Sommaire
INTRODUCTION
GENERALE ...............................................................
1
CHAPITRE I : Les crises financières :
Modèles et contagion........................... 5
Section 1 : Les crises
financières...............................................................
6
Section 2 : La contagion des crises
financières.............................................15
CHAPITRE II : La crise de
« subprime ».....................................................25
Section 1 : Cadre générale de la crise
américain...........................................26
Section 2 : La crise de subprime à la
lumières des modèles des crises...............36
CHAPITRE III : Etude de contagion pendant la crise du
subprime.................. 41
Section 1: Présentation des données et analyse
statistique............................ .42
Section 2 : Etude de
corrélation.................................................................43
Section 3 : Cointégration et modèle
VECM..................................................45
Section 4 : Transmission en moyenne et en
variance......................................50
CONCLUSION
GENERALE.................................................................. .62
ANNEXES...........................................................................................66
BIBLIOGRAPHIE................................................................................
..91
INTRODUCTION GENERALE
La dernière décennie laissera dans les ouvrages
de l'histoire économique la trace d'importantes et fréquentes
crises dans le système financier international. Durant cette
période, les économies ont été confrontées
à des crises financières résultant par exemple des
attaques spéculatives brutales sur certaines monnaies lors de crise du
SME en 1992, des fluctuations considérables des cours sur les
marchés dérivés (matières premières),
l'effondrement des prix des certains marchés émergents qui a
conduit à la crise mexicaine en 1994 et surtout la panique de
système bancaire pendant la crise asiatique en juillet 1997 qui a
donnée un coup fatal à l'ensemble de l'économie
mondiale.
Les économistes ont cherché à
étudier les sources de déclanchement de chaque crise à
travers les modèles de première, deuxième et
troisième génération. En se basant sur les modèles
de première génération, on peut identifier les sources de
la de la crise mexicaine ainsi que celle d'argentine qui sont la
dégradation des fondamentaux et la persistance du déficit des
balances des paiements. Alors que le but des modèles de
deuxième génération était la représentation
de l'inefficience de la politique monétaire adoptée qui a
conduit à l'apparition de la crise du système monétaire
européen.
Toutefois, ces deux modèles précités
n'ont pas permis à étudier les causes et les défaillances
de la crise asiatique. Une troisième génération des
modèles est alors apparue. Cette nouvelle catégorie des
modèles a combiné l'imperfection de l'information sur les
marchés financiers et la fragilité du système bancaire.
Suite à cette crise asiatique, on remarque que l'intensité de la
crise n'est plus spécifique au pays originaire mais elle a
contaminé des autres pays géographiquement regroupés ou
dispersés.
Ces crises, plus précisément la crise asiatique,
ont été marquées par l'introduction d'un nouveau
phénomène attaché à l'occurrence des crises
financières. On parle, alors, de l'extension des perturbations d'un
marché financier vers les autres marchés.
Autrement dit, c'est le phénomène de la
contagion des crises financières qui a comme cause : l'abolition
des barrières nationales et l'interdépendance des marchés
financiers à l'échelle internationale.
Aujourd'hui, nous somme devant une crise financière
entrain de frapper la terre promise de la nouvelle jeunesse du capital. C'est
la crise des crédits immobiliers des Etats Unis, dite encore la crise de
« subprime ». En effet, en 2007, les prix ont
baissé, les taux ont grimpé et les mauvais emprunteurs
commencent à se trouver en difficulté. Ils ont vendu leurs
habitations, pour qu'ils ne subissent pas une perte qui devienne lourde,
contribuant à la chute des prix. Dès lors, le risque
théorique de faire défaut sur leur crédit, non
honoré, devient réel.
Le but de notre mémoire est d'étudier cette
crise de subprime. Pour cela, d'abord, on présentera les
différentes crises financières ultérieures en se
référant aux modèles de différentes
générations. Puis, nous distinguerons les mécanismes de
transmission de ces crises d'un pays à un autre. En fin, d'une part, on
va définir les modalités de fonctionnement de marché de
subprime, les sources de déclanchement de cette crise. D'autre part,
nous étudierons son impact sur le reste du monde y compris la
contagion de la crise de subprime via les canaux de propagation.
Nous voudrions ainsi étudier cette crise en
répondant aux questions suivantes :
Peut-on associer la crise de subprime au modèle de
troisième génération ? Quelles sont ses impacts sur
l'économie américaine ? Peut-on parler d'une contagion
financière durant la crise de subprime? Si oui, quelles sont alors les
mécanismes de propagation ?
Empiriquement, nous étudierons le
phénomène de contagion pendant la crise de subprime à fin
de savoir à quel point les marchés sont intégrés.
Par la suite l'impact de cette crise sur les pays suivants : le France,
la grande Bretagne, l'Allemagne et le Japon. Nous procéderons ainsi une
étude de corrélation entre les différents marchés,
puis nous ferons appel à la théorie de cointégration pour
montrer l'indépendance à long terme entre ces pays.
En fin, nous étudierons la transmission en moyenne et
en variance (méthode ARCH) de marché américain vers les
autres marchés pour détecter la contagion. Nous distinguerons la
période exacte de cette crise en intégrant deux variables
« dumy ».
CHAPITRE I :
LES CRISES FINANCIERES : MODELES ET
CONTAGION
Introduction
Selon Arvai et Vincze (2000), la crise financière est
une crise qui a lieu sur un marché financier. On peut distinguer quatre
types de crises financières : crise de change, crise de dette, crise
des capitaux et crise du système bancaire. Chacune de ces crises peut se
produire toute seule ou en combinaison avec les autres.
Généralement, il n'existe pas une distinction
implicite des notions d'attaque monétaire spéculative, de crise
de change et de crise financière. En réalité, une crise
sur le marché des changes est habituellement
précédée par une attaque spéculative réussie
contre le taux de change. Celle-ci peut provoquer un processus de
répartition des ressources dans l'économie entière, de
même elle provoque un changement dans les comportements de tous les
agents dont les intérêts sont concernés.
Parmi les crises les plus récents qui ont
été source de contagion, on peut citer la crise asiatique qui a
touché le Thailand, en premier lieu, puis elle a contaminé les
Philippines, la Malaisie, l'Indonésie et la Corré du Sud .Cette
crise a suscité un intérêt énorme de la part des
économistes à fin de rendre intelligible et d'en comprendre les
mécanismes de contagion. En suite, la crise financière russe en
1998 qui s'est propagée vers les marchés d'Amérique
latine. Finalement, la crise argentine en 2001, considérée comme
isolée au départ, s'est propagée vers le Brésil et
l'Uruguay.
Dans ce travail, nous traiterons les crises financières
comme des crises intégrant à la fois toute autre type de crise.
Concernant ce chapitre, nous commencerons par l'indentification des
modèles des crises financières puis nous passerons à ses
mécanismes de transmission.
Section 1 : Les crises financières
1.1. Les modèles des crises
financières
Les analyses théoriques des crises
financières font distinguer plusieurs types de modèles. Ceux-ci
sont jusqu'ici présentés en trois générations.
1.1.1. Les modèles de première
génération
Dans une première génération des
modèles, Krugman (1979) et Flood et Garber (1984) ont essayé
d'expliquer les crises de balance de paiements des années 1970-1980
telles que la crise mexicaine de 1973-1982 et d'argentine de 1978-1981.
Selon ces modèles, les crises peuvent être
expliquées par deux principaux facteurs résidant d'une part de
l'effet négatif de la dégradation des fondamentaux
macro-économiques et d'autre part, de la persistance de déficit
des balances de paiements1(*). Ces deux facteurs peuvent engendrer un
déséquilibre persistant sur le marché de la monnaie ou sur
le plan budgétaire, en plus de la limitation des stocks des
réserves de change. En effet, dans un régime de change fixe, un
excès d'inflation peut engendrer une dépréciation de la
monnaie locale. De ce fait, les autorités monétaires, notamment
la banque centrale, rachète sa monnaie en appuyant sur les
réserves de change. Par conséquent, les réserves
s'épuiseraient progressivement jusqu'à atteindre un niveau
limite.
Ces modèles indiquent que le déclenchement
d'une crise n'est pas un phénomène purement aléatoire mais
c'est le résultat de déséquilibre économique en
mettant l'accent sur les contradictions entre des objectifs
économiques. Les politiques monétaires et fiscales sont en
général incompatibles avec un taux de change stable.
L'objectif de cette première catégorie des
modèles est de montrer que l'occurrence d'une crise résulte
logiquement de l'incohérence entre la politique intérieure et la
politique de taux de change (stabilité de taux de change) et qu'elle
n'est pas la conséquence d'irrationalité des opérateurs.
En revanche, ces derniers jouent le rôle le plus important dans la
deuxième catégorie des modèles.
1.1.2. Les modèles de deuxième
génération
Ces modèles ont été
développés dans les années 1990. Eichengreen et Wyplosz
(1993), par exemple, ont traité des premières expériences
de la globalisation financière dans les pays développés.
Ils ont été suivi par Obstfeld (1994,1996) qui a analysé
la crise du mécanisme de change Européen (MCE) en 1992-1993.
Ces modèles sont caractérisés par un jeu
d'influence entre le gouvernement, représentés par les politiques
économiques, et le marché, à travers le caractère
auto réalisateur de l'anticipation des investisseurs.
Généralement, on parle d'anticipation auto réalisatrice
lorsque, par exemple, la prévision de l'augmentation du cours
engendrera un flux d'achat qui le fait effectivement monter. Une anticipation
que l'économie va sortir de la récession, donc que les revenus
des ménages vont augmenter et les carnets de commande des industriels se
remplir, engendre une croissance de la consommation et de l'investissement,
donc de la demande, qui fait sortir effectivement l'économie de la
récession.
Dans les modèles de première
génération, la crise a un concept déterministe conduisant
au déclenchement rationnel et prévisible d'une attaque
spéculative. Quant aux modèles de deuxième
génération, le scénario de crise est purement
aléatoire, et dans ces contextes, les crises sont de plus en plus
imprévisibles. En effet, la dégradation des fondamentaux
macro-économiques n'est plus l'issue unique des crises, les
spéculateurs sont susceptible de choisir une devise au hasard pour
l'attaquer. En d'autre terme, les crises peuvent intervenir
indépendamment d'une forte détérioration des fondamentaux.
C'est-à-dire qu'on considère que les politiques
économiques ne sont plus prédéterminés, mais
adoptés selon les chocs touchant l'économie par secteur.
C'est ce que résume parfaitement Obstfeld (1996):
« la question intéressante n'est pas de savoir si,
oui ou non, la crise est justifiée par les fondamentaux, dans la mesure
où tout le monde est d'accord pour dire que les fondamentaux jouent un
rôle, mais si, oui ou non, les fondamentaux sont tels qu'ils font de la
crise l'issue unique et inévitable ». On parle
donc des crises auto-réalisatrices. En effet, et afin de mieux
comprendre le déclenchement de la crise mexicaine de décembre
1994, Sachs, Tornell et Velasco (1996) introduisent cette hypothèse dans
un cadre de crédibilité imparfaite de la politique de change du
Mexique. Ils ont montré que les modèles de deuxième
génération peuvent révéler des équilibres
multiples auto-réalisatrices puisque les attaques spéculatives
augmentent le coût de défense du taux de change. Par exemple, soit
une économie où les politiques de gouvernement sont
désignées pour l'entretien d'un taux de change ancré, mais
le marché est dominé par le sentiment que la devise sera
dépréciée. Si une attaque spéculative augmente le
coût du maintient de l'ancrage (peg), elle pourrait par la suite forcer
ainsi les autorités à l'abandonner. Les croyances des
spéculateurs peuvent donc s'avérer auto réalisatrices.
On commence alors à reconnaître, dans la
théorie des crises, que les équilibres de marché peuvent
être multiples et que le libre fonctionnement des marchés ne
conduit pas nécessairement à un équilibre unique, de sorte
que les crises s'auto justifient, même si toutes les conditions
macroéconomiques initiales sont saines et vérifiées. En
outre, un grand nombre de spéculateurs peuvent provoquer un basculement
des anticipations, non seulement sur le taux de change, mais sur l'avenir de
l'économie tout entière, et ceux en spéculant sur la
hausse ou à la baisse d'une monnaie. Dans ce contexte de crise de
deuxième génération, si l'anticipation moyenne bascule,
elle deviendrait alors auto réalisatrice.
Malgré leur importance, les conclusions des
modèles des deux premières générations se sont
révélées insuffisantes pour comprendre la crise asiatique
de 1997-1998. Une troisième génération des modèles
a vu donc le jour.
1.1.3. Les modèles de troisième
génération
Ces modèles de crises sont apparus après la
crise asiatique de 1997-1998 (Pesenti et Tille 2000, Krugman 2001) qui s'est
déclenchée en Juillet 1997 en Thaïlande avec la
dévaluation du Bath thaïlandais. Puis, elle s'est propagée
aux pays émergents de la région asiatique. Ces modèles
sont parfois qualifiés de modèles inter-générations
(Flood et Marin 1999) du fait qu'ils combinent des séquences des
modèles de crises de première et de deuxième
génération. Ils sont caractérisés par
l'imperfection de l'information sur les marchés financiers et par la
fragilité des systèmes bancaires.
Les économies émergentes d'Asie avaient
augmenté la liquidité, expliquée par les fortes
entrées de capitaux, et par conséquent avaient augmenté le
crédit domestique. Or, à cause d'une mauvaise évaluation
du risque de défaut et l'absence de supervision solide par les
autorités, les créances douteuses dans les bilans bancaires ont
considérablement augmenté. Ce qui a provoqué des
restrictions des crédits en raison de l'insolvabilité de
certaines banques et à la chute de la richesse nette d'un très
grand nombre d'emprunteurs.
La crise bancaire s'est transformée par la suite en une
crise de change à cause de l'interruption massive des entrées de
capitaux sous la forme de prêts bancaires à court terme et en
devise. La réduction des capitaux bancaires internationaux et la chute
des réserves de change ont aggravé les déficits courants
et fortement déprécié le taux de change. La charge
réelle de la dette s'est par conséquent augmentée et les
sorties des capitaux se sont accélérées, ce qui a
renforcé les mécanismes de la crise et l'a rendue
inéluctable. C'est en fait le scénario de la crise du bath
thaïlandais, de même que celui de la crise de Won Coréen
(Contamin et lacu 1998) ou de la roupie indonésienne.
C'est dans ce contexte que s'est apparaît le concept de
« crise jumelle ». Celles ci se manifestent par la
combinaison d'une spéculation intense contre la monnaie nationale et une
série de défaillances bancaires. Elles associent une
méfiance à l'égard de la stabilité du taux de
change, et donc du régime de change s'il existe, et de la
liquidité ou de la solvabilité des intermédiaires
bancaires, qui rétroagissent l'une sur l'autre en se consolidant
mutuellement. Les analyses statistiques des crises jumelles menées par
Velasco (1987) suggèrent qu'une crise bancaire entraîne une crise
de change par le biais d'émission excessive de la monnaie nationale,
provoquée par le secours exceptionnel en liquidité que la Banque
centrale apporte au système bancaire pour le stabiliser, comme le montre
le graphique dans la page suivante :
Titre : D'une crise bancaire à une crise de
change
Crise de change
Emission monétaire excessive
Financement du sauvetage (bail out par la banque
centrale)
Crise bancaire
Deux approches, qui tendent à
étudier le contexte macroéconomique et les éléments
sous jacents de la crise financière asiatique dans son ensemble peuvent
être retenues. L'implication des secteurs bancaires et financiers dans la
crise financière a fait l'objet de deux approches : l'aléa
moral et la panique financière.
a) L'approche d'aléa moral
Cette approche, soutenue par Krugman (1998) et
Corsetti, Pesenti et Roubini (1999), introduit une définition
générale de l'aléa de moralité ou de risque moral.
Celui-ci se caractérise par le fait que les agents aient la
possibilité de prendre des décisions risquées, car ils ne
subiront aucune perte en cas de problème, dans la mesure où le
gouvernement leur fournit des garanties plus ou moins explicites. Ainsi, les
intermédiaires asiatiques ont la possibilité d'emprunter aux
banques étrangères car leur passif est garanti par le
système en cas de retraits des clients ou de faillite personnelle de la
banque.
Krugman (1998) défend la thèse des politiques
économiques et monétaires insoutenables et de la
responsabilité des fondamentaux dégradés de la panique
financière. C'est le cas de la crise asiatique, croit-il. La
dégradation des fondamentaux asiatiques ainsi que les politiques
inappropriées (crazy policies), tels que les garanties, les soutiens et
la socialisation ou l'indemnisation des dettes et les actes des agents des
autorités monétaires, sont responsables de la crise. Il
considère que les banques, par la constitution d'un stock excessif
d'investissement et d'emprunt bancaires, ont fait déclencher la crise
asiatique à travers le rôle du risque moral dans le gonflement de
la bulle sur les prix des actifs, ainsi que dans son profitabilité. Cela
a engendré, dans une première phase, appelait « la
phase euphorique », un boom d'activité et des augmentations de
réserves voire des bulles sur le taux de change.
Puis, dans une deuxième phase, appelait « la
phase neurasthénique », tout est inversé. Il y aurait
une détérioration de la situation financière des
entreprises, une dégradation des bilans bancaires, un sous
investissement, un ralentissement de l'activité, des pertes massives de
réserves, une chute des cours boursiers, des faillites bancaires, une
crise réelle, une diffusion de la panique, une attaque
spéculative, des sorties massives des capitaux. En d'autre terme une
crise financière totale qui est due au risque moral.
Le risque moral se situe à trois niveaux. Le premier
concerne les entreprises. Les investisseurs, optimistes, croyant qu'ils ne
pouvaient pas subir de perte en cas de chocs négatifs, ont pris des
risques démesurés et ont même adopté certains
projets dont la profitabilité est faible. Le deuxième qui est
financier implique les banques qui ont massivement accordé des
prêts aux investisseurs nationaux dont plusieurs projets ainsi
financés sont souvent douteux. Elles estimaient que les emprunteurs
capables de rembourses leurs crédits. Par la suite, elles pouvaient
elles-mêmes rembourser leurs dettes extérieures. Cependant, aucune
banque ne consacrait des mécanismes de contrôle et de supervision
pour les activités de leurs clients, de sélection des projets,
des normes et des ratios prudentiels et de mesure de risque, ce qui a conduit
forcement à des non remboursements.
Le troisième niveau est international et implique les
banques étrangères qui ont accordé des crédits aux
économies asiatiques, à la garantie des gouvernements locaux ou
du FMI. Ainsi, ces anticipations ont poussé les acteurs à prendre
des risques excessifs même dans le cas des situations défavorables
dans l'économie.
