WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les Etats Unis dans les relations internationales de l'après guerre froide: le statut de la superpuissance ?

( Télécharger le fichier original )
par Abdessalam Saad Jaldi
Université Hassan II Faculté des sciences juridiques et économiques de Mohammédia - Licence en Droit Public 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section B : L'évolution de la guerre froide et les conflits localisés :

En effet, le terme (guerre froide) signifie la confrontation politico-idéologique entre deux blocs hostiles et contradictoires. L'expression a été utilisée pour la première fois par le journaliste du New York Times (Walter Lippmanuem). Reymont Arrond quant lui avait défini la guerre froide comme (étant une guerre limitée dans un espace mondial bipolaire, ou les deux grands parties du conflit évitaient de se confronter directement)4(*)Laguerre froide était surnommé (l'équilibre de la terreur) qui fait référence au danger que courrait la planète à cause de la compétition nucléaire entre les deux grands géants (U.SA. et U.RS.S). Ainsi, on comprend que la guerre froide n'était que le synonyme de la polarisation du système international, autour de deux puissances majeurs, et dont le produit des blocs n'était que la manifestation de la révolution nucléaire qu'avaient connue les relations internationales.

L'évolution de la guerre froide généra deux périodes : la première période qui allait débuter avec la crise de Berlin et s'achèvera avec la résolution de la question cubaine en 1962, alors que la deuxième période durera de 1962 jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989.

La première phase de la guerre froide :

Cette période allait commencé avec l'échec de la conférence de Londres, il s'agissait d'une période de tension au cours de laquelle le monde entier a pu craindre le déclenchement d'une troisième guerre mondiale sous le danger nucléaire. Il s'agissait d'une période qui reflétait la dégradation des relations entre les Etats-Unis et l'Union républicaine socialiste soviétique, perçue dans le cadre des conflits localisés (le coup de Prague, l'arrivée des communistes au pouvoir en Chine, la guerre civile en Grèce...), et en particulier la première crise de Berlin et la crise de la Corée.

La première crise de Berlin :

Le problème de Berlin s'était déclenché suite à la décision des trois forces occupantes de l'ancienne capitale allemande, d'unifier tous les coins de la ville pour instaurer une nouvelle monnaie. Les soviétiques qui étaient mécontent de la manière dont les occidentaux géraient le dossier berlinois, décidèrent de contrôler militairement toute la ville. Le 1er Juillet 1948, Berlin fut siégée par l'armée rouge soviétique, les demandes occidentales faites auprès de Staline n'aboutirent à rien, celui-ci leurs à infliger la responsabilité de la crise de Berlin. Malgré cela, les occidentaux acceptèrent l'épreuve de force, et constituèrent un pont aérien qui allait permettre de suppléer aux besoins de ravitaillement de la ville. Le refus soviétique de coopérer avec les américains pour trouver une solution à la crise obligea Washington de soumettre le dossier de Berlin devant le conseil de sécurité des nations unis. On se trouvait dans une situation ou les politologues et les auteurs appelaient la guerre froide, et on se mettait à parler de la possibilité de déclenchement d'une troisième guerre mondiale. Lorsque le conseil de sécurité (après avoir bien étudier le dossier de Berlin) s'apprêtait à adopter une résolution en faveur des occidentaux, les soviétiques utilisèrent leurs veto, comme signe de la fin des efforts de médiation.

Mais après une année du blocus, Moscou constata l'échec de son opération militaire sur Berlin, ce qui allait permettre la réouverture des entretiens entre les représentants soviétiques et américains au sein des nations unis, qui aboutiront à la levée du blocus et le rétablissement des relations économiques et commerciales entre les deux zones de Berlin. Les deux parties se sont mis d'accord sur l'organisation d'une nouvelle conférence des ministres des affaires étrangères à Paris, durant laquelle les Etats-Unis ont essayé de convaincre les soviétiques de la nécessité d'étendre l'organisation qui était entrain de se fixer à Berlin Ouest vers son coté Est, mais Moscou refusa, et proposa une initiative basée sur la proposition d'un projet de traité de paix définitif avec l'Allemagne par les quatre puissances, comme locomotive du retrait des troupes d'occupation de l'ensemble du territoire allemand une année après la ratification du traité, chose que Washington a refusé.

