont
réutilisés en 2006 par manque d'informations.
B - Difficultés de la collecte et limites des
données
Comme dans tout travail de recherche, nous avons
été confrontés à des difficultés dans la
collecte des données nécessaires. Aussi reconnaissons - nous
certaines limites à ces données.
1- Difficultés de la collecte de
données
Nous avons été confrontés dans notre
recherche documentaire à la rareté des ouvrages
traitant spécifiquement des effets des fluctuations de change sur la
gestion de la dette extérieure et à l'inexistence de banque
de données. Il nous a été impossible de tirer d'une
même source de données des chiffres sur une même variable
pendant les trente années. Ce qui nous a conduit à compiler
alors les informations sur une même variable à partir de sources
diverses.
2- Limite des données
Les limites que nous reconnaissons à nos chiffres
s'attachent à l'origine diverse des informations sur une même
variable. Pour ce qui concerne les valeurs nominales des emprunts en devises,
nous avons exploité le répertoire de dettes de la CAA.
La valeur nominale de certains prêts
sélectionnés pour l'identification du risque de change
était uniquement libellée en FCFA. Nous avons dû les
ramener en devise en utilisant les taux de change d'une autre base de
données (FINANSTAT 2005 principalement).
Il convient à présent, avant d'aborder l'exercice
de la vérification des hypothèses ci-dessus posées, de
présenter la structure organisationnelle qui a en charge la gestion de
la dette publique béninoise.
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