Dooley (1997) soutient le problème se situe au niveau
de l'action du gouvernement. D'une part, il a essayé d'acquérir
des réserves de change, par les entrées des capitaux
étrangers, dont le but est de constituer une assurance en cas de choc
extérieur. D'autre part, il a assuré une bonne santé du
système bancaire et un remboursement en cas de retraits et ce
grâce aux réserves. Cette garantie a incité les
investisseurs aux retraits, s'ils estiment optimal, et de ce fait à
puiser dans les réserves de change.
Berger et De Young (1997) ont démontré
l'existence d'une relation de causalité au sens de Granger entre la
faiblesse des fonds propres des banques américaines et l'apparition de
créances douteuses. En testant l'hypothèse du risque moral, ils
ont conclu que les banques à faibles fonds propres augmentent le risque
de leur actif en octroyant beaucoup de prêts, ce qui provoquera le
développement des prêts non performants.
b) L'approche de la panique financière
Cette approche est soutenue par Radelet et Sachs (1998,1999).
Elle introduit la thèse de la crise d'illiquidité nationale et
internationale qui provient essentiellement de la panique financière
pure, de ruée bancaire et des désajustements
d'échéances au sein des bilans bancaires. Cette approche minimise
les anomalies des fondamentaux et le risque moral. La crise
asiatique s'apparaît ainsi comme une crise d'illiquidité
causée par un assèchement accru et inattendu des entrées
de capitaux internationaux et une fuite massive des capitaux
étrangers.
Le sous-développement des banques asiatiques et leurs
inaptitudes de gérer efficacement des flux grandissants, à cause
du manque des règles de contrôle et des normes prudentielles, ont
entrainé une augmentation des créances douteuses et une
diminution des exportations. Les investisseurs internationaux, jugeaient le
bouleversement des politiques des gouvernements asiatiques et
l'inefficacité des programmes de sauvetage du FMI, changent leurs
opinions durant la panique.
Donc, l'aggravation de la crise financière, notamment
la crise bancaire, peut être expliquée principalement par un
état de panique traduit par un retrait massif des dépôts
par les épargnants.
c) Un modèle de synthèse
Afin de comprendre les mécanismes de
déclenchement de la crise asiatique, Irwin et Vines (1999) ont
développé un modèle qui fait la synthèse des
aspects principaux des trois modèles déjà
mentionnés : les garanties des gouvernements Krugman (1998),
l'aléa moral Dooley (1997), et enfin les modèles de panique
bancaire Radelet et Sachs (1998, 1999).
Dans ce modèle de synthèse, le gouvernement, les
banques nationales et les banques étrangères sont les principaux
acteurs. Le gouvernement peut se situer dans deux cas de figure : soit il
est crédible, soit il ne l'est pas. Dans le premier cas, il honore ses
engagements en payant sur les coûts de la garantie, les banques
étrangères (qui prêtent aux banques nationales moyennant
des garanties) ne vont pas augmenter leurs taux sur les prêts. Dans le
deuxième cas, il manque à sa parole, en offrant des garanties peu
fiables. Les banques étrangères exigeraient des primes de risque
traduisant par une hausse des taux d'intérêt, introduit par les
banques étrangères.
Ce scénario va produire un équilibre unique de
long terme et des équilibres multiples de court terme.
L'équilibre unique de long terme existe lorsqu'il y a une forte
probabilité, ex ante, que le gouvernement manque à sa parole et
n'honore pas ses garanties. Les équilibres multiples de court terme
sont vérifiés dès que le niveau de la dette des banques
nationales dépasse un certain seuil. Dans ce cas, si le taux
d'intérêt sur la dette est égal au taux sans risque et
qu'aucun choc n'intervient, alors on est dans une situation d'
« équilibre sain ». Si le taux dépasse le
taux sans risque et qu'il y a un choc éventuel, alors on est dans une
situation d'« équilibre instable ». Dans un
troisième cas, si le taux dépasse le taux sans risque et qu'il y
a un choc certain, par exemple choc de productivité de la fonction de
production des banques, alors on est dans une situation
d' « équilibre de crise ». La crise est
inévitable du fait de l'existence des garanties gouvernementales qui
entraînent des équilibres multiples jusqu'à ce que les
gouvernements ne soient forces de manquer à leur parole.
En résumé, la diversification des
approches dans l'explication des crises qui est due à la diversification
des facteurs sou jacents. Les deux premières générations
de modèles mettent l'accent sur le rôle, d'une part des
fondamentaux économiques et, d'autre part sur les politiques des
autorités monétaires et les anticipations auto
réalisatrices des investisseurs. Quant au modèle de
troisième génération, la ruée bancaires, qui est
caractérisée par un retrait massif des dépôts
auprès des banques, et le risque d'illiquidité sont les facteurs
primordiaux des crises. Ils en résultent, essentiellement, des
phénomènes du cycle d'affaires et d'asymétrie
d'information à partir du quelle les investisseurs se comportent selon
les informations qui influe sur le comportement des investisseurs quant
à leurs rendements futurs de leurs placements ou seulement par
mimétisme des autres investisseurs informés.
Les crises de troisième génération
se sont différenciées par l'apparition d'un
phénomène de propagation de crise dans la région asiatique
à travers des canaux de transmission. Ce phénomène est
connu sous le nom de la contagion financière.
Section 2 : la contagion des crises
financières
Le passage d'un système financier séparé
par des barrières nationales à un système financier global
est à l'origine de l'apparition d'une nouvelle conjoncture
économique appelée globalisation financière, avec des
marchés financiers plus en plus interdépendants à
l'échelle internationale. Dans ce contexte, la
simultanéité des crises financières dans des pays
géographiquement regroupés ou dispersés amène
à s'interroger sur la présence d'un phénomène de
transmission de ces crises d'un marché financier à un autre. Ce
phénomène est souvent nommé la contagion qui
apparaisse désormais comme un facteur explicatif et fatal de la
naissance des crises financières ayant frappés plusieurs pays.
Une contagion se manifeste à travers la propagation des
chocs d'un pays à un autre, par suite on peut la qualifier, l'extension
de déséquilibre d'un marché financier dans un pays
particulier aux autres marchés financiers, des forts co-mouvements des
prix et des quantités à travers les marchés.
Ces derniers sont souvent abusifs par rapport à un niveau ou un
seuil ordinaire qui traduit l'interdépendance normale entre les pays.
Autrement, une forte volatilité de prix des actifs qui
se répand d'un pays en crise à d'autre pays, on les y qualifiera
d'une contagion. En effet, pendent les épisodes de la turbulence
financière, l'alternative de l'augmentation de la volatilité des
prix des actifs sur les marchés financiers internationaux est souvent
adaptée. Généralement, on parle d'un marché
incertain s'il existe une volatilité dans les prix de ses actifs, donc
notre dernière définition peut être ainsi
interprétée comme la propagation de cette incertitude à
travers les marchés financiers.
2.1. Les théories de transmission des crises
D'un point de vue économétrique, et en analysant
les travaux réalisés sur les crises financières, un
conflit entre les résultats des travaux sur ce thème se
manifeste. On a ceux qui montrent l'existence d'un phénomène de
contagion pendant une crise particulière (Kaminsky et Reinhart 1999) et
d'autres qui remettent en cause cet existence en expliquant la transmission des
chocs par les interdépendances normaux entre les pays (Forbes et
Rigobon, 2002, Billio et Pelizzon, 2003).
Ainsi, deux théories se présentent à fin
d'étudier la contagion financière. La première
présume l'importance des liens forts et existants juste avant la crise
et la deuxième s'intéresse à ces liens au moment de cette
crise.
2.1.1. Les théories non contingentes aux crises
Ces théories montrent que les mécanismes des
propagations des crises sont indépendants des moments du
déclanchement des crises. Ces mécanismes, suite à un choc
initial, ne sont pas différents de ceux avant le choc sous
l'hypothèse d'existence permanent des co-mouvements entre les
différents marchés.
Cette première catégorie des théories est
basée sur les fondamentaux de l'économie comme canaux de
transmission. Forbes et Rigobon (2000) distinguent trois canaux
principaux: Le commerce international, la coordination des politiques
monétaires et les chocs aléatoires.
a) Le commerce international
Généralement, l'occurrence d'une crise
financière engendrera la dévaluation du pays à travers une
fusion de deux effets. Cette crise s'accompagne d'une chute des exportations
envers ce pays des principaux partenaires commerciaux et donc une
détérioration de leur balance commerciale comme effet direct.
Elle engendre aussi une détérioration de la
compétitivité des exportations par la pression sur la monnaie du
pays touché comme effet indirect.
Le commerce international joue le rôle le plus
important dans la transmission d'une crise d'un pays à un autre en
cas de dépendance. Cette dernière se justifie par fait que tous
les pays sont extrêmement attachés par les liens réels et
financiers. Glick et Rose (1998) ont montré que les canaux commerciaux
sont significativement supérieurs aux variables macroéconomiques.
Ces liens commerciaux entre les pays intensifient, d'une part, le risque
d'occurrence d'une crise financière à cause des anticipations
auto-réalisatrices et d'autre part, augmentent le risque de
déséquilibre régional à cause des
équilibres multiples.
b) La coordination des politiques
économiques
L'interdépendance entre les différentes
économies mène les pays à suivre une politique similaire
à celle adoptée par le pays touché par une crise. Cette
suivie est plus réaliste dans les unions monétaires ainsi
qu'à l'intérieur des zones de libre échange. Tout choc
à un pays menace l'équilibre de l'union et provoquera des effets
presque instantanés à tous les pays y appartiennent. Chacun
d'entre eux payera, en fin, une partie de coup.
Par exemple, le choix d'une politique de taux
d'intérêt élevé, dont le but de soutenir le taux de
change, va aggraver encore la situation des entreprises largement
endettées. Ces dernières seront trouvés incapables de se
refinancer ou de gérer les opérations d'importation et
d'exportation. Il est clair que la suivie d'une telle politique sans avoirs
objectifs précis générera plusieurs risques qui seront
loin d'être contrôlés (soit le risque d'illiquidité
suite à l'augmentation du taux d'intérêt).
c) Les chocs globaux et les chocs
aléatoires
« Les chocs globaux, communs ou
aléatoires influencent simultanément les fondamentaux de bon
nombres d'économies » Dornbusch (2000).
A ce niveau la croissance économique des certains pays
peut être freiné, une fois ses fondamentaux sont touchés,
à cause d'une augmentation des taux d'intérêts
étrangers et internationaux, la baisse de l'offre des capitaux, les
chocs de liquidités exogènes (par exemple un choc de politique
monétaire) , et la chute de la demande mondiale pour quelques produits
et matières premières comme pour les pays pétroliers
(baisse du prix de pétrole).
Dans ce contexte des chocs communs, Masson (1999) signale que
ces derniers apparaissent comme des facteurs indépendants du
déclanchement des crises. Ces sont les interdépendances
économiques et financières qui sont à l'origine de
transmission des chocs entre les pays. Ainsi, ces canaux se présentent
avant la crise et qui ne peuvent être modifiés au moment du
déclenchement de ladite crise.
2.1.2. Les théories contingentes aux crises
Ces théories stipulent que la transmission d'une crise
est spécifique et liée à celle-ci. Autrement dit, une fois
la crise est déclenchée des nouveaux canaux de propagation
apparaissent. Ils sont différents de ceux avant la crise. Certes, ces
canaux n'existent pas durant les périodes de stabilité
financière, il existe alors un changement structurel. Ce courant est
fondé sur l'équilibre multiple, les chocs de liquidité
endogène et la contagion politique.
a) L'équilibre multiple
Pour avoir un équilibre unique, l'étude
menée par Morris et Shin (1998) en réaction avec les
modèles de crise de la seconde génération stipule
l'existence d'un nombre d'information public suffisamment large. D'une part,
L'importance du nombre d'information compensera le manque de précision,
en cas des signaux publics non précis, afin d'avoir un équilibre
unique. D'autre part, ce résultat remet en cause l'hypothèse
d'unicité d'équilibre puisque ces mêmes informations
publiques conduisent à un équilibre multiple.
Dans un contexte de contagion, l'intégration de la
notion des équilibres multiples est très importante. En effet, le
passage du virus d'un pays à un autre lui ramènera d'un bon
à un mauvais équilibre. Parmi les caractéristiques de ce
dernier, on cite : la chute des prix des actifs financiers, la sortie
massive des capitaux (pour rééquilibrer les portefeuilles) et le
défaut sur le règlement des dettes.
Masson indique que l'apparition d'une crise dans une
première économie peut coordonner ou polariser les
anticipations des investisseurs afin de passer une deuxième
économie à une situation de mauvais équilibre voire
même l'occurrence d'une crise. On peut illustrer l'exemple de la
ruée bancaire à fin de comprendre ce mécanisme
d'équilibre multiple. Soit une date décomposée en trois
périodes 0, 1 et 2. De même les agents sont classés en deux
types. Le premier type concerne les agents qui consomment et retirent leurs
fonds à la date 1. Quant aux agents de type 2, ils consomment et
retirent leurs fonds à la date 2. Les agents désirant retirer
peuvent suivre « une contrainte de service
séquentielle ». Autrement dit, le premier agent qui demande le
remboursement de ses dépôts sera le premier servi.
Avec ce modèle, on peut aboutir à un
« bon équilibre » comme on peut aboutir à un
« mauvais équilibre ». Le moment où les
agents de type 1 retirent en période 1 et les agents de type 2 attendent
la période suivante pour retirer, on parle de bon équilibre. Ce
dernier correspond à « l'équilibre de Nash »
ou « l'équilibre de vérité ».
Par contre, le mauvais équilibre se vérifie
lorsque tous les agents, suivant leurs anticipations, préférant
retirer à la date 1. D'où une panique générale
s'apparaît. Dans cette situation, l'agent de type 2 va se comporter
rationnellement, grâce à la contrainte de service
séquentiel, en fonction de stratégies des retraits des autres
agents. Dans ce cas, si l'agent de type 2 anticipe que les autres agents vont
retirer précipitamment, donc il va opter de même vers une
stratégie de retrait à la date 1 et non plus attendre la date 2
pour en faire. Par conséquent, il y aurait une demande de retrait
massive qui excède la valeur liquidative de la banque, d'où une
ruée bancaire.
D'un point de vu général, l'action d'un
dépositaire individuel, de retirer son argent de sa banque ou de le
conserver, dépende de son degré d'aversion au risque et surtout
des actions de tous les autres dépositaires. Concrètement, cette
action dépende de l'état d'équilibre du banque en question
puisque si l'équilibre est révélé du bon alors les
agents auront du conserver leur argent. En revanche, s'il a été
confié du mauvais alors il y aurait des files d'attentes devant les
guichets.
Il est clair que le passage du bon au mauvais équilibre
et la propagation d'une crise se fait par le biais des modifications des
anticipations des ces investisseurs et non par les liens réels entre ces
économies.
b) Les chocs de liquidité
endogène
Lorsqu'un pays demeure en crise, les investisseurs se trouvent
obligés à rééquilibrer leurs portefeuilles d'une
manière automatique en vendant ses actifs et en transmettant ainsi la
crise initiale aux autres marchés. Van Rijckeghem et Weder (2000)
montrent que le système bancaire joue un rôle très
important dans la transmission des chocs. En effet, suite à une crise
dans un pays, les banques se réagissent en limitant les lignes de
crédits envers les pays emprunteurs. L'effet direct de cette crise est
l'apparition d'un retrait massif des capitaux puisque les anticipations des
investisseurs ont été modifiées pour
rééquilibrer leurs portefeuilles. Cette réaction des
investisseurs (réajustement) provoquera la transmission du choc aux
autres pays.
Valdès (1998) développe un modèle de
liquidité endogène qui reflète le lien entre le choc et
son impact sur la liquidité. En fait, ce choc limitera la
liquidité des participants sur le marché. Autrement, face
à ce choc de liquidité, les investisseurs vont recomposer leurs
portefeuilles par la vente des actifs d'autres pays afin de répondre aux
appels de marges à titre d'exemple. L'importance du degré
d'intensité du choc initial a pour effet, d'une part, l'augmentation du
degré du rationnement du crédit. D'autre part, les investisseurs
céderont leurs parties dans les actifs d'autres pays non touchés
par cette crise initiale malgré que ces pays présentent des
fondamentaux sains et solides.
Kodres et Pritsker (1998) présument que le fait de
rééquilibrer les portefeuilles dans le contexte d'une crise
où l'information est asymétrique, générera une
volatilité plus importante des prix que celle vue en situation de
stabilité financière.
c) La contagion politique :
Dehove (2003) montre que, dans un régime de change
fixe, le canal de transmission des chocs est le taux d'intérêt.
Plus précisément, il affirme que «la manifestation de ce
mécanisme suppose l'existence d'une économie centre dont la
monnaie est l'ancre et des économies périphériques dont
les monnaies sont stabilisées par les autorités monétaires
des pays périphériques par rapport à la monnaie
ancre ». L'idée de base est la
suivante : l'apparition d'un choc sur la monnaie de l'économie
centre peut obliger cette dernière à augmenter son taux
d'intérêt. A cause d'interdépendance, les
pays périphériques doivent adopter la même politique du
pays centre, cette augmentation du taux d'intérêt peut
déstabiliser la situation économique. Dès lors, un certain
nombre de pays périphérique voire la totalité seront
obligés de quitter ce système d'ancrage.
2.2. L'impact du comportement des investisseurs
Le résultat de cette dichotomie entre les
mécanismes contingents et ceux non contingents est la manifestation
du rôle important joué par les investisseurs dans la
transmission des crises dans le cadre de l'intégration
financière des marchés. La rationalité par nature de ces
investisseurs en matière de prise de décision individuelle peut
donner lieu à une exagération des co-mouvements entre les
marchés.
Dans ce cadre, on distingue l'importance des problèmes
de liquidité et de rendement, les problèmes d'asymétrie
d'information et de coordination des économies dans la transmission de
crises.
a) Les problèmes de liquidité et de
rendement
Michel Aglietta (1997) a mis l'accent sur le rôle
joué par les banques internationales dans l'aggravation de la situation
financière. Ces banques n'acceptent plus de reconduire des lignes de
crédits, pour limiter le risque global de leurs portefeuilles, aux
banques commerciales qui y dépendent et se situant dans le pays en
crise. Ces banques commerciales se trouveront face à des
problèmes de liquidité. L'apparition des ces problèmes, au
sein d'un pays, se répercute sur le rendement qui peut être
à l'origine d'une baisse des prix suite au mouvement excessif des
ventes. Pour comprendre un tel phénomène de tendance
baissière des prix on peut se référer à trois
analyses :
En premier lieu, Dorunbusch (2000) l'explique simplement en se
basant sur le comportement des investisseurs qui tendent à vendre leurs
« holdings » dans certains pays et en contrepartie ils
conservent une certaine proportion d'actifs dans autres pays.
En deuxième lieu, en approfondissant, Shinasi et Smith
(2000) stipule que l'utilisation de la méthode Value-at-Risk2(*) soit par la majorité des
investisseurs ou par les banques commerciales qui justifie la tendance
baissière des prix.