En Juillet 1948, les américains décidèrent d'approuver la constitution d'une assemblée constituante à Bonn, qui siégea en automne et en hiver, ainsi que la constitution d'un gouvernement allemand, qui sera doté d'une autonomie importante, compatible avec celles des autorités alliées, leurs permettront d'annuler toutes actes ou décisions prises par le gouvernement ou le parlement allemand, susceptible de mettre en jeu la stabilité de l'Allemagne ou de l'Europe. Des mois après, le conseil parlementaire élabora la li fondamentale (la constitution allemande) dont le référentiel combinait entre les thèses centristes et fédérales, et proclama que l'Allemagne Ouest est une république fédérale composée de 11 landers. Des élections ont été organisées, et ont fait de Konrad Adenaour premier chancelier, et Théodore Heusse président de la république. Dans le coté Est de l'Allemagne, le conseil du peuple allemand prononça la constitution de la république populaire allemande, et élira Otto Grotewohl comme président-ministre de la république populaire allemande. Ainsi, s'acheva la première crise de Berlin, qui allait être accompagné par le déclenchement d'une autre nouvelle crise dans un autre coin du monde, à savoir la crise coréenne.

La crise de la Corée :

Les Etats-Unis et U.R.S.S s'étaient mis d'accord, après la fin de la deuxième guerre mondiale, de mettre la Corée, sous le contrôle du Trusteeship (la tutelle internationale) durant lequel Moscou U.R.S.S occupa le nord de la Corée, tandis que les Etats-Unis occuperont le sud du pays, ainsi que de fixer la zone de démarcation des troupes occupantes de la Corée. La conférence de Moscou avait recommandée aux Etats-Unis et à U.R.S.S le droit d'entamer des pourparlers et des négociations avec les chefs des partis politiques et des organismes sociaux coréen pour créer un gouvernement provisoire qui allait préparer l'organisation des élections nationales. Le désaccord entre Washington et Moscou sur la manière d'organisation des élections coréennes allait laisser la voie ouverte devant la médiation des Nations Unis, qui décidera la création d'une commission internationale qui veillera à l'adoption d'une constitution, et contrôlera l'organisation des élections. La riposte soviétique se tiendra en gelant sa collaboration avec la commission internationale, et constitua à Pyong Yong une assemblée de peuple qui créera un cité exécutif, chargé d'élaborer une constitution en Corée du nord. Cette riposte soviétique nuancée allait obliger la commission internationale à effectuer et établir sa mission, uniquement dans la zone occupée par les Etats-Unis. Vers la fin de 1949, les forces américaines et soviétiques quittèrent la Corée, laissant le pays déchiré entre deux zones hostiles, dans la ligne de démarcation des troupes d'occupations est redevenu une ligne frontalière entre les deux Coréees. En 1950, les troupes communistes de la Corée du nord pénétrèrent sur le territoire de la Corée du sud, avec le désir de l'annexer à la zone communiste et d'unifier la Corée, chose qui allait obligé les Etats-Unis à intervenir, et obliger les troupes de la Corée du nord de se retirer. L'agression militaire allait contribuer au déploiement des troupes internationales (commandées par Washington) dans la zone frontalière, Celle-ci qui était persuadé que les problèmes politiques étaient liés aux problèmes militaires, décida d'intervenir militairement en Corée du nord, pour renverser le régime communiste. Mais l'arrivée et l'intervention surprise des forces chinoises, sous ordres soviétiques, durant les marches des forces américaines allaient obliger les américains à se retirer vers la Corée du sud. Dans un tel climat de tension, le général américain Mac Arthur proposa à Pékin la conclusion d'un acte politique sur la Corée, et la menaça de bombarder la Chine, si elle refusa de négocier, mais Washington et Moscou, qui étaient très conscient de la possibilité de déclenchement d'une guerre directe entre eux au cas de nom résolution rapide du problème Corée, parviendront à adopter l'idée de coexistence pacifique entre les deux régimes dans la Corée, ainsi, la signature du pacte d'Armiticie sur le cessé de feu allait mettre fin à la crise coréenne.

