Il n'existe aucun test de
la vision stéréoscopique acquise.
1.8.1 Correspondance
rétinienne:
La correspondance
rétinienne est à base de l'intégration binoculaire du
localiser: pour que la fusion et la vision stéréoscopique soient
possible, les deux fovéolas et les points topographiquement
correspondants des champs binoculaires des deux rétines doivent avoir la
même valeur spatiale, c'est-à-dire être porteurs de la
même direction visuelle, direction visuelle principale pour les deux
fovéolas et direction visuelle identique pour tous les points de
même coordonnées quadratiques par rapport à la
fovéola; c'est la loi de la direction visuelle identique des deux
rétines. S'il en est ainsi, le sujet localisera les objets visuels dans
l'espace selon la résultante binoculaire, c'est-à-dire selon la
direction visuelle commune, ou de fixation binoculaire; elle correspond
à la bissectrice de la direction visuelle principale des deux yeux,
comme si elle provenait de l'oeil cyclope placé entre ceux-ci. La
valeur spatiale d'un point de l'espace ne définit pas seulement la
position relative de ce point par rapport à un point, mais surtout aussi
sa position égocentrique, c'est-à-dire par rapport au moi
regardant.
1.8.2 Correspondance
motrice:
La correspondance
rétinienne a pour corollaire obligé la correspondance motrice,
c'est-à-dire l'alignement permanent des axes visuels sur l'objet
fixé. Cet alignement doit pouvoir être maintenu aussi bien au
cours des déplacements ou mouvements conjugués des yeux, dits de
version, qu'au cours des mouvements de sens opposé, dits de vergence,
lors des changements de la distance de fixation. Il dépend de
l'équilibre moteur binoculaire, lui-même sous la dépendance
de la coordination oculomotrice centrale, réglant la vergence tonique
qui assure l'alignement des axes visuels dans le regard au loin, et les
vergences d'ajustement accommodative, fusionnelle et de proximité qui
ajustent l'alignement en vision rapprochée. Il dépend en outre de
l'intégrité des voies nerveuses oculomotrices, de l'appareil
suspenseur du globe oculaire et des muscles oculomoteurs eux-mêmes.
Si donc la correspondance
sensorielle et la correspondance motrice sont en concordance, un objet visuel
sera vu simple, dès lors que le sujet le fixe et qu'en
conséquence son image tombe sur des points rétiniens
correspondants. Les images qui tombent sur des points non correspondants
devraient être vues doubles mais les mécanismes physiologiques de
neutralisation du système visuel suppriment d'une manière ou
d'une autre les parties gênantes des images [figure plus haut].
1.9 La vision des
couleurs:
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