En dernier lieu, Goldfajn et Valdès (1997) signalent
qu'un choc touchant un pays aura l'inconvénient de pousser les
investisseurs étrangers à retirer leurs dépôts, dans
ce cas il en résulte une baisse des prix des actifs et une diminution
massive de liquidité sur le marché. Cette diminution mette en
danger la situation financière des investisseurs. D'ailleurs, elle peut
conduire à une crise bancaire.
b) Problème d'asymétrie d'information
La volatilité des prix sur un marché peut
être perçue comme ayant des répercussions sur la valeur des
actifs sur autres marchés. En effet, un choc dans un pays x n'aurait
pas d'effet dans le pays y si l'information était publiquement
percevable, mais cette information l'aurait si elle était cachée.
Donc, l'existence d'incomplétude d'information intensifie les
mouvements des prix des actifs financiers.
Dans le même cadre de l'étude menée par
Dorunbush (2000), on remarque comment les investisseurs supposent que le
déclanchement d'une crise dans pays donné peut avoir des effets
contagieux et donc amènera un autre pays à une situation pareille
de crise. Ce qui préparera la bonne situation aux attaques
spéculatives contre les monnaies des pays en question. Cette attaque
prend lieu lorsqu'une devise paraît surévaluée. Les
spéculateurs estiment tirer une plus value de change en suivant les
quatre opérations suivantes : « en premier lieu,
emprunter la monnaie locale à court terme, en deuxième lieu
céder le montant emprunté sur le marché des changes contre
devise forte, au cours en vigueur, souvent proche du cours officiel, et en
troisième lieu, refinancer la position courte en monnaie locale
jusqu'à ce que celle-ci se soit dépréciée, enfin
Solder la position courte en rachetant la monnaie locale à un cours
inférieur ».
Cette supposition des investisseurs s'explique par le faite
que ces derniers n'ont pas des informations parfaites quand aux justes
caractéristiques de chaque pays. La prise de décision est alors
basée sur un comportement d'imitation en s'appuyant sur les
réactions des autres investisseurs (moins couteux) ou sur la base d'un
certain indicateur indiquant la vulnérabilité d'un pays à
une crise.
Calvo (1999) a développé un modèle
complémentaire à celui de Dorunbush (2000) dans lequel
l'information est asymétrique, dans ce cas et pour répondre aux
appels de marges, par exemple, les investisseurs bien informés trouvent
le remède dans la vente d'une partie de leurs actifs. Le problème
s'oppose aux agents non informés, ils ne peuvent qu'observer le choc de
liquidité sans déterminer sa cause. D'une part, ces agents ne
peuvent pas différencier entre les appels de marges des autres agents
informés et, d'autre part, l'apparition du mauvais signal indiquant la
dégradation des fondamentaux du pays en question suite à la
ventes d'actifs.
Ce phénomène représentant la mauvaise
lecture des actions prises par les agents informés entraine une
amplification des retraits des capitaux dans ce pays.
Cette information est souvent très couteuse pour la
part des petits investisseurs qui n'ont pas les moyens permettant la collecte
individuelle des informations propres à chaque pays. La prise de
décision par les agents moins informés nécessite la mise
à coté de ses informations et la suivie des réactions des
agents informés (la masse) puisqu'ils ne possèdent pas d'autres
alternatives et en même temps ils veulent plus être
discriminés.
En fin, c'est la présence d'asymétrie
d'information qui cause la contagion « pure » où les
canaux de transmissions pendant les situations de perturbations
diffèrent de celles pendant la stabilité financière.
c) L'impact d'une augmentation du taux
d'intérêt extérieur
On a vu qu'un mauvais équilibre est
caractérisé par une sortie massive des capitaux. Cette sortie est
une conséquence de l'augmentation du taux d'intérêt
étranger. En effet, les investisseurs vont préférer le
taux d'intérêt à l'extérieur qui offre le rendement
le plus important. Cette situation est alors caractérisée par une
baisse de taux de change qui nécessite l'intervention de
l'autorité monétaire. Dans le cas d'un régime de change
fixe, la défense de la parité de change, en augmentant le taux
d'intérêt national par rapport au taux extérieur, conduit
à une réduction des réserves officielles et une
contraction monétaire (marché illiquide). En revanche, dans le
cas d'un régime de change flottant, la dépréciation de la
monnaie (sortie massive des capitaux) entraine un effet expansionniste sur
l'économie national malgré cette augmentation du taux
d'intérêt.
Il est claire que la conclusion est la même que se soit
un pays caractérisé par un régime fixe ou flottant. Le
choc se répercuterait sur l'activité économique.
Chapitre II :
la crise de « subprime »
Introduction
L'effet de l'innovation financière ainsi que la
mondialisation s'est retourné sur le système financier
international. La déréglementation des marchés financiers
a stimulé différents établissements financiers à
créer des nouveaux produits et d'exercer tous les métiers de la
finance, ce qui a provoqué des problèmes récents à
l'échelle mondiale pouvant même conduire à l'apparition des
crises. Tel que le cas de la crise « subprime ».
Dans cette crise, on va essayer, après avoir
l'identifier, d'aborder deux questions majeures : Est-ce que la prise en
compte des imperfections des marchés financiers et des risques
d'illiquidité bancaire internationale permet d'introduire de nouveaux
facteurs de crises ? Peut-on cerné les
explications de la crise de subprime en se référant à
celles des modèles de crises pré indiqués ?
Et en vue de bien comprendre cette crise, dans un premier lieu
on va expliciter leur nature et leur incidence sur la conjoncture, et dans un
deuxième lieu on va essayer d'analyser ses facteurs en vue de voir si
elle s'échappe aux modèles de crises classiques.
Section 1 : Cadre générale de la
crise
La crise actuelle a débuté avec les
difficultés rencontrées par les ménages américains
à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient
été consentis pour l'achat de leur logement.
Dans cette section, nous présenterons dans une
première partie les instruments inhérents à cette crise
notamment les crédits immobiliers hypothécaires à risque
élevé, ensuite dans une deuxième partie, nous exposerons
les causes de son apparition.
Les crédits immobiliers hypothécaires
à risques élevés
C'est le type de crédit immobilier utilisé dans
les pays anglo-saxons. Il se distingue de l'emprunt ordinaire car il se pose
que le bien acheté à crédit est hypothéqué.
Ce type de crédit est accordé aux ménages
présentant de trop faibles garanties pour accéder aux emprunts
ordinaires dits « prime », et ceux soit parce qu'ils
ont déjà eu des difficultés financières par le
passé, soit que leurs revenues sont aussi faibles qu'ils limitent leurs
capacité de remboursement. Ce genre de crédit est consenti aux
emprunteurs pour les lesquels le ratio dette/revenu est supérieur
à 55% et/ou le ratio Prêt/valeur du bien dépasse 85%.
En outre, le terme crédits immobiliers désigne
les prêts immobiliers dits « à risque » car
ils sont consentis à des ménages à solvabilité
fragile moyennant un taux d'intérêt révisable
(indexé sur la base du taux directeur de la Federal Reserve),
majoré d'une prime de risque (subprime) pouvant être très
élevée.
Un grand nombre des établissements financiers
américains, qui font de la subprime leur spécialité, s'est
trouvé facile à intégrer dans le système bancaire
traditionnel. En fait, le marché des crédits hypothécaires
à haut risque a connu une forte croissance pendant les quatre
dernières années comme l'indique le graphique ci-dessous.
Graph.1 :
croissance du marché des crédits hypothécaires
Source : Inside Mortgage Finance
Quand la conjoncture est favorable, ce système
fonctionne bien : l'emprunteur met sa maison en hypothèque, qui
sert donc de garantie, et les établissements peuvent obtenir des marges
confortables de profit grâce à ces clients à risque. Pour
l'emprunteur à risque, ce mécanisme permet d'accéder
à la propriété, ce qu'il ne pourrait pas faire par
ailleurs.
1.2. Les causes du déclenchement de la crise
De diverses causes sont à l'origine de
déclenchement de la crise de subprime pouvant classés. Celles-ci
sont à la fois à l'échelle nationale qui sont propres aux
Etats-Unis, qu'à l'échelle internationale résultant de
l'impact de la conjoncture économique mondiale.
1.2.1. L'impact du contexte mondial
A fin de répondre aux chocs
successifs de 1998 à 2003 et d'éviter des éventuelles
récessions, les banques centrales mondiales avaient baissé
longuement et fortement les taux d'intérêt.
Néanmoins, en 2003, une nouvelle phase de croissance
est venue, il y a plus des problèmes de liquidité en
conséquence de la croissance de l'activité des
établissements financiers et surtout par l'enrichissement
général (hausse de prix de pétrole, hausse des prix des
matières premières, l'excédent des réserves
chinois et autre pays émergents). Cette hausse des prix des
matières premières et surtout la croissance de la chine ainsi que
la prévision de tout risque inflationniste ont poussé les
banques centrales à augmenter leurs taux
d'intérêt à savoir l'Angleterre en 2003 puis aux USA
en 2004 et enfin en Europe en 2005 et dans autres pays.
Contre toute prévision, la remonte des taux
d'intérêt n'a pas entrainé une réduction de
liquidité et en plus les marchés obligataires sont restés
stables. En effet, l'importance du stock de liquidité a qualifié
l'action des banques centrales d'inefficacité. Cette stabilité
des rendements obligataires a permis de financer sans cesse des
opérations qui appariaient nouvelles telle que les crédits
à la consommation et surtout les crédits immobiliers des
ménages, financement de rachat des entreprises par des fonds
d'investissement et le financement des fonds spéculatifs, etc. En fin,
de nombreux investisseurs ont recherché des rémunérations
supérieures. Ils ont accepté de financer des opérations
de plus en plus risquées comme par exemple les « Subprime
Mortgage »
1.2.2. Les causes internes et propres aux USA
Au de l'année passée, plusieurs signes ont
indiqué que le marché résidentiel américain est
entrain de se trouver de plus en plus hors de portée. En fait, tout
commence sur le marché américain des prêts immobiliers dits
« subprime » au début de l'année 2007.
Notons que le système dépend obligatoirement de deux conditions
pour assurer sa pérennité : d'une part, les taux
d'intérêt doivent être relativement stables et d'autre part,
l'immobilier doit être régulièrement
apprécie.
Or, entre 2004 et 2006, les taux d'emprunt ont
été augmentés par la Federal Reserves de 1% à
5,25%. Et cela s'est accompagné d'une baisse des prix de l'immobilier de
20% juste les 18 deniers mois précédant la crise, en raison d'une
contraction de la demande, diminuant ainsi l'effet richesse des
ménages. Ces éventuelles
événements ont rendu la plus part des emprunteurs (environ 15%)
incapables de rembourser leurs emprunts puisque les populations le plus
fragiles ne peuvent plus assumer l'énorme charge de la dette qui a
déclenché les turbulences actuelles des marchés. Donc,
elles font défaut et leur bien hypothéqué par les
organismes créanciers est vendu, ce qui amène à
accélérer encore la baisse des prix immobiliers.
Le graphique, dans la page suivante, indique
l'évolution rapide du taux de défaut des subprimes pendants les
deux dernières années.
Graph. 2 : Evolution du taux de défaut
Source: FOF, Mortgage banking Association of America
Ce phénomène de défaut de paiement en
masse a mis en danger les établissements de crédit. En effet,
suite à la dépréciation du marché immobilier
américaine, la valeur des maisons est devenue inférieure
à la valeur du crédit qui a été garantis. Ainsi,
ces établissement de crédits, qui désirent
récupérer leurs mises en vendant les habitations
hypothéquées, se retrouvés paralysés puisque vendre
ces biens ne suffisait plus à couvrir leurs pertes.
1.3. Les conséquences de la crise sur le
marché américain
1.3.1. L'impact sur les dépenses des
ménages
Durant ces dernières années, les
dépenses des ménages américains ont été
extrêmement soutenues. Néanmoins, ces opportunités ont
été disparues l'un après l'autre. Tout d'abord, les
dépenses de ces ménages ont été financées
par les marchés des actions et surtout par le marché de logement.
En effet, plus de 5% des dépenses des ménages aux USA au cours de
deux dernières années résultaient des extractions
hypothécaires. Toutefois, suite à la baisse actuelle des prix des
logements, cette source de financement des dépenses ne peut être
facilement disponible. En plus, l'enthousiasme d'un consommateur
américain n'aurait pas un impact seulement les secteurs de consommation,
mais plus tôt sur des nombreux autres secteurs du marché. Ainsi,
cette baisse de la demande des ménages américains se transmettra
aux secteurs manufacturiers et des services.
En fin, cette crise a engendré des pertes sur le
marché d'emplois. En fait, l'économie a abandonné 22 000
emplois en janvier 2008. De plus, les chiffres de février 2008 ont
été révisés pour faire ressortir 63 000
licenciements. Le niveau des abandons d'emplois est le plus fort
enregistré depuis le début de la guerre en Irak en mars 2003.
C'est aussi la première fois que l'économie enregistre deux mois
consécutifs de licenciements depuis juin 2003. Ces pertes d'emplois
proviennent essentiellement de la crise en question qui a entrainé une
diminution des mises en chantiers et donc une récession sur le
marché d'emploi dans les domaines de construction.
1.3.2. L'impact sur le Dollar
Depuis l'éclatement de la crise de subprime, le Dollar
est en entrain de subir une dépréciation continue (quelque 16%)
par rapport à l'Euro. En fait, aujourd'hui, la monnaie américaine
a touché le niveau le plus bas depuis les années 70 lors de la
suspension de la convertibilité du dollar en or.
Les craintes d'une perte fondamentale en valeur du dollar
ainsi qu'un risque accru de l'inflation aurait du augmenter de plus en plus que
le Fed continuera à adopter sa politique monétaire consistant
à baisser le taux d'intérêt américain. Une autre
crainte pour le dollar consiste à passer d'un système unipolaire
basé sur le dollar à un système bipolaire basé sur
l'dollar et l'euro. En effet, la crise financière actuelle a poursuivi
l'action prise des différentes banques mondiales qui consiste à
diminuer le dollar dans ses réserves de changes. Ces banques mondiales
se sont trouvées dans une situation où la politique
monétaire anti-récession suivie par le Fed n'est plus
adaptée à leur condition économique qui se
caractérise par une augmentation croissante et rapide de l'inflation.
Par conséquent, de nombreux pays n'acceptent plus le dollar comme
monnaie principale de réserve de change.
1.4. La transmission internationale de la crise
Cette crise a dépassé le territoire
américain en contaminant les marchés des autres pays à la
fois développés et en voie de développement.
1.4.1. L'impact de la crise sur les systèmes
financiers mondiaux
Les dégâts de la crise de subprime ne sont
plus restreints seulement à l'insolvabilité des emprunteurs des
crédits immobiliers américains. En fait, elle a causé
d'une part, la faillite des sociétés de crédits
spécialisées américaines ou des pertes consécutives
des grandes banques américaines qui travaillaient avec elles donc une
crise de liquidité globale. D'autre part, la crise de subprime a
engendré des pertes excessives dans les différentes places
boursières.
a)L'ampleur sur les banques mondiales
Les conséquences de la crise américaine de la
subprime sur les marchés financiers de ces pays sont énormes. Des
grandes banques d'affaires américaines et européennes ont
enregistré d'importantes dépréciations d'actifs.
En effet, la banque britannique Northern Rock a annoncé
l'occurrence d'une une ruée bancaire en septembre
2007. Seulement en trois jours, les clients de cette banque ont retiré
12 % des montants y déposés.
En France, la Secrétaire générale de la
Commission bancaire, autorité publique de contrôle des banques a
précisé le 5 février 2008 lors d'une audition à
l'Assemblée Nationale, que le risque « subprime »
était maintenant bien cerné par les banques françaises
alors que l'impact a été comptabilisé à un peu
plus de 1 milliard d'euro par BNP Paribas (qui a annoncé
néanmoins des bénéfices de plus de 7 milliards), à
hauteur de 2 milliards par la Société Générale et
à 3 milliards pour le Crédit Agricole.
Figure 1 : l'ampleur internationale de la crise
Source :
www.WSI.com
L'ampleur des pertes n'est donc pas encore totalement connue
avec précision en début de l'année 2008. Le FMI
a publié le 8 avril son édition d'avril du Rapport sur
la stabilité financière dans le Monde. Ce rapport chiffre environ
945 milliards de dollar comme coût de la crise pour le système
financier mondial, dont plus de la moitié (565 milliards) pour les
banques.
b) L'ampleur sur les places boursières
Une autre conséquence de cette crise bancaire est de
diffuser ses effets sur les valeurs boursières. Le cours des actions des
principales banques a été touché pendent
l'été 2007, ce qui a fait également baisser les principaux
indices boursiers tel que DOW JONES (-7%), CAC (-12%), NIKKEI (-10%) et
FTSE(-10%) . En effet, à titre d'exemple 21 Janvier 2008, la bourse de
Paris a chuté de 6,83 % du jamais vu depuis le 11 septembre 2001.
Il est clair que les grandes boursières mondiales ont
toutes subi une sévère purge au cours de l'été de
l'année 2007. Donc la crise de subprime s'est étendue au monde
entier et ceux à cause des facteurs de transmission qui sont
essentiellement : la transmission par titrisation des prêts
hypothécaires et la transmission par les fonds d'investissement.
1.4.2. Les mécanismes de transmission
a) La transmission par titrisation des prêts
hypothécaires
La titrisation est un mécanisme adopté
par les établissements financiers accordant des prêts
hypothécaires à risque élevé. C'est une
opération financière par lequel une banque peut sortir ces
créances peu ou assez douteuses de leur bilan en les transformant en
titres, MBS (Mortgage Backed Securities), négociés sur les
marchés financiers. Ainsi, les banques émettrices des
crédits créent des sociétés intermédiaires
dans lesquelles ces crédits constituent les actifs et qui
émettent en contrepartie des obligations qui constituent le passif. Les
intérêts et les remboursements des crédits servent au
paiement des intérêts des obligations émises et à
leur remboursement. Ces sociétés sont appelées SPV pour
« Special Purpose Vehicule » ou « Véhicule
spécial », car elles n'ont pas d'autre objet social et sont
créées au cas par cas. Via ce mécanisme les banques
peuvent se refinancer et de réduire ses risques.
C'est le phénomène de « la
mutualité des risques » où tout le monde
détient une proportion de risque, mais aucun grand établissement
n'en porte suffisamment pour le mettre en danger. Par la suite ces
crédits titrés sont rachetés par les investisseurs. Afin
de compenser la mauvaise qualité des créances sur lesquelles ces
derniers sont adossés, ces titres offraient des taux
d'intérêt nettement supérieurs au standard du
marché. Donc, la titrisation apparaît comme un
phénomène pertinent pour la répartition de risque.
