DISCUSSION
Du point de vue
appréciation des messages, 160filles disent que les messages de
sensibilisation suivis dans leurs écoles sont convaincants ;
11élèves trouvent les mêmes messages non convaincants et 17
ne se sont pas prononcées. Mais il reste à savoir ce qu'elles ont
retenu pour la mise en pratique et surtout que beaucoup d'entre elles ne
connaissent pas les voies par lesquelles le VIH se transmet d'un individu
à l'autre. Ce résultat sur la connaissance de la transmission et
la provenance du VIH traduit que la sensibilisation faite chez les
lycéennes est butée à des difficultés du type
communicationnel car la question de savoir par quelle voie se transmet le VIH,
11filles savent que c'est par la voie sexuelle et l'usage des objets
souillés,1 fille sait qu'il s'agit de la voie périnatale et
sanguine et177 ne connaissent rien. Comparativement à l'étude
qui a été menée par l'UNICEF et l'OMS sur
connaissance,attitude et pratiques des messages de sensibilisation,celle-ci
révèle que plus de 60% des jeunes du monde ignorent les voies de
transmission du VIH et ne savent aucune méthode de protection(15-2).
Cette ignorance affichée par les filles fait aussi penser que les
sensibilisateurs ne sélectionnent pas ce dont les enfants ont vraiment
besoin d'apprendre en matière de prévention contre le
VIH /SIDA. Cette situation ressemble à celle qui s'est produite au
canada où les sensibilisateurs ont orienté leurs activités
de prévention contre le VIH/SIDA vers les lesbiennes,les gais et les
bispirituels qui sont atteints ou les communautés des utilisateurs des
drogues qui sont touchés et les faire de manière
inadéquate chez les jeunes autochtones(16,17,18). Dans cette
étude, l'ignorance de ces filles selon notre entendement provient du
fait que ces messages n'ont pas été conçus à
proprement parler pour elles ce qui cause une inadaptation et par
conséquent la méconnaissance (18, 19,20).
En ce qui concerne le lieu à partir duquel les
élèves ont suivi pour la première fois le message sur le
VIH/SIDA, 4 ont déjà oublié, 7 l'ont suivi à
l'église et137 l'ont appris à l'école. Nous constatons
qu'un grand nombre d'élèves ont appris ou entendu pour la
première fois à l'école et à l'église. La
communication est un facteur socioculturel (3,21). De même les
activités préventives méritent être
renforcées au lieu d'agglomération des cibles visées afin
d'y organiser des actions facilitant leur compréhension et leur
intégration. (22, 23,24).
Les
élèves, du point de vue de leur première source
d'information sur le VIH/SIDA se repartissent comme suit : 9 l'ont appris
à partir de leurs amis, 4 l'ont suivi chez les prêtres et
pasteurs, 83 l'ont étudié chez leurs enseignants, 15 chez elles
en famille, 17 sont informées par les médias,
14élèves l'ont connu grâce aux organisations non
gouvernementales (ONG), 41 le savent à travers le personnel de
santé. La source la plus citée est l'enseignant. Pourtant selon
une étude menée au Canada, tout ce qui est enseigné n'est
pas nécessairement compris, assimilée et compris. Selon cette
étude il faut orienter l'enseignement à la culture du public
cible. Beaucoup de filles l'ont étudié avec leurs enseignants
alors que dans une autre étude l'enseignement.
Le
fait d'être contente en suivant les messages sur le VIH /sida montre
que 59 ne sont pas contentes et 130 filles s'en réjouissent. A ce
niveau, nous constatons que les filles à elles seules il leur est
difficile de pouvoir mieux asseoir leurs connaissances. C'est ainsi que
plupart d'entre elles éprouvent un besoin d'être aidées par
les parents ; ce qui prouve l'inadaptation des messages et ne sont plus
considérées comme destinataires mais plutôt comme des
intercepteurs qui s'improvisent dans ce circuit de communication. Ces types de
messages vont à l'encontre de caractéristiques de base de
messages médiatisés dont la clarté,la simplicité
permettant à un public aussi large que possible d'en saisir le sens(3).
La difficulté de faire passer le message peut provenir du
récepteur dont la capacité à absorber une influence
extérieure est souvent freinée, voire bloquée par des
facteurs multiples. Dans le cas échéant l'on peut évoquer
trois grandes résistances :
-
La résistance passive qui entraîne l'incompréhension et le
blocage. Un certain nombre de messages tombent à plat parce qu'ils se
heurtent à des obstacles d'ordre intellectuel, affectif ou culturel.
