ECOLE MILITAIRE POLYTECHNIQUE
MEMOIRE
Présenté pour l'obtention du
diplôme de Magister
Filière:
DYNAMIQUE DES FLUIDES ET
ENERGETIQUE
Option:
AERODYNAMIQUE ET PROPULSION
Par: GHITI Nadjib
Ingénieur d'Etat en
Génie Mécanique
Investigation numérique et expérimentale
d'une flamme de
diffusion d'impact
Soutenue publiquement le 23 / 01 / 2007 devant le Jury
composé de:
Président:
|
Mr. Z. NEMOUCHI
|
Professeur
|
UMC
|
Examinateurs:
|
|
|
|
|
Mr. N. HANNOUN
|
Maître de Conférence
|
USTHB-EMP
|
|
Mr. R. MAHMOUD
|
Maître de Conférence
|
EMP
|
|
Mr. M. BALISTRO
|
Maitre de Conférence
|
UMBB-EMP
|
Rapporteur:
|
Mr. S. HANCHI
|
Professeur
|
EMP
|
Chapitre I Recherche bibliographique
I 1 Introduction 01
I-2 Objectif de l'étude 10
Chapitre II Flammes d'impact
II-1 Introduction . 12
II-2 Flamme d'impact 12
II- 3 Configurations 13
II-3-1 Flamme normale à un cylindre transversal
à 'écoulement 13
II-3-2 Flamme normale à un cylindre
hémisphérique 14
II-3-3 Flamme normale sur une surface plan
14
II-4 Conditions influençant le fonctionnement .
15
II-4-1 Oxydant 15
II-4-2 Carburants .. 16
II-4-3 Richesse ... 16
II-4-4 Injection 16
II-4-5 Point d'arrêt 17
II-4-6 L'effet de la quantité de mouvement
17
II-4-7 luminosité de la flamme . 17
II-4-7-1 Effets de la forme de la flamme sur le transfert
thermique 18
II-4-7-2 Effets de l oxydant 18
II-3-7-3 Composition de l'oxydant 18
II-4-7-4 Orientations des jets . 19
II-5 Mécanisme de la combustion du C4H10 .
19
II-6 Mécanismes conduisant, en phase gazeuse,
à l'émission des NOx 20
II-6-1 Mécanisme de formation de NO2
21
II-6-2 Formation du monoxyde de carbone et des
hydrocarbures imbrûlés 22
Chapitre III Formulation mathématique
III-1 Introduction . 23
III-2 Equations régissantes .. 23
III-2-1 Equation de continuité 23
III-2-2 Equation de quantité de mouvement
23
III-3 Décomposition statistique 23
III-4 Règles de Reynolds 24
III-5 Equations aux tensions de Reynolds
24
III-5-1 Concept de Boussinesq 25
III-6 Modèle k-å
RNG .. 25
III-7 Approche non pré-mélangée
30
III-7-1 Fraction de mélange 30
III-7-2 Équations de transport pour la fraction
de mélange 30
III-7-3 Fraction de mélange, Rapport
d'équivalence 31
III-7-4 Relation de f avec les
fractions massiques d'espèces, la densité et
la température 32
III-7-5 Prolongements non-adiabatiques du modèle
non-pré-mélangé 32
III-8 Schémas de discrétisation
34
III-9 Effet du maillage 35
Chapitre IV Simulation Numérique
IV-1 Géométrie de la chambre de combustion
et maillage 38
IV-1.2 Contours de la vitesse résultant et de
l'intensité de turbulence 40
IV-I-3. Contours de la fraction massique de OH et
C4H10 ... 42
IV-I-4. Contours de la fraction massique NO et de la
température statique 45
IV-I-5 Conclusion 48
IV-II-1. Contours de la vitesse résultat et de
l'intensité turbulente 51
IV-II-2. Contours de la fraction massique OH et C4H10
53
IV-II-3- Contours de la fraction massique NO et de la
température statique 55
IV-II-4 Fractions massiques sur l'axe entre les deux jets
à X=0m 59
IV-II-5 Conclusion 60
IV-III-1 Contour de la température statique...
62
IV-III-2 Contour de l'intensité de turbulence...
63
IV-III-3 Contour de la concentration en butane...
64
IV-III-4 Contours du monoxyde de carbone et de la
fraction massique de
polluant NO 65
Chapitre V Etude expérimentale
V-1 Montage expérimental 67
La table 67
La glissière .. 67
Le coulisseau de glissière 68
Les supports 68
L'injecteur 70
V-2 Conditions expérimentales 70
V-3 Bases de la thermographie 72
V-3-1 Etalonnage de l'écoulement dans les deux
jets . 71
V-3-2 Positionnement du problème . .
71
V-4 Appareillage et procédure expérimentale
72
V-4-1 Méthodes de mesures . 72
V-4-2 Pression compresseur fixée à 2 bars
72
V-4-3 Pression compresseur fixée à 1 bars
74
V-4-4 Calcul d'erreurs 75
V--4-4-1 Erreur due aux indéterminations
intrinsèques des caractéristiques
instrumentales 75
V-4-4-2 Erreur de lecture 76
V Résultats expérimentaux 79
V-5-1 Distribution de l'intensité turbulente sur
l'axe de la flamme 82
V-5-2 Distribution de la température dans le cas
des jets d'impacts . 89
Conclusion et recommandations 91
xi cordonné suivant i.
mj masse de l'espèce j (kg).
xj coordonnée suivant j.
Cp chaleur spécifique (kJ/kg.k)
t temps (s)
f fraction de mélange
Zi fraction de l'espèce i.
Zi,car fraction de carburant. å
Zi,ox fraction de l'oxydant
P pression (Pa)
D diamètre des jets (mm)
Re nombre de Reynolds
Ui (i=1,2,3) vitesse instantanée, (m/s)
Ui (i=1,2,3) vitesse moyenne, (m/s)
u 'i(i= 1,2,3) vitesse de fluctuation, (m/s)
P Pression, (N /m2 )
p' fluctuation de pression, (N/m2)
k énergie cinétique de turbulence ,
(m2/s2)
u i u j tensions de Reynolds,
(m2/s2)
' '
L échelle de longueur des grosses structures de
turbulence, (m)
yp,xk distances des noeuds proches de la paroi
Pk taux de dissipation de l'énergie cinétique de
turbulence
Sij tenseur de déformation
S norme du tenseur Sij
ij,k,l,m,n indication des composantes
Cu, Cå1 , Cå2 ,
Cå3 constantes du modèle standard et du modèle
RNG k- å ö richesse
Symboles Grecs :
å taux de dissipation de la turbulence,
(m2/s3)
u viscosité dynamique, (kg/ms)
í viscosité cinématique,
(m2/s)
ñ masse volumique (kg/m3)
ut viscosité dynamique turbulente (kg/ms)
ít viscosité cinématique turbulente
(m2/s)
Cu, å1,å2, constantes du
modèle de turbulence
ók nombre de Prandtl associé à
l'énergie cinétique de turbulence
óå nombre de Prandtl associé au
taux de dissipation
äij symbole de Kronecker
constante du vortex libre
ôp contrainte à la paroi
â constante du modèle RNG k- å
ç0 constante du modèle RNG k- å.
Listes des figures :
Figure I-1 : Flamme pré mélangée (a)
et flamme de diffusion (b)...... 02
Figure I-2 : Systèmes de combustion classés
selon le type d'introduction des réactifs
(prémélangés ou
non) et la nature laminaire ou turbulente de
l'écoulement........ 03
Figure I-3 : Schéma définissant
l'étirement de cinq types de jet d'impacts réactifs.......
05
Figure I-4 : Types des flammes de jet impact. Les valeurs
de ö haut au bas et de gauche à
droite
06
sont1.53, 0.98, 1.12, 1.55, 1.05 1.75, 1.40, et 1.64 et
les valeurs de débit sont 5.53.10-3 to 6.03.10-3
kg/s
Figure II-1 : Flamme impactant normal à une paroi
refroidie.......... 13
Figure II-2 : Flamme impactant normale sur à un
cylindre transversal au sens de l'écoulement.... 13
Fig.II-3 : Flamme impactant normale sur à un calot
cylindrique transversal au sens de l'écoulement.......
14
Fig. II-4 : pair de jets radiaux d'une flamme
réattaché.......... 14
Figure II-5: Flammes d'impact (a) parallèle, (b)
obliques à une surface plane......... 15
Fig.II-6 : brûleur pour la combustion
prémélangé.......... 16
Fig.II-7 : brûleur pour la combustion partiellement
non prémélange. ...... 17
Fig.II-8 : brûleur pour la combustion non
prémélange. ...... 17
Fig.2-11 : Exemple d'une flamme à haute
luminosité (d'après les résultats expérimentaux
d'une
flamme de diffusion butane/air- EMP-2006) .......
18
Fig.2-12 : Exemple d'une flamme à faible luminosité
(d'après les résultats expérimentaux d'une
flamme de diffusion butane/air- EMP-2006) .......
18
Figure III-1 : Différentes régions dans une
couche limite sur une paroi plane......... 28
Schéma III-2 : Organigramme du calcul par la
méthode PrePDF. (öi a
f, ' 2
f, *
H variables
du calcul)....... 34
Figure (III-3) Maillage Quadri-map.........
35
Figure (III-4) Effets du maillage sur les
résultas...... 36
Figure IV-1 : Conditions aux limites du domaine ......
38
Figure-(IV-2): contours de la résultants des
vitesses (m/s) pour un nombre de Reynolds du butane variable..........
41
Figure-(IV-I-3): contours de l'intensité de turbulence (%) pour un
nombre de Reynolds du butane
variable.......... 42
Figure-(IV-I-4): contours de la
fraction massique OH pour un nombre de Reynolds du butane
variable.......... 43
Figure-(IV-I-5): contours de la
fraction massique C4H10 pour un nombre de Reynolds du
butane variable.......... 44
Figure-(IV-I-6): contours
de la fraction massique NO pour un nombre de Reynolds du butane
variable.......... 45
Figure-(IV-I-7): contours de la
température statique pour un nombre de Reynolds du butane
variable.......... 46
Figure-(IV-I-8): Variation de la température en
fonction du nombre de Reynolds du butane...... 47
Figure-(IV-I-9): Intensité de turbulence pour un
Re C4H10 variable sur l'axe entre les jets...... 47
Figure-(IV-I-10): Fraction massiques de C4H10
pour un Re C4H10 variable sur l'axe entre les jets... 47
Figure-(IV-I-11): Fraction massiques de CO pour un Re
C4H10 variable sur l'axe entre les jets...... 47
Figure-(IV-I-12): Fraction massiques de NO pour un Re
C4H10 variable sur l'axe entre les jets 48
Figure-(IV-II-1): contours de la résultants des
vitesses (m/s) pour un nombre de Reynolds
d'air variable......... 52
Figure-(IV-2): contours de
l'intensité de turbulence (%) pour un nombre de Reynolds
d'air
variable............. 53
Figure-(IV-II-3): contours de
la fraction massique OH pour un nombre de Reynolds d'ai
variable.......... 54
Figure-(IV-II-4): contours de la fraction massique
C4H10 pour un nombre de Reynolds
d'air variable......... 55
Figure-(IV-II-5): contours de la fraction massique NO
pour un nombre de Reynolds d'air........ 56
Figure-(IV-II-6): contours de la température
statique pour un nombre de Reynolds
d'air variable......... 57
Figure-(IV-II-7): augmentation de la température
en fonction du nombre de Reynolds du jet d'air.........