Cependant, elle a contribué dans la propagation de la crise de subprime
au reste du monde et elle conduit à aggraver la doute des investisseurs
internationaux contre les titres de créances hypothécaires
appelés RMBS (Residential Mortgage Backed Securities) portant sur
l'immobilier d'habitation américaine et contre les paquets de
créances diversifiées appelés CDO (Collateralized Debt
Obligations). D'où la panique s'est renforcée. Ces CDO sont
émis en suivant ces étapes :
Titre : Processus de création du CDO
b) La transmission par les fonds
d'investissement à risque (Hedge Funds)
Les fonds d'investissement ou les Hedge funds (ou fonds
d'arbitrage) sont les fonds spéculatifs qui servent à acheter les
créances titrisées. Ils sont caractérisés par des
rendements élevés par le fait que l'emprunteur paie des taux
d'intérêt supérieur que celui offert sur le marché
prime. Quand les performances dégradées de la subprime se sont
amplifiés, de nombreux déposants ont retiré leurs fonds et
des créanciers ont refusé de reconduire leurs crédits.
Alors les fonds de certains établissements financiers internationaux
n'ont pu faire face et ont fait défaut. Suite à cette situation,
certaines banques américaines ont annoncé le gel des actifs de
ces fonds monétaires. Mais quelque mois suivant, les fonds ont
relancé avec des décotes positives.
Malgré qu'en Europe il n'y ait pas d'équivalent
au marché subprime américain, les banques et les organismes de
placements européens étaient amplement affectés et ceci
est expliqué par le fait que ces banques sont massivement fournis en
titres adossés à du subprime auprès des banques
américaines.
Section 2 : la crise de subprime à la
lumière des modèles des crises
Au cours de ces derniers mois, les effets de la crise de
subprime ont été relativement aggravés, puisque les
grandes banques et les fonds spéculatifs ont déclaré que
les dégâts relatifs à cette crise seront étendus sur
quelques années. Et ceux-ci malgré les grands efforts
adoptés par le comité financière international notamment
par les banques centraux et le Fed à fin de pouvoir éviter le
problème de la dépression mondial tel le cas de la crise de 1929.
« La crise de subprime sera la plus grave depuis la fin de la seconde
guerre mondiale » Alan Greenspan, l'ancien gouverneur de la Reserve
Federal américain (Fed).
Dans cette section, nous allons expliciter les facteurs et les
nouveaux éléments qui en expliquent résultant
principalement de la déréglementation des marchés
financiers, puis nous proposerons les solutions et les procédures pour
en dépasser.
2.1. La déréglementation des marchés
financiers
La crise actuelle a été initiée dans
l'immobilier américain, puis elle s'est diffusée au marché
du crédit subprime puis elle a contaminé les marchés
financiers à risque, avant d'atteindre le marché monétaire
avec la crise de liquidité. C'est donc une crise de la finance globale
dérégulée.
2.1.1. L'effet d'innovation financière
Cette crise résulte de la
déréglementation du système financier. En effet, depuis
que les institutions financières sont autorisées à adopter
la titrisation comme nouvelle mécanisme financière en vue de
partager le risque et de ne pas l'assumer en totalité par une seule
banque, il y aurait une utilisation de ces mécanismes de manière
excessive.
Graph. 3 : L'expansion du volume de la titrisation
Source : www.celent.com
En d'autre terme, au lieu d'utiliser la titrisation de
manière raisonnable, les banques ont exagéré le
refinancement des dettes à long terme par des actifs à court
terme. En effet, les investisseurs qui ont acheté les obligations n'ont
pas tous acheté en payant comptant, mais en s'endettant à leur
tour pour bénéficier de l'effet de levier d'un endettement
à bas taux d'intérêt. Ces investisseurs, banques et fonds
spéculatifs notamment ont opéré en quelque sorte une
titrisation au second degré en créant de nouveaux
véhicules (appelés cette fois-ci SIV ou
« conduits ») dont l'actif a été
constitué par des obligations des véhicules de premier niveau et
dont le passif a été constitué par du papier commercial
à court terme (appelés « Asset Backed Commercial
Paper » ou ABCP). Il en a été émis plus de 1000
milliards de dollar.
On est donc à la présence d'un mécanisme
de transformation bancaire dont les ressources à court terme sont
utilisées pour effectuer des prêts à long terme. En plus,
elles ont `titrisé la titrisation' et ceux en créant des produits
dérivés comportant des palettes de risques très
diversifiés et financés par l'endettement c'est-à-dire
rajouter un endettement qui a pour seul objectif d'améliorer le
rendement.
Cette approche n'est plus opposable à la titrisation,
mais elle est seulement à l'excès dans son application ce qui
nous a amené à avoir, pendant les cinq dernières
années, un système incontrôlé. Au contraire, la
titrisation fait partie d'un mode de financement global de l'économie
mondiale. Elle a joué un rôle positif dans l'extension du
crédit ce qui a favorisé les opérations de
fusions-acquisitions à l'échelle mondial. Elle résulte
des nouvelles formes de régulations bancaires qui sont principalement
des normes prudentielles (selon «les accords de Bâle»)
obligeant les établissements de crédits d'avoir assez de Fonds
Propres pour couvrir une certaine proportion des montants qu'ils prêtent.
Mais puisque la titrisation leurs permet de faire sortir les crédits de
leur bilan, les banques n'ont pas constitué un capital en réserve
pour le cas où des difficultés de remboursement se
présenteraient (règles prudentielles concernant les fonds
propres), et ceux pour pouvoir consentir de nouveaux crédits.
2.1.2. Les agences de notation
Les agences de notation, chargées d'évaluer le
niveau de risques des emprunts, ont une grosse part de responsabilité
dans cette situation de crise, car elles ont accordé d'excellentes
notations aux titres représentatifs de créances risqués
émis par les établissements financiers.
Les analyses constatent, en effet, que Moody's et Standard
& Poor's sont relativement responsables de la panique. Certaines notes
auraient été dégradées de 7 crans d'un seul coup.
Et par conséquent, les investisseurs qui croyaient avoir acheté
des emprunts peu risqués se sont retrouvés avec des
« junks bonds » (obligations pourries).
Donc nulle n'étant en mesure d'évaluer la valeur
exacte des créances et le marché de la dette s'est alors
fermé. En effet, Les banques chargées d'organiser la titrisation
regroupent des « paquets » de crédits qu'elles
mettent à l'actif des véhicules. Elles ont constitué des
paquets de crédits « subprime », mais aussi des
paquets mixtes, mélangeant des crédits subprimes avec d'autres
crédits hypothécaires, ou avec des crédits destinés
à d'autres financements (par exemple des opérations LBO des fonds
d'investissement).
La baisse des prix de l'immobilier américain a
entraîné un effondrement de la valeur des actifs des
véhicules. Les risques de défaillance de ces
« paquets » étaient supposés être
inférieurs à ceux des crédits pris un par un. C'est ce qui
permet d'obtenir une très bonne notation de la part des agences de
notation sur les obligations émises en contrepartie.
2.2. Les démarches proposées :
Remède
2.2.1. L'injection de la liquidité
Dans cette crise, d'une coté on parle non seulement de
problème de liquidité, caractérisée par une
défiance totale conduisant les établissements financières
à ne plus se prêter de l'argent entre eux, mais essentiellement de
problème de Fonds Propres des banques. En effet, les banques ont
obligé de faire déprécié ces crédits
titrisés et ceux peut l'amener à serrer sa politique de
crédit traduisant par l'assèchement du crédit et
l'augmentation de son coût. D'une autre coté, les investisseurs
conservent ses titres jusqu'à l'extinction de la créance ce qui
peut relativement contribuer à la gélation du marché et le
rendre moins liquide.
Les résultats de ces problèmes sont de plus en
plus néfastes. Un marché sans liquidités organisés
fait craint et crée ce qui est le fondement de toute crise
financière ce qui est la perte de confiance. C'est en fait on parle de
crise de méfiance générale. Pour activer
le système interbancaire et pour ramener le marché vers les
conditions normales de fonctionnement, il y aurait des injections massives de
liquidité par le Fed ainsi que par les banques centrales mondiales qui
ont joué le rôle du « préteur en dernier
ressort ». En fait, la politique monétaire demeure la
première ligne de défense. A titre d'exemple, le Fed a
injecté respectivement 24 puis 38 Milliards de dollars. Ces injection de
liquidité ont du continuer jusqu'au ces jours.
2.2.2. La baisse du taux d'intérêt
Le Fed a adopté une politique économique active
en baissant son taux d'intérêt directeur. En un peu plus d'un
trimestre ce taux est passé de 5,2 % en septembre 2007 à
3 % fin janvier 2008. Ceux-ci ne sont plus suffisants
pour diminuer la peur des investisseurs, les banques doivent dévoiler
rapidement et complètement leurs pertes pour restaurer la confiance.
Elles doivent aussi obtenir plus de transparence sur les actifs faisant l'objet
d'une titrisation. Mais la crainte que l'injection massive de
liquidités et le maintien de bas taux d'intérêt risquent de
provoquer la formation d'une nouvelle bulle et de la crise suivante, puisque
les liquidités sont un terrain favorable pour la formation de l'euphorie
et d'une mauvaise perception des risques caractéristique des bulles en
formation.
Conclusion
La crise immobilière est ainsi une crise
financière systémique et mondiale caractérisée la
détérioration des critères de crédit, une
dépréciation des prix des immobiliers et des titres ainsi que par
une manque de fonds propres bancaires d'où une ruée bancaire de
certaines banques.
En outre, dans cette crise, on arrive à
témoigner une asymétrie financière : rares sont les
économies qui peuvent échapper à une crise qui frappe les
États-Unis, mais, jusqu'à présent, les États-Unis
ont échappé à toutes les crises qui frappent
spécifiquement les autres économies. Certains indices incitent
même à penser que lors de la crise asiatique de 1997, le reflux
des capitaux vers les places financières les plus sûres a
bénéficié à l'économie américaine
grâce à la prolongation de la phase d'expansion
caractérisée par la vague des nouvelles technologies.
La finance globalisée n'est donc pas exempte
d'asymétrie : entre les places financières majeures et les autres
d'un côté, entre les pays de vieille industrialisation et les
économies les plus dynamiques de l'autre. Cette asymétrie est
importante pour l'analyse de la propagation des crises.
L'asymétrie d'information, la présence de
risque morale, et rôle joué par les agences de notation, dont la
mission principale est la supervision du risque, dans le déclanchement
de cette crise nous amènent à l'associer, mais avec beaucoup
d'insuffisance, aux modèles de troisième
génération. Ainsi, nous prévoirons un nouveau
modèle permettant l'explication totale la cette crise de subprime.
Chapitre III :
etude dE contagion pendant la crise dU
« subprime »
Introduction
L'objectif de cette partie empirique est de tester la
présence de phénomène de contagion pendent la crise
hypothécaire américaine dite « subprime ».
Dès lors, nous étudions les aspects de la modélisation
des rendements des indices boursiers à fin de tester, d'une part, la
transmission en moyenne et en variance des chocs et d'autre part, l'application
de la théorie de cointégration.
Nous utiliserons les rendements journaliers des indices
boursiers de bases de cinq pays à savoir l'Etats Unis, la France, la
Grande Bretagne, l'Allemagne, et le Japon durant la période allant de
1967 jusqu'au la fin de l'année 2007 y inclus la sous période,
à déterminer, de la crise du subprime.
Section 1: Présentation des données et
analyse statistique
Avant de passer à l'estimation, nous
présenterons chacun des indices boursiers ainsi que ses statistiques
descriptives.
1.1. Présentation des indices
Dow jones 30 : c'est le plus vieil indice des
bourses des New York voire le plus vieil indice mondial. Comme son nom
l'indique, il comporte 30 entreprises importantes. Il a
dépassé pour la première fois de son histoire la barre des
14 000 points le7 juillet 2007.
Mdax : C'est un indice boursier calculé par
la bourse allemande. Il liste les 50 plus grandes capitalisations
boursières allemandes qui suivent celles du Dax.
Cac 40 : Il prend son nom du système de
Cotation Assistée en Continu, est le principal indice boursier sur la
place de Paris. Créé par la Compagnie des agents de change, il
est déterminé à partir des cours de 40 actions
cotées en continu sur le Premier Marché parmi les 100
sociétés dont les échanges sont les plus abondants sur
Euronext Paris.
Nikkei 225 : c'est le principal indice boursier de
la bourse de Tokyo. Le terme Nikkei est l'abréviation de
« Nihon Keizai Shinbun », le nom du quotidien
économique qui publie cet indice. Il est composé de 225
sociétés.
FTSE 100 : Il couramment utilisé comme
reflet de l'activité de la bourse de Londres et de l'économie
britannique. Il est connu généralement sous le nom Footsie100.
1.2. Statistiques descriptives
L'utilisation des rendements logarithmiques des indices
boursiers pour les cinq marchés nous permet de tracer le tableau
suivant :
Titre : Tableau des statistiques descriptives
PAYS
|
Etats Unis
|
France
|
Japon
|
Royaume Unis
|
Allemagne
|
US
|
FRA
|
JAP
|
UK
|
GER
|
Indices
|
Dow jones
|
CAC40
|
NIKKEI225
|
FTSE100
|
Mdax
|
|
|
|
|
|
|
Moyenne
|
0.000259
|
0.000246
|
- 0.000122
|
0.000349
|
0.000334
|
Maxi
|
0.096662
|
0.082254
|
0.076605
|
0.050449
|
0.044505
|
Min
|
-0.256320
|
- 0.101376
|
- 0.072340
|
- 0.051050
|
- 0.107052
|
Ecart type
|
0.009829
|
0.012951
|
0.013834
|
0.009122
|
0.008834
|
Skewness
|
- 1.745510
|
- 0.287479
|
0.045832
|
- 0.153353
|
- 1.053039
|
Kurtosis
|
51.97115
|
7.727680
|
5.436987
|
5.927365
|
12.26697
|
Première date
|
15/12/1967
|
09/07/1987
|
31/05/1991
|
30/12/1994
|
05/10/1991
|
Observation
|
10436
|
5332
|
4316
|
3381
|
4331
|
Ce tableau illustre les statistiques descriptives des
cinq séries d'étude. En moyenne, les rendements sont presque
nuls. On constate ainsi que le coefficient de Kurtosis est très
élevé (Kurtosis >3), il confirme d'une grande
probabilité l'occurrence des valeurs extrêmes. De même, le
coefficient de Skewness est négatif (sauf au Japon) et différent
de zéro pour tous les indices, Ce dernier corrobore l'asymétrie
des rendements. Cette asymétrie se traduit par le fait que la
volatilité est plus faible après une hausse qu'après une
baisse de rentabilité puisqu'un choc négatif a plus d'effet qu'un
choc positif.
En résumé, ces statistiques montre l'existence
d'une forme léptokurtique des distributions empiriques et que toutes ces
caractéristiques sont propres aux variables financières à
hautes fréquences.
Section 2 : Etude de corrélation
2.1. Définition
En probabilité et en statistique, le coefficient de
corrélation permet d'étudier l'intensité de la liaison
entre deux ou plusieurs variables. Le test de corrélation est
fondamentalement basé sur la stabilité du coefficient
â de cette régression linaire :
Yt= + Xt + t
Avec Xt et Yt représentent les
marchés de deux pays.
Ce coefficient de corrélation est calculé de
cette manière :
=
2.2. La corrélation : preuve de contagion
La contagion peut être définie comme
étant une augmentation significative dans le coefficient de
corrélation entre les marchés. Cette mesure a pour objet de
tester l'existence d'une augmentation significativement importante des
co-mouvements des rendements des actifs financiers entre une période de
stabilité financière et celle de crise.
2.3. Application et résultats
L'application de la corrélation entre les indices en
période normale et celle de crise nous permet de dresser les deux
tableaux suivants :
Tableau de corrélation : Période de
stabilité
|
LOG(DOW)
|
LOG(FTSE)
|
LOG(CAC)
|
LOG(MDAX)
|
LOG(NIKK)
|
LOG(DOW)
|
1
|
0.74
|
0.36
|
0.40
|
0.21
|
LOG(FTSE)
|
|
1
|
0.037
|
-0.04
|
-0.25
|
LOG(CAC)
|
|
|
1
|
0.91
|
0.85
|
LOG(MDAX)
|
|
|
|
1
|
0.94
|
LOG(NIKK)
|
|
|
|
|
1
|
Tableau de corrélation : Période de
crise de subprime
|
LOG(DOW)
|
LOG(FTSE)
|
LOG(CAC)
|
LOG(NIKK)
|
LOG(MDAX)
|
LOG(DOW)
|
1
|
0.94
|
0.92
|
-0.27
|
0.82
|
LOG(FTSE)
|
|
1
|
0.95
|
-0.03
|
0.77
|
LOG(CAC)
|
|
|
1
|
-0.11
|
0.77
|
LOG(NIKK)
|
|
|
|
1
|
-0.01
|
LOG(MDAX)
|
|
|
|
|
1
|
D'après ces deux tableaux, nous montrons l'augmentation
significative du coefficient de corrélation entre les marchés
boursiers : américain, français et allemand sauf le marché
anglais suite à la chute de Dow Jones (crash du marché
américain). Nous interprétons cette augmentation comme
étant une preuve de contagion.
Section 3 : Cointégration et modèle
VECM
La définition elle-même de la contagion nous
permet d'identifier une méthode de mesure de ce
phénomène, cette définition stipule que ce
phénomène de transmission des crises est n'est qu'un changement
significatifs dans les canaux de propagation des chocs ayant comme origine un
pays ou un ensemble de pays. En analysant ce changement, on peut la qualifier
aussi comme l'apparition des nouveaux mécanismes temporaires de
transmission outre que ceux dits permanents suite à la crise.
Pour montrer l'existence d'une contagion, il s'agit de mettre
en évidence l'existence d'une relation d'interdépendance
à long terme entre les marchés financiers, par le biais des
relations de cointégration, en modélisant les canaux permanents
à travers lesquels les crises sont normalement propagées entre
les pays.
3.1. Test de racine unitaire des séries : test
ADF
Avant de répondre à la question d'existence ou
non d'une telle relation de cointégration, il est
nécessaire de tester la stationnarité (absence d'une
racine unitaire) des séries étudiées en utilisant l'un des
tests possibles à savoir le test de Dickey Fuller Augmenté
(ADF).
3.1.1. Procédure du test
Cette procédure consiste à tester les
hypothèses suivantes :
H : la
série en niveau est non stationnaire
H : la
série en niveau est stationnaire
Etape 1 : On commence par l'estimation du
modèle comportant une constante et une tendance :
Et on test la significativité de la tendance. Si elle
est significativement différente de 0 alors on test l'hypothèse
nulle H :
* si Hest
accepté alors la série en niveau est non stationnaire. Donc il
faut la différencier et recommencer la procédure du
test sur la série différenciée.
* si H est
rejeté, alors la série en niveau est stationnaire. On
arrête le test et on travaille la modélisation par la
série en niveau.
Et si la tendance n'est pas significative, on passe à
l'étape 2.