Ainsi, on constate que la période entre (1948-1953) a été caractériser par l'arrivée de la guerre froide vers un stade de tension inconnu, marqué dans le cadre de la crise de Berlin et de la crise coréenne. Cependant, la mort de Staline en 1953 et l'arrivée des républicains au White House, allaient créer un espace favorable pour une détente provisoire, qui allait permettre la réactivation des canaux de dialogues directs entre les puissances, car le nouveau président américain Eisenhower annonça une nouvelle vision dans la lecture des relations internationales, par la lancée de la doctrine The New Look Strategic and Diplomatic. Cette doctrine consacrait l'impossibilité de la victoire du capitalisme sur le communisme à cours terme et à travers l'usage de la force, mais à travers l'adaptation de l'économie américaine avec les exigences internationales. Cette doctrine a été derrière une restructuration de l'appareil politico-économique, tel que de réduire le budget militaire en faveur des besoins de l'économie américaine, la réduction de l'arsenal nucléaire américain et le renforcement de la fabrication des armes scientifiques...Eisenhower réussira à relancer la consommation, et contribuera à la construction d'environ 65000 km d'autoroutes reliant les états entre eux. Le secteur social avait connu lui aussi une évolution avec l'extension des assurances maladies. Au niveau de la politique étrangère, la tendance américaine s'acheminait vers le renforcement de sa coopération militaire avec ses alliés, le cas du renforcement des actions de O.T.A.N ou de la constitution de l'organisation du traité d'Asie- Sud, qui insista dans la charte constitutive sur le désir des pays contractants de maintenir la coopération économique et technique sur le droit des peuples asiatiques de disposer d'eux-mêmes, et sur l'intervention militaire de tous les pays ratifiant du traité, en faveur d'un pays membre au cas d'agression de la Chine ou de U.R.S.S. LES Etats-Unis qui était très consciente de l'importance que représentait l'Europe, allait encourager les initiatives françaises et allemandes sur la mise en place d'un marché économique européen commun, qui se concrétisera par l'adoption du traité de Rome du 25 Mars 1957 relatif à la création d'une union douanière et de libération de la circulation des capitaux et des personnes. On constate aussi l'adoption de la politique de la dissuasion nucléaire, destinée à minimiser les dangers que représentait l'équilibre de la terreur.

En contrepartie, le décès de Staline en 1953 a été considéré par un grand cercle de l'opinion publique mondiale, comme le pont de passage entre l'ère de Staline vers l'impulsion d'une nouvelle doctrine qui allait être manifesté dans le congrès du partis communiste en 1956, durant lequel Nikita Khrouchtchev avait concrétiser la rupture avec le culte stalinien (il est intolérable aux yeux d'un homme marxiste-léniniste d'exalter une personne et d'en faire un surhomme doté de qualité surnaturelle)5(*), (l'erreur de Staline est d'avoir recourir à la répression, alors que la révolution était victorieuse)9, (cette concentration du pouvoir dans les mains d'une seule personne a entraîné de graves conséquences)10, ( Staline est responsable de l'impréparation, de l'élimination des valeurs, et surtout des grandes erreurs stratégiques)11. Khrouchtchev a laissé prévoir la nécessité de promouvoir le respect de la souveraineté et l'égalité des droits des démocraties populaires, ainsi que la diffusion du principe de la séparation des pouvoirs.

En 1957, le leader soviétique effectuera un voyage aux Etats-Unis, ou il prononça un discours important à la maison blanche (je suis venu voir comment vivaient les esclaves du capitalisme, et bien, je dois dire qu'ils ne vivent pas mal)12, (nous estimons que notre système est le meilleur, et vous pensez que le votre est aussi le meilleur, mais bien sur, nous devons pas transformer cette querelle en une lutte ouverte)13. En retournant à Moscou, il annonça que le président américain était un grand président, et scanda (vive l'amitié soviéto-américaine), le approchement américain soviétique va aboutir au retrait des troupes soviétiques de l'Autriche, ainsi que de remettre les problèmes de désarmement devant les Nations Unis, de lever toutes les restrictions qui entravent l'échange culturel et commercial entre les peuples, ainsi que le voyage du chancelier allemand à Moscou, ou il décrocha la reconnaissance de U.R.S.S de la république fédérale allemande, mais ces réalisations n'ont pas empêcher l'arriver de deux nouvelles crises : ( la deuxième crise de Berlin et la crise du Cuba).

