Cet exercice consiste
à lire un texte à travers un cercle de 2 cm de diamètre,
évidé d'un morceau de carton, la lecture se fait d'abord avec un
oeil, puis l'autre et enfin les deux.
2.4 Exercices
d'accommodation:
Elle est permise par la
souplesse du cristallin qui s'altère progressivement en vieillissant.
Cette accommodation peut être limitée par des habitudes de vie
trop dures pour notre système visuel. Ce sont ces gênes que les
exercices suivants visent à dissiper.
Exercices:
Lisez cette page en
clignant alternativement de l'oeil droit, puis de l'oeil gauche.
Tendez les mains jointes
devant vous et levez les pouces. Regarder les ongles des pouces en
écartant lentement les mains. Regarder-les en même temps
alternativement le plus longtemps possible.
2.5 Exercices de
mobilité pupillaire:
On accroît cette
mobilité par des exercices. Le passage de l'ombre à la
lumière favorise la musculation de l'iris dont la pupille centrale se
contracte et se dilate en fonction de l'éclairement. La plupart des
affaiblissements fonctionnels de l'oeil se répercutent sur la
mobilité de l'iris. L'iris réagit par un mouvement
réflexe à la forte lumière: son sphincter referme la
pupille, l'obscurité agit sur les muscles dilatateurs de l'iris. Si pour
une raison quelconque, la rétine est affaiblie, les mouvements de la
pupille perdent en amplitude et les muscles de l'iris s'atrophient. Pour
remédier à cette faiblesse, converger le regard vers un objet
fera se contracter les sphincters de l'iris et du muscle ciliaire. Orienter son
regard verticalement et le porter au loin aura une action sur les muscles
assurant la dilatation. Faire travailler ainsi sa pupille contracte et dilate
les vaisseaux, veines et artérioles qui l'irriguent.
Difficile à
réaliser au début à cause de l'éblouissement, les
progrès seront notables lorsque l'adaptation se fera plus rapide.
Le passage du clair
à l'obscur entraîne la fabrication de rhodopsine. La sensation de
lumière agit également comme régénérateur
sur le métabolisme en général, ce qui explique pourquoi
certaines personnes privées de la lumière du jour souffrent de
maux divers en plus d'une hypersensibilité à la lumière du
jour. Sans avoir à y réfléchir, les yeux s'adaptent
automatiquement à la lumière par la contraction ou la dilatation
des pupilles. Si le regard se porte directement sur la source de
luminosité, celle-ci est reçue par la macula, très
sensible, et c'est l'éblouissement. En effet, cette dernière
s'avère 60 fois plus sensible à la lumière que la
périphérie. A l'inverse, en regardant une source lumineuse par la
rétine périphérique, la lampe ne provoque aucune
gêne.
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