58
Figure-(IV-II-8): Intensité de turbulence pour un
Re\-(air) variable sur l'axe entre les jets........ 58
Figure-(IV-II-9): Fraction massique du C\-(4)H\-(10)
suivant y......... 58
Figure-(IV-II-10): Fraction massique du CO suivant
y........... 58
Figure-(IV-II-11): Fraction massique du NO suivant
y.......... 59
Figure-(IV-II-12): Fractions massiques sur l'axe entre
les deux jets....... 59
Figure(IV-II-13): Fractions massiques sur l'axe centrale
entre les deux jets....... 59
Figure(IV-II-14): Fractions massiques sur l'axe entre les
deux jets........ 59
Figure(IV-II-15): Fractions massiques sur l'axe entre les
deux jets........ 59
Figure(IV-II-16): Fractions massiques sur l'axe entre les
deux jets........ 60
Figure(IV-II-17): Fractions massiques sur l'axe entre les
deux jets........ 60
Figure(IV-II-18): Fractions massiques sur l'axe entre les
deux jets........ 60
Figure(IV-II-19): Fractions massiques sur l'axe entre les
deux jets........ 60
Figure (IV-III-1) température statique en fonction
de différent taux de dilution.......... 62
Figure (IV-III-2) Intensité de turbulence pour
différent taux de dilution.......... 63
Figure (IV-III-3) Concentration du butane pour
différent taux de dilution.......... 64
Figure (IV-III-4) Concentration du NO pour
différent taux de dilution......... 65
Figure.V-1 : Table et glissière............
67
Figure.V-2 :glissière.......... 68
Figure.V-3 Coulisseau ......... 68
Figure.V-4 : Supports de la glissière
68
Figure.V-5 : Deux types d'injecteurs 69
Figure.V-6 : Vue d'ensemble 69
Figure.V-7: Vue d'ensemble du bac d'essai Les dessins de
définition de toutes les pièces.Figure. .... 70
V-8a : schéma de travail du caméra
thermique.......... 71
Figure. V-8b : schéma simplifié du
dispositif....... 71
Figure. V-9 : Vitesse en fonction de l'angle de rotation
à Pc=2bars....... 73
Figure. V-10 : Vitesse moyenne en fonction de l'angle de
rotation.......... 73
Figure.V-11 : La vitesse en fonction de l'angle de
rotation à Pc=1bar......... 74
Figure V-12 : Débits en fonction des
différentes ouvertures à Pc=1bar........... 74
Figure (V-13) : Variation temporel de l'écoulement
diffusif des deux jets d'impacts: l'intervalle de temps entre deux figures
successifs est 0.002 seconds ReC4H10=2251,
Reair=214. (T1 à T9)........
79
Figure (V-14) : Front de flamme.......... 80
Figure (V-15) : Cas de deux tourbillons (a) sens
opposés, (b) même sens...... 80
Figure (V-16) : Mélange de deux tourbillons.......
81
Figure (V-17) : Mécanisme de combustion dans une
flamme de diffusion.......... 82
Figure V-19: tracées de la température en
fonction du temps....... 84
Figure(V-20): Intensité turbulente des
fluctuations de température le long de l'axe entre les deux jets..
84
Figure(V-21): Intensité turbulente estimé
par les fluctuations du température.......... 85
Figure(V-22): Intensité turbulente du fluctuations
detempérature sur l'axe entre les deux jets....... 85
Figure(V-23): Intensité turbulente de la
température........... 85
Figure(V-24) Intensité de turbulence le longueur
de l'axe de la flamme.......... 86
Figure(V-25) Intensité de turbulence le long de
l'axe de la flamme.......... 86
Figure(V-26) Intensité de turbulence le long de
l'axe de la flamme.......... 86
Figure (V-27) Intensité de turbulence le long de
l'axe de la flamme......... 87
Figure(V-28) Intensité de turbulence le long de
l'axe de la flamme.......... 87
Figure(V-29) Intensité de turbulence le long de
l'axe de la flamme.......... 88
Figure(V-30) Distribution de la température pour
deux jets impacts....... 89
Figure(V-31) Distribution de la température pour
deux jets impacts....... 89
Figure(V-32) Distribution de la température pour
deux jets impacts (K)........ 89
Figure(V-33) Distribution de la température pour
deux jets impacts (K)........ 89
Figure(V-34) Distribution de la température pour
deux jet impactants (K)........ 90
Figure(V-35) Distribution de la température pour
un jet réactive ejecte dans de l'air libre....... 90
Remerciements
Ce travail a été effectué au sein du
laboratoire de Mécanique des Fluides de l'UER Mécanique
Appliquée de l'Ecole Militaire Polytechnique sous la direction du
Lieutenant colonel S. HANCHI Professeur à l'EMP qu'il trouve ici ma
profonde reconnaissance pour son soutient, et à sa gentillesse avec ses
nombreuses idées qui ont été un enrichissement incroyable,
et pas seulement scientifique. Ce travail a donc été un
réel plaisir grâce à lui.
Mes vifs remerciements vont à M. le Professeur Z.
NEMOUCHI qui m'a fait l'honneur d'accepter la présidence du jury. Je
tiens à remercier M. N. HANNOUN, S. MAHMOUD et M. BALISTRO pour avoir
accepté de faire partie du jury et d'avoir consacré un peut de
leurs précieux temps à la lecture de ce mémoire.
Mes profondes remerciements s'adressent également
à M Mekadem Mahmoud pour son aide et aussi sa gentillesse je souhaite a
lui du bonheur. Sans oublier les autres membres du laboratoire.
Je tiens particulièrement à exprimer ma
reconnaissance à M. K. NECIB chef de l'UER Mécanique
Appliquée, pour sa sympathie et ses perpétuels encouragements je
félicite aussi.
J'adresse aussi mes remerciements au Colonel YOUSNADJ,
directeur de la recherche et de la formation post graduée pour l'effort
et l'intérêt qu'il porte au développement de la recherche
scientifique.
DIDICACES
A la mémoire de mon père
Hassnaoui
À ma mère Yamouna, qui m'ont toujours
soutenu
A mes frères Nabil, Driss, Amir et mes
soeurs
I.1 Introduction
La combustion est aujourd'hui un des principaux moyens de
conversion de l'énergie. Elle est utilisée dans de nombreux
systèmes, aussi bien pour produire de la chaleur (chaudières ou
fours domestiques et industriels) ou de l'électricité (centrales
thermiques), que pour le transport (moteurs automobiles et
aéronautiques, moteurs fusées . . .) ou encore la destruction de
déchets (incinérateurs). La combustion peut être
définie comme étant une (ou des) réaction (s)
irréversible (s) fortement exothermique (s) entre un combustible et
un
comburant (ou oxydant), selon le schéma global suivant :
[1]
Combustible + Comburant Produits de combustion + chaleur
Plus précisément, cette réaction induit
un fort dégagement de chaleur dans une zone très mince (les
épaisseurs typiques de flamme sont de l'ordre de 0.1 à 1 mm)
conduisant à des gradients thermiques très élevés
(le rapport des températures entre réactifs et produits de
combustion est couramment de 6 à 8) et à de larges variations de
la masse volumique. Le taux de réaction est raid et fortement non
linéaire (loi d'Arrhenius). Les combustibles les plus divers (gazeux,
liquides ou solides) peuvent être utilisés : bois, charbon,
hydrocarbures méthane, butane, propane, essence, gasoil,
kérosène, fioul, etc. hydrogène, et le comburant est
généralement l'oxygène de l'air, plus exceptionnellement
de l'oxygène pur
(moteurs-fusées, certains fours industriels) qui permet
d'atteindre des températures plus élevées et
d'éviter le stockage d'azote inerte (mais l'oxygène pure pose des
problèmes de sécurité). Plus rarement, d'autres comburants
sont utilisés (moteurs fusés pyrotechniques). Différents
mécanismes de couplage interviennent en combustion. Les schémas
cinétiques de la réaction chimique déterminent le taux de
consommation du combustible, la formation de produits de combustion et la
formation d'espèces polluantes. Ils interviennent aussi bien dans les
processus d'allumage que dans ceux de stabilisation ou d'extinction des
flammes. Les transferts de masse (par diffusion moléculaire ou transport
convectif des différentes espèces chimiques) sont aussi des
éléments importants des processus de combustion. Le
dégagement d'énergie dû à la réaction
chimique induit des transferts thermiques intenses par conduction, convection
ou rayonnement, tant au sein de l'écoulement qu'avec son environnement
(parois du brûleur, etc.). Cette énergie thermique est ensuite
soit utilisée directement, soit convertie en énergie
mécanique dans des turbines à gaz ou les moteurs à piston.
Bien évidemment, la combustion requiert la description de
l'écoulement (mécanique des fluides). Dans certains
systèmes, d'autres aspects sont à
considérer. Deux (combustibles ou comburants liquides) ou trois
(combustibles solides, particules) phases peuvent interagir. Des
phénomènes tels que la formation de sprays, la vaporisation, la
combustion de gouttes, etc. doivent alors être pris en compte. La
formation de suies génère des particules de carbone qui seront
ensuite transportées par l'écoulement. Deux situations
génériques idéales, schématisées sur la
figure (I-1), ont été identifiées, selon la
procédure utilisée pour introduire les réactifs dans le
foyer. Dans les flammes prémélangées, les réactifs,
combustible et comburant, sont mélangés avant la zone de
réaction. Au contraire, dans les flammes
non-prémélangées ou de diffusion, les réactifs sont
introduits séparément, de part et d'autre de la flamme et sont
alors essentiellement entraînés l'un vers l'autre, par diffusion
moléculaire. [1]
Figure I-1 : Flamme pré
mélangée (a) et flamme de diffusion (b).
La combustion prémélangée est à
priori plus efficace, puisque les réactifs sont déjà en
contact avant la combustion. Mais, une telle flamme est susceptible de se
propager dans le mélange combustible / oxydant jusqu'à l'endroit
où s'effectue le mélange. Ceci entraîne des
problèmes de sécurité. En revanche, si la flamme de
diffusion requiert l'apport des réactifs à la zone de
réaction par diffusion moléculaire, elle ne peut en aucun cas
remonter l'écoulement et est donc plus sûre. Sa réalisation
pratique est aussi plus simple puisqu'elle ne nécessite pas un
mélange des réactifs dans des proportions bien définies ;
c'est-à-dire dans les limites d'inflammabilité du combustible. Un
brûleur non prémélangé est souvent simplement
constitué, par exemple, d'un injecteur de combustible dans de l'air
ambiant ou d'un ou
plusieurs groupes d'injecteurs de combustible et de comburant
(moteurs-fusées, fours, etc). La combustion, intervenant
généralement en milieu gazeux, quatre situations
génériques,
résumées sur la figure (I-2), sont
identifiables, selon que l'écoulement est laminaire ou turbulent et que
les réactifs soient prémélangés ou non. En
pratique, la combustion a le plus souvent lieu au sein d'écoulements
turbulents où les transferts sont plus intenses qu'en écoulement
laminaire. La principale difficulté réside alors dans
l'interaction entre l'écoulement turbulent et le dégagement de
chaleur qui met en jeu une large gamme d'échelles
caractéristiques :
échelles spatiales et temporelles de la turbulence et
des réactions chimiques. Les rapports de ces échelles
dépendent d'ailleurs fortement des aspects étudiés. Ainsi,
le temps caractéristique de l'oxydation du combustible est
généralement court, comparé aux échelles des
phénomènes turbulents. En revanche, la formation des
espèces polluantes (oxydes d'azote en particulier) demande des temps
caractéristiques sensiblement plus longs. [1]
Figure I-2 : Systèmes de combustion
classés selon le type d'introduction des réactifs
(prémélangés ou non) et la nature laminaire ou turbulente
de l'écoulement.
L'objectif des recherches en combustion turbulente est
principalement de mieux comprendre les phénomènes complexes qui
entrent en jeu pour pouvoir les modéliser, car l'objectif final des
recherches est de pouvoir calculer un système industriel complet au
moindre coût, en effet, les coûts de développement d'un
prototype, qu'il s'agisse d'un moteur automobile ou d'un réacteur
d'aviation, sont extrêmement lourds. Ils pourraient être
sensiblement réduits en optimisant par simulation numérique un
foyer avant de construire un prototype aussi proche
que possible du produit final. Cette optimisation peut se
faire selon différents critères suivant la destination finale du
produit : rendement maximal, moindres émissions polluantes. Il s'agit
aussi d'éviter ou de contrôler l'apparition d'instabilités
de combustion (couplage entre hydrodynamique de l'écoulement,
dégagement de chaleur et champ acoustique qui conduit à de fortes
oscillations des caractéristiques du système, augmentant le
bruits et les transferts de chaleur et pouvant conduire à une
destruction rapide de l'installation).