Etape 2 : estimer le modèle sans tendance
et avec constante :
Et on test la significativité de la constante. Si elle
est significativement différente de 0 alors on test directement
l'hypothèse nulle H :
* si H est
accepté alors la série en niveau est non stationnaire. Donc il
faut la différencier et recommencer la procédure du test sur la
série différenciée.
* si H est
rejeté, alors la série en niveau est stationnaire. On
arrête le test et on travaille la modélisation par la série
en niveau.
Et si la constante n'est pas significative, on passe à
l'étape 3.
Etape 3 : estimer le modèle sans tendance
ni constante :
On test directement l'hypothèse nulle H :
* si H est
accepté alors la série en niveau est non stationnaire. Donc il
faut la différencier et recommencer la procédure du test sur la
série différenciée.
* si H est
rejeté, alors la série en niveau est stationnaire. On
arrête le test et on travaille la modélisation par la série
en niveau.
3.1.2. Application de test d'ADF
Nous avons procédés le test d'ADF
à fin d'étudier la stationnarité des séries
financières. Le tableau ci-dessus illustre les différentes
étapes ainsi que les résultats trouvés en tenant compte
des hypothèses.
Stationnarité des séries en
niveau
On test ici les hypothèses : H : la
série en niveau est non stationnaire
H : la
série en niveau est stationnaire
|
Log(DOW)
|
Log(CAC)
|
Log(Mdax)
|
Log(FTSE)
|
Log(NIKK)
|
Modèle
|
avec une tendance et avec une constante
|
sans tendance ni constante
|
Sans tendance ni constante
|
sans tendance et avec constante
|
Sans tendance et avec constante
|
Probabilité
|
0,3580
|
0,9517
|
0,9996
|
0,1820
|
0.2259
|
Stationnarité
(oui/non)
|
Non
|
Non
|
Non
|
Non
|
Non
|
Stationnarité des séries
différenciées :
On test ici l'hypothèse : H : la
série en différence première est non stationnaire
H : la
série en différence première est stationnaire
|
D(L(DOW))
|
D(L(CAC))
|
D(L(Mdax))
|
D(L(FTSE))
|
D(L(NIKK))
|
Modèle
|
sans tendance et avec une constante
|
sans tendance ni constante
|
Sans tendance et avec constante
|
sans tendance et avec constante
|
sans tendance ni constante
|
Probabilité
|
0,0000 *
|
0,0000 *
|
0,0000 *
|
0,0000 *
|
0,0000 *
|
Stationnarité (oui/non)
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
* le coefficient est significatif au seuil
de 5%
3.1.3 Interprétation des résultats:
L'application de test d'ADF montre que les séries
sont tous non stationnaires en niveau. En revanche, elles sont stationnaires en
différence première I(1).
3.2. Calcul du nombre de retard : modèle
VAR
La première étape a permis de tester la
présence d'une racine unitaire alors qu'en deuxième il faut
déterminer le nombre de retard optimal à intégrer en
utilisant le modèle autorégressif vectoriel (VAR) afin
d'appliquer le test de Cointégration. Nous avons trouvé que ce
nombre égale à 4.
3.3. Test de Johansen
Ce test est basé sur les valeurs propres d'une matrice
résultante de l'estimation des paramètres par maximum de
vraisemblance en calculant la statistique de Johansen suivante :
trace = - T Log (1-
i)
Avec T : Le nombre
d'observation
: La
plus grande valeur propre
Les hypothèses du test sont :
H :
Présence au moins d'une relation de cointégration
H :
Absence de relation de cointégration entre les séries
La règle de décision est définie comme
suit : Si trace est
inférieur à la valeur critique donnée au seuil choisi, on
accepte H en montrant l'existence au moins d'une relation de
cointégration entre les séries étudiées.
L'application du test de Johansen nous permet de dresser le
tableau ci-dessous :
Titre : Résultat du test de Johansen
N° de relation de Cointégration
|
Valeur propre
|
Trace statistique
|
Valeur critique 5%
|
Aucune *
|
0.008680
|
77.66879
|
76.97277
|
Au plus 1
|
0.007136
|
48.21862
|
54.07904
|
* indique qu'on doit rejeter H et passer
à la deuxième itération.
Nous montrons qu'il existe au moins une relation de
Cointégration, la présence de cette relation peut indiquer
l'existence des canaux permanents dans la transmission des chocs entre ces
pays, autrement dit, c'est la preuve d'une contagion selon la
spécification des théories non contingentes des crises.
3.4. Ecriture VECM
Le modèle VECM permet d'intégrer les fluctuations
du court terme au tour de l'équilibre de long terme à travers la
relation de cointégration.
Ce modèle est valide si et seulement si les coefficients
sont tous significatifs et toutes les forces du rappel sont négatives.
Il se présente de cette façon :
Condition
|
Dowjons
|
Cac40
|
Mdax
|
Nikkei
|
FTSE
|
Significativité
|
-0.01041 *
|
-0.008908 *
|
-0.000339 *
|
-0.000825 *
|
-0.009245 *
|
Force de rappel (<0)
|
négative
|
négative
|
négative
|
négative
|
négative
|
* le coefficient est significatif au seuil de 5%.
D'après ce tableau, nous montrons que tous les
coefficients sont significatifs au seuil de 5%. En plus, la force du rappel est
toujours négative. Cette écriture VECM est validée. Ce que
corrobore l'existence de cette relation d'interdépendance à long
terme entre les différents marchés.
L'inconvénient de ce modèle, est qu'il ne nous
permet pas de détecter le sens de causalité entre les pays. Pour
cela, nous introduisons un test de causalité au sens de Granger.
Test de causalité au sens de GRANGER :
« La causalité, au sens de Granger (1969), entre X et Y
signifie que la prévision de Y fondée sur la connaissance des
passés conjoint de X et de Y est meilleure que la prévision
fondée sur la seule connaissance du passée de Y ».
Les hypothèses du test sont :
H :
Dowjones ne cause pas l'autre indice
H :
Dowjones cause l'autre indice
Cac40
FTSE Nikkei Mdax
La probabilité que
Dowjones ne cause pas : 3.2E-14
1.8E-05 1.8E-26 2.5E-15
On constate que les probabilités sont tous
inférieur à 5 %, on rejette alors H. On
conclue qu'il existe une causalité au sens de Granger entre les Etats
Unis et les autres pays. Dans ce cas là, on peu écrire la
spécification de modèle des corrections d'erreurs (VECM) qui nous
intéresse à la part de l'indice de Dowjones en fonction des
autres indices.
C'est vrai qu'on peut répondre à la question
d'existence d'une contagion mais sans connaitre le pays originaire de crise.
Pour cela, on a utilisé le test de causalité au sens de Granger
à fin de justifier la présence de ce genre de causalité
entre les pays de notre étude.
Section 4 : Transmission en moyenne et en
variance
Nous appliquons l'étude de transmission en moyenne puis
en variance. Pour cela, il faut déterminer les meilleurs modèles.
Nous commençons par étudier toute la période des
données à partir de 1967. Puis nous considérons la
période de crise en intégrant une variable dummy.
4.1. Modélisation de l'équation de
moyenne
La première étape consiste à
déterminer le nombre de retard. Puis, nous estimons l'équation de
moyenne de chacune des séries. En fin, nous effectuons un diagnostique
sur les résidus et nous traçons chacune des courbes relatives
à l'évolution des séries en différence
première.
4.1.1. Identification de nombre de retard
En établissant les corrélogrames des
différentes séries, en différence première, on peut
identifier les nombres de retard à intégrer dans
l'équation de moyenne.
Indices
|
Nombre de retard (p)
|
Nombre de retard (q)
|
Dowjones
Cac40
FTSE100
Nikkei225
Mdax
|
2
3
3
3
2
|
2
3
3
3
2
|
4.1.2. Estimation de l'équation de moyenne
Cette étape nous permet de choisir les meilleurs
modèles d'estimation de l'équation de la moyenne. Pou cela, nous
utiliserons la méthode basée sur les MCO qui nous a permis de
tirer ces résultats :
Pour les rendements de l'indice FTSE100 le modèle
unique qui reste candidat est celui de ARMA (2 ,1). Concernant les
rendements des indices CAC40, DOW JONES, NIKKEI et MDAX deux modèle
restent candidats à savoir ARMA(1,2) et ARMA(2,1).
Pour choisir le meilleur modèle, on procède la
méthode de sélection selon les critères de choix
(critères d'informations).
Tableau de critère de choix : Cac40
|
ARMA(2,1)
|
comparaison
|
ARMA(1,2)
|
Log likelihood
|
15607,61
|
<
|
15610,73 *
|
Akaike info criterion
|
- 5,855015
|
>
|
-5,855085*
|
Schwarz criterion
|
- 5,85007
|
>
|
-5,850147 *
|
Tableau de critère de choix : Dowjones
|
ARMA(2,1)
|
comparaison
|
ARMA(1,2)
|
Log likelihood
|
33445,93
|
<
|
33449,87 *
|
Akaike info criterion
|
- 6,410184
|
>
|
-6,410325 *
|
Schwarz criterion
|
- 6,407403
|
>
|
-6,407545 *
|
Tableau de critère de choix : FTSE100
|
ARMA(2,1)
|
comparaison
|
ARMA(1,2)
|
Log likelihood
|
11103,07
|
<
|
11105,86 *
|
Akaike info criterion
|
- 6,569444 *
|
<
|
-6,569147
|
Schwarz criterion
|
- 6,562192
|
>
|
-6,562898 *
|
Tableau de critère de choix : Mdax
|
ARMA(2,1)
|
comparaison
|
ARMA(1,2)
|
Log likelihood
|
14345.44
|
<
|
14348.82 *
|
Akaike info criterion
|
-6.625751
|
>
|
-6.625782 *
|
Schwarz criterion
|
-6.619862
|
>
|
-6.619895 *
|
* indique le modèle à choisir selon
chaque critère de choix.
D'après cette étude, nous remarquons que le
modèle ARMA(1,2) est le meilleur modèle dont on peut l'exploiter
avec l'équation de variance.
4.1.3. Diagnostique des séries
résiduelles
Dans cette étape nous récupérons les
résidus issus de la modélisation ARMA(1,2) de chacun des indices
boursiers
On effectue alors la régression
Sous l'hypothèse :
:
= 0
les résidus sont homoscédastiques
Au moins
un
les résidus sont héteroscédastiques
|
Dowjones
|
Cac40
|
FTSE
|
Nikkei
|
Mdax
|
Obs*R-squares
|
299,03
|
936,24
|
446,83
|
238,44
|
320,1419
|
Prob.Chi-Square
|
0,00000
|
0,00000
|
0,00000
|
0,00000
|
0,00000
|
D'après ce tableau, on constate que les
probabilités sont tous inférieur à 5%. Dès lors, on
rejette Het par suite, tous les résidus sont
héteroscédastiques.
Pour tenir compte à cet effet ARCH nous estimons alors
l'équation de la variance conjointement à l'équation de la
moyenne. En effet, la nature des données suggère l'utilisation
d'une modélisation de type GARCH à fin de capturer la nature des
queues épaisses.
4.1.4. Méthode graphique
En appliquant la différence première aux
différentes séries boursières, nous obtenons ces
graphiques :
Ces graphiques montrent que toutes les séries sont
volatiles, ainsi on observe des regroupements de volatilités : les
fortes (faibles) variations ont tendance à être suivi par des
fortes (faibles) variations. Cela suggère qu'un processus de type GARCH
pourrait être adopté à la modélisation de la
série.
4.2. Modélisation de l'équation de
variance
Dans cette étape, nous cherchons le meilleur
modèle permettant de modéliser les différentes
séries boursières. Nous choisissons l'un des modèles
suivants : GARCH(1,1), E-GARCH(1,1) ou M-GARCH(1,1).
4.2.1. ARMA(1,2)-GARCH(1,1)
Définition : C'est une extension des
modèle ARCH, il consiste à introduire des valeurs
retardées de la variance :
Equation de modèle :
Indices
Contraintes
|
Dowjones
|
Cac40
|
FTSE
|
Nikkei
|
Mdax
|
Positivité (coeff > 0)
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Significativité (prob<5%)
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Validité de GARCH(1,1)
|
Valide
|
valide
|
valide
|
valide
|
Valide
|
On remarque que tous les coefficients des paramètres de
l'équation de la variance sont significativement différents de
Zéro et positifs, ils vérifient alors les contraintes de
positivité de la variance conditionnelle. Donc, le modèle
GARCH(1,1) est un modèle candidat à la représentation de
la variance conditionnelle de la rentabilité.
4.2.2. ARMA(1,2)-EGARCH(1,1)
Définition : c'est un
modèle qui se distingue des modèles ARCH usuels par le fait qu'il
rejette l'hypothèse de symétrie liée à la
spécification quadratique conditionnelle.
Equation de modèle : Log
Indices
Contraintes
|
Dowjones
|
Cac40
|
FTSE
|
Nikkei
|
Mdax
|
Significativité (prob <5%)
|
respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Respectée
|
Validité de E-GARCH
|
Valide
|
Valide
|
Valide
|
Valide
|
Valide
|
On constate que tous les coefficients sont significatifs, il
existe donc un phénomène d'asymétrie d'information. Donc,
ce modèle aussi est candidat.
4.2.3. ARMA(1,2)-GARCH(1,1)-M
Equation de modèle : C'est une combinaison
de l'équation de moyenne et celle de variance. Elle se présente
comme suit :
: Équation de la moyenne
:
Équation de variance conditionnelle
Apres avoir estimer ces deux équations, nous tracons le
tableau suivant :
Indices
Contraintes
|
Dowjones
|
Cac40
|
FTSE
|
Nikkei
|
Mdax
|
Significativité : équation de moyenne
(prob<5%)
|
Non respecté
|
Non respectée
|
Non respectée
|
Non respectée
|
Respectée
|
Significativité : équation de variance
(prob<5%)
|
Peu importe
|
Peu importe
|
Peu importe
|
Peu importe
|
Respectée
|
Validité de M-GARCH
|
Non valide
|
Non valide
|
Non valide
|
Non valide
|
valide
|
Interprétation :
Seul le modèle MGARCH(1,1) de Mdax reste candidat. Pour
choisir le meilleur modèle de variance on doit procéder les
critères de choix qui se présentent comme suit.
Critères de choix
|
GARCH
|
E-GARCH
|
Log likelihood
|
16280,51
|
16312,84 *
|
Akaike info criterion
|
-6,105239
|
-6,116993 *
|
Schwarz criterion
|
-6,096597
|
-6,107116 *
|
Dowjones
Cac40
Critères de choix
|
GARCH
|
E-GARCH
|
Log likelihood
|
34761,69 *
|
34740,96
|
Akaike info criterion
|
-6,661176 *
|
-6,657012
|
Schwarz criterion
|
-6,656311 *
|
-6,651452
|
FTSE225
Nikkei
Critères de choix
|
GARCH
|
E-GARCH
|
Log likelihood
|
12621,45
|
12671,75 *
|
Akaike info criterion
|
-5,846792
|
-5,869641 *
|
Schwarz criterion
|
-5,836458
|
-5,857831 *
|
Critères de choix
|
GARCH
|
E-GARCH
|
Log likelihood
|
11568,06
|
11602,05 *
|
Akaike info criterion
|
-6,840866
|
-6,860387 *
|
Schwarz criterion
|
-6,828180
|
-6,845889 *
|
Mdax
Critères de choix
|
GARCH
|
E-GARCH
|
M-GARCH
|
Log likelihood
|
14861.06
|
14864.22 *
|
14862.99
|
Akaike info criterion
|
- 6.860999
|
- 6.862758 *
|
- 6.861429
|
Schwarz criterion
|
- 6.850695 *
|
- 6.840983
|
- 6.849653
|
* indique le modèle à choisir selon le
critère de choix
D'après ces tableaux, on peut conclure que le
modèle asymétrique ARMA(1,2)-EGARCH(1,1) est le meilleur qui nous
permet de modéliser les différentes séries de
rentabilité boursières. Notons que pour l'indice Dowjones le
modèle qui apparait le meilleur est celui de GARCH(1,1) mais puisque le
modèle MGARCH(1,1) nous permet de tenir compte des effets de signe de
choc, on doit l'utiliser au lieu de GARCH(1,1).
4.2.4. Estimation des équations de variance
conditionnelle EGARCH(1,1)
Titre : Tableau d'estimation
Dowjones cac40
FTSE Nikkei Mdax
- 0,131403 - 0,274801 - 0,139763 -
0,32251 - 0,635444
0,062011 0,113312 0,080565
0,13565 0,145575
- 0,025455 - 0,074317 - 0,07922 -
0,076946 - 0,085175
0,991168 0,978941 0,991905
0,974714 0,945329
Persistance 0,896321
0,743135 0,853487 0,711814
0,370258
Nous remarquons que la somme des coefficients, de tous les
indices, est presque égale à l'unité sauf le cas de Mdax,
ce qui témoigne le phénomène de persistance de la variance
conditionnelle.
4.3. Mesure de la transmission entre les
marchés :
Cette étude de transmission en moyenne et en variance
entre les marchés financiers nous permet de mesurer le rôle d'un
marché x dans l'anticipation sur un marché y. « En
effet, la transmission en moyenne est la partie du rendement d'un marché
x dans l'anticipation d'un marché y. Alors que la transmission en
variance représente la part de la volatilité du marché x
dans l'anticipation du marché y ». Ainsi, la contagion peut
être mesurée en modélisant la transmission en moyenne et en
variance d'un marché en crise aux autres marchés.
4.3.1. Définition de modèle
La transmission en moyenne et en variance sont obtenus
grâce aux équations suivantes :
Log
Dans ce système nous testons les deux coefficients
det
dpour
justifier ou nier la transmission du marché x vers le marché
y.
L'acceptation de H signifie
l'absence d'existence de transmission entre la marché x vers le
marché y.
4.3.2. Estimation du modèle
Titre : Tableau d'estimation en moyenne et en
variance
|
Cac40
|
Nikkei
|
FSTE
|
MDAX
|
Prob
|
coeff
|
Prob
|
coeff
|
Prob
|
coeff
|
Prob
|
coeff
|
D1
|
0,00000*
|
0,282519
|
0,00000*
|
0,399382
|
0,00000*
|
0,105979
|
0,00000*
|
0.297763
|
d2
|
0,00000*
|
29,61134
|
0,00000*
|
95,19737
|
0,0493 *
|
38,40408
|
0,00000*
|
185.9741
|
* Le coefficient est significatif au seuil de 5%
4.3.3. Interprétations
A la lecture de ce tableau, les résultats nous
montrent que : d'une part, le coefficient dest
significativement différent de zéro pour tous les indices
boursiers. Ce là corrobore l'existence d'une transmission en
moyenne entre les différents marchés. En d'autre
terme, les rendements de tous les marchés sont significativement
affectés par le rendement du marché américain. En fait,
une hausse de 1% du marché américain se traduit par une
augmentation de 0,28% du marché français, de 0,39% du
marché japonais, de 0,10% du marché britannique et de 0,29% du
marché allemand. D'autre part, le coefficient d est
significativement différent de zéro pour tous les indices
boursiers. Cela témoigne l'existence d'une transmission de
la variance du marché américain aux autres
marchés pré indiqués. En effet, la hausse de
volatilité sur le marché américain s'accompagne d'une
hausse de la volatilité de tous les marchés.
