CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Etant donné les conditions de vie des populations
urbaines Africaines qui, idéalement requièrent le confort, la
sécurité, la diversité ; la santé des
habitants de la commune de Kamalondo est par contre doublement menacée
par les risques infectieux et les risques physiques et chimiques
associée entre autre à l'habitat insalubre, aux dangers
liés à la circulation, à la violence sociale, etc.
La déclaration d'Habitat, Istanbul définit les
caractéristiques d'un logement convenable, qui sont conformes à
ce que devrait être un habitat favorable à la santé.
Cependant, un grand écart se dégage entre la situation
vécue au sein de l'habitat de Kamalondo et l'idéal
prôné par l'OMS. Kamalondo est l'une des contrées les plus
insalubres de la ville de Lubumbashi et où la population n'accède
pas à l'information correcte, suffisante et impeccablement transmise par
les instances autorisées et ceci en dépit de la distance qui la
sépare du centre ville. Le manque et/ou la dégradation de
l'infrastructure urbanistique de base de la commune et sa densité
démographique favorisent par la promiscuité au sein du logement,
l'augmentation de la production de différents types de déchets
généralement mal gérés, le manque
d'intimité, ... l'exposition à divers risques sanitaires que la
population elle-même ignore parce que dépourvue de l'information
sur les dangers éventuels inhérents à l'insalubrité
de l'habitat et de l'environnement.
Eu égard à ce qui précède, la
principale leçon que nous pouvons tirer de cette enquête est que
l'information relative aux risques sanitaires attribuables à
l'insalubrité de l'habitat ne circule pas convenablement entre
l'émetteur (pouvoirs publics, les médias, ...) et le
récepteur (la population).
Pour la santé de tous, les dirigeants actuels devront
d'abord, prendre l'engagement de fournir une information correcte, suffisante
et adaptée à la population de responsabilité, en usant des
canaux appropriés pour la transmission du message au sujet des risques
sanitaires au sein de l'habitat.
En suite, ils doivent opter pour une politique
intégrant le ménage dans le maintien des conditions de
salubrité et dans la gestion des déchets produits.
En fin, il revient aux dirigeants d'appliquer une politique
visant la mise en oeuvre d'un programme social qui vise le développement
des investissements sociaux commençant prioritairement par le secteur de
l'habitat, favorable à la promotion de la santé et à
l'épanouissement de la communauté.
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