A l'heure actuelle, si certaines tendances sont bien reproduites
par les calculs, des simulations numériques vraiment prédictives
sont encore loin d'être disponibles [1].
La flamme de diffusion est l'une des configurations de flamme
les plus fondamentales dans la combustion. De nombreuses investigations ont
déjà été effectuées pour comprendre les
caractéristiques de la flamme. Le transfert thermique des flammes
d'impact a été intensivement étudié du fait de ses
applications pratiques dans le chauffage ou le séchage du
matériel dans des processus industriels et domestiques. Cette
méthode est de plus en plus employée dans des processus de
chauffage au lieu des techniques radiantes dont le coût de chauffage est
plus onéreux pour réduire la durée et les coûts des
processus, tout en augmentant la qualité du produit. Elle a
également l'avantage d'être une méthode rapide et
localisée qui permet un contrôle du chauffage plus précis
d'un secteur spécifique plus amélioré que les
méthodes de chauffage radiantes.
Les différentes formes de la flamme sont
analysées par Y. Zhang [2] et al, T. Foat et al [3]. Les premiers
estiment qu'il y a cinq modes de bases pour la combustion des flammes de jet
d'impact qui ont été identifiées expérimentalement.
Ils ont utilisé un brûleur et une plaque refroidie par eau qui est
placée directement au-dessus de la sortie du bec du brûleur. Bien
que la configuration de l'écoulement soit très simple, la flamme
est très sensible à la vitesse de sortie du jet et à la
distance entre le jet et la plaque.
T. Foat et al [3] et Kostiuk et al [4] ont montré
clairement les différentes formes de flammes. Même si c'est le
même écoulement, les différentes formes de flammes peuvent
être établies en lançant la flamme à
différentes distances Fig. (I-3). Ces formes sont :
- flamme anneau,
- flamme conique,
- flamme disque,
- flamme enveloppe,
- flamme à faisceau central frais
Figure I-3 : Schéma définissant
l'étirement de cinq types de jets d'impacts réactifs.
T. Foat et al [3] ont étudié les modèles
et les structures turbulentes des flammes d'impact pré
mélangées. Ces auteurs montrent qu'il y a quatre modes de flammes
établis pour le jet avec les mêmes conditions d'écoulement.
La création de chaque mode dépend de l'emplacement initial de
l'allumage. L'établissement de la turbulence joue un rôle
très important sur la paroi qui stabilise les flammes. Un appareil photo
numérique à grande vitesse d'acquisition et un appareil photo
couleur à grande vitesse d'obturation, ont été
utilisés pour visualiser les modes observés de combustion. Ils
ont observé qu'une structure cellulaire peut être induite par
l'utilisation d'un générateur de turbulence pour
les flammes à richesse élevée. Cependant, cette structure
disparaît si le jet est très riche en carburant. La visualisation
indique également qu'un anneau de flammes est rarement apparu comme un
anneau complet. Ils ont étudié aussi l'influence de la
température de la plaque sur le régime de chaque mode (puisque le
refroidissement de la paroi par eau modifie généralement les
caractéristiques des modes de combustion des flammes d'impact stabilises
par la plaque). Les caractéristiques de turbulence de jet ont un effet
très intense sur les régimes de la plupart des modes de
combustion. Huit différents modes de flamme ont été
observés et visualisés par T. Foat et al [3] : un anneau
enflé, un anneau, un disque, rattaché à la paroi, conique,
une enveloppe, un faisceau central frais, et une flamme complexe. Les quatre
premiers sont stabilisés sur la plaque. Les quatre autres sont
attachés au jet. Ils ont trouvé qu'une flamme complexe peut
seulement être formé à H/d=6 dans le cas de carburants
riches. Quelques modes de combustion (flamme disque) sont plus stables que
d'autres types de flamme (flamme détachée). L'absence de flamme
dans la région d'arrêt est causée par 3 facteurs : le
débit de l'écoulement, le champ de vitesse et la richesse Figure
(I-4).
Figure I-4 : Type des flammes du jet d'impact.
Les valeurs de ö haut au bas et de gauche à
droite sont 1.53, 0.98, 1.12, 1.55, 1.05 1.75, 1.40, et 1.64 et
les valeurs des débits sont 5.53.10-3 à
6.03.10-3 kg/s.
L'étude effectue par O. B. Drennov [5] sur la structure
d'un jet entrant en collision oblique à
haute vitesse sur des plaques
minces, en métal, montre qu'une forme de jet dense est formée
dans le cas d'un impact oblique symétrique dans les
conditions de l'expérience (les deux plaques impactant sont
incliné par un certain angle). Il trouve qu'y a formation d'un jet
dispersé.
Plusieurs travaux ont étudié les échanges
thermiques dans les flammes à jet impactant. S.G. Tuttle et al [6],
Bruno Léger et al. [7], Shuhn-Shyurng Hou et al [8] et Z. Zhao [9] ont
trouvé que les plus grandes gammes de températures produisent la
plus grande variation de flux de chaleur et que la distance entre jet et
plaque, influe beaucoup sur la quantité d'énergie
transférée. Ils ont constaté que la hauteur optimale du
chauffage augmente avec l'augmentation de la concentration en méthane et
de la vitesse d'injection. Ils ont noté que l'efficacité
thermique maximale se produit lorsque la hauteur de chauffage est
légèrement inférieure à la longueur de la flamme
pré-mélangée. Cette caractéristique importante peut
être appliquée à la conception des fourneaux à gaz
de ville.
L.L. Dong et al. [10] ont étudié l'effet de
l'espacement entre deux jets laminaires de flamme pré-mélange
butane/air impactant verticalement sur une plaque horizontale. Ils ont
trouvé que cette interférence devient significative quand
l'espacement entre les jets et la distance jet- plaque sont petit. De
même, le transfert thermique dans la zone d'interaction entre les jets
est plus faible. D'autre part, l'interférence augmente le transfert
thermique dans la zone d'interaction entre les jets quand le rapport distance
sur diamètre est supérieur ou égal à 5. Le
coefficient de transfert thermique augmente aussi. Ils ont conclue que le flux
moyen de la chaleur de la plaque d'impact augmente de façon
significative avec le rapport de la distance entre le jet et la plaque et le
diamètre jusqu'à 6.
Pour l'étude de l'effet de dilution par l'azote dans
une flamme d'impact, Ay Su [11] montre que le gaz non
réactif pourrait diluer la concentration locale en carburant dans les
processus de diffusion. Le gaz d'azote à l'avantage de permettre la
visualisation du mécanisme d'impact des flammes avec différents
carburants. Ainsi, la couleur de la flamme dans le plan de mélange
devient bleue et transparente. La diminution de l'étirement de la couche
limite, augmente le taux de mélange entre le gaz et l'oxydant. Ainsi, la
longueur de la chambre de combustion sera réduite. Shuhn-Shyurng Hou et
al [8] et L.K. Sze et al [12] ont étudié l'effet de la hauteur de
chauffage sur les caractéristiques de la flamme. Ils ont montré
que la structure de la flamme, la distribution et l'efficacité du
transfert thermique sont considérablement influencées par la
hauteur de chauffe. Si la hauteur de chauffage augmente, l'efficacité
thermique augmente d'abord jusqu'à une valeur maximale et diminue
ensuite. Donc, une hauteur optimale de chauffage est identifiée par la
zone la plus large à hautes
températures et à efficacité thermique
plus élevée, dans laquelle la flamme
pré-mélangée interne et la flamme de diffusion externe est
ouverte et divergente. En outre, ils ont constaté que la hauteur
optimale de chauffage augmente avec l'augmentation de la concentration en
méthane et avec la vitesse d'injection, donc pour une combustion riche.
Cette caractéristique importante peut être appliquée
à la conception des fourneaux de gaz de ville.
Xue et Aggarwal [13] ont étudié la flamme
d'impact pré-mélangée de butane/air laminaire impactant
verticalement vers le haut sur une plaque rectangulaire horizontale. Ils ont
réalisé deux plaques construites l'une en acier inoxydable et
l'autre en laiton. Le but étant d'étudier les effets
combinés du nombre de Reynolds, de la richesse air/carburant, et de la
distance entre la sortie du jet et la plaque (jet - plaque) sur les
caractéristiques du transfert thermique du système de jet
impactant. Ils ont montré que les différentes
conductivités thermiques, émissivités et rugosité
de surface de chaque matériau, influent sur le flux de la chaleur
reçu par la plaque. Ils ont remarqué que la résistance au
transfert thermique est plus élevée quand la conductivité
thermique de l'acier inoxydable de la plaque d'impact est faible. Ceci
mène à un flux de chaleur sensiblement réduit dans la
région du point d'arrêt.
Une méthode simple d'épuration des gaz est
étudiée théoriquement par Ivar S.A [14]. Cette
méthode est basée sur des impulsions courtes à hautes
fréquences. Ces impulsions permettent d'augmenter l'absorption
d'énergie et la production de radicaux pour favoriser la transformation
séquentielle des polluants toxiques (NOx, SO2
,CxHy, etc.). L'effet de l'éthane et du propane
sur le transport de la fraction massique du monoxyde d'azote par la
décharge athermique de plasma à basse température (373 K)
et à la pression atmosphérique, est également
étudié. Le modèle qui a été
étudié prend en compte la production des radicaux après
chaque décharge, et le transfert des fractions massiques d'azote et HC
par ces radicaux. L'analyse de l'écoulement des réactions montre
les différences entre les caractéristiques des réactions
pour les fraction massiques d'azote et HC en présence des alcanes et des
alcènes non brûlés. Les résultats de leurs
simulations numériques montrent une concordance avec les données
obtenues par l'expérimentation. Leurs simulations démontrent que
la fraction massique d'azote peut être très efficacement
réduite quand le mélange contient de l'azote pur. Ainsi, dans les
systèmes contenant de l'oxygène, le chemin principal pour
éliminer la fraction massique de monoxyde d'azote est d'oxyder cette
dernière en NO2.
I. Orlandini et al [15], T. Rutar et al [16] et Q. Tang et al
[17] ont étudié l'influence du temps
de séjour, les
effets de la pression et de la température d'admission sur la formation
des
polluants NOx. Le couplage entre la formation des NOx et la zone de
mélange est d'une
importance prémordiale pour la conception des chambres
de combustion pré-mélangées des turbines à gaz.
Mais les phénomènes mis en jeu ne sont pas compris
complètement. Dans les recherches actuelles, ce problème est
étudié dans les réacteurs à jets à haute
pression et fonctionnant avec du méthane/air de
pré-mélange. L'accroissement de la pression et de la
température à l'admission tend à réduire les
concentrations de NOx. King Tang [17] démontre que l'extinction locale
devient visible.
La formation des NOx est concentrée dans la
région où la combustion est en déséquilibre. La
modélisation est également étudiée dans le cas
unique de la combustion pré mélangée. Dans certaines
réalisations, la haute pression mène à une quantité
de NOx plus élevée, alors que dans d'autres, la fraction massique
de NOx diminue avec la pression. Les mesures suggèrent qu'une partie de
la complexité se produit parce que les paramètres externes
changent la taille des zones où se forme le NOx.