En résumé, le marché américain
domine tous les autres marchés par l'effet de la transmission en moyenne
et en variance. L'accroissement de rendement sur le marché
américain améliore les rendements sur les autres marchés
et l'augmentation de la volatilité du marché américain
contribue à l'incertitude de l'anticipation de celle des autres
marchés.
4.4. Test de transmission en période de
crise « Contagion »
Nous commençons par la détermination de la
période crise par la méthode graphique, puis nous
établions le test de contagion en intégrant une variable dumy.
4.4.1. Détermination de la période de crise
par la méthode graphique
Normalement, pour déterminer une période
spécifique de crise, on utilise le test de Chow mais dans notre cas il
n'est pas conseillé de le procéder puisque on na pas suffisamment
des données après l'intervalle de crise. Dans ce cas, on a choisi
d'utiliser la méthode graphique qui nous permet de limiter la
période de crise en remarquant les différentes dates communes de
chute spécifique à chaque indice boursier.
D'après les graphiques, on remarque que le mois d'Aout
a été caractérisé par une chute touchant tous les
indices boursiers. De ce fait, on peut qualifier la période allant du
mois de juillet (pour tenir compte de passage de stabilité vers la non
stabilité) jusqu'au décembre 2007 (la dernière date pour
notre base) comme étant la période qui peut illustrer la crise
de subprime.
4.4.2. Test de contagion
Nous proposons de tester la présence de l'effet
contagion entre le marché de crise (marché américain) et
les autres marchés. Cet effet peut se produire sur les rendements
(contagion en moyenne) et/ou sur la volatilité (contagion en
variance).
Ce test est basé sur l'introduction de deux variables
« dumy » dans les deux équations de moyenne et de
variance suivantes.
Log
Pour tester l'existence d'une contagion du marché x
vers celui de y en période de crise, on doit tester la nullité
des coefficients et à
la fois.
L'acceptation de l'hypothèse nulle signifie l'absence
de contagion du marché x (marché américain) vers le
marché y.
L'estimation de deux équations nous permet de dresser
le tableau suivant :
Titre : Estimation de l'équation de moyenne
et variance
|
Cac40
|
Nikkei
|
FTSE
|
MDAX
|
Prob
|
coeff
|
Prob
|
coeff
|
Prob
|
coeff
|
Prob
|
coeff
|
|
0,0000*
|
0,728506
|
0,2644
|
0,120825
|
0,0000*
|
0,774697
|
0,0000*
|
0,733479
|
|
0,8166
|
-19,3405
|
0,6635
|
34,74344
|
0,0373*
|
43,05302
|
0,0001*
|
1035,459
|
* Le coefficient c est
significatif au seuil de 5 %, i=1,2
4.4.3. Interprétation
Les résultats du test confirment que,
premièrement, la crise de « subprime » est
caractérisée par la présence de contagion en moyenne
vers le marché français. En deuxième lieu, l'absence de
contagion en moyenne et en variance entre le marché américain et
celui japonais. Enfin, la présence de contagion en moyenne et en
variance à la fois vers le marché allemand et celui britannique,
ce qui peut expliquer par une transmission excessive de volatilité et en
moyenne.
Conclusion GENERALE
Certes, les crises financières ont une ampleur
importante sur les pays émergents ainsi que sur ceux
développés. En fait, ces crises ont eu tendance à
être chronologiquement et parfois géographiquement
groupées, c'est-à-dire, s'étendre entre pays et ceci
indépendamment des fondamentaux macroéconomiques des pays
concernés. La contagion reste désormais un sujet de grand
débat sur le plan académique. Plusieurs travaux ont
été présentés, ayant pour objectif de rechercher
les causes et les défaillances à l'origine de ce
phénomène.
Suite à l'occurrence de la crise de
« subprime » qui a pris naissance aux Etats-Unis en Juillet
2007, l'objectif de notre recherche était d'analyser les
mécanismes de leur apparition et de leur propagation ainsi de prouver la
présence d'un éventuel effet de contagion entre différents
marchés développés, traduisant par une transmission en
moyenne et en volatilité des chocs. A cet effet, cinq marchés
financiers de trois continents (Europe, Amérique du Nord, et Asie) sont
considérés.
Nous avons préféré dans un premier temps
de passer en revue les différents modèles de crise
présentés dans la littérature avant d'étudier par
la suite les théories de la propagation des crises, ensuite faire une
profonde analyse sur la crise de subprime. Enfin, nous avons mis en
évidence empirique ce phénomène de contagion en testant
leur existence à travers des méthodologies
économétriques parcimonieuses.
L'analyse de la crise de subprime présente, en premier
lieu, les nouveaux instruments inhérents à cette crise. En
deuxième lieu, nous encadrons théoriquement cette crise afin
d'expliquer leurs facteurs de déclenchement ainsi pour la rapprocher
aux modèles des crises précédentes. Nous avons
constaté que cette crise est principalement une crise de fonds propres
bancaires ou il y a un manque accru de liquidité interbancaire issue du
non application de la réglementation prudentielle rigide au sein des
banques lors de l'utilisation des nouveaux produits financiers notamment la
titrisation des créances.
Notre étude empirique montre la contamination de
l'Allemagne et la Royaume Unis par le phénomène de la
contagion.
Pour en aboutir, nous avons procédé à
l'étude de la corrélation entre le marché de crise
(américain) et les autres marchés pendant la période de
crise et la période de non crise. Nous avons remarqué une
augmentation significative des coefficients de corrélation entre les
différents marchés. Ceci nous a permis de conclure que les
périodes de forte corrélation sont associées à des
périodes de forte volatilité. Cependant, une augmentation de la
corrélation entre les marchés de différents pays ne suffit
pas pour prouver l'existence de contagion comme l'a démontré
Forbes et Rigobon (2002). Si les marchés sont historiquement liés
et inter corrélés, un changement significatif dans un
marché va naturellement induire des changements sur les autres
marchés, et les corrélations durant les crises peuvent augmenter
sensiblement.
Pour cette raison, nous avons adopté une nouvelle
procédure qui consiste à tester la non linéarité
des mécanismes de propagation des chocs estimés à travers
un modèle d'interdépendance de long terme VECM basé sur le
test de cointégration (test de Johenson). Nous avons montré
l'existence d'une relation de cointégration entre les séries,
justifiée après par un modèle VECM validé.
Ensuite, en vue de connaitre le pays originaire de crise,
nous avons utilisé le test de causalité au sens de Granger
à fin de justifier la présence de ce genre de causalité
entre les pays de notre étude. On peut signaler que, pendant la
période de crise, les Etats-Unis cause et les autres pays notamment
l'Allemagne, le Japon, la France et le Royaume Unis.
Enfin, nous avons étudié la transmission en
moyenne et en variance en période normale et en période de crise
de subprime au moyen d'une modélisation de type E-GARCH. En effet, les
graphiques des rendements montrent l'existence d'un phénomène de
regroupement de volatilité. Donc un processus suggéré de
type GARCH était adopté à la modélisation des
séries en question afin de corriger les problèmes
d'hétéroscédasticité des erreurs.
Et à travers les critères de choix, nous avons
abouti à conclure que le modèle asymétrique ARMA
(1,2)-EGARCH (1,1) est le meilleur.
Au regard de l'étude de la transmission, nos
résultats montrent la présence de contagion en moyenne et en
variance à la fois vers le marché allemand et celui britannique,
ce qui peut expliquer par une transmission excessive de volatilité et en
moyenne. Il apparaît que le marché américain peut
être assimilé au marché mondial.
ANNEXES
Statistiques descriptives
Test de stationnarité : test
ADF
Null Hypothesis: LOG(DOW) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant, Linear Trend
|
|
Lag Length: 2 (Automatic based on SIC, MAXLAG=2)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-2.441149
|
0.3580
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.958914
|
|
|
5% level
|
|
-3.410233
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 11:07
|
|
|
Sample (adjusted): 12/20/1967 12/17/2007
|
|
Included observations: 10434 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(DOW(-1))
|
-0.000789
|
0.000323
|
-2.441149
|
0.0147
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.053757
|
0.009786
|
5.493515
|
0.0000
|
D(LOG(DOW(-2)))
|
-0.031709
|
0.009787
|
-3.240044
|
0.0012
|
C
|
0.004895
|
0.001987
|
2.463897
|
0.0138
|
@TREND(12/15/1967)
|
2.90E-07
|
1.09E-07
|
2.660624
|
0.0078
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(DOW)) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-24.38133
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.430803
|
|
|
5% level
|
|
-2.861625
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 11:41
|
|
|
Sample (adjusted): 1/10/1968 12/17/2007
|
|
Included observations: 10419 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000256
|
9.67E-05
|
2.641640
|
0.0083
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: LOG(MDAX) has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
3.109105
|
0.9996
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.565406
|
|
|
5% level
|
|
-1.940885
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 11:52
|
|
|
Sample (adjusted): 1/01/1988 12/17/2007
|
|
Included observations: 5207 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(MDAX(-1))
|
4.89E-05
|
1.57E-05
|
3.109105
|
0.0019
|
D(LOG(MDAX(-1)))
|
0.059925
|
0.013846
|
4.328000
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(MDAX)) has a unit root
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Lag Length: 15 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-16.06369
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.431428
|
|
|
5% level
|
|
-2.861901
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 12:13
|
|
|
Sample (adjusted): 1/22/1988 12/17/2007
|
|
Included observations: 5192 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000348
|
0.000129
|
2.702353
|
0.0069
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: LOG(CAC) has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
1.301714
|
0.9517
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.565396
|
|
|
5% level
|
|
-1.940884
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 16:04
|
|
|
Sample (adjusted): 7/13/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5331 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(CAC(-1))
|
2.90E-05
|
2.23E-05
|
1.301714
|
0.1931
|
D(LOG(CAC(-1)))
|
0.015095
|
0.013699
|
1.101882
|
0.2706
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(CAC)) has a unit root
|
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 15 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-17.04505
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.565397
|
|
|
5% level
|
|
-1.940884
|
|
|
10% level
|
|
-1.616660
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 16:03
|
|
|
Sample (adjusted): 8/03/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5316 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: LOG(FTSE) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Lag Length: 1 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-2.269817
|
0.1820
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.432097
|
|
|
5% level
|
|
-2.862197
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 19:06
|
|
|
Sample (adjusted): 1/03/1995 12/17/2007
|
|
Included observations: 3380 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(FTSE(-1))
|
-0.001212
|
0.000534
|
-2.269817
|
0.0233
|
D(LOG(FTSE(-1)))
|
0.109198
|
0.017103
|
6.384664
|
0.0000
|
C
|
0.008407
|
0.003571
|
2.354485
|
0.0186
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(FTSE)) has a unit root
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Lag Length: 15 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-13.59434
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.432106
|
|
|
5% level
|
|
-2.862201
|
|
|
10% level
|
|
-2.567166
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 19:26
|
|
|
Sample (adjusted): 1/24/1995 12/17/2007
|
|
Included observations: 3365 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000328
|
0.000158
|
2.077054
|
0.0379
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: LOG(NIKK) has a unit root
|
|
Exogenous: Constant
|
|
|
Lag Length: 2 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-2.148151
|
0.2259
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-3.431682
|
|
|
5% level
|
|
-2.862014
|
|
|
10% level
|
|
-2.567065
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 19:16
|
|
|
Sample (adjusted): 6/05/1991 12/17/2007
|
|
Included observations: 4314 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LOG(NIKK(-1))
|
-0.001692
|
0.000788
|
-2.148151
|
0.0318
|
D(LOG(NIKK(-1)))
|
-0.032611
|
0.015218
|
-2.142883
|
0.0322
|
D(LOG(NIKK(-2)))
|
-0.034651
|
0.015217
|
-2.277067
|
0.0228
|
C
|
0.016198
|
0.007603
|
2.130523
|
0.0332
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Null Hypothesis: D(LOG(NIKK)) has a unit root
|
Exogenous: None
|
|
|
Lag Length: 17 (Fixed)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
t-Statistic
|
Prob.*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller test statistic
|
-15.09390
|
0.0000
|
Test critical values:
|
1% level
|
|
-2.565500
|
|
|
5% level
|
|
-1.940898
|
|
|
10% level
|
|
-1.616650
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date: 03/25/08 Time: 19:21
|
|
|
Sample (adjusted): 6/27/1991 12/17/2007
|
|
Included observations: 4298 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Modèle VAR
VAR Lag Order Selection Criteria
|
|
|
|
|
Endogenous variables: LOG(DOW) LOG(CAC) LOG(MDAX) LOG(NIKK)
LOG(FTSE)
|
|
Date: 05/04/08 Time: 02:33
|
|
|
|
|
Sample: 12/15/1967 12/17/2007
|
|
|
|
|
Included observations: 3378
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lag
|
LogL
|
LR
|
FPE
|
AIC
|
SC
|
HQ
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
7674.940
|
NA
|
7.34e-09
|
-4.541113
|
-4.532047
|
-4.537871
|
1
|
56738.78
|
97953.38
|
1.80e-21
|
-33.57536
|
-33.52096
|
-33.55591
|
2
|
57229.55
|
978.3573
|
1.37e-21
|
-33.85113
|
-33.75140*
|
-33.81547
|
3
|
57282.13
|
104.6506
|
1.35e-21
|
-33.86745
|
-33.72240
|
-33.81559*
|
4
|
57311.12
|
57.62619*
|
1.34e-21*
|
-33.86982*
|
-33.67943
|
-33.80175
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
* indicates lag order selected by the criterion
|
|
|
|
Test de Johanson
Date: 04/16/08 Time: 23:15
|
|
|
Sample (adjusted): 1/05/1995 12/17/2007
|
|
Included observations: 3378 after adjustments
|
|
Series: LOG(DOW) LOG(CAC) LOG(MDAX) LOG(NIKK) LOG(FTSE)
|
Lags interval (in first differences): 1 to 3
|
|
|
|
|
|
|
Unrestricted Cointegration Rank Test (Trace)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Hypothesized
|
|
Trace
|
0.05
|
|
No. of CE(s)
|
Eigenvalue
|
Statistic
|
Critical Value
|
Prob.**
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
None *
|
0.008680
|
77.66879
|
76.97277
|
0.0442
|
At most 1
|
0.007136
|
48.21862
|
54.07904
|
0.1503
|
At most 2
|
0.003719
|
24.02741
|
35.19275
|
0.4610
|
At most 3
|
0.002424
|
11.43993
|
20.26184
|
0.5003
|
At most 4
|
0.000960
|
3.243380
|
9.164546
|
0.5362
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Modèle du modèle à correction des
erreurs vectoriel
Vector Error Correction Estimates
|
|
|
|
Date: 05/04/08 Time: 02:36
|
|
|
|
Sample (adjusted): 1/06/1995 12/17/2007
|
|
|
Included observations: 3377 after adjustments
|
|
|
Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Error Correction:
|
D(LOG(DOW))
|
D(LOG(CAC))
|
D(LOG(MDAX))
|
D(LOG(NIKK))
|
D(LOG(FTSE))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CointEq1
|
-0.010419
|
-0.008908
|
-0.000339
|
-0.000825
|
-0.009245
|
|
(0.00236)
|
(0.00292)
|
(0.00201)
|
(0.00295)
|
(0.00208)
|
|
[-4.42333]
|
[-3.04839]
|
[-0.16812]
|
[-0.27989]
|
[-4.44568]
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Modélisation ARMA
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:14
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000247
|
0.000167
|
1.485076
|
0.1376
|
AR(1)
|
0.695699
|
0.218390
|
3.185580
|
0.0015
|
MA(1)
|
-0.682641
|
0.218485
|
-3.124431
|
0.0018
|
MA(2)
|
-0.031566
|
0.014250
|
-2.215082
|
0.0268
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.001225
|
Mean dependent var
|
0.000245
|
Adjusted R-squared
|
0.000662
|
S.D. dependent var
|
0.012952
|
S.E. of regression
|
0.012947
|
Akaike info criterion
|
-5.855085
|
Sum squared resid
|
0.893000
|
Schwarz criterion
|
-5.850147
|
Log likelihood
|
15610.73
|
F-statistic
|
2.177278
|
Durbin-Watson stat
|
1.997988
|
Prob(F-statistic)
|
0.088547
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:17
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000248
|
0.000166
|
1.492873
|
0.1355
|
AR(1)
|
0.726477
|
0.200030
|
3.631844
|
0.0003
|
AR(2)
|
-0.033764
|
0.014168
|
-2.383054
|
0.0172
|
MA(1)
|
-0.711826
|
0.199887
|
-3.561136
|
0.0004
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.001342
|
Mean dependent var
|
0.000245
|
Adjusted R-squared
|
0.000780
|
S.D. dependent var
|
0.012953
|
S.E. of regression
|
0.012948
|
Akaike info criterion
|
-5.855015
|
Sum squared resid
|
0.892895
|
Schwarz criterion
|
-5.850076
|
Log likelihood
|
15607.61
|
F-statistic
|
2.386231
|
Durbin-Watson stat
|
2.001364
|
Prob(F-statistic)
|
0.067131
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(DOW))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000258
|
9.34E-05
|
2.765274
|
0.0057
|
AR(1)
|
0.716355
|
0.146850
|
4.878122
|
0.0000
|
AR(2)
|
-0.062078
|
0.010176
|
-6.100513
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.663828
|
0.146974
|
-4.516620
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.004082
|
Mean dependent var
|
0.000259
|
Adjusted R-squared
|
0.003796
|
S.D. dependent var
|
0.009830
|
S.E. of regression
|
0.009811
|
Akaike info criterion
|
-6.410184
|
Sum squared resid
|
1.004005
|
Schwarz criterion
|
-6.407403
|
Log likelihood
|
33445.93
|
F-statistic
|
14.25131
|
Durbin-Watson stat
|
1.999011
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(DOW))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000259
|
9.32E-05
|
2.774526
|
0.0055
|
AR(1)
|
0.674693
|
0.145744
|
4.629312
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.621502
|
0.145618
|
-4.268032
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.062989
|
0.010222
|
-6.161833
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.004128
|
Mean dependent var
|
0.000259
|
Adjusted R-squared
|
0.003842
|
S.D. dependent var
|
0.009829
|
S.E. of regression
|
0.009811
|
Akaike info criterion
|
-6.410325
|
Sum squared resid
|
1.003960
|
Schwarz criterion
|
-6.407545
|
Log likelihood
|
33449.87
|
F-statistic
|
14.41310
|
Durbin-Watson stat
|
2.000318
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:19
|
|
|
Sample (adjusted): 1/03/1995 12/17/2007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000352
|
0.000152
|
2.309437
|
0.0210
|
AR(1)
|
0.720484
|
0.162080
|
4.445243
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.612252
|
0.161609
|
-3.788475
|
0.0002
|
MA(2)
|
-0.114658
|
0.019465
|
-5.890439
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.015076
|
Mean dependent var
|
0.000349
|
Adjusted R-squared
|
0.014201
|
S.D. dependent var
|
0.009123
|
S.E. of regression
|
0.009058
|
Akaike info criterion
|
-6.569147
|
Sum squared resid
|
0.276994
|
Schwarz criterion
|
-6.561898
|
Log likelihood
|
11105.86
|
F-statistic
|
17.22574
|
Durbin-Watson stat
|
1.993941
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:19
|
|
|
Sample (adjusted): 1/04/1995 12/17/2007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000352
