Nous sommes capables de
discerner 5 millions de nuances différentes. Cela représente 250
teintes pures, 17 000 couleurs mêlées et 300 nuances de gris.
Selon les heures de la journée et donc la luminosité, nous
percevons mieux certaines couleurs.
La répartition des
cônes et des bâtonnets dans la rétine explique cette
particularité. Chaque type de cellules contient un pigment
différent réagissant à une couleur précise,
à une intensité lumineuse correspondante. On classe les
cônes en trois catégories: A pour le violet foncé, B pour
le vert foncé et C pour le jaune foncé. La couleur rouge est
reconnue en l'absence de stimulation des catégories A et B.
La lumière se
décompose en différentes tonalités quand on fait passer un
rayon lumineux par un prisme: il s'agit du spectre s'étendant de 0
nanomètre à des milliers de nanomètres. L'oeil humain n'en
perçoit qu'une petite fraction de 350 à 900, soit le violet, le
bleu, le vert jaune, l'orange et le rouge. Au début de cet arc-en ciel,
juste avant le violet, on trouve la zone de l'ultra-violet et après le
rouge, la zone de l'infrarouge. Ces espaces fourmillent en
réalité de nombreuses nuances, mais notre oeil n'en distingue pas
les subtilités.
Dans le spectre nous
percevrons trois couleurs fondamentales: rouge, bleu et vert.
Mélangées en proportions précises, ces trois teintes
recomposent la lumière blanche. En variant les proportions on arrive
à une infinité de nuances. Deux couleurs sont
complémentaires aussi lorsque mélangées elles redonnent la
lumière blanche. Mais attentions, la lumière blanche
résulte d'un mélange de couleurs pures, spectrales et unitonales
et non de tubes de sur une toile, par exemple.
Lorsque les yeux ne
remplissent par leur fonction, le cerveau compense les défaillances
grâce à sa mémoire d'images. En revanche, si c'est le
cerveau qui présente des lésions ou une maladie touchant le
cortex visuel, il interprète alors mal les visions. Il arrive qu'on
confonde les couleurs, qu'on ne reconnaisse plus les visages. Ces
désagréments sont évidemment compensés par les
autres sens: ouïe, vue, toucher... qui prennent le relais.
1.10 La vision centrale et
la vision périphérique:
La propriété
d'une plaque photographique consiste à reproduire aussi
fidèlement que possible et jusque dans les moindres détails
l'objet ou le paysage photographié. Sur toute l'étendue de la
rétine, une seule zone, très petite (1,5 mm de diamètre),
la macula, est impressionnée par une image, l'analyse et la transmet
avec précision. Elle forme donc le siège de la vision centrale ou
analytique par opposition au reste de la rétine qui correspond à
la vision périphérique ou informatrice.
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