H. Xue [13], S. Naha [18] ont étudié les
caractéristiques de l'émission de NOx pour les flammes
partiellement pré-mélangées « heptane/air » et
« méthane/air ». Ils ont trouvé que
dans la plupart des conditions, excepté celle du niveau le plus
élevé des flammes partiellement
prémélangées, le taux de formation de monoxyde d'azote
dans la zone non pré-mélangée est sensiblement plus haut
que celui dans la zone riche ou pré-mélangées. Dans la
zone riche pré- mélangée (ritch premixed zone), l'apport
de monoxyde d'azote thermique par rapport au NOx total est plus
élevé que le « prompt NO ».Teodora Rutar [16] et
Hongsheng Guo [19] ont étudié numériquement l'influence de
la diffusion thermique sur la formation de suie dans les flammes de diffusion
laminaire d'un écoulement à co-courant «
éthylène/air ». Les résultats démontrent que
la diffusion thermique affecte la formation de suie de la flamme de diffusion
« éthylène/air ». Bien que la conséquence sur la
formation de suie en flamme simple éthylène/air ne soit pas
significative. L'influence est augmentée si des espèces plus
légères, telles que l'hélium, sont ajoutées au
carburant ou au jet d'air. Ils ont trouvé que la crête de la
fraction volumique totale est doublée si la diffusion thermique n'est
pas prise en considération dans la simulation de la flamme avec
l'addition d'hélium au jet d'air. Le bruit généré
par les flammes est étudié par J.M. Truffaut [20], Il remarque
que le bruit est généré par des fluctuations temporelles
du débit volumique de gaz produit par la flamme. Pour les flammes de
chalumeaux, du type pré-mélange, le régime de combustion
est celui des flammes plissées et le débit volumique est
proportionnel à la surface de flamme. Donc, une variation temporelle de
cette quantité entraîne une émission sonore. Cette
émission est de causes multiples : la turbulence de l'écoulement,
l'instabilité hydrodynamique, les instabilités d'accrochage,
les
interactions entre fronts de flamme... Ainsi, bien que
l'aspect purement acoustique de l'émission sonore par la combustion soit
relativement bien compris, les phénomènes sous- jacents sont
complexes et pour la plupart non entièrement résolus.
D'après V. Faivre [21] les instabilités de combustion
résultent d'un couplage entre le dégagement de chaleur d'une
flamme et l'acoustique de la chambre de combustion. Ce phénomène
peut engendrer de fortes vibrations, et une pollution sonore importante, (voire
la destruction complète du brûleur). Aussi, de nombreuses
études portent actuellement sur le contrôle de ces
instabilités. La solution adoptée pour l'étude de V.
Faivre [21] consiste à créer un dispositif de contrôle
actif (ou actionneur) capable d'avoir un effet fort sur le mélange entre
les jets de réactifs et le fluide ambiant. La configuration
modèle étudiée consiste en un jet d'air (situation non
réactive) contrôlé par quatre petits jets auxiliaires
tangentiels. Différents essais expérimentaux ont conduit à
l'optimisation de la géométrie des actionneurs. La configuration
qui a été identifiée comme la plus efficace, en termes
d'amélioration du mélange en sortie de jet, a fait l'objet de
simulations numériques des grandes échelles (LES). L'objectif de
la partie numérique du travail est double. D'une part, les
différentes simulations réalisées permettent une meilleure
compréhension des phénomènes complexes impliqués
dans le contrôle. D'autre part, ils montrent que LES est un bon outil de
prédiction des effets du contrôle des écoulements.
I.2 Objectifs de l'étude
Ce travail traite, par simulation numérique,
l'aérodynamique d'un écoulement bidimensionnel turbulent d'une
flamme de diffusion d'impact par le modèle K- Epsilon (RNG). Nous
présentons, pour une configuration de jets opposés, l'influence
de la variation des nombres de Reynolds à la sortie des deux jets ainsi
que le taux de dilution du comburant par un gaz inerte, sur la structure de la
flamme et sur la formation de polluants. Nous avons utilisé quatre taux
de dilution (N2/C4H10) : 1/4,1/3,2/3 et 1.
Le présent travail comprend cinq chapitres ; le
chapitre précédent décrit l'importance de l'étude
de la combustion et notamment les flammes de diffusion et leur vaste
utilisation industrielle et les mécanismes de réduction des
polluants telles que le NO et le CO. Il est suivi d'une étude
bibliographique des travaux effectués par d'autres auteurs, au cours des
années précédentes.
Le chapitre II est concerne pour une recherche bibliographique
sur les flammes de diffusion d'impact, leurs domaines d'utilisations, et leurs
modes d'emplois,....
Le chapitre III est réservé aux formulations
mathématiques, où, on expose les équations
mathématiques régissant les phénomènes
d'écoulements turbulents dans la configuration en question. Le
modèle mathématique de turbulence utilisé est le
modèle RNG-(k-å). Il est suivi par une présentation de la
méthode prePdf et on termine par l'étude de l'effet du maillage.
Le chapitre IV est réservé à la présentation de la
chambre de combustion réalisée dans le Laboratoire de
Mécanique des fluides (projet de PFE) [29]. La simulation
numérique traitée par le logiciel « Fluent » et aussi
présentée et discuté. La présentation du montage
expérimental de la chambre de combustion suivie par un aperçu sur
la caméra thermique se fait dans le cinquième chapitre on donne
aussi des résultats expérimentaux trouvés à l'aide
de la caméra thermique.
On termine ce travail par une conclusion générale,
la contribution apportée à travers notre étude et les
perspectives que nous comptons entamer.
II Flammes d'impact
II-1 Introduction
Les flammes non prémélangées sont des
flammes où les gaz (combustible et comburant) sont amenés par des
conduites séparées et où la combustion se produit des le
premier point de contact. C'est le cas d'un briquet par exemple, par opposition
à un bec de gaz, où la flamme est stabilisée après
le mélange. C'est aussi le cas de la combustion dans la chambre
principale d'un turboréacteur où la combustion se produit sous la
forme d'une flamme turbulente non prémélangée. C'est aussi
le cas dans les brûleurs industriels et les moteurs Diesel.
L'étude de ces flammes doit permettre de prévoir
leurs longueurs, leurs domaines de fonctionnement (correcte) et la composition
des gaz brûlés. Comme tout problème où intervient la
turbulence, il n'est pas simple.
II-2 Flamme d'impact
Les jets de flammes d'impact ont été
intensivement étudiés en raison de leur importance dans les
applications en éventail. La Fig. (II.1) montre une flamme d'impact
normale à une plaque. Des études ont été fait pour
estimer la quantité de chaleur dégagée par la combustion,
avec de l'oxygène pur, pour augmenter le chauffage du métal et le
taux de fusion [30].
Des flammes de jet d'impact à haute intensité
ont été employées ces dernières années pour
produire le crêpage (coating) synthétique du diamant, par la
déposition chimique en phase vapeur. Des flammes
à hautes vitesses impactant sur les éléments
structurés ont été employées pour simuler à
grande échelle le feu provoqué par la rupture de tuyauterie dans
l'industrie chimique. La plupart des recherches antérieures
s'intéressent à la combustion air/carburant.
Dans ces flammes à faible intensité, le
mécanisme prédominant dans le transfert de chaleur est la
convection forcée. Beaucoup de travaux prennent en compte la combustion
des combustibles avec de l'oxygène pur. Ces flammes, à haute
intensité, produisent des quantités significatives
d'espèces dissociées (H, O, OH,...) et de carburant non
brûlé (CO, H2, etc.). Ces gaz réactifs
impactent sur une surface relativement à basse température. Ces
espèces exothermiques se combinent pour produire le CO2 et le OH, qui
sont thermodynamiquement plus stable à basses températures
[31].
Figure II-1 : Flamme impactant normalement
à une paroi.
II.3 Configurations
La configuration indique l'orientation relative des deux jets
par rapport à la verticale. C'est habituellement la considération
la plus importante pour le concepteur ou le chercheur. Les configurations
géométriques que l'on peut citer sont :
(1) Deux où plusieurs jets de diffusion parallèles
impactant sur une plaque.
(2) Jets à contre courant où le point d'impact se
situe entre les deux jets.
(3) Jets de diffusion inclinés par rapport à la
verticale impactant.
(4) Jets inclinés impactant sur une surface plane.
II-3-1 Flamme normale à un cylindre transversal
à l'écoulement
Dans cette configuration, (représentée sur la
fig. II-2) l'axe du cylindre est perpendiculaire à l'axe du
brûleur. Cette configuration a été largement
étudiée. Elle s'applique aux processus industriels comme le
chauffage autour des billes métalliques et dans le feu impactant sur des
tubes dans les usines chimiques. Une partie des études récentes
ont été effectuées concernant l'impact sur les cylindres
réfractaires [32].
Figure II-2 : Flamme impactant normalement
à un cylindre transversal au sens de l'écoulement.
Le flux local de la chaleur est mesuré en amont du
point d'arrêt. Dans de nombreuses études, le tube est refroidi
avec de l'eau. Le flux moyen de la chaleur a été calculé
à partir de l'énergie de l'eau de refroidissement [34].
II.3.2 Flamme normale à un cylindre
hémisphérique
Pour cette géométrie (fig.II.3), l'axe du
cylindre est parallèle à l'axe du brûleur. La flamme impact
sur l'extrémité du cylindre hémisphérique. Cette
configuration est très importante dans les applications
aérospatiales. Cette géométrie est rare et moins
importante pour d'autres applications industrielles, puisque la plupart des
études effectuées sur ce dispositif concernent les flammes
laminaires [35]
Figure.II-3 : Flamme impactant normale sur
à un calot cylindrique transversal au sens de l'écoulement
II.3.3 Flamme normale sur une surface plane
Cette configuration, (fig. II.4), représente l'effet de
l'espacement entre les becs adjacents sur le flux maximum de la chaleur. Elle
est largement répandue dans les processus industriels. Elle a
été également employée dans une large gamme
d'opérations. Les concepteurs ont également étudié
l'effet de l'impact de flammes parallèlement et normalement, à
une surface plane.
parallèle
Figure. II-4 : Jets radiaux d'une flamme
attachée. à une surface plane
La configuration (fig. II.5a-b) a été rarement
étudiée, bien qu'elle soit très importante pour les
applications simulant le transfert thermique sur la surface d'aile.
Mohr et al (1996) [36] ont étudié une
configuration spéciale pour des flammes parallèles à une
surface plane qu'ils ont appelés flammes radiales d'un jet
rattaché. Comme le montre la fig. (II.5), ce type de flammes donne un
chauffage plus uniforme sur la surface, comparé aux flammes d'impact
normal sur une plaque
Figure II-5: Flammes d'impact (a)
parallèle, (b) obliques à une surface plane.
Dans d'autres cas, on a étudié le cas de deux jets
d'impacts inclinés à 72° chacun par rapport à la
verticale, comme indiqué sur la fig. (I-9) [35].
II-4 Conditions influençant le
fonctionnement
Les conditions expérimentales de fonctionnement
influencent l'intensité du transfert thermique. L'étude inclue la
composition en oxydant et en carburant, la richesse de la flamme et le taux de
combustion, le nombre de Reynolds à la sortie du jet, le type de
brûleur, les diamètres des jets et l'endroit d'impacte du jet
[34].
II.4.1 Oxydant
La variable la plus importante après la configuration
physique, est le taux d'oxydant. La fraction molaire de l'oxygène dans
l'oxydant a une très grande influence sur l'intensité du
transfert thermique. Presque toutes les études utilise l'air
(ö= 0.2 1) ou l'oxygène (ö = 1.0)
comme oxydant. Ceci affecte la température de la flamme
et le taux de dissociation dans les produits de combustion. Les
températures adiabatiques de flamme pour la combustion
stoechiométrique du méthane avec l'air et avec l'oxygène,
sont de 2220 K et 3054 K, respectivement. Les produits de la combustion
adiabatique pour une flamme air/CH4 stoechiométrique ne contiennent pas
de carburant non réactif ou d'espèces dissociées,
à
l'exception de la flamme à très hautes
températures au voisinage des conditions adiabatiques. Cependant, les
produits de combustion pour une flamme O2 / CH4 contiennent presque 23 % en
volume du carburant non brûlé (CO et H2) et plus de 18 % en volume
des espèces dissociés (H, O, et OH).
II.4.2 Carburants
Un autre paramètre important est la composition du
carburant. La combinaison du type de carburant et de la richesse
détermine la tendance à produire la suie et en
conséquence, l'émission lumineuse par rayonnement du gaz
(luminous gas radiant emission en anglais). Cette tendance est plus
élevée dans les mélanges riches en carburant
(ö > 1). Le butane
C4H10, qui a un rapport de masse de C/H de 4.8, a une aptitude
plus élevée à produire de la suie que le CH4, qui a un
rapport de masse C/H de 3 [11].