Les obstacles intellectuels commencent lorsque le récepteur n'a pas le
niveau de connaissances suffisant pour comprendre le message, surtout si
celui-ci est mal construit ou fait référence à un code
inconnu ou mal maîtrisé. C'est le cas du langage
hermétique, du registre des valeurs étranger à l'univers
mental du récepteur. De même pour ce que traduit ce signe de
lutte pour tous contre le VIH/SIDA, 53% de filles l'ignorent et 46,6 %
seulement le connaissent. Cependant si les mots utilisés ou si le
contenu même du message heurtent de front les certitudes morales, les
valeurs spirituelles, la sécurité psychologique du
récepteur, celui-ci se rétracte. Il se produit un voile
protecteur, une sorte de mur qui fait que toute connaissance qui vient
perturber la personne soit exclue (3,4). C'est ainsi que dans les messages de prévention
diffusés par la radio ou la télévision,deux raisons sou
tendent la réception des messages lorsqu'on est à coté des
parent et ceci est souhaité par 130élèves car les parents
ont chaque fois un complément de conseil ou d'explication. Mais 59
éprouvent la honte car de fois ces messages ont plus tendance à
exploiter des thèmes sur la sexualité sujet supposé tabou
et honteux en Afrique et surtout lorsqu'il est exploité en
présence de ses géniteurs.
-
La résistance sociale ou culturelle fait aussi que le récepteur
du message ait du mal à intégrer et parfois refuse des influences
qui mettent en cause son appartenance à des groupes sociaux ou culturels
donnés. C'est la raison pour laquelle des croyances collectives, des
systèmes religieux,des civilisations même,ont pu traverser les
siècles malgré les attaques multiples de l'extérieur.
Dans des cas pareils il est conseillé d'utiliser des voies et moyens
pour convaincre les détenteurs des pouvoirs dans ces foyers de
résistance et les faire entrer dans ce que l'on appelle en communication
institutionnel comme triangle (5,6). Cette idée de croyance s'illustre
également dans cette étude par des réponses auxquelles on
pouvait s'y attendre le moins chez les lycéennes supposées
sensibilisées. En effet, 124 filles savent que le VIH /SIDA provient de
comportements malsains, 7disent que Dieu en est la provenance dans l'objectif
de punir les impudiques, 7 pensent que cette maladie est un mauvais sort
jeté par les sorciers et 51 estiment que cette pandémie provient
est la résultante de toutes ces origines évoquées (15,22).
62 élèves
considèrent que un séropositif mérite l'amour pour qu'il
se sente humain comme tous les autres. Il est évident qu'un
séropositif puisse bénéficier de l'amour des de ses
compatriotes car il a droit à la vie, au travail et qu'il ne doit pas
être meprisé. 25filles éprouvent une méfiance envers
un séropositif,un sentiment soutenu par une méconnaissance des
voies de transmission et incriminant tout séropositif d'avoir
été prostitué alors qu'on peut avoir cette maladie
d'autres non sexuelles. C'est ainsi que 11 ont peur même de le saluer
à la main, partager la nourriture avec lui et le traitent en toute
hostilité. Néanmoins 85 ont pitié et les autres n'ont
aucun sentiment en vers lui.
A la question de savoir par quelle voie se transmet le VIH, 11filles savent que
c'est par la voie sexuelle et l'usage des objets souillés, 1 fille sait
qu'il s'agit de la voie périnatale et sanguine et177 ne connaissent
rien. Mais ce résultat pousse à dire que cette sensibilisation
n'a pas été efficace par le fait qu'elle n'a même pas
aidé les filles à en retenir l'essentiel. Les actions de
sensibilisation et d'éducation sanitaire se préparent et
demandent une connaissance parfaite des personnes à sensibiliser
c'est-à-dire connaître leur mode de vie, leurs habitudes, leur
loisir leur niveau de connaissance afin d'adapter le message,le rendre efficace
et pertinent. Ce résultat fait aussi penser que tous ceux qui ont
sensibilisé ces lycéennes ont manqué le sens très
poussé de planification dans ces actions (5,7). Ils devraient
étudier le leadership pour savoir vraiment communiquer avec elles. Ils
se sont eux-mêmes mis au centre d'activité sans penser à
d'autres intervenants qui pouvaient leur prêter main forte pour la
réussite de ces actions. Ici on devrait penser à associer les
communicologues, les leaders d'opinion qui pouvaient adapter le message
à leur style de vie et leur niveau de connaissance (22,23).