|
0.000152
|
2.320476
|
0.0204
|
AR(1)
|
0.811782
|
0.143817
|
5.644546
|
0.0000
|
AR(2)
|
-0.119852
|
0.018550
|
-6.460947
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.700211
|
0.144254
|
-4.854006
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.015630
|
Mean dependent var
|
0.000350
|
Adjusted R-squared
|
0.014755
|
S.D. dependent var
|
0.009124
|
S.E. of regression
|
0.009057
|
Akaike info criterion
|
-6.569444
|
Sum squared resid
|
0.276830
|
Schwarz criterion
|
-6.562192
|
Log likelihood
|
11103.07
|
F-statistic
|
17.86273
|
Durbin-Watson stat
|
2.000970
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:19
|
|
|
Sample (adjusted): 6/05/1991 12/17/2007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000119
|
0.000196
|
-0.605751
|
0.5447
|
AR(1)
|
0.067715
|
0.388465
|
0.174314
|
0.8616
|
AR(2)
|
-0.031280
|
0.020580
|
-1.519911
|
0.1286
|
MA(1)
|
-0.101040
|
0.388710
|
-0.259937
|
0.7949
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.002271
|
Mean dependent var
|
-0.000120
|
Adjusted R-squared
|
0.001577
|
S.D. dependent var
|
0.013835
|
S.E. of regression
|
0.013824
|
Akaike info criterion
|
-5.723828
|
Sum squared resid
|
0.823708
|
Schwarz criterion
|
-5.717922
|
Log likelihood
|
12350.30
|
F-statistic
|
3.270523
|
Durbin-Watson stat
|
1.999445
|
Prob(F-statistic)
|
0.020331
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/03/08 Time: 23:21
|
|
|
Sample (adjusted): 6/04/1991 12/17/2007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000122
|
0.000200
|
-0.609179
|
0.5424
|
AR(1)
|
-0.740684
|
0.167818
|
-4.413615
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.707506
|
0.168016
|
4.210950
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.049049
|
0.015265
|
-3.213198
|
0.0013
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.002568
|
Mean dependent var
|
-0.000123
|
Adjusted R-squared
|
0.001874
|
S.D. dependent var
|
0.013835
|
S.E. of regression
|
0.013822
|
Akaike info criterion
|
-5.724131
|
Sum squared resid
|
0.823650
|
Schwarz criterion
|
-5.718226
|
Log likelihood
|
12353.81
|
F-statistic
|
3.700290
|
Durbin-Watson stat
|
1.998320
|
Prob(F-statistic)
|
0.011260
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/06/08 Time: 12:50
|
|
|
Sample (adjusted): 5/15/1991 12/17/2007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000330
|
0.000191
|
1.727807
|
0.0841
|
AR(1)
|
1.015754
|
0.037623
|
26.99830
|
0.0000
|
AR(2)
|
-0.052929
|
0.016715
|
-3.166538
|
0.0016
|
MA(1)
|
-0.947258
|
0.034152
|
-27.73659
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.007141
|
Mean dependent var
|
0.000337
|
Adjusted R-squared
|
0.006452
|
S.D. dependent var
|
0.008835
|
S.E. of regression
|
0.008806
|
Akaike info criterion
|
-6.625751
|
Sum squared resid
|
0.335416
|
Schwarz criterion
|
-6.619862
|
Log likelihood
|
14345.44
|
F-statistic
|
10.36839
|
Durbin-Watson stat
|
2.000350
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/06/08 Time: 12:52
|
|
|
Sample (adjusted): 5/14/1991 12/17/2007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000331
|
0.000190
|
1.742084
|
0.0816
|
AR(1)
|
0.958656
|
0.029600
|
32.38746
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.892365
|
0.033498
|
-26.63929
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.049133
|
0.016304
|
-3.013511
|
0.0026
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.007000
|
Mean dependent var
|
0.000336
|
Adjusted R-squared
|
0.006312
|
S.D. dependent var
|
0.008834
|
S.E. of regression
|
0.008806
|
Akaike info criterion
|
-6.625782
|
Sum squared resid
|
0.335483
|
Schwarz criterion
|
-6.619895
|
Log likelihood
|
14348.82
|
F-statistic
|
10.16561
|
Durbin-Watson stat
|
1.995773
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Modélisation ARMA(1,2)-GARCH(1,1)
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/06/08 Time: 13:19
|
|
|
Sample (adjusted): 5/14/1991 12/17/2007
|
|
GARCH = C(5) + C(6)*RESID(-1)^2 + C(7)*GARCH(-1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000874
|
0.000161
|
5.436838
|
0.0000
|
AR(1)
|
0.996938
|
0.000771
|
1292.484
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.904335
|
0.015275
|
-59.20353
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.093016
|
0.015374
|
-6.049992
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
5.31E-06
|
5.61E-07
|
9.466094
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.157596
|
0.010911
|
14.44425
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.778500
|
0.015346
|
50.72966
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
-0.010362
|
Mean dependent var
|
0.000336
|
Adjusted R-squared
|
-0.011765
|
S.D. dependent var
|
0.008834
|
S.E. of regression
|
0.008886
|
Akaike info criterion
|
-6.860999
|
Sum squared resid
|
0.341349
|
Schwarz criterion
|
-6.850695
|
Log likelihood
|
14861.06
|
Durbin-Watson stat
|
2.017654
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000544
|
0.000134
|
4.043721
|
0.0001
|
AR(1)
|
0.845703
|
0.115981
|
7.291753
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.825988
|
0.115486
|
-7.152267
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.034525
|
0.015243
|
-2.264996
|
0.0235
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
3.35E-06
|
3.44E-07
|
9.720807
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.087733
|
0.005131
|
17.09699
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.891909
|
0.006406
|
139.2249
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.000125
|
Mean dependent var
|
0.000245
|
Adjusted R-squared
|
-0.001002
|
S.D. dependent var
|
0.012952
|
S.E. of regression
|
0.012958
|
Akaike info criterion
|
-6.105239
|
Sum squared resid
|
0.893983
|
Schwarz criterion
|
-6.096597
|
Log likelihood
|
16280.51
|
F-statistic
|
0.110894
|
Durbin-Watson stat
|
2.008991
|
Prob(F-statistic)
|
0.995204
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(DOW))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000494
|
8.46E-05
|
5.835302
|
0.0000
|
AR(1)
|
-0.423187
|
0.672958
|
-0.628847
|
0.5294
|
MA(1)
|
0.507802
|
0.673383
|
0.754105
|
0.4508
|
MA(2)
|
0.026955
|
0.061774
|
0.436343
|
0.6626
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
1.11E-06
|
9.52E-08
|
11.65722
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.067885
|
0.001462
|
46.44196
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.922571
|
0.002428
|
379.9038
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.001942
|
Mean dependent var
|
0.000259
|
Adjusted R-squared
|
0.001367
|
S.D. dependent var
|
0.009829
|
S.E. of regression
|
0.009823
|
Akaike info criterion
|
-6.661176
|
Sum squared resid
|
1.006164
|
Schwarz criterion
|
-6.656311
|
Log likelihood
|
34761.69
|
F-statistic
|
3.380995
|
Durbin-Watson stat
|
2.059405
|
Prob(F-statistic)
|
0.002479
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000228
|
0.000180
|
1.265985
|
0.2055
|
AR(1)
|
-0.975227
|
0.018710
|
-52.12427
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.956207
|
0.025935
|
36.86921
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.022283
|
0.017122
|
-1.301457
|
0.1931
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
3.73E-06
|
4.25E-07
|
8.776883
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.073469
|
0.005685
|
12.92267
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.908725
|
0.006811
|
133.4233
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.001266
|
Mean dependent var
|
-0.000123
|
Adjusted R-squared
|
-0.000125
|
S.D. dependent var
|
0.013835
|
S.E. of regression
|
0.013836
|
Akaike info criterion
|
-5.846792
|
Sum squared resid
|
0.824726
|
Schwarz criterion
|
-5.836458
|
Log likelihood
|
12621.45
|
F-statistic
|
0.909862
|
Durbin-Watson stat
|
2.024012
|
Prob(F-statistic)
|
0.486518
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000656
|
0.000114
|
5.737062
|
0.0000
|
AR(1)
|
0.826285
|
0.092548
|
8.928134
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.712654
|
0.091854
|
-7.758557
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.125761
|
0.018191
|
-6.913323
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
4.88E-07
|
1.05E-07
|
4.664111
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.060624
|
0.005668
|
10.69560
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.934517
|
0.006126
|
152.5498
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.013380
|
Mean dependent var
|
0.000349
|
Adjusted R-squared
|
0.011625
|
S.D. dependent var
|
0.009123
|
S.E. of regression
|
0.009070
|
Akaike info criterion
|
-6.840866
|
Sum squared resid
|
0.277471
|
Schwarz criterion
|
-6.828180
|
Log likelihood
|
11568.06
|
F-statistic
|
7.624003
|
Durbin-Watson stat
|
2.001128
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
Modélisation ARMA(1,2)E-GARCH
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/06/08 Time: 20:15
|
|
|
Sample (adjusted): 1/03/1995 12/17/2007
|
|
LOG(GARCH) = C(5) + C(6)*ABS(RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))) +
|
C(7)*RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))
+ C(8)*LOG(GARCH(-1))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000158
|
0.000613
|
-0.257897
|
0.7965
|
AR(1)
|
0.996702
|
0.002797
|
356.3754
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.870517
|
0.017800
|
-48.90432
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.117193
|
0.017561
|
-6.673539
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.139763
|
0.019822
|
-7.050841
|
0.0000
|
C(6)
|
0.080565
|
0.009796
|
8.224362
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.079220
|
0.006451
|
-12.28041
|
0.0000
|
C(8)
|
0.991905
|
0.001595
|
621.7916
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.009925
|
Mean dependent var
|
0.000349
|
Adjusted R-squared
|
0.007869
|
S.D. dependent var
|
0.009123
|
S.E. of regression
|
0.009087
|
Akaike info criterion
|
-6.860387
|
Sum squared resid
|
0.278443
|
Schwarz criterion
|
-6.845889
|
Log likelihood
|
11602.05
|
F-statistic
|
4.828804
|
Durbin-Watson stat
|
2.019154
|
Prob(F-statistic)
|
0.000020
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(DOW))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000244
|
0.000103
|
2.374792
|
0.0176
|
AR(1)
|
0.997223
|
0.000791
|
1260.495
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.920639
|
2.95E-05
|
-31172.45
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.076298
|
0.000378
|
-201.7813
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.131403
|
0.007266
|
-18.08566
|
0.0000
|
C(6)
|
0.062011
|
0.002450
|
25.31559
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.025455
|
0.002093
|
-12.16462
|
0.0000
|
C(8)
|
0.991168
|
0.000663
|
1494.805
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.002466
|
Mean dependent var
|
0.000259
|
Adjusted R-squared
|
0.001797
|
S.D. dependent var
|
0.009829
|
S.E. of regression
|
0.009821
|
Akaike info criterion
|
-6.657012
|
Sum squared resid
|
1.005635
|
Schwarz criterion
|
-6.651452
|
Log likelihood
|
34740.96
|
F-statistic
|
3.682861
|
Durbin-Watson stat
|
2.044455
|
Prob(F-statistic)
|
0.000557
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000328
|
0.000145
|
2.252701
|
0.0243
|
AR(1)
|
0.553010
|
0.195592
|
2.827362
|
0.0047
|
MA(1)
|
-0.461546
|
0.196232
|
-2.352040
|
0.0187
|
MA(2)
|
-0.003541
|
0.028723
|
-0.123288
|
0.9019
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.635444
|
0.057311
|
-11.08758
|
0.0000
|
C(6)
|
0.145575
|
0.008599
|
16.92946
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.085175
|
0.007918
|
-10.75721
|
0.0000
|
C(8)
|
0.945329
|
0.005499
|
171.8960
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.005976
|
Mean dependent var
|
0.000336
|
Adjusted R-squared
|
0.004367
|
S.D. dependent var
|
0.008834
|
S.E. of regression
|
0.008815
|
Akaike info criterion
|
-6.862758
|
Sum squared resid
|
0.335829
|
Schwarz criterion
|
-6.840983
|
Log likelihood
|
14864.22
|
F-statistic
|
3.712214
|
Durbin-Watson stat
|
2.043936
|
Prob(F-statistic)
|
0.000520
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-8.10E-05
|
0.000175
|
-0.462430
|
0.6438
|
AR(1)
|
-0.951570
|
0.037303
|
-25.50914
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.931769
|
0.042222
|
22.06837
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.026501
|
0.016995
|
-1.559318
|
0.1189
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.322514
|
0.027099
|
-11.90134
|
0.0000
|
C(6)
|
0.136560
|
0.009809
|
13.92142
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.076946
|
0.005740
|
-13.40617
|
0.0000
|
C(8)
|
0.974714
|
0.002621
|
371.8839
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.002162
|
Mean dependent var
|
-0.000123
|
Adjusted R-squared
|
0.000540
|
S.D. dependent var
|
0.013835
|
S.E. of regression
|
0.013832
|
Akaike info criterion
|
-5.869641
|
Sum squared resid
|
0.823986
|
Schwarz criterion
|
-5.857831
|
Log likelihood
|
12671.75
|
F-statistic
|
1.333210
|
Durbin-Watson stat
|
2.023802
|
Prob(F-statistic)
|
0.229971
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000303
|
0.000148
|
2.043747
|
0.0410
|
AR(1)
|
-0.888330
|
0.014354
|
-61.88906
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.909546
|
0.001833
|
496.1335
|
0.0000
|
MA(2)
|
0.029151
|
0.014192
|
2.054048
|
0.0400
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.274801
|
0.017413
|
-15.78157
|
0.0000
|
C(6)
|
0.113312
|
0.005239
|
21.62936
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.074317
|
0.005312
|
-13.99143
|
0.0000
|
C(8)
|
0.978941
|
0.001800
|
543.9941
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.000719
|
Mean dependent var
|
0.000245
|
Adjusted R-squared
|
-0.000595
|
S.D. dependent var
|
0.012952
|
S.E. of regression
|
0.012956
|
Akaike info criterion
|
-6.116993
|
Sum squared resid
|
0.893452
|
Schwarz criterion
|
-6.107116
|
Log likelihood
|
16312.84
|
F-statistic
|
0.547043
|
Durbin-Watson stat
|
2.010317
|
Prob(F-statistic)
|
0.799168
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Modélisation :
ARMA(1,2)-GARCH(1,1)-M
Dependent Variable: D(LOG(DOW))
|
|
Date: 04/28/08 Time: 12:57
|
|
|
Included observations: 3905 after adjustments
|
Convergence achieved after 144 iterations
|
|
MA backcast: 12/25/1992 12/28/1992, Variance backcast: ON
|
GARCH = C(6) + C(7)*RESID(-1)^2 + C(8)*GARCH(-1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GARCH
|
4.903921
|
2.617447
|
1.873551
|
0.0610
|
C
|
0.000254
|
0.000200
|
1.268935
|
0.2045
|
AR(1)
|
-0.647980
|
0.255892
|
-2.532240
|
0.0113
|
MA(1)
|
0.653715
|
0.255901
|
2.554561
|
0.0106
|
MA(2)
|
0.000386
|
0.017420
|
0.022147
|
0.9823
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
9.22E-07
|
1.23E-07
|
7.506099
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.068143
|
0.005026
|
13.55868
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.923635
|
0.005681
|
162.5833
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.000212
|
Mean dependent var
|
0.000352
|
Adjusted R-squared
|
-0.001583
|
S.D. dependent var
|
0.009811
|
S.E. of regression
|
0.009819
|
Akaike info criterion
|
-6.667024
|
Sum squared resid
|
0.375712
|
Schwarz criterion
|
-6.654179
|
Log likelihood
|
13025.36
|
F-statistic
|
0.118266
|
Durbin-Watson stat
|
2.031544
|
Prob(F-statistic)
|
0.997144
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GARCH
|
4.274848
|
1.758515
|
2.430943
|
0.0151
|
C
|
-7.10E-05
|
0.000240
|
-0.295895
|
0.7673
|
AR(1)
|
0.355481
|
0.571300
|
0.622232
|
0.5338
|
MA(1)
|
-0.340661
|
0.570525
|
-0.597102
|
0.5504
|
MA(2)
|
-0.024345
|
0.015434
|
-1.577381
|
0.1147
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
3.50E-06
|
3.69E-07
|
9.480571
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.088359
|
0.005217
|
16.93606
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.890069
|
0.006587
|
135.1247
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
-0.003138
|
Mean dependent var
|
0.000245
|
Adjusted R-squared
|
-0.004457
|
S.D. dependent var
|
0.012952
|
S.E. of regression
|
0.012981
|
Akaike info criterion
|
-6.104082
|
Sum squared resid
|
0.896901
|
Schwarz criterion
|
-6.094206
|
Log likelihood
|
16278.43
|
Durbin-Watson stat
|
1.987431
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GARCH
|
2.625754
|
2.247081
|
1.168518
|
0.2426
|
C
|
-0.000169
|
0.000384
|
-0.439334
|
0.6604
|
AR(1)
|
-0.975269
|
0.018697
|
-52.16283
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.955806
|
0.025987
|
36.78000
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.022708
|
0.017202
|
-1.320105
|
0.1868
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
3.79E-06
|
4.33E-07
|
8.762121
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.073429
|
0.005708
|
12.86449
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.908394
|
0.006870
|
132.2358
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.001877
|
Mean dependent var
|
-0.000123
|
Adjusted R-squared
|
0.000255
|
S.D. dependent var
|
0.013835
|
S.E. of regression
|
0.013834
|
Akaike info criterion
|
-5.846661
|
Sum squared resid
|
0.824221
|
Schwarz criterion
|
-5.834851
|
Log likelihood
|
12622.17
|
F-statistic
|
1.157107
|
Durbin-Watson stat
|
2.023721
|
Prob(F-statistic)
|
0.324132
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GARCH
|
0.085594
|
3.139956
|
0.027260
|
0.9783
|
C
|
0.000652
|
0.000197
|
3.302720
|
0.0010
|
AR(1)
|
0.825377
|
0.097521
|
8.463620
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.711748
|
0.097278
|
-7.316665
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.125681
|
0.018339
|
-6.853219
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
4.88E-07
|
1.06E-07
|
4.611566
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.060635
|
0.005684
|
10.66706
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.934504
|
0.006166
|
151.5682
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.013375
|
Mean dependent var
|
0.000349
|
Adjusted R-squared
|
0.011327
|
S.D. dependent var
|
0.009123
|
S.E. of regression
|
0.009071
|
Akaike info criterion
|
-6.840274
|
Sum squared resid
|
0.277472
|
Schwarz criterion
|
-6.825776
|
Log likelihood
|
11568.06
|
F-statistic
|
6.530439
|
Durbin-Watson stat
|
2.001091
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GARCH
|
9.715800
|
2.965677
|
3.276082
|
0.0011
|
C
|
0.000470
|
0.000294
|
1.600729
|
0.1094
|
AR(1)
|
0.996686
|
0.001757
|
567.3282
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.904248
|
0.017957
|
-50.35680
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.091624
|
0.017636
|
-5.195323
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
5.01E-06
|
4.61E-07
|
10.86957
|
0.0000
|
RESID(-1)^2
|
0.158989
|
0.011339
|
14.02158
|
0.0000
|
GARCH(-1)
|
0.779478
|
0.014484
|
53.81704
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.003582
|
Mean dependent var
|
0.000336
|
Adjusted R-squared
|
0.001968
|
S.D. dependent var
|
0.008834
|
S.E. of regression
|
0.008825
|
Akaike info criterion
|
-6.861429
|
Sum squared resid
|
0.336638
|
Schwarz criterion
|
-6.849653
|
Log likelihood
|
14862.99
|
F-statistic
|
2.219498
|
Durbin-Watson stat
|
2.004154
|
Prob(F-statistic)
|
0.029908
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Transmission en moyenne
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/06/08 Time: 21:02
|
|
|
Sample (adjusted): 7/10/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5332 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000157
|
0.000173
|
0.908820
|
0.3635
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.282519
|
0.016171
|
17.47110
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/06/08 Time: 21:06
|
|
|
Sample (adjusted): 6/03/1991 12/17/2007
|
|
Included observations: 4316 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000260
|
