( ) : Effectif des femmes
![](Identification-des-contraintes-et-strategies-des-structures-de-recherche-face-a-la-pro8.png)
Source : Construit à partir des données du
SCS/IP 2005
95A.FELIX-MARIE et T.DES LIERRES, Op.cit
:164
Dans le tableau n°2, nous pouvons noter que les
effectifs des étudiants ne cessent de croître d'année en
année. En 15 ans, l'UGB a quintuplé son effectif en passant de
595 étudiants à 3560 étudiants, ce qui dénote de la
volonté des autorités d'accroître les effectifs. Mais
aussi, cette situation est due à la création de nouvelles
filières surtout dans les UFR de Sciences Appliquées et
Technologies (SAT) et de Sciences Economiques et de Gestion (SEG) telle que
l'Université Virtuelle Africaine (UVA), le Diplôme
d'Ingénieur en Electronique et Télécommunication (DIETEL)
et les Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales (MASS)
entre autres.
Cependant, la courbe d'évolution du taux
d'accroissement naturel des effectifs de l' UGB, montre une baisse tendancielle
des effectifs (voir courbe n°1). De 66,55% en 1990, le taux à
chuté jusqu'à atteindre 0,91% en 1998/99. Cette situation peut
s'expliquer par les différentes crises qui ont jalonné
l'existence de l' UGB. En effet, l'année 1997/98 fut marquée par
les mouvements estudiantins qui ont atteint leur paroxysme avec les
événements du 5 Mai 1998. L'accrochage entre les étudiants
et les forces de l'ordre s'est soldé par de nombreux blessés chez
les étudiants et une session unique. Par ailleurs, l'UGB a connu une
année invalide, deux sessions uniques, et a aussi échappé
de justesse à une troisième session unique en 1997/98 du fait de
la longue grève du SAES. Ces différents événements
ont dû peser négativement sur le choix de l'université par
les nouveaux bacheliers.
Ce tableau laisse aussi apparaître un certain nombre de
disparités tant au niveau des UFR qu'au niveau de la répartition
de l'effectif par rapport au sexe. Ainsi, sur les 3560 étudiants
inscrits en 2005, l'UFR/LSH occupe la première importance
numérique avec plus de la moitié de l'effectif total de
l'Université soit 2219 étudiants répartis dans les
différentes sections dont celle d'Anglais avec 393 inscrits, de la
section Sociologie avec 418 inscrits, la section de Français 382
étudiants et enfin celle de LEA avec 259 inscrits. Cette inégale
répartition constitue une caractéristique que l'UGB partage avec
bon nombre d'universités africaines. En effet au moment où
l'UFR/LSH occupe les 62,33% des effectifs en 2005, les UFR SAT, SEG, SJP
représentent respectivement 20,70% ;10,73% et 16,6%.Cette situation
montre le manque d'affluence pour les matières scientifiques et une
ruée vers les sciences humaines et sociales et de langues.
Quant à la disparité entre sexes, elle est
notoire et est inégalement ressentie au sein des disciplines
scientifiques (SAT et SEG) et celles littéraires (SJP et LSH) où
les étudiantes sont beaucoup plus présentes. Le diagramme
n°1 nous édifie davantage sur la situation.
Diagramme 1: Répartition des
étudiantes en fonction des UFR en 2005
![](Identification-des-contraintes-et-strategies-des-structures-de-recherche-face-a-la-pro9.png)
23%
33%
26%
18%
UFR LSH UFR SEG UFR SAT UFR SJP
![](Identification-des-contraintes-et-strategies-des-structures-de-recherche-face-a-la-pro10.png)
Source : SCS/IP 2005
![](Identification-des-contraintes-et-strategies-des-structures-de-recherche-face-a-la-pro11.png)
Courbe 1 : Evolution Taux d'Accroissement
Naturel des Etudiants par année (1990 à 2005)
![](Identification-des-contraintes-et-strategies-des-structures-de-recherche-face-a-la-pro12.png)
70
60
50
40
30
20
10
0
1990/91 1991/92 1992/93 1993/94 1994/95 1995/96 1996/97 1997/98
1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05
Source : Construit à partir des
différentes séries statistiques de la SCS/IP 2005