A
ce sujet l'exemple le plus séduisant est d'une campagne contre le
VIH /SIDA appelée Africa Alive qui a été menée
en Zambie et en Ouganda visant à rompre le silence. Il s'agit d'une
approche nouvelle et multi niveau de sensibilisation au VIH/SIDA. Elle fait
appel aux médias populaires et aux événements de
divertissement/aux spectacles comme des concerts,des séances de rap,des
événements sportifs,l'Internet,la radio,la
télévision,les jeux et activités récréatives
et les bandes dessinées pour amener les jeunes à parler du
VIH/SIDA. Des événements sont organisés au niveau
communautaire et national ; les messages visent les jeunes
âgés entre 10 et 24 ans encore aux études et ceux qui n'y
sont pas (21,24).
L'aspect
commun des événements organisés par Africa Alive, ce sont
des séances de formation et d'information articulées autour des
modèles de rôles de personnes de référence/quelqu'un
qu'on cherche à imiter. Dans ces ateliers, des artistes, des
personnalités du monde médiatique, sportif et de la musique qui
sont populaires auprès des jeunes et suivent de la formation et de
l'information sur le VIH/SIDA et les communicologues leur montrent la
façon d'intégrer ces messages de prévention dans leurs
activités. Des séances de ce type récemment offertes en
Zambie et en Ouganda ont donné lieu à des concerts raps et
à des tournois de soccer ayant obtenu un très grand
succès. Bref on crée un événement pour
sensibiliser. C'est alors de la communication événementielle
(8,9).
Selon
la préférence de réception des messages par les
lycéennes, la répartition est telle que : 7 la veulent par
affichage, 47 sous forme d'enseignement à l'école,2 souhaitent
l'avoir sur des imprimés,36 pensent qu'il est judicieux de partager des
connaissances pareilles à partir de groupes de même âge. 52
veulent que les parents s'en occupent à partir de la maison. 10 veulent
recevoir ces messages à partir de la radio et 31 à la
télévision. Mais les actions de sensibilisation méritent
être pérennisées (5). Pour y parvenir il faut rendre
responsable la population cible de sorte que son implication rende les actions
perpétuelles dans l'objectif d'atteindre le bien-être. Si nous
associons les 47 qui choisissent l'enseignement aux 37qui veulent apprendre la
prévention dans des groupes de même âge, nous pouvons
supposer efficace la sensibilisation de la lycéenne par la
lycéenne pour que l'action soit continue et même moins
coûteuse. L'éducation par les contacts entre les jeunes
eux-mêmes est considérée comme la plus efficace mais elle
est cependant le moyen que les organisations appliquent le moins souvent (10).
Sur le nombre de sensibilisation à l'école 19 filles ne l'ont pas
suivi peut être parce qu'elles étaient absentes de l'école
le jour unique de sensibilisation ; 120 ont été
sensibilisées une fois durant tout une année scolaire, ce qui est
insuffisant pour que la majorité des filles en retienne l'essentiel.
Cet argument soutient que un groupe de lycéennes doit être
formé pour pérenniser cette action de sensibilisation sur le
VIH/SIDA de manière permanente et régulière (5,25).
17élèves
ont entendu parler du VIH/sida en 2007, 34 l'ont appris entre 2005 et
2007, 129 l'ont suivi bien avant l'année 2005 et7 autre ne savent plus
l'année.
Sur
189 filles interviewées dans notre étude 39 refusent de
sensibiliser d'autres personnes et 150 acceptent de le faire en cas d'un examen
positif sur le VIH.
Les
39 filles qui acceptent de faire la sensibilisation en cas d'un examen positif
éprouvent la honte de le faire et craignent être
découvertes telles par la population. Mais 150 veulent rendre
témoignage de leur maladie afin que d'autres soient avisés pour
l'éviter (5,26).
27 filles refusent de se
faire dépister et accusent l'incapacité de la sensibilité
ou de la spécificité des tests du VIH alors que 162 autres
acceptent de le faire volontiers afin d'être avisées sur leur
état sérologique et prendre des précautions
nécessaires (25).
En ce qui concerne les personnes ou les organismes
ayant fait la sensibilisation sur le VIH dans leurs écoles respectives 1
élève cite ses amies, deux disent que ce sont les enseignants, 99
parlent des ONG, 68 l'attribuent au personnel de santé et 19 autres
témoignent n'avoir vu personne pour ce travail.