II.4.3 Richesse
Ce rapport affecte directement la production de suie et le niveau
de la dissociation dans les produits de combustion. Les flammes riches en
carburant (mélange richeö>1)
produisent une combinaison de rayonnements thermiques lumineux
et non lumineux. Les
produits de combustion de ces flammes peuvent
également contenir du carburant non brûlé,
dus à
une insuffisance en oxygène. Les flammes pauvres en carburant
(mélange pauvreö< 1)
normalement ne produisent pas de rayonnement thermique
lumineux. Ceci est dû à l'absence de particules de suie. Ces
flammes produisent parfois des quantités significatives d'espèces
de carburants non brûlés à moins que la température
de la flamme ne soit suffisamment haute pour provoquer la dissociation. Les
flammes proches de la stoechiométrie (ö = 1) produisent
les températures de flamme les plus
élevées. Ceci est dû à une combustion
complète. Elles produisent généralement seulement du
rayonnement non lumineux (puisqu' aucune suie n'est produite) [37].
II.4.4 Injection
Différents types d'injecteurs sont utilisés dans
les dispositifs actuels de combustion. Dans des brûleurs
entièrement pré-mélangés, le carburant et l'oxydant
se mélangent préalablement avant d'arriver à la sortie du
jet (voir la fig.I.6).
Figure.II-6 : Brûleur pour la combustion
prémélangé.
Dans les brûleurs partiellement
pré-mélangés, le mélange de carburant et d'oxydant
se fait avant d'arriver à la sortie du jet (voir la fig.II-7)
Figure.II-7 : Brûleur pour la combustion
Figure II-8 : Brûleur pour la combustion non
partiellement non prémélangée.
prémélangée.
Dans ce cas, seule une partie de l'oxygène est fournie
à travers le brûleur. Le reste est fourni par l'air ambiant
environnant, entraîné. À la sortie du jet, le profil de
vitesses est généralement non-uniforme. Dans les brûleurs
de diffusion, le combustible et l'oxydant commencent à se
mélanger à la sortie du jet (fig.II-8), où la vitesse est
souvent non-uniforme. Dans les brûleurs de diffusion, le champ de
température à la sortie est généralement
homogène. La composition des gaz à la sortie est
constituée par le carburant et l'oxydant. Si l'oxydant n'est pas fourni
par le brûleur, il obtient une flamme purement diffusive.
II-4-5 Point d'arrêt
Le point d'arrêt est une caractéristique de
l'écoulement dans les flammes d'impacts. Ce point participe à la
stabilisation de la flamme. Il joue le rôle d'accroche flamme.
II.4-6 Effets de la quantité de mouvement
Il y a deux aspects pour les effets de la quantité de
mouvement sur les flammes. Le premier suppose que la quantité de
mouvement est orientée vers l'avant. Elle est généralement
liée à la vitesse moyenne de sortie des produits de combustion.
Le deuxième aspect est la quantité de mouvement latérale
provoquée par l'agitation.
II.4-7 Luminosité de la flamme
Un exemple d'une flamme de grande luminosité est
montré sur la fig. (II.9). Un exemple d'une basse luminosité de
la flamme est montré sur la fig. (II.10). La luminosité de la
flamme est fonction de plusieurs variables, mais elle est
particulièrement appartient du carburant. Les combustibles liquides et
solides tendent à produire des flammes plus lumineuses que les
carburants gazeux en raison des particules présentes dans la flamme.
Figure.2-9 : Exemple d'une flamme à haute
luminosité (d'après les résultats expérimentaux
d'une flamme de diffusion butane/air [29])
Figure.2-10 : Exemple d'une flamme à
faible luminosité (d'après les résultats
expérimentaux d'une flamme de diffusion butane/air [29])
II-4-7-1 Effets de la forme de flamme sur le transfert
thermique
Il a été montré, expérimentalement
[25], que la forme de flamme avait également une influence sur le
transfert thermique et cela est relié au nombre de Reynolds des jets
d'air et de carburant. Pour des Reynolds faibles, on obtient une flamme courte
et le transfert thermique est réduit. Par contre, pour une flamme aux
nombres de Reynolds grands, on obtient une forme de flamme allongée et
le transfert thermique est significatif.
II-4-7-2 Effets de l'oxydant
La composition et la température de l'oxydant jouent des
rôles importants dans le transfert thermique.
II-4-7-3 Composition en Oxydant
Les expériences montrent que le transfert de chaleur
est plus élevé quand on injecte l'oxygène vers la flamme.
Mais le transfert thermique est plus uniforme en prémélangeant
l'oxygène avec l'air de combustion. Arnold [31] calcule le taux de
transfert thermique pour des brûleurs de gaz de ville avec l'air ou de
l'oxygène pur. Kobayashi et al [26] ont montré
théoriquement, comment le flux de chaleur est amélioré
sensiblement quand on utilise des quantités plus élevés
d'oxygène dans l'oxydant. De Lucia [25] a montré que l'emploi de
l'oxygène pour augmenter les performances des chaudières
industrielles est une solution très intéressante.
II-4-7-4 Orientations des jets
L'orientation des jets influe beaucoup sur la quantité
de chaleur dégagée par convection. La situation optimale du
transfert thermique est celle où l'angle entre les deux jets est de
l'ordre de 72° d'après Ay Su [11].
II-5 Mécanisme de combustion du C4H10
Le butane est un hydrocarbure de formule brute
C4H10 qui, lorsqu' il brûle complètement avec
l'oxygène, fournit du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau comme gaz
brûlés. La combustion du C4H10 se fait suivant la
réaction :
C4H10 + 13/2 O2 4CO2 + 5H2O (II-1)
En adoptant comme masse molaire :
MO =16g , MC=12.01g , MH=1.008g , MN=14.001g.
La réaction (II-1) montre que la combustion
complète d'un gramme de butane exige une masse d'oxygène
égale à 3.586 g.
Lorsque la combustion s'effectue dans l'air, il y a lieu de
considérer que ce dernier contient 21% en volume ou 23% en poids
d'oxygène, le reste étant pratiquement de l'azote qui
n'intervient pas dans la combustion. Dans ce qui précède, une
molécule d'air peut être représentée par le couple
fictif (O0.42, N1.58 ) de telle sorte que la réaction chimique du butane
avec l'air s'écrit :
C4H10 + 13/2 (O2 + â N2 ) 4CO2 + 5H2O + 2*
â N2 (II-2)
avec
â= 3.76
La connaissance du débit massique du combustible mf
et du comburant ma, nous permet de définir la richesse du
mélange ö :
.
mf
.
á m
ö (II-6)
a
= =
.
ás
? ?
? m f ?
.
? ?
? m a?s
Dans cette expression, l'indice s correspond aux conditions
stoechiométriques, c'est-à-dire qu'on suppose que la combustion
du butane est complète et se fait suivant la réaction
précédente. Dans ce cas, la richesse stoechiométrique
ás est donnée par :
.
? ? M
? f ? f
á = â
m (II-3)
= ( ) 0 . 1 9
=
s M
.
? ? 2 1 +
a
? m a ?
où Mf et Ma correspondent aux masses molaires
du butane et de l'air, respectivement.
II-6 Mécanismes conduisant en phase gazeuse
à l'émission de NOx
Les études effectuées ont conduit à
l'identification de trois mécanismes, qui d'ailleurs peuvent être
plus au mois couplés.
> Le premier, connu dans son principe depuis 1946, est celui
de Zeldovich. Il comprend les deux principales étapes sources de
polluant NO.
Le mécanisme de Zeldovitch est important au voisinage de
la stoechiométrie on le représente comme suit :
N2 + O NO + N (II-4)
N + O2 NO + O (II-5)
N + OH NO + H (II-6)
La réaction (II-6) se produit en mélange riche.
La première réaction conditionne la vitesse
globale. Elle a une énergie d'activation élevée, voisine
de 315 KJ. Sa vitesse, et par conséquence celles des séquences
des réactions (II-4) et (II-5), ne devient significative qu'à
températures élevées, d'où le nom de «
thermique » souvent donné au mécanisme de Zeldovitch.
Toujours, à cause de la première étape, ce
mécanisme est caractérisé par un temps de réaction
élevé. Il est prédominant dans les mélanges pauvres
ou proches de la stoechiométrie.
Avec des mélanges pauvres, mais à
températures plus basses, il peut se produire un mécanisme
faisant intervenir N2O :
O . + N + N ? N O + N (II-7)
.
2 2
O N 2 O NO NO
. + ? + (II-8)
N N O NN . NO
. + ? + (II-9)
2
> Le deuxième mécanisme est lié
à la présence d'azote dans le combustible. Ceci est le cas
notamment, dans la houille et les combustibles dérivés. Il est
plus rapide que celui de Zeldovitch et est lié à la
présence d'azote moléculaire peu réactif. Habituellement,
on suppose que les molécules, contenant l'azote sont
décomposées par la chaleur en molécules plus petites,
comme le HCN et le NH3 et réagissent à leur tour
[33].
A partir de l'azote du fuel (uniquement pour les fuels lourds),
nous aurons :
NO
Fuel N NH3 HCN NH2 NH (II-10)
N2
> Le troisième mécanisme est celui dit du «
NO rapide » (prompt NO).
II-6-1 Mécanisme de formation de NO2
Le mécanisme de formation du NO2 est le suivant :
NO + HO2 NO2 + OH (II-11)
NO2 + O NO + O2 (II-12)
Dans ce système le NO2 est refroidi.
II-6-2 Formation du monoxyde de carbone et des
hydrocarbures imbrûlés :
La formation de CO est une étape intermédiaire de
l'oxydation conduisant finalement à la formation de CO2.
RH R RO2 RCHO RCO CO (II-13)
R représente le radical hydrocarbure.
Le CO formé est ensuite oxydé à faible
vitesse en CO2.
CO + OH CO2 + H (II-14)
A partir de 1600 à 1700 K, la réaction se fige avec
une constante d'équilibre de l'ordre de 3.6. Ils proviennent
majoritairement d'effets hétérogènes dans le
mélange aux parois [33].
III Formulation mathématique
III-1 Introduction
La plupart des écoulements d'importance pratique
existent en régime turbulent. Plusieurs méthodes sont alors
appliquées aux écoulements turbulents et correspondent à
différents niveaux de description, ayant chacun leurs performances et
leurs limitations spécifiques. Parmi la variété des
modèles de turbulence et des approches possibles, sera souvent
amené à effectuer un choix, dicté le plus souvent par la
nature du problème physique à résoudre et par les
réponses recherchées. Dans le présent travail, nous allons
tenter d'appliquer un modèle connu dans le domaine de la turbulence qui
est le modèle (RNG-k-å) pour l'étude de l'écoulement
bidimensionnel turbulent de flamme de diffusion d' impact. Ce modèle,
donne une description plus réaliste des phénomènes
d'interaction turbulente en suivant l'évolution de chaque
paramètre turbulent, par des équations de transport.
III-2 Equations régissantes
Les équations qui régissent l'écoulement
sont :
3.2.1 Equation de continuité
( ) =
ñ U i
0 (III-1)
?
i
?x
3.2.2 Equation de quantité de mouvement
: traduite par les équations de Navier-Stokes, elle exprime
tout simplement la loi fondamentale de la dynamique appliquée à
un fluide Newtonien. Les équations de quantité de mouvement
écrites suivants xi (i =1, 2,3) sont :
forcedinertie
'
force appliquées
6 444 7 444 8
6 47 48
? U 1 ? P ? ? U
i i
U = - + ( )
í
j ? x ñ ? x x ? x
j i j
? j
(III-2)
6 47 48
6 444 7 444 8
? T 1?P? ? T
U = - + ( )
í
j ? x j i j j
ñ ? x x
? ? x
III.3 Décomposition statistique
Pour résoudre ce système, (III-1, III-2), on
utilise une approche statistique. Les grandeurs
caractéristiques
instantanées de l'écoulement turbulent seront
décomposées selon les règles de
Reynolds comme suit : le premier représente le mouvement
moyen et le second le mouvement fluctuant, soient :
'
u'
+u
0
U i
Ui
'
(III-3)
i,
0
P P
= +
p, p'
III-4 Règles de Reynolds
En utilisant les règles dites de Reynolds, Hinze [35] :
ö ' 0.