La deuxième crise de Berlin :

L'origine de la seconde crise de Berlin remonte à l'accord de Potsdam de 1945, qui prévoyait l'existence de trois zones d'occupations occidentales, et d'une zone d'occupation soviétique à Berlin. Les zones occidentales constituaient au coeur même de la république populaire allemande une enclave qui démontrait le contraste existant entre le haut niveau de vie que l'on atteint dans les pays d`économies libérales et les misères des pays communistes, ce qui incitaient Beaucoup des habitants de la république populaire allemande de profiter de l'ouverture des frontières du pays à Berlin-Ouest0. Ainsi, progressivement, un grand nombre d'émigrants (attirés par la liberté politique et d'un plus haut niveau de vie) de rendaient à l'autre coté de l'Allemagne. La crise allait s'éclater en 1958, lorsque Khrouchtchev déclara qu'il était temps de mettre fin au système d'occupation à Berlin, et annonça que :(U.R.S.S transférera à la souveraineté de la république populaire allemande, les fonctions qu'exercent encore à Berlin les organes soviétiques, ce qui fait que les puissances occidentales devraient traiter n'importe quelles questions qui relèvent du domaine allemand avec la république populaire allemande)6(*). Khrouchtchev est allé encore plus loin, d'une part lorsqu'il a menacé d'intervenir militairement auprès de sa satellite au cas d'agression occidentale et d'autre part lorsqu'il avait annoncé sa volonté de faire de Berlin une unité politique indépendante et contrôlée par les Nations Unis. Cette initiative soviétique allait mettre les Etats-Unis dans uns situation compliquée, puisque cette initiative allait obliger Washington à coopérer avec la république populaire allemande, ce qui équivalent à le reconnaître, alors que l'intervention militaire risquerait de déclencher une guerre atomique. Cependant, une conférence des quatre ministres des affaires étrangères à Genève avait eu lieu, mais ne donna aucun résultat concret, car les deux camps s y opposèrent, puisque les occidentaux préféraient que le processus de l'unification se réalise à travers des élections libres alors que les soviétiques prévalaient l'idée de négociations directes entre les deux Allemagnes). Le voyage de Khrouchtchev à Washington avait ouvert de nouveau la voie devant la reprise des efforts diplomatiques via l'organisation d'une nouvelle conférence des ministres des affaires étrangères à Paris, mais celle-ci fut interrompue, avant d'avoir commencer par la décélération d'une tentative d'espionnage de l'aviation américaine au dessus du territoire soviétique. L'échec de la conférence de Paris allait pousser les soviétiques ( après avoir constaté que Washington n'allait pas leurs faire des concessions sur Berlin) à fixer les limites entre le secteur soviétique et les trois zones secteurs occidentales, c'est dès lors que les autorités Est-allemandes commencèrent la construction du mur de Berlin, qui symbolisait la guerre froide, comme signe d'atteinte à la liberté individuelle, et à la liberté de circulation, de telle sorte que l'opinion publique mondiale l'avait surnommé( le mur de la honte).

La crise du Cuba :

L'île de Cuba était une ancienne colonie espagnole, qui avait subi au cours de son histoire, les effets de l'influence américaine, qui exerça un véritable protectorat sur l'île. En effet, Washington contrôlait 40 pour cent de production du sucre qui représentait 80 pour cent de l'exportation cubaine, et possédait plus de la moitié des actions de chemin de fer, électricité, sans oublier le poids américain en matière de prise de décision, de telle sorte qu'un diplomate américain avait dit que le pouvoir de l'ambassadeur américain à La Havane était plus grand que celui du président cubain. En contrepartie, et à coté de la tutelle américaine, s'ajouta le régime totalitaire du colonel Baptiste, qui exerça son pouvoir par la force et fit plusieurs milliers de victimes, ce qui avait substituer un grand mécontentement de la société cubaine à l'égard du système politique cubain, qui s'étendait jusqu'au gouvernement de Washington. Cette situation chaotique allait encouragée un jeune avocat cubain (Fidel Castro) a entamé une lutte armée contre le régime du pouvoir qui dura 6 année, et se soldera par l'entrée de ses troupes à La Havane le 10 Janvier 1959, qui fut reconnu immédiatement par les Etats-Unis. Celle-ci n'allait se détourner contre lui que lorsque Castro annonça une politique de partage des terres, y compris celles de quelques grandes compagnies américaines ( United Fruit Compagny), ainsi que l'expulsion d'un grand nombre de militants politiques cubains aux Etats-Unis, dénonçant une infiltration communiste au Cuba. Les relations entre Washington et La Havane allaient se compliquer de plus en plus, suite à l'approchement de Castro (qui accusait les Etats-Unis d'organiser et d'encourager des mouvements anticastristes) de U.R.S.S, caractérisé par la signature d'un grand nombre d'accords commerciales et militaires, et en profita du soutien de Moscou pour multiplier ses critiques sur les Etats-Unis, celle-ci décida de prendre des mesures disciplinaires à l'égard du régime Castro (l'entrée au Etats-Unis des exilés cubains qui promettent de renverser le régime cubain, l'arrêt des aides financières au Cuba, la suppression des importations du sucre cubain...)pour l'obliger à changer sa conduite, mais cela n'allait que lui rapprocher du bloc socialiste, et dont Moscou avait laissé prévoir l'usage des fusées atomiques, si ceci était nécessaire pour protéger l'île de la corruption occidentale. Dans ces circonstances, Castro annonça que Cuba faisait désormais partie du camp communiste. Ce danger d'infiltration du communisme dans le territoire d'un pays se trouvant à proximité géographique des Etats-Unis allait obliger Washington à intervenir, afin d'éviter la diffusion du communisme en Amérique Latine, voila pourquoi le président américain John Kennedy décidera de renforcer ses aides financières aux pays du continent américain dans le cadre du programme (l'alliance pour le progrès), et obtenir le consentement de la quasi-totalité des pays de l'organisation des états américains, pour exclure la Cuba de l'organisation, celle-ci se trouva désormais ( en dépit de l'accroissement des achats soviétiques) isolée du reste du monde.