Sur le nombre de sensibilisation à
l'école 19 filles ne l'ont pas suivi, 120 ont été
sensibilisées une fois, 28 parlent de 2fois et 22 autres citent 3fois et
plus.
Pour
le moyen utilisé lors de la sensibilisation, 67,2% citent la projection
des images et films, 22,8 disent que c'est par l'enseignement et 10,1 n'ont pas
été sensibilisés.
Le canal non adapté empêche 14filles ou
7,4% à comprendre, assimiler et mettre en pratique les messages de
sensibilisation, 52 accusent la confusion qu'il y a sur les affiches illustrant
par exemple un homme et une femme se prêtant regard, signes et
postures excitant d'amour et la lutte contre cette maladie. 43filles disent que
les émetteurs choisissent mal le moment et le lieu pour le faire, 49
autres évoquent cet obstacle en terme de mots difficiles utilisés
surtout par le personnel de santé, 17 citent leur niveau d'instruction
ne leur permettant pas de bien saisir certains points de la sensibilisation,et
14 parlent de signes,codes et postures utilisés difficiles à
interpréter.
Pour
ce que traduit ce signe de lutte contre le VIH, 53% de filles l'ignorent et
46,6 % le connaissent.
Selon
leurs ages,nous avons dans notre échantillon une fille de 14ans,5filles
de 15ans,16filles de 16ans,40filles de 17,63 de 18ans, 40 de19ans, 20filles de
20ans,3filles de 21ans,et une de 23ans. Bref nous avons ciblé une
tranche allant de 14 à 23 ans.
Nous avons retenu dans notre échantillon 31
filles de quatrième, 70 filles de cinquième et 88 filles de
sixième année du secondaire.
Le lycée Twendelee
est représenté par 100élèves, Tshondo par 48 et
Wema par 41filles. Ceci montre que Twendelee compte
plus de lycéennes par rapport aux autres. Et on se poserait la question
de savoir pourquoi ne pas associer à la sensibilisation les
lycéennes pour qu'elles mêmes soient responsables et qu'elles y
participent vivement et que l'activité (27,28) soit
pérennisée plutôt que le faire une seule fois pendant une
année scolaire.
Par
rapport aux communes, 103 filles habitent Lubumbashi, 58 sont de Kampemba, 7
viennent de Kamalondo, 8 sont de Katuba, 7 de la commune Annexe, 3 de la Kenya
et 3 autres sont de la Rwashi. Nous avons constaté qu'il n'y a pas un
lien entre la commune de la lycéenne et sa connaissance en
matière du VIH.
107filles désirent l'abstinence, 1fille préfère l'usage du
préservatif, 21veulent rester fidèles à leurs copains,
51filles acceptent de combiner toutes ces trois stratégies
précitées selon les cas, et 9 n'ont rien retenu. Ceci nous laisse
penser que 66% de ces lycéennes ne se livrent pas à l'acte sexuel
précoce ou avant le mariage alors que l'abstinence semble être un
mode de le plus difficile qui soit car l'acte sexuel est aussi un besoin
nécessaire pour l'équilibre tant physique que psychologique. En
plus de par leur âge de jeunesse elles sont plus curieuses non seulement
de se découvrir mais aussi de découvrir le sexe opposé (6,
28, 29). Par ailleurs la personne humaine a tendance d'être
dominée par les instincts entre autres l'instinct sexuel. Ce pourcentage
plus élevé des filles qui choisissent l'abstinence nous prouve
que le sensibilisateur n'est pas allés vers les lycéennes pour
causer avec elles, découvrir ce qu'elles sont et au besoin l'associer
à ce travail qui va de leurs intérêts (16, 30, 31, 32).
49 filles choisissent être sensibilisées
par un support écrit car les thèmes y sont approfondis et que
l'on puisse garder comme imprimé. 66 pensent que ceci peut bien se faire
à l'église car elle est le lieu de conseil par excellence et
cette idée nous poussent à dire que la lutte contre le VIH est
multisectorielle et il faut le concours de plusieurs compétences
diminuer la transmission(14,32,33). Ces sensibilisateurs doivent être de
grands initiateurs de conception des messages et doivent apprendre aux
différents leaders et/ou responsables des jeunes une meilleure
façon de glisser des messages de prévention dans leur
communication, leur dire pourquoi, quand, comment et où le dire. 17
lycéennes citent les affiches car elles sont belles à voir et
ornent l'espace public, 24veulent que ceci se fasse à partir de la
maison pour le profit de tous car la maison fait l'instance de base de
l'éducation et 12 pensent que la radio est efficace car on a la
chance de la suivre partout. C'est alors une lutte à différents
niveaux.
