Conclusion
En conclusion, nous avons développé dans ce
travail un point de vue théorique, qui n'est pas éloigné
de l'expérience. Cependant de nombreuses hypothèses jalonnent
notre parcours dont certaines sont sous-entendues par nos connaissances
expérimentales. Bien évidemment, seule l'expérience nous
permet de juger l'efficacité et justesse d'une théorie et d'un
modèle. Mais il faut cependant savoir s'affranchir de ces connaissances
pour pouvoir mieux comprendre le mécanisme des
éléments.
Vu le rôle et l'intérêt des interactions
faibles dans notre vie quotidienne, ou le rôle qu'elles jouent pour
expliquer plusieurs phénomènes physiques en commençant par
la théorie de création de l'univers jusqu'à l'explication
de la stabilité des noyaux atomiques, plusieurs physiciens ont
continué à travailler là-dessus. Donc, notre travail
consiste à expliquer quelques processus d'interaction à savoir la
désintégration du neutron et celle du muon.
Nous avons commencé par la théorie de Fermi
à quatre points, pour la désintégration du neutron,
là où nous avons montré les problèmes de cette
théorie pour le calcul de la matrice de diffusion aux ordres
supérieurs. Ensuite,nous avons présenté la manière
que Fermi a amélioré sa théorie en considérant que
les interactions comme des interactions vectorielles et axiales. Cette
dernière est connue sous la théorie V-A. Et comme ces deux
théories sont non-renormalisables, car elles génèrent des
infinités que nous pouvons pas éliminer.
Vu la similitude entre l'interaction
électromagnétique et l'interaction faible, on a introduit des
particules messagères lors de l'interaction faible qui sont plus
massives. L'introduction de ces particules messagères dans l'interaction
faible permis d'enlever les ambiguïtés et les problèmes des
premières théories proposées au début, à
savoir la théorie à quatre points et V-A. Mais les
résultats de la théorie des bosons vectoriels, lors du
développement au deuxième ordre (cas de faibles énergies),
coïncident avec ceux de la théorie de Fermi, mais ce n'est pas le
cas aux ordres supérieurs. Ce qui a permis de relier les deux constantes
de couplage.
La théorie de l'interaction faible est assez
complète et bien comprise de nos jours. Elle permet en plus de
décrire correctement les processus suivants :
? ??????
??????
W - -* e - + íe W+ -* e+ +
íe W + -* d + u W+ -* u+ + íu
...
Et beaucoup d'autres que nous n'allons pas énumérer
(voir [2]).
Faute de temps, nous n'avons pu introduire les vecteurs
Z0 (non chargés) qui se coupleraient de la même
manière que les W mais avec des courants neutres (ex :
Zuøeãu(a +
bã5)øe)
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