ö ö.
fö f .ö
+
(III-4)
g
f g f
+ =
f ö . f . ö
? ö
? ö
?x ?x
f f '
'
'
+ ö ö
' ,
III-5) Equations aux tensions de Reynolds
Le formalisme des règles de Reynolds conduit en prenant la
moyenne de chaque équation, aux équations de Reynolds.
? 1 ? ? ?
)) (III-5)
?
? t
( ' ) ( ' ) ( ' )
U u U u
+ + + U u
+ = - ( ' ) ( ( '
P p
+ + í U u
+
i j i i
? x ñ ? x ? x x
j i j i
j i i
?
En moyennant ensuite ces équations et après
réarrangement, on retrouve l'équation de continuité et
celles de Navier-Stokes moyennées.
? U (III-6)
?x
i = 0
i
U
i i
U + ( )
i
+ = - í - u u
j i j
?U
?
?
?t
U
1
? P
?
' '
? x
j
ñ
x i
? ? ? x
x
j
(III-7)
123
terme de Reynolds
j
Le terme ' '
u i u j donne naissance aux
tensions de Reynolds. Il provient de la non linéarité des
équations de Navier Stokes et s'interprètes comme des
contraintes. Le système d'équations (III-6) et (III-7) comporte
plus d'inconnues que d'équations. C'est un système ouvert. Le
problème qui se pose à ce stade est le problème de
fermeture. On a 5 équations au total dont 3 pour la quantité de
mouvement et 1 pour la continuité plus l'équation
d'énergie mais le
nombre d'inconnues est maintenant égal à 10 (U
i ,i= 1,2,3,p et6u'
i u' j ) ; d'où la
nécessité de
la modélisation des équations de Reynolds. Pour
cela, beaucoup de chercheurs se sont investis dans le domaine et plusieurs
contributions de modèles de résolution ont été
proposées. Parmi ces modèles, on peut citer le modèle le
plus utilisé qui est le modèle (k-å). Le tenseur de
Reynolds est alors défini par la matrice suivante :
?u u u u u u
' ' ' ' ' ' ?
1 1 1 2 1 3
? ?
Rij ñ
= -u u u u u u (III-8)
? 2 1 2 2 2 3
' ' ' ' ' ' ?
? ' ' ' ' ' ' ?
?
u u u u u u
3 1 3 2 3 3 ?
III-5-1 Le
modèle K å
On modélise les tensions de Reynolds comme suit :
? ' '
U ?
? ? U 2
' ' -
j
i
- =
u u í ? + ? k ä (III-9)
i j t ij
? ? x ?x ? 3
j i
? ?
La viscosité turbulente est donnée par la relation
:
í t = Cu
(k2 å ) ; (III-10)
Avec u t =í t ñ
viscosité dynamique turbulente
L'expérience montre que cette relation est bien
vérifiée pour des écoulements à grand nombre de
Reynolds, à condition d'avoir une turbulence homogène.
Cu : est un coefficient sans dimension qui
doit être évalué expérimentalement
k : est l'énergie cinétique de turbulence
définie par :
1 2
1
k = u
' 2 = u + u + u
( ' ' ' )
2 2
i 1 2 3
2 2
å : Le taux de dissipation de l'énergie de
turbulence k, est donné par la relation suivante :
?
2
' ?
å í (III-11)
?? xj ? ? ?
? u
= ? ?
Ce terme de dissipation qui apparaît dans
l'équation de l'énergie de turbulence reste
à
déterminer. L'échelle typique de longueur des grands
structures de la turbulence L est déduite
3
de k / L
å = .
2
III-6 Modèle k-å (RNG)
La version standard du modèle K-å
proposée par Launder et Spalding [37], suppose les relations des
tenseurs des contraintes suivantes :
? ? U ? U ?
i j
- =
u u + ( ij )
k
i j t
í 3 ä
?? ?? - 2 III-12
?? x ? x
j i ?
í
III-13
? h
- ui
t
h =
óh ?xi
Où ít est la viscosité
turbulente déterminée à partir de l'énergie
cinétique de turbulence et de sa dissipation å
régie par les équations suivantes :
?
( ) å
? í ? ?
? k
= í + -
t
U k ? +
? ? ? ? G
?
i ? x ó
j ? ? ? ? ? x ? ?
? x i k j
III-14
? ?
( ) ( å)
? ?
í å å
å ? í + ? ?
t
U = ? ? ? ? + -
C 1 G C 2 III-15
i å å
? x ? x x k
ó
i j ? ? ? ?
å ? j ? ?
? U
Ou = - and
i
G u u
i j ? x j
k 2
å
í u
t = C
Les constantes du modèle apparaissent dans les
équations (III-14), (III-15) sont :
Cu = 0 .09 , Cå
1 = 1 .44 , Cå 2 = 1 . 92 ,
ók = 1 .0 et
óå = 1 . 3 .
Les effets des taux des contraintes moyenne et rotation
moyenne sur la diffusion turbulente sont étudiés par
l'utilisation du modèle de groupe de Renormalisation RNG k-å
. Yakhot et al. [38], utilise des équations de même forme que
le modèle standard k- å . Le modèle RNG
k-å propose différents coefficients évalués
par RNG qui varient suivant le rapport entre la turbulence et l'échelle
des temps de contraintes moyennes n :
Cu = 0 . 0845 Cå 1 = 1 .42
C n n
3 ( ( )
1 -
= + u 4 . 8 avec ó k =
óå = 0 . 7194
3
C +
2 1 0 . 0 1 2
1 . 6 8 n
å
Tandis que
?
( ) 2
1
S = 2 Sii S ii et ??
1
? U ? U ?
i i
S 2
= ?? +
ii x
x ?
? ? i i ?
kS
n= ,
å
Le modèle RNG k-å est une version
modifiée du modèle k-å standard. Il est
adapté avec des paramètres de contraint non
équilibrés å
n = kS , où S est le module du taux de
contraint et
le rapport å
k , l'échelle de temps de la turbulence. Le
paramètre n caractérise les contraintes de cisaillement. Mais
dans le cas des problèmes d'écoulement où des contraintes
de dilatation dominantes surgissent, n contient la résultante absolue du
taux de contrainte.
Les valeurs des paramètres du modèle RNG sont :
Tableau-III-1 : rapportant les constantes de
k-å et leurs modifications en modèle RNG
No
|
Paramètres
|
(k-å) standard
|
RNG k-å
|
|
1
|
|
CD
|
0.09
|
0.0845
|
|
2
|
|
C1
|
1.44
|
1.42
|
|
3
|
|
C2
|
1.92
|
|
|
3 ? - ç
C D k G
ç ?
?? 1 4 . 3 8 ??
1 68
|
u T
|
. + , ç =
3
1 0 .0 1 2
+ ç å
|
|
4
|
ók
|
|
1.0
|
0.7 179 (limite supérieur du Re)*
|
|
5
|
óå
|
|
1.3
|
0.7 179 ((limite supérieur du Re)*
|
|
* L'expression générale pour
estimer le nombre effectif de Prandtl pour k et å est :
1 -
ó
|
1 . 3929
|
0.6321
|
1
ó
|
- 2.3929
|
0.3679
u ut
|
(III-15-a)
|
0 .
|
3929
|
|
3.3929
|
La différence principale entre la version standard et
le RNG est dans l'équation du taux de dissipation turbulente
d'énergie. Dans les écoulements à taux de contraintes
élevées, le modèle RNG prévoit une faible
viscosité turbulente (c.à.d, un taux de dissipation å
élevé et une production de turbulence k faible). Bien que le
modèle RNG ait été mis en oeuvre pour améliorer le
modèle standard pour les écoulements avec une grande courbure de
lignes de
courant. La version du modèle RNG k-å a
été introduite dans les équations
différentielles
pour le calcul de la viscosité effective
à partir du modèle K-å (guide Fluent, vol 4, 1997) [41].
3
í í C u k
? ?
eff (III-16)
1 . ? ?
= + í å
?
?
? ?
Cette forme permet le prolongement aux bas nombres de Reynolds
et aux écoulements proches des parois, contrairement au cas du
modèle standard k-å, qui est valide seulement pour des
écoulements turbulents développés.
Figure III-1 : Différentes régions
dans une couche limite sur une paroi plane [35].
Il y a deux approches principales pour modéliser la
région de proche-paroi. Dans l'une des approches, appelée
'fonction de paroi', les effets intérieurs affectés par la
viscosité, ne sont pas modélisés. Au lieu de cela, des
formules semi-empiriques (fonctions de paroi) sont utilisées pour relier
la région affectée par la viscosité et la région
entièrement turbulente. Dans l'autre approche, les modèles de
turbulence à bas nombre de Reynolds sont développés pour
simuler l'écoulement de la région proche-paroi.
Dans la plupart des écoulements à nombre de
Reynolds élevés, l'approche de fonction de paroi donne des
résultats satisfaisants sans exigences excessives vis-à-vis des
ressources de calcul. Pour les bas nombres de Reynolds, le modèle k -
å exige les conditions aux limites suivantes :
2
? ? Ut ?
, å í (III-17)
= n
?? ??
?
? ?
? å
k= 0 , = 0
?n
où Ut est la composante tangentielle de la
vitesse à la paroi et n est la normale à la paroi. Un
certain nombre de modifications au modèle k - å ont
été proposés (Chen et Patel, [40] ;Wilcox, [41]; Hrenya et
Sinclair, [42]). Dans les approches par des fonctions de paroi, un profil
universel de vitesse existe prés de la paroi et est de la forme :
u + = ln + +
1 (III.18)
y B
k
où k est la constante de Von Karman (0.4 1), B
une constante empirique liée à l'épaisseur de la
sous-couche visqueuse (B =5.2 dans une couche limite plane) et
u+ et y+ sont définis comme suit
:
Ut
u =
+
ñ
ôw /
y= + (III.19)
u
ñ np ô w /
où nP est la distance normale du noeud
considéré au point P de la paroi. En outre, on assume que
l'écoulement est en équilibre local. Ceci signifie que la
production et la dissipation sont presque égales. Ces hypothèses
permettent l'utilisation de la résolution à la paroi. En fait,
l'approche de la loi de paroi exige que la distance adimensionnelle du noeud
voisin de la grille de la paroi doit être plus grand que 30
(y+> 30). Dans un tel cas, la contrainte de cisaillement
à la paroi peut être liée à la composante
tangentielle de la vitesse à la grille :
ñ
1
k C kU t
ñ u 4
ô (III.20)
w +
= ln ( y E)
Pour l'énergie cinétique turbulente, k, le
gradient normal à la paroi est habituellement égal à
zéro. On suppose que l'échelle des longueurs près de la
paroi est donnée par:
L p
kn
= (III.21)
Cu
3
4
En supposant qu'il y a équilibre entre la production et
la dissipation, le taux de dissipation de l'énergie turbulente au noeud
à côté de la paroi (indice P, situé à
distance normal nP de la paroi) peut être calculé sans
résoudre l'équation de transport pour å :
3 3
Ck 2
4
å = (III.22)
u p
p
p kn
Pour modéliser l'interaction entre la combustion et la
turbulence, une méthode basée sur la PDF présumée
est utilisée.
III-7 Approche non
pré-mélangée
III-7-1 Fraction de mélange
La base de la modélisation par l'approche PDF
présumée est d'approximer la solution par la minimisation de la
fonction de Gibbs. L'état thermochimique instantané du fluide est
lié à une quantité scalaire conservée connue sous
le nom de fraction de mélange f.
