Conclusion
Un effet important a été fourni pour analyser
l'efficience des institutions financières et particulièrement les
banques commerciales.
La réflexion dans ce chapitre est intéressée
au différents concepts de l'efficience bancaire, ainsi que ses
déterminants et les approches d'estimation de la frontière
d'efficience.
En effet, les cinq types d'approches ont été
employés dans l'évaluation de l'efficience des firmes
bancaires : l'approche DEA (Data Envelopment Analysis), l'approche FDH (
Free Disposal Hull), l'approche SFA(Stochastic Frontier Approach), l'approche
TFA (Tick Frontier Approach) et l'approche DFA (Distribution - Free Approach).
Ces méthodes diffèrent principalement dans les hypothèses
sur les données en terme de :
@ la forme fonctionnelle de la frontière de meilleure
pratique (une forme fonctionnelle paramétrique plus restrictive contre
une forme non-paramétrique moins restrictive),
@ la prise en compte du calcul de l'erreur aléatoire, ce
qui peut donner quelques unités grandes ou petites de production
d'outputs, d'inputs, de coûts ou de profits,
@ et s'il existe une erreur aléatoire, la
probabilité de distribution supposée de ces inéfficiences
`semi -normale, normale tronquée..)utilisée pour séparer
les inéfficiences de l'erreur aléatoire.
La modélisation de la fonction coûts bancaire soit
approche par intermédiation, qui est la plus adoptée, soit
approche par production visant à déterminer les concepts de
l'efficience et exposer les différentes techniques (paramétriques
et non paramétriques) dans le but de détecter les
différentes approches de mesure de l'efficience opérationnelle
Avec lequel un secteur bancaire peut l'adopter au cours des différentes
périodes. Alors la mesure de cette efficience du système bancaire
tunisien et spécifiquement les banques commerciales sera l'objet du
chapitre suivant.
De l'efficience de la banque tunisienne
Chapitre III : De l'efficience de la banque
tunisienne
Introduction
En Tunisie, la libéralisation des services financiers
est perçue par les autorités économiques et
monétaires avant tout en tant que choix stratégique dicté
par le souci d'intensifier l'investissement et de diversifier l'économie
compte tenu des avantages comparatifs du pays.
Les axes de cette stratégie engagée depuis 1987
et renforcée au milieu des années 90 ont porté sur la
libéralisation financière interne du secteur bancaire, son
assainissement et le renforcement du cadre de sa gestion prudentielle. Selon le
gouverneur de la Banque Centrale, cette libéralisation interpelle les
banques tunisiennes à définir son champ d'activité et
à repenser sa dimension en vue de satisfaire aux exigences de
l'efficience économique de la banque. Elle véhicule l'espoir
d'enclencher une dynamique de compétitivité et
d'efficacité qui appuiera la réalisation des objectifs de
développement tout en renforçant les dispositifs de supervision
afin de pallier un probable accroissement de la vulnérabilité des
banques aux chocs macroéconomiques.
Depuis l'avènement de plan d'ajustement structurel
(PAS) en 1986, les banques ont adopté une série des
réformes monétaires et financières caractérisant
une transition progressive d'une économie d'endettement vers une
économie de marché et aboutissant à une véritable
libéralisation de l'activité bancaire
Dans ce chapitre on va exposer es principales réformes
de la libéralisation bancaire tunisienne puis on va mesurer l'efficience
bancaire et analyser l'évolution de cette dernière au cours de
la période 1980 jusqu'à 2004.
Section I : la libéralisation de l'activité
bancaire
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