181filles
acceptent l'usage du préservatif pendant les relations sexuelles pour
leur protection, et 8 ne le préfèrent pas pour prouver
à leurs partenaires de l'affection et de l'amour. C'est à cette
question posée au conditionnelle que nous avons bien découvert
à la place du sensibilisateur, les vraies intentions et attitude des
lycéennes en matière des relations sexuelles et ce qu'elles
désirent que les sensibilisateurs leur disent et non chercher à
négocier et/ou à imposer en leur inculquant la culture de la
peur. Il ressort de cette idée que le sensibilisateur doit apprendre
aux lycéennes à bien prendre leurs décisions entant que
personnes libres et responsables dans la pleine conformité avec leurs
comportements (33, 34,35).
83
filles peuvent faire une semaine sans suivre un message sur le VIH à la
radio ; 55 peuvent suivre une fois, 23 peuvent suivre deux fois et 28 le
font plus de trois fois.
A
l'école 67filles disent qu'il leur arrive de passer une semaine sans
entendre parler du VIH/SIDA ; 67 peuvent le suivre une fois ;
21filles deux fois et 34filles trois fois et plus à la
télévision.
Chez
les membres de famille, 71filles peuvent une semaine sans suivre un message sur
le VIH/sida ; 52 peuvent le suivre une fois ; 10filles peuvent le
suivre deux fois et 56autres plus de trois fois.
Entre
elles, 64filles peuvent passer une semaine sans se parler du VIH, 48 peuvent
s'en parler une fois, 20 peuvent le faire deux fois et 53 peuvent le faire
trois fois et plus.
Il arrive aux 61filles de ne pas suivre une seule fois pendant la semaine un
message à la télévision ; 81 peuvent suivre une
fois ; 20 peuvent suivre deux fois et 27 trois fois et plus. Cette
situation démontre aussi qu'un nombre important des lycéennes
suivent difficilement les messages de prévention au cours de la semaine
alors que les statistiques sur la contamination journalière mondiale
raconte une vitesse de croisière (36). Si la chance de suivre un
message au cours de la semaine est moindre il est préférable
d'utiliser la stratégie de communication événementielle
qui visent à créer des événements qui attirent un
nombre aussi grand que possible d'individus de la cible visée afin d'en
profiter et lancer des messages percutants et faciles à retenir.
Cette étude est faite sur les lycéennes que nous avons reparties
pour des raisons de simplification de l'analyse en trois tranches d'age
§
[14-17[ans qui comprend 61 filles
§
[17-20[ans avec 123filles
§
[20-24[ans composée de 4filles.
7,
4% disent que le canal est non adapté pour nous sensibiliser car le film
est trop distrayant et trop long jusqu'à ce que nous ne savons pas y
saisir l'essentiel. 27,5% racontent que les affiches parlent plus de l'amour
que de la prévention en nous présentant des partenaires en plein
échange de signes d'intimité qui obstrue même la
visibilité du message, c'est la confusion. 25,9% citent les mots
difficiles surtout du type médical sans tenir compte du notre niveau.
22,8 citent le lieu mal choisi car on est de fois obligé de quitter par
exemple l'endroit où se situe des parents alors que le message passe
à cause de la honte. 9% parlent de leur niveau d'étude
très bas ne leur permettant pas une pénétration facile des
ces messages. Nous constatons que ces sensibilisateurs au lieu de mobiliser,
sensibiliser, donner une information complète, correcte, pertinente qui
puisse aider leur cible visée, eux à s'exprimer comme s'ils
s'adressaient aux étoiles (37).
D'emblée l'on peut se dire qu'il y a contradiction entre ce que le
sensibilisateur impose comme mode de vie aux lycéennes c'est
l'abstinence et ce que les lycéennes veulent apprendre et appliquer
réellement qui se traduit au choix de l'utilisation du
préservatif pendant les relations sexuelles, un point sur lequel le
sensibilisateur n'a pas insisté par manque d'une connaissance parfaite
des lycéennes. Ceci démontre encore que le sensibilisateur s'est
donné à cette activité de sensibilisation sans aucune
idée d'évaluation moins encore celle de planification (38).
Cependant, il nous revient à dire que le résultat de cette
étude reste valable à 95% avec un risque d'erreur de 5% et peut
être appliquée à d'autre cas similaires mais mérite
peut être démontré par d'autres études en
élargissant la taille de l'échantillon.
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