0.000203
|
-1.282886
|
0.1996
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.399382
|
0.021120
|
18.91024
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/06/08 Time: 21:06
|
|
|
Sample (adjusted): 1/02/1995 12/17/2007
|
|
Included observations: 3381 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000309
|
0.000156
|
1.985390
|
0.0472
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.105979
|
0.015180
|
6.981607
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/06/08 Time: 21:06
|
|
|
Sample (adjusted): 5/13/1991 12/17/2007
|
|
Included observations: 4331 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000231
|
0.000127
|
1.816794
|
0.0693
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.297763
|
0.013265
|
22.44764
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Transmission en variance
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/06/08 Time: 21:14
|
|
|
Sample (adjusted): 7/13/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5331 after adjustments
|
Convergence achieved after 75 iterations
|
|
MA backcast: 7/09/1987 7/10/1987, Variance backcast: ON
|
LOG(GARCH) = C(5) + C(6)*ABS(RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))) +
|
C(7)*RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))
+ C(8)*LOG(GARCH(-1)) +
|
C(9)*E(-1)^2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000278
|
0.000150
|
1.859171
|
0.0630
|
AR(1)
|
-0.914986
|
0.066335
|
-13.79344
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.940164
|
0.066468
|
14.14452
|
0.0000
|
MA(2)
|
0.037319
|
0.014791
|
2.523136
|
0.0116
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.314027
|
0.019850
|
-15.82036
|
0.0000
|
C(6)
|
0.107548
|
0.006314
|
17.03395
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.072388
|
0.005644
|
-12.82584
|
0.0000
|
C(8)
|
0.974473
|
0.002009
|
485.0948
|
0.0000
|
C(9)
|
29.61134
|
6.324429
|
4.682057
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000242
|
0.000650
|
-0.371793
|
0.7100
|
AR(1)
|
0.996011
|
0.003444
|
289.1607
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.866870
|
0.018246
|
-47.50911
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.118056
|
0.017680
|
-6.677356
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.174712
|
0.027020
|
-6.466112
|
0.0000
|
C(6)
|
0.070092
|
0.010532
|
6.655349
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.082202
|
0.006709
|
-12.25234
|
0.0000
|
C(8)
|
0.987885
|
0.002521
|
391.9285
|
0.0000
|
C(9)
|
38.40408
|
19.53376
|
1.966036
|
0.0493
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-7.33E-05
|
0.000175
|
-0.418164
|
0.6758
|
AR(1)
|
-0.959303
|
0.029233
|
-32.81532
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.940280
|
0.035092
|
26.79452
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.025184
|
0.017030
|
-1.478808
|
0.1392
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.395135
|
0.032038
|
-12.33345
|
0.0000
|
C(6)
|
0.133564
|
0.010352
|
12.90286
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.075835
|
0.006021
|
-12.59492
|
0.0000
|
C(8)
|
0.967169
|
0.003104
|
311.6083
|
0.0000
|
C(9)
|
95.19737
|
14.06179
|
6.769931
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000331
|
0.000148
|
2.242193
|
0.0249
|
AR(1)
|
0.588946
|
0.179652
|
3.278253
|
0.0010
|
MA(1)
|
-0.497582
|
0.179934
|
-2.765366
|
0.0057
|
MA(2)
|
-0.004393
|
0.028313
|
-0.155150
|
0.8767
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.981700
|
0.089610
|
-10.95527
|
0.0000
|
C(6)
|
0.164040
|
0.013923
|
11.78212
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.075554
|
0.009955
|
-7.589596
|
0.0000
|
C(8)
|
0.912850
|
0.008388
|
108.8244
|
0.0000
|
C(9)
|
185.9741
|
28.42676
|
6.542222
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Test de contagion (avec une variable
Dumy)
En moyenne
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/13/08 Time: 19:36
|
|
|
Sample (adjusted): 7/10/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5332 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000160
|
0.000172
|
0.929442
|
0.3527
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.285536
|
0.016101
|
17.73413
|
0.0000
|
D(LOG(DOW))*DUMMY(-1)
|
0.728506
|
0.102054
|
7.138411
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/13/08 Time: 19:40
|
|
|
Sample (adjusted): 6/03/1991 12/17/2007
|
|
Included observations: 4316 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000259
|
0.000203
|
-1.280414
|
0.2005
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.400148
|
0.021130
|
18.93706
|
0.0000
|
D(LOG(DOW))*DUMMY(-1)
|
0.120825
|
0.108240
|
1.116271
|
0.2644
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/13/08 Time: 19:41
|
|
|
Sample (adjusted): 1/02/1995 12/17/2007
|
|
Included observations: 3381 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000314
|
0.000153
|
2.046390
|
0.0408
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.111444
|
0.014941
|
7.459007
|
0.0000
|
D(LOG(DOW))*DUMMY(-1)
|
0.774697
|
0.072545
|
10.67885
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: Least Squares
|
|
|
Date: 04/13/08 Time: 19:42
|
|
|
Sample (adjusted): 12/31/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5208 after adjustments
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000314
|
0.000119
|
2.643713
|
0.0082
|
D(LOG(DOW(-1)))
|
0.332304
|
0.012275
|
27.07227
|
0.0000
|
D(LOG(DOW))*DUMMY(-1)
|
0.733479
|
0.069796
|
10.50897
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En variance
Dependent Variable: D(LOG(MDAX))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/13/08 Time: 19:56
|
|
|
Sample (adjusted): 1/01/1988 12/17/2007
|
|
Included observations: 5207 after adjustments
|
Convergence achieved after 153 iterations
|
|
MA backcast: 12/30/1987 12/31/1987, Variance backcast: ON
|
LOG(GARCH) = C(5) + C(6)*ABS(RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))) +
|
C(7)*RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))
+ C(8)*LOG(GARCH(-1)) +
|
C(9)*E(-1)^2 +
C(10)*DUMMY(-1)*E(-1)^2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000439
|
0.000152
|
2.888360
|
0.0039
|
AR(1)
|
0.883926
|
0.050379
|
17.54555
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.781102
|
0.053346
|
-14.64219
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.056469
|
0.018763
|
-3.009686
|
0.0026
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-1.675837
|
0.094003
|
-17.82739
|
0.0000
|
C(6)
|
0.216894
|
0.018728
|
11.58144
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.073034
|
0.010762
|
-6.786302
|
0.0000
|
C(8)
|
0.848336
|
0.008683
|
97.70180
|
0.0000
|
C(9)
|
468.2025
|
14.86657
|
31.49365
|
0.0000
|
C(10)
|
1035.459
|
256.2599
|
4.040662
|
0.0001
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(CAC))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/13/08 Time: 20:24
|
|
|
Sample (adjusted): 7/13/1987 12/17/2007
|
|
Included observations: 5331 after adjustments
|
Convergence achieved after 48 iterations
|
|
MA backcast: 7/09/1987 7/10/1987, Variance backcast: ON
|
LOG(GARCH) = C(5) + C(6)*ABS(RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))) +
|
C(7)*RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))
+ C(8)*LOG(GARCH(-1)) +
|
C(9)*E(-1)^2 +
C(10)*DUMMY(-1)*E(-1)^2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.000277
|
0.000150
|
1.853738
|
0.0638
|
AR(1)
|
-0.915036
|
0.066353
|
-13.79045
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.940178
|
0.066495
|
14.13916
|
0.0000
|
MA(2)
|
0.037277
|
0.014794
|
2.519786
|
0.0117
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.314083
|
0.019880
|
-15.79927
|
0.0000
|
C(6)
|
0.107449
|
0.006318
|
17.00748
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.072437
|
0.005654
|
-12.81281
|
0.0000
|
C(8)
|
0.974458
|
0.002012
|
484.2545
|
0.0000
|
C(9)
|
29.93935
|
6.324655
|
4.733751
|
0.0000
|
C(10)
|
-19.34045
|
83.37548
|
-0.231968
|
0.8166
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(NIKK))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/13/08 Time: 20:26
|
|
|
Sample (adjusted): 6/04/1991 12/17/2007
|
|
Included observations: 4315 after adjustments
|
Convergence achieved after 22 iterations
|
|
MA backcast: 5/31/1991 6/03/1991, Variance backcast: ON
|
LOG(GARCH) = C(5) + C(6)*ABS(RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))) +
|
C(7)*RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))
+ C(8)*LOG(GARCH(-1)) +
|
C(9)*E(-1)^2 +
C(10)*DUMMY(-1)*E(-1)^2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-7.10E-05
|
0.000176
|
-0.403677
|
0.6865
|
AR(1)
|
-0.959903
|
0.028603
|
-33.55963
|
0.0000
|
MA(1)
|
0.940777
|
0.034547
|
27.23208
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.025246
|
0.017025
|
-1.482858
|
0.1381
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.393796
|
0.031971
|
-12.31721
|
0.0000
|
C(6)
|
0.133549
|
0.010369
|
12.87938
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.075264
|
0.006099
|
-12.34035
|
0.0000
|
C(8)
|
0.967328
|
0.003095
|
312.5291
|
0.0000
|
C(9)
|
94.33492
|
13.96116
|
6.756955
|
0.0000
|
C(10)
|
34.74344
|
79.86350
|
0.435035
|
0.6635
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dependent Variable: D(LOG(FTSE))
|
|
Method: ML - ARCH (Marquardt) - Normal distribution
|
Date: 04/13/08 Time: 20:29
|
|
|
Sample (adjusted): 1/03/1995 12/17/2007
|
|
Included observations: 3380 after adjustments
|
Convergence achieved after 24 iterations
|
|
MA backcast: 12/30/1994 1/02/1995, Variance backcast: ON
|
LOG(GARCH) = C(5) + C(6)*ABS(RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))) +
|
C(7)*RESID(-1)/@SQRT(GARCH(-1))
+ C(8)*LOG(GARCH(-1)) +
|
C(9)*E(-1)^2 +
C(10)*DUMMY(-1)*E(-1)^2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Coefficient
|
Std. Error
|
z-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-0.000226
|
0.000630
|
-0.359339
|
0.7193
|
AR(1)
|
0.995898
|
0.003486
|
285.6815
|
0.0000
|
MA(1)
|
-0.866165
|
0.018328
|
-47.26019
|
0.0000
|
MA(2)
|
-0.118582
|
0.017734
|
-6.686801
|
0.0000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Variance Equation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C(5)
|
-0.175133
|
0.026804
|
-6.533775
|
0.0000
|
C(6)
|
0.067880
|
0.010560
|
6.427941
|
0.0000
|
C(7)
|
-0.081668
|
0.006655
|
-12.27211
|
0.0000
|
C(8)
|
0.987705
|
0.002502
|
394.7233
|
0.0000
|
C(9)
|
40.28242
|
19.37862
|
2.078705
|
0.0376
|
C(10)
|
43.05302
|
55.43153
|
0.776688
|
0.0373
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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www.wsi.com
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
GENERALE...................................................................1
CHAPITRE I : Les crises financières :
Modèles et contagion..............................5
Introduction..........................................................................................6
Section 1 : Les crises
financières..................................................................6
1.1. Les modèles des crises
financières.........................................................6
1.1.1. Les modèles de première
génération...................................................7
1.1.2. Les modèles de deuxième
génération..................................................8
1.1.3. Les modèles de troisième
génération...................................................9
a) La première approche : concept d'aléa
moral.......................................... ..11
b) La deuxième approche : la panique
financière ..........................................13
c) Modèle de
synthèse........................................................................... ..13
Section 2 : la contagion des crises
financières.................................................15
2.1. Les théories de transmission des
crises...................................................16
2.1.1. Les théories non contingentes aux
crises...............................................16
a) Le commerce
international....................................................................16
b) La coordination des politiques
économiques.............................................17
c) Les chocs globaux et les chocs
aléatoires...................................................17
2.1.2. Les théories contingentes aux crises
...................................................18
a) L'équilibre
multiple ...........................................................................18
b) Les chocs de liquidité
endogène ............................................................20
c) La contagion politique
........................................................................20
2.2. L'impact du comportement des
investisseurs..........................................21
a) Les problèmes de liquidité et de
rendement..............................................21
b) Problème d'asymétrie d'information
......................................................22
c) L'impact d'une augmentation du taux d'intérêt
extérieur ...........................24
CHAPITRE II : La crise de
« subprime »......................................................25
Introduction..........................................................................................26
Section 1 : Cadre générale de la
crise......................................................... 26
1.1. Les crédits immobiliers hypothécaires
à risques élevés........................... .26
1.2. Les causes du déclanchement de la
crise.......................................... . . ..28
1.2.1. L'impact du contexte
mondial ...........................................................28
1.2.2. Les causes internes et propres aux
USA...............................................29
1.3. Les conséquences de la crise sur le marché
américain................................30
1.3.1. L'impact sur les dépenses des
ménages............................................. 30
1.3.2. L'impact sur le
dollar.......................................................................31
1.4. La transmission internationale de la
crise.............................................. 32
1.4.1. L'impact de la crise sur les systèmes financiers
mondiaux...................... 32
a) L'ampleur sur les banques
mondiales......................................................32
b) L'ampleur sur les places
boursières.........................................................33
1.4.2. Les mécanismes de
transmission....................................................... .34
a) La transmission par titrisation des prêts
hypothécaires ...............................34
b) La transmission par les fonds
d'investissement à risque ............................. .35
Section 2 : La crise de subprime à la
lumières des modèles des crises................. 36
2.1. La déréglementation des marchés
financiers ......................................... 36
2.1.1. L'effet d'innovation financière
......................................................... .36
2.1.2. Les agences de
notation...................................................................
38
2.2. Les démarches proposées :
Remède................................................... ...39
2.2.1. L'injection de la
liquidité..............................................................
...39
2.2.2. La baisse du taux d'intérêt
......................................................... . . . 39
Conclusion
............................................................................................40
CHAPITRE III : Etude de contagion pendant la crise du
Subprime....................41
Introduction..........................................................................................42
Section 1: Présentation des données et analyse
statistique........................... ...42
1.1. Présentation des
indices..................................................................
...42
1.2. Statistiques
descriptives..................................................................
...43
Section 2 : Etude de
corrélation..................................................................43
2.1.
Définition.....................................................................................
...43
2.2. La corrélation : preuve de
contagion............................................. . ... . 44
2.3. Application et
résultats......................................................................44
Section 3 : Cointégration et modèle
VECM............................................... ...45
3.1. Test de racine unitaire des séries : test
ADF...................................... ......45
3.1.1. Procédure du
test.................................................................. ......
45
3.1.2. Application de test
d'ADF.................................................... ......... 47
3.1.3. Interprétation des résultats:
................................................. .......... 47
3.2. Calcul du nombre de
retard :VAR........................................................48
3.3. Test de
Johansen...................................................................
...........48
3.4. Ecriture
VECM.....................................................................
......... 49
Section 4 : Transmission en moyenne et en
variance........................... ......... 50
4.1. Modélisation de l'équation de
moyenne .................................... ......... 50
4.1.1. Identification de nombre de
retard.......................................... ......... 51
4.1.2. Estimation de l'équation de
moyenne ....................................... ...... 51
4.1.3. Diagnostique des séries
résiduelles............................................. ... ..
52
4.1.4. Méthode
graphique.........................................................................53
4.2. Modélisation de l'équation de
variance............................................. ...54
4.2.1.
ARMA(1,2)-GARCH(1,1)..................................................................54
4.2.2.
ARMA(1,2)-EGARCH(1,1)............................................................
...54
4.2.3.
ARMA(1,2)-GARCH(1,1)-M...............................................................55
4.2.4. Estimation des équations de variance
conditionnelle EGARCH(1,1)...... ...56
4.3. Mesure de la transmission entre les
marchés :..........................................56
4.3.1. Définition de
modèle........................................................................57
4.3.2. Estimation de
modèle.....................................................................
57
4.3.3.
Interprétation.................................................................................
57
4.4. Test de transmission en période de
crise « Contagion »..............................
58
4.4.1. Détermination de la période de crise par
la méthode graphique............... 58
4.4.2. Test de
contagion...........................................................................
60
4.4.3.
Interprétation.................................................................................
61
CONCLUSION
GENERALE.........................................................................62
ANNEXES.............................................................................................66
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................
..91
* 1 La balance de paiement est
un état statistique dont lequel on trouve, sous forme comptable, les
différents flux d'actifs réels, monétaires et financiers
pendant un période donnée entre les résidents d'un pays et
les non résidents.
* 2 VaR: c'est une mesure de
risque de perte potentielle qui peut subir un titre ou un portefeuille suite
à des mouvements défavorable des prix des marchés avec un
seuil de confiance donné, elle corresponde à la notion de
quantile.
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