Cet fraction de mélange peut être écrite en
terme de fraction de la masse atomique comme :
Z Z
i i ox
- ,
=
f
(III-23)
Z Z
i fuel i ox
, ,
-
où Zi est la fraction de masse
élémentaire pour l'élément i.
Le sous script `ox' dénote la valeur à
l'admission du jet d'oxydant et le sous script `fuel' dénote la valeur
à l'admission de jet de carburant. Si les coefficients de diffusion pour
toutes les espèces sont égaux, alors l'équation (III- 23)
est identique pour tous les éléments.
Ainsi la fraction de mélange est la fraction de masse
élémentaire qui provient du jet de carburant. Cette fraction de
masse inclut tous les éléments du jet de carburant, y compris les
espèces inertes telles que le N2 et l'oxydant O2.
III-7-2 Équations de transport pour la fraction de
mélange
Sous l'hypothèse de diffusivités égales,
les équations d'espèces peuvent être réduites
à une
équation simple pour la fraction de mélange
f. Le terme source de la réaction dans l'équation
d'espèce est négligé.
f est une quantité conservée.
Bien que l'hypothèse de diffusivités
égales est incertaine pour les écoulements laminaires, elle est
généralement acceptable pour les écoulements turbulents
où la convection turbulente est supérieure à la diffusion
moléculaire. L'équation moyenne de la fraction de mélange
est :
?
?t
|
( ) ( ) ?
u
ñ . ñ .
+ ? = ? ? ? ?
f vf f
t
?
? ó t ?
|
(III-24)
|
Fluent résout une équation de conservation pour la
fraction de mélange moyenne '
f ainsi que
sa variance, f que ce soit pour un combustible liquide
ou des particules dans la réaction.
' 2
L'équation pour ' 2
fest :
?
? t
( ' 2 ) . ( ' 2 ) . ' 2 ( 2 ) ' 2
u ? å
ñ ñ
f vf f C f C
+ ? = ? ? ?
t
(III-24)
? ? + ? - f
g t d
u ñ
? ó k
t ?
où f = f - f
' , ót Cg ,
Cd prennent les valeurs suivantes : 0.85, 2.86, 2.0,
respectivement.
La variance de la fraction de mélange est employée
dans le modèle de fermeture décrivant les interactions entre la
turbulence et la chimie.
III-7-3 Fraction de mélange - Rapport
d'équivalence
Considérons un système de combustion simple
comportant un jet de carburant (F), un jet d'oxydant (O) et des produits (P)
symboliquement représentés par les conditions
stoechiométriques comme suit:
F + rO ? (1+ r)P (III-25)
où r est le rapport air / carburant basé sur la
masse. Définissons ö comme :
ö
|
( / )
fuel airréel
|
(III-26)
|
( ) stoichiomé trique
fuel air
/
|
L'équation de réaction (III-25) conçue pour
un mélange plus général, peut alors être
écrite :
ö.F + rO ? (ö+
r)P (III-27)
la fraction de mélange pour l'ensemble du système
peut alors être déduite à :
L'équation (III-28) est un résultat important
permettant le calcul de la fraction de mélange en fonction de la
richesse.
III-7-4 Relation de f avec les fractions massiques
d'espèces, la densité et la
température
Dans l'approche de modélisation par la fraction de
mélange, la chimie est réduite à une ou deux fractions de
mélange conservées. Toutes les grandeurs scalaires
thermochimiques (fraction massique, densité et température
d'espèce) sont uniquement liées à la fraction de
mélange. La valeur instantanée de la fraction de mélange
en chaque point du domaine d'écoulement peut être utilisée
pour calculer les valeurs instantanées des fractions, de densité,
et de température des espèces.
Si en outre, le système de réaction est
adiabatique, les valeurs instantanées des fractions de
masse
densité et la température, dépendent seulement de la
fraction instantanée de mélange f .
ö i = ö i ( f )
(III-29)
Dans l'équation (III-29), öi est
la fraction massique instantanée d'espèce, la densité
ou
la température.
Dans le cas d'un système non-adiabatique la relation
(III-29) est généralisée à :
ö i =ö i
|
( , *
f H
|
)
|
(III-30)
|
Pour un système à fraction de mélange
unique, *
H est l'enthalpie instantanée :
? T
H m H m c dT h
* = ? = ? ? +
?
j j j p j j
,
j
j ? ? T REF j
,
?
(III-31)
0 ( )?
T ?
ref j
,
?
III-7-5 Prolongements non-adiabatiques du modèle
non-pré-mélangé
Beaucoup de systèmes de réaction comportent des
transferts thermiques à partir des parois, de
gouttelettes, et/ou de
particules par un transfert de chaleur convectif et par rayonnement. Dans
de tels écoulements l'état thermochimique local
n'est plus lié seulement à f, mais également
à l'enthalpie *
H .
L'enthalpie du système influe sur le calcul
d'équilibre chimique et sur la température de l'écoulement
réactif. En conséquence, les changements de l'enthalpie dus
à la perte de chaleur doivent être considérés quand
on calcule les grandeurs scalaires de la fraction du mélange.
ö i =ö i
|
( , *
f H
|
)
|
(III-32)
|
Dans de tels systèmes non adiabatiques, les fluctuations
turbulentes doivent être calculée au moyen d'une PDF
présumée.
Le calcul de la fonction ( , * )
p f Hn'est pas pratique pour la plupart des
applications industrielles. Le problème peut être simplifié
en supposant que les fluctuations d'enthalpie sont indépendantes du
niveau d'enthalpie (c-à-d que les pertes de chaleur n'influe pas de
manière significative sur les fluctuations turbulentes d'enthalpie)
[39].
p=p(f)
Et
|
1
ö i ö i f , H P f df
= ? ( ) ( )
*
0
|
(III-33)
|
La détermination de öi dans les
systèmes non-adiabatique exige ainsi la solution de l'équation
modèle de transport d'enthalpie moyenne :
( ) ( ) ??
k ?
t
ñ ñ
* . * . H *
H vH
+ ? = ? ? ?
?? ? c p ?
?
? t
(III-34)
où Sh est le terme source due à
l'échange de transfert thermique par rayonnement, aux frontières
des parois [39].
p f = p f f
( ) ( , ' 2 )
Forme PDF
( *)
f, H
öi
Modèle chimique
1
ö i p f ö i f , H *
= ? ( ) (
0
) df
ö i = ö i (f ,
f ' 2 , H*)
Voir les tables [41]
|
Schéma III-2 :Organigramme du calcul par
la méthode PrePDF. (öi a f, ' 2
f ,
H variables du calcul).
*
III-8 Schémas de discrétisation
La précision de l'approximation des flux convectifs et
diffusifs joue un rôle très important dans la
discrétisation des équations de transport dans le domaine de
calcul. Les termes convectifs et diffusifs n'interviennent plus que par leur
flux, d'où une prise en compte plus global de l'écoulement.
L'intégration des équations de transport sur un volume fini donne
les expressions de ces flux. La question est : quel schéma faut-il
appliquer pour bien estimer le changement des variables vitesse, pression,
énergie cinétique de turbulence... à l'interface des
volumes de contrôle, entre les valeurs voisines connues. Tous les
schémas de discrétisation introduisent des erreurs de solution
dues à la nature approximative de l'interpolation polynomiale sur
laquelle ils sont basés.
Plusieurs schémas sont considérés par Fluent
:
-) le schéma « Upwind »,
-) le schéma « Power-law » appelé aussi
loi de puissance.
-) le schéma « Quick », schéma
d'interpolation quadratique.
Ce dernier schéma est souvent considéré
par Lien-Leschnizer [45] comme étant la meilleure
approximation pour
le flux convectif dans plusieurs problèmes utilisant le modèle
des
contraintes de Reynolds. Dans le présent travail,
l'approche numérique est faite par le schéma « Quick ».
Dans Fluent, toutes les variables sont calculées au centre des mailles
et le domaine de calcul est bidimensionnel, constituant le plan de
symétrie de notre chambre de combustion (Fig.III-3), le
maillage structurée (quadri-map) est serrée la où le
gradient de température est important et s'élargie loin de la
zone de réaction.
Figure III-3 : Maillage structuré
III-9 Effet du maillage sur les résultats
Nous avons tout d'abord effectué une étude sur
la stabilité et la convergence du résultat en utilisant trois
chambres de combustion, contenant plusieurs nombres de noeuds Fig. (III-3).
Pour la chambre de combustion qui possède 56000 noeuds, le calcul
converge sans obtenir un résultat satisfaisant, une zone de 2500 K
apparaît loin des oriffices Fig. (III-4-a). L'augmentation du nombre de
noeuds du maillage jusqu'à 95000, (Fig.(III-4-b)), fait que le calcul
converge avec température maximales de l'ordre de 1400 K, le
problème est que la flamme n'est pas captée. Pour la chambre de
combustion de la Figure. (III-4-c) et pour un nombre de noeuds égal
à 158000 on a obtenu un résultat numérique stable avec une
forme de la flamme adéquate. Donc le nombre de noeuds de la
géométrie (c) est le nombre de noeuds satisfaisants,
d'après l'étude expérimentale effectués par AY SU
et al [11], Figure [III-4-d] dans un temps record.
(a) 65000 noeuds. Température en K (b) 95000 noeuds.
Température en K
(c) 158000 noeuds. Température en K (d) D'après
l'expérimentale d'Ay Su [11]
Température en Celsius.
Figure (III-4) : Effets du maillage sur les
résultas.
Nous cherchons dans cette étude à estimer les
effets du nombre de Reynolds en entrée d'air en gardant le Reynolds du
Butane constant.
Dans une seconde phase, on fera varier le nombre de Reynolds du
Butane en gardant celui de l'air constant.
Pour ces deux cas on étudie l'influence du nombre de
Reynolds sur les caractéristiques Aérothermochimiques de la
flamme (Figure (V-1)).
Les tables Pre PDF choisies dans notre calcul contiennent 8
espèces chimiques (C4H10 , O2, H2, N2, CO, OH,
H2O, CO2).
Tableau IV-1 : caractéristiques
thermodynamique du combustible.
|
|
C4H10
|
|
PCI (kj/kg)
|
45217
|
|
Enthalpie massique d'évaporation
(kj/kg)
|
385
|
|
|
Tableau IV-2 : Conditions aux limites
entrées des deux jets.
Nombres de cas
|
Vair=1.5m/s Reair=214
|
VC4H10
|
ReC4H10
|
1
|
214
|
1
|
2251
|
2
|
214
|
2
|
4502
|
3
|
214
|
1.5
|
3376
|
4
|
214
|
1.75
|
3939
|
5
|
214
|
0.75
|
1688
|
Tableau IV-3 : Conditions aux limites
entrées des deux jets.
Nombres de cas
|
VC4H10=1.5m/s ReC4H10=214
|
Vair
|
Reair
|
1
|
3376
|
1
|
137
|
2
|
3376
|
2
|
274
|
3
|
3376
|
1.5
|
214
|
4
|
3376
|
1.75
|
250
|
5
|
3376
|
0.75
|
107
|
IV-1 Géométrie de la chambre de combustion et
maillage
La géométrie du domaine de calcul contient
159000 noeuds. Le maillage est de type structuré très
raffiné dans les zones où les gradients sont importants. Ce
maillage est moins raffiné dans les zones loin de la zone de
réaction (zone relativement froide). Fig. (V-A- 1).
Tableau IV-4 : Définie les
caractéristiques géométriques du domaine de calcules.
L
|
180mm
|
H
|
750mm
|
D
|
3mm
|
d=4*D
|
12mm
|
Figure IV-1 : Conditions aux limites du
domaine
Partie I
Influence de la variation du nombre
de Reynolds du butane (C4H10) sur
les caractéristiques dynamiques et
chimiques de l'écoulement.
Re C4H10 = 3376 Re C4H10 = 3939
Re C4H10 = 1688
Re C4H10 = 2251
La première partie de l'étude consiste à
étudier numériquement l'influence de la vitesse d'entrée
du butane sur les paramètres de la flamme, pour un Reair fixe
et égal à 214. Nous avons fait varier la vitesse d'entrée
du butane de U=0.5m/s à U= 2m/s. Ceci correspond à des Reynolds
ReC4H10 =1688 et ReC4H10=4502.
