L'aide humanitaire de la communauté internationale après la guerre d'agression en République Démocratique du Congo( Télécharger le fichier original )par Mireille MASUNGI MABONDO Université pédagogique nationale - Licence en relations internationale 2006 |
II.3.2. les conséquences du conflitLes conflit armé qui sévit actuellement en République Démocratique du Congo est un conflit qui pèse lourdement sur les populations congolaise, il n'épargne ni a la faune ni la flore, encore moins la population humaine, il aura des conséquences sont profondes et inimaginables. 1. Les conséquences politiques et sociales Llj 1. Soulignons à première vue que parler des conséquences politiques et sociales du conflit armé du 02 août n'est pas chose facile étant donné qu'il y a eu plusieurs conséquences politiques et sociales de ce conflits. Nonobstant ces difficulté, nous ne pouvons cependant cité dans un premier lieu les conséquences politiques et dans le second lieu nous citerons les conséquences sociales. 1.1. Les conséquences politiques Sur le plan politique, il y a comme conséquence : - Le risque de la balkanisation ou du morcellement du territoire national en trois parties au cas où la guerre ne prenait pas fin ; - L'instabilité et l'inefficacité des institutions politiques mise en place dans ce trois parties du territoire national étant donné que le pays est fractionné en trois ; - Les problèmes d'exil politique ; - Et enfin les difficultés liées à la réunification du pays. 1.2. Les conséquences sociales Notons que sur le plan social, les effets de la guerre se sont révélés véritablement néfastes pour la République Démocratique du Congo et parfois par les pays voisins. L'on note que plus de 4.500.000 congolais (23(*)) ont été décimés à l'issue du conflit de 02 août 1998 qui est d'actualité jusqu'à ce jour. En outre, il convient d'énumérer d'une manière succincte les conséquences sociales du conflit armé à l'occurrence : - les migrations forcées du volontaires des populations condamnées à se déployer à l'intérieur même du pays ou à se réfugier dans d'autres pays ; - les violations massives de droit de l'homme ; - les viol systématiques des femmes ; - des destructions des infrastructures de santé ; - la résurgence des endémies autre fois éradiquées ; - la recrudescence et la propagation du VIH/Sida dû en particulier à al présence des troupes étrangères ; - la non-couverture vaccinale (cas particulier du vaccin anti-poliomyélite) : - la paupérisation accentuée de la population ; - les grossesses indésirables qui augmente encore le nombre d'enfant de la rue ; - des traumatismes causés par l'acte sexuel involontaire ou encore un homme qui assiste impuissant au viol de sa femme, de sa fille ; - certaines femmes succombent de leurs blessure ou de la brutalité de l'acte sexuel même ; - la contamination par les maladies sexuellement transmissibles et le Sida ; - et enfin, l'aggravation de la malnutrition. Cependant, il faut noter que les effets pervers de la guerre consistant aussi en des traumatismes de tous genres observés particulièrement chez les enfants et des adolescents, et cette guerre a également engendré les handicapés physiques. Ce faisant, la gravité de la situation créée par ce conflit armé au plan politique et social aurait dû ou plutôt aurait pu amener le congolais à compter sur la compréhension et la solidarité de la communauté internationale. Nous pensons que la démarche et l'attente risque d'être vaines, car la communauté internationale est une notion piégé aux contours mal définis et le peuple congolais ne devrait pas en attendre grand chose. 1.3. Les conséquences humanitaires Le conflit armée du 02 août 1998 a entraîné une aggravation de la situation humanitaire des populations locales. Cependant, l'on note qu'à Kinshasa, suite aux appels à la vengeance lancés par le Président Kabila, son gouvernement des centaines de civils Tutsi ou d'origine rwandaise seront massacrés par les troupes régulières ou par la population autochtones. Dans les zones de combat, notamment à l'Est on déplora des nombreuses violations des droits de l'homme. A titre exemplatif nous citons plus de 500 civils qui ont été tués par les rebelles banyamulenge et leurs alliées dans la régions du Sud-Kivu tandis que dans l'Equateur, les forces gouvernementales massacrèrent également des centaines de civils sans armes. Nous soulignons que début 1999 ; on dénombrait près de 100.000 personnes réfugiées en Afrique Centrale suite aux conflits s'y déroulant. En outre le nombre de réfugiée propre au conflit en République Démocratique du Congo s'élevait a 7.500 dont environ 3.500 se sont abrités en Tanzanie et 4.000 en Zambie et une semaine plus tard, on relevait près de 15.000 nouveaux arrivants en Zambie (à Kaputo) en un mois plus tard, on constatait la fuite en République Centrafricaine de 7.500 personnes, venus se réfugier dans la Capitale Bangui. Soulignons enfin que le bureau de coordination humanitaire des Nations-Unis estimait à 467.000 le nombre de déplacement en République Démocratique du Congo subissant non seulement la guerre et les épidémies mais également des pénuries alimentaires.(24(*)) 1.4. Les conséquences économiques Les conflits armés en République Démocratique du Congo a non seulement entraîné les conséquences politiques, sociales et humanitaires, mais aussi a entraîné des conséquences qui ont fait qu'aujourd'hui plusieurs entreprises n'arrivent pas à fonctionner comme il faut. Suite à la présence de la guerre, la compréhension de ces conséquences économiques nous oblige à prendre en considération trois domaines pour mesurer les effets néfastes de conflits sur le plan économique en l'occurrence le domaine environnemental et agricole : le domaine minier et celui des entreprises publiques. Car ceci causes des effets catastrophique sur l'état de l'économie nationales et bien sût la qualité de la vie des citoyens, particulièrement dans les zones sous occupation. * 23 La référence plus, n° 2280 du 02 octobre 2001, p. 4. * 24 IRIN CEA : Bulletin hebdomadaire, n°13 : 99 du 27 mars au 02 avril 1999. |
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