b- Habitat, cadre de vie
Concernant le cadre de vie urbain, il faut retenir que la
population urbaine du Sénégal est passée de
25% en 1960 à 41% à l'an 2002
et que ce phénomène est dû en partie à un exode des
populations rurales vers les villes, Dakar en particulier. Par ailleurs il faut
noter que dans la plupart des villes, les zones insalubres et impropres
à l'habitation représentent 30 à
40% de l'espace occupé et concentrent une proportion
importante de population. Ainsi, l'occupation de l'espace se fait sans le
respect des schémas d'urbanisme et sans l'évolution se fait sans
le respect des schémas d'urbanisme et sans l'évaluation
environnementale des options d'aménagement, pourtant obligatoire selon
les dispositions du code de l'environnement.
La taudification du bâti, le nomadisme des populations
des quartiers péri urbains durant l'hivernage, les problèmes
d'hygiène et de santé entraînés par les inondations,
l'insécurité liée à la mal urbanisation sont un
ensemble de facteurs de vulnérabilité dégradant le cadre
de vie dans les quartiers populaires. Pour réserver ces tendances, le
gouvernement compte mettre en oeuvre des politiques d'amélioration du
cadre de vie en milieux urbain et rural, de promotion de l'habitat social.
Aussi les objectifs prioritaires ci-après seront poursuivis :
v assurer un meilleur accès aux parcelles
viabilisées et appropriées
v étendre la réhabilitation foncière au
profit des quartiers concernés par les inondations.
A cet effet, l'Etat poursuivra différents programmes en
vue notamment d'éradiquer les bidonvilles et les habitats
précaires et dans les zones inondables.
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