Le blocus politique, économique et commercial qu'avait exerçaient les Etats-Unis à l'égard de La Havane, allait obliger Castro à réclamation une protection soviétique immédiate et efficace, voila que Khrouchtchev allait accepté l'envoi des techniciens soviétiques vers le Cuba pour construire de façon secrète des bases de missiles nucléaires. Les Etats-Unis, et suite d'une opération d'espionnage, allaient informées le 22 Octobre 1962, le monde de sa décision d'exercer un blocus militaire sur l'île, et de sa volonté de lancer un ultimatum pour retirer ses fusilles nucléaires, à moins qu'elle cherchait à déclencher une guerre nucléaire : (nous ne courrons pas sans nécessité les risques d'une guerre mondiale dans laquelle les fruits de la victoire seraient cendres dans notre bouche, mais nous ne reculerons pas face à se risque à tout moment ou il faut envisager).7(*)

Kennedy avait informé les détails de cette décision à l'organisation des Nations Unis, à l'organisation des états américains et de ses alliés. Khrouchtchev qui était conscient de la gravité de la situation allait finalement proposer une offre à Kennedy qui consista sur le retrait des missiles soviétiques du Cuba dans le cadre d'un contrôle international. En contrepartie, Washington s'engagera à ne pas envahir le Cuba. Le même jour, le leader soviétique envoya une lettre à son homologue américain, lui expliquant que l'objet des missiles était orienter seulement à la protection du Cuba, finalement, Kennedy accepta le règlement de la crise sur la base des propositions soviétiques.

Ainsi, on pourra considéré que la crise du Cuba est l'événement le plus important de l'histoire diplomatique mondiale, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle a consacré le processus de la dissuasion graduée, qui traduit cette conclusion qu'une agression même mineure suscitera une seule forme, à savoir l'attaque atomique, cela veut dire qu'a une attaque conventionnelle, on ripostera par des armes conventionnelles, au cas d'attaque atomique, le riposte sera fait par des armes atomiques, si l'adversaire procède à l'explosion atomique, n répondra par la même manière.

Avec le recul historique, il apparaît bien que la première phase de la guerre froide avait pris fin avec la résolution de la crise cubaine. Cette phase avait été marquée par la séquence historique allant de la conférence de Londres de 1947 jusqu'à la résolution du confit cubain en 1962, ouvrant la voie devant l'émanation du processus de la détente ou de la coexistence pacifique.

* 4- Daniel Colard (Les relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 42)

* 5- Daniel Colard (Les relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 50)

9.10.11.12- Jean Baptiste Duroselle (Histoire des relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours- pages 166 et 167)

13- Daniel Colard (Les relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 55)

* 6-Patrick Wajsman (L'illusion de la détente - page 64)

* 7- Jean Baptiste Duroselle (Histoire des relations internationales de 1945 jusqu'à nos jours - page 240)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera