D . Résonance magnétique nucléaire
(IRM) :
Cet examen est souvent trompeur. Son seul
intérêt est d'objectiver les modifications réactionnelles
oedémateuses des parties molles et de la moelle osseuse.
En IRM, l'ostéome ostéoïde se
présente comme une image lacunaire bien limitée, le plus souvent
en hypo signal ou en signal intermédiaire sur toutes les
séquences d'acquisition, ceci en fonction du degré de
vascularisation du stroma fibrovasculaire en T2 ou après injection de
gadolinium. La réaction oedémateuse qui intéresse l'os
spongieux ou les parties molles extra osseuses, souvent plus étendue que
l'ostéosclérose réactionnelle, se traduit par une plage
d'hypo signal en T1 et d'hyper signal en T2 ou en T1 après injection
intraveineuse de gadolinium (effet renforcé par les séquences
effaçant la graisse). [1,13]
L'IRM mal adaptée a la mise en évidence de la
matrice calcique et trop influencée par les réactions
oedémateuses endo-osseuses et des parties molles, apparaît
nettement moins performante que la TDM dans le diagnostic de l'ostéome
ostéoïde. En revanche, elle montre parfaitement en T2 les
épanchements intra-articulaires réactionnels.
Devant la nette performance de la TDM dont
bénéficient tous les patients par rapport a l'IRM, on comprend
très bien pourquoi ce dernier examen ne figurait pas dans les dossiers
sur lesquels nous avons travaillé, mis a part un seul cas et chez lequel
l'IRM avait confirmé l'absence d'anomalies au niveau des parties molles.
[1]
E . Angiographie numérisée :
Elle n'apporte pas plus d'information que la scintigraphie.
Son seul intérêt se porte sur les cas douteux. [1]
F . Examens para cliniques de laboratoire :
Souvent ne montrent que des signes inflammatoires banales
accélération de la vitesse de sédimentation (VS) ou de la
C réactive protéine (CRP) [8]
Schéma de la démarche diagnostic
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