Les résultats suivants montrent l'influence de la
variation du nombre de Reynolds de d'air sur le comportement
aérothermochimique pour une flamme d'impact constituée d'un jet
de butane et d'air Fig. (V-1).
On peut, à partir des résultats de la simulation,
aboutir aux résultats du champ de la vitesse résultants,
d'intensité, de température et des fractions de mélange
(C4H10 , OH, NO).
IV-1-2 Contours de la vitesse résultants et de
l'intensité de turbulence
|
|
Re C4H10 = 4502
|
|
|
|
|
Re C4H10 = 1688
|
Re C4H10 = 2251
|
Figure-IV-I-2 : contours de la résultants
des vitesses (m/s) pour un nombre de Reynolds du butane variable (Reair =
214).
On constate (Fig. (IV-I-2)) l'apparition de zones de
re-circulation. Ces zones de recirculations créent des zones de
surpression. Le fluide à l'intérieur de ces zones ne participe
pas à la combustion du butane (zones froides). Du fait de la
re-circulation de l'air entourant la flamme et d'après les
résultats de la fig. (IV-I-2), on voit que la flamme est
étirée vers le haut de la chambre de combustion. Elle a une forme
d'une tuyère divergente. Ceci influe négativement sur la longueur
de la chambre. La flamme prend la quantité d'air nécessaire pour
brûler le butane de la partie supérieure augmente la longueur de
celle-ci. On aura donc augmentation de la longueur de la chambre lorsqu' on
augmente le débit de carburant en gardant le débit d'air
constant.
Re C4H10 = 3376 Re C4H10 = 3939
|
|
Re C4H10 = 4502
|
|
|
|
|
Re C4H10 = 1688
|
Re C4H10 = 2251
|
Figure-IV-I-3: contours de l'intensité de
turbulence (%) pour un nombre de Reynolds du butane variable (Reair = 214).
IV-I-3 Contours de la fraction de OH et C4H10
La concentration de C4H10 diminue progressivement
dans les zones lointaines des orifices des deux jets. On voit
que l'augmentation du débit de carburant augmente la quantité du
carburant du mélange et la combustion n'est pas complète [4].
Re C4H10 = 3376 Re C4H10 = 3939
Re C4H10 = 4502
Re C4H10 = 2251
43
Re C4H10 = 1688
Figure-IV-I-4: contours de la fraction massique
OH pour un nombre de Reynolds du butane variable (Reair = 214).
On voit que la variation du nombre de Reynolds modifie la
direction de la flamme. Pour un Reynolds du carburant de l'ordre de 1688 la
flamme est orientée vers le coté du jet d'air. En augmentant ce
nombre, on remarque que la direction de celle ci change.
Re C4H10 = 3376
Re C4H10 = 4502
Re C4H10 = 3939
|
|
|
|
Re C4H10 = 1688
|
Re C4H10 = 2251
|
Figure-IV-I-5: contours de la fraction massique
C4H10 pour un nombre de Reynolds du butane variable (Reair =
214).
IV-I-4. Contours de la fraction NO et de la
température statique
On sait que le mécanisme dominant pour produire le NO est
l'effet thermique qui apparaît à
des températures supérieures à
1000C° à partir de l'azote de l'air (fig.IV-I-4). La
quantité de NO thermique augmente avec la température maximale de
la flamme ; pour des températures supérieures à
1300°C sa formation est indépendante du temps de séjours
[11].
Re C4H10 = 3376 Re C4H10 = 3939
Re C4H10 = 4502
Re C4H10= 1688 Re C4H10= 2251
Figure-IV-I-6: contours de la fraction massique
NO pour un nombre de Reynolds du butane variable (Reair = 214).
Dans la figure (IV-I-2) on voit que l'augmentation du nombre
de Reynolds du carburant influence l'aérodynamique de la flamme. Cette
augmentation du nombre de Reynolds fait augmenter la zone de cisaillement entre
la couche fluide. Ce cisaillement engendre des tourbillons de
différentes tailles. Ces tourbillons favorisent le mélange entre
l'air et le carburant.
Re C4H10 = 3376 Re C4H10 = 3939
Re C4H10 = 4502
Figure-IV-I-7: contours de la température
statique pour un nombre de Reynolds du butane variable (Reair = 214).
Cette augmentation du nombre de Reynolds augmente le nombre de
tourbillons de petites tailles dus au mécanisme d'étirement de la
flamme et provoque l'extinction de celle-ci.
En comparant les fig. (IV-I-2) et (IV-I-7) on trouve que la
zone la plus tourbillonnaire correspond à la zone des plus hautes
températures. L'intensité de turbulence augmente avec le nombre
de Reynolds (fig. (IV-I-3)) et on observe que cette intensité influence
l'orientation de la flamme (fig. (IV-I-7) et ceci est bien
représenté par la figure donnant la variation de mélange
de HO fig. (IV-I-4).
Pour un nombre de Reynolds égal 1688 K (figureIV-I-7)
la flamme se stabilise sur les becs des deux jets. C'est la zone où se
trouve une concentration du mélange proche de celui de la
stoectiométrie. Une légère augmentation du nombre de
Reynolds provoque un détachement de la flamme en deux petites flammes.
L'un rattachée aux jets et l'autre détachée (Re
C4H10=2251). Ensuite, la flamme détachée disparaît
complètement à cause de la concentration en C4H10. Une
seule flamme reste mais est de dimension réduites.
1680
1660
1640
1620
1600
1580
1560
1540
1520
1500
1480 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0
-10
0,06 0,07 0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16
Re
40
70
60
50
30
20
10
0
Reair=214 (Vair=1.5 m/s) Numé.
ReC4H10=1688 VC4H10=0.75 m/s
ReC4H10=2251 VC4H10=1 m/s
ReC4H10=3376 VC4H10=1.5 m/s
ReC4H10=3939 VC4H10=1.75 m/s
ReC4H10=4502 VC4H10=2 m/s
Intensité de turbulence (%)
Figure-(IV-I-8):Variation de la température en
Figure-(IV-I-9): Intensité de turbulence pour un
foncion du nombre de Reynolds du butane. ReC4H10 variable sur
l'axe entre les jets.
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
60
Reair=214 (Vair=1.5 m/s) Numé.
ReC4H10=1688 VC4H10=0.75 m/s
ReC4H10=2251 VC4H10=1 m/s
ReC4H10=3376 VC4H10=1.5 m/s
ReC4H10=3939 VC4H10=1.75 m/s ReC4H
10=4502 VC4H 10=2 m/s
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
Reair=214 (Vair=1.5 m/s) Numé. ReC4H10=1 688
VC4H 10=0.75 m/s ReC4H10=2251
VC4H10=1 m/s ReC4H10=3376 VC4H
10=1.5 m/s ReC4H10=3939 VC4H
10=1.75 m/s ReC4H10=4502 VC4H 10=2
m/s
60
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1
Fraction massique de C4H10 0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
Figure-(IV-I-10): Fraction massiques de C4H10 pour un
ReC4H10 variable sur l'axe entre les jets.
Fraction massique de CO
Figure-(IV-I-11): Fraction massiques de CO pour un
ReC4H10 variable sur l'axe entre les jets.
Dans la fig. (IV-I-9) on voit que l'augmentation du nombre de
Reynolds du butane provoque un accroissement de l'intensité de
turbulence dans le champ de l'écoulement.
Pour des ReC4H10 supérieurs à 1688
(la concentration en butane est supérieure à celle de l'air), on
obtient un mélange riche en carburant et avec une intensité
turbulente élevée. On obtient une bonne consommation du
C4H10. Ce ci est montré par la fig. (IV-I-10). Les
résultats donnant OH (Fig.IV-I-4) montrent que la quantité
produite du radical OH augmente avec l'augmentation du débit de
combustible. Par contre elle n'influe pas sur l'orientation de la flamme. Donc
si on veut changer la direction de la flamme, on fait varie le débit de
carburant. On voit que l'augmentation du débit de C4H10
augmente la quantité de particules de carbone. Ceci diminue la
concentration en CO (fig.VI-I-1 1). Même si le mélange est
très riche en carburant la production de CO diminue avec l'augmentation
du débit de carburant.
250
200
150
100
50
0
Reair=214 (Vair=1.5 m/s) Numé.
ReC4H10=1688 VC4H10=0.75 m/s
ReC4H10=2251 VC4H10=1 m/s
ReC4H10=3376 VC4H10=1.5 m/s
ReC4H10=3939 VC4H10=1.75 m/s
ReC4H10=45oe VC4H10=2 m/s
0,00000 0,00001 0,00002 0,00003 0,00004 0,00005
NO
Figure-(IV-I-12): Fraction massiques de NO pour un
ReC4H10 variable sur l'axe entre les jets.
L'augmentation du nombre de Reynolds du butane entraîne
une augmentation de la concentration en NO fig. (IV-I-12). D'après les
contours de la fig. (IV-I-6) le champ de concentration élevé en
NO se situe dans la zone où se trouve une concentration importante en
C4H10. A partir de Y/D=100 et jusqu'à 150 pour ReC4H10 =1688
la production de NO est négligeable. Cette quantité de NO devient
significative à partir de ReC4H10 =4502. Cette bande de
transition entre ces deux nombres de Reynolds suivit par trois autres cas qui
produit presque la même quantité en NO. A partir de Y/D=250 ces
concentrations se rapprochent d'une grandeur minimale. C'est la position
où se trouve le front de flamme.
IV-I-3 Conclusion
Des études importantes ont été faites pour
augmenter le rendement des chambres de combustion et pour réduire leurs
encombrements en matière de poids, notamment, dans les engins
aérospatiaux. Pour aboutir à ces objectifs, l'impact jet à
jet est largement utilisé. L'utilisation de deux jets opposés
impactant est utile pour former des plans de mélange. Au cours du
processus d'impact, les vitesses d'écoulement des jets diminuent jusqu'
à une valeur minimale au point d'impact. Le transfert de
l'énergie par quantité de mouvement augmente l'intensité
et le taux de mélange de l'écoulement.
Lorsque on fait varier le débit du butane, l'influence
sur la position de la flamme est négligeable. Par contre, on a vue qu'en
augmentant le débit de carburant, on augmente la longueur de la flamme.
Ceci peut influer négativement sur les caractéristiques
géométriques de la chambre de combustion. Il est alors
préférable de jouer sur le diamètre du jet.
Pour terminer, on peut dégager les points suivants :
y' La température de la flamme obtenue étant plus
élevée on obtient plus de NO thermique.
y' La re-circulation du gaz de combustion dans l'air
réduit la température de la flamme, donc la production de NO
thermique.
Partie II
Influence de la variation du nombre de
Reynolds d'air sur les caractéristiques
dynamiques et chimiques de
Re air= 214 Re air= 250
Re air= 107 Re air= 137
La deuxième partie de l'étude consiste à
étudier numériquement l'influence de la vitesse d'entrée
d'air sur les paramètres de la flamme. Ainsi pour un ReC4H10
fixe et égal à 3376, nous avons fait varier la vitesse
d'entrée de l'air de U=0.75 m/s à U=2 m/s ceci correspond
à des Reynolds de Reair =107 à
Reair=274.
Les résultats suivants montrent l'influence de la
variation du nombre de Reynolds de l'air sur le comportement
aérothermochimique d'une flamme d'impact constituée d'un jet de
butane et d'air.
IV-II-1. Contours de la vitesse et de
l'intensité turbulente
Sur les courbes (fig. (IV-II-8), (IV-II-9), (IV-II-10)), on
voit que pour un Reynolds du butane constant, et pour des nombres de Reynolds
d'air variables l'apparition de zones de recirculations. Le plan de
symétrie de ces zones de recirculation devient de plus en plus
évident quand le nombre de Reynolds augmente. Pour un Reair=
274 le nombre de ces zones augmente. Ils influent négativement sur le
déroulement de la combustion.
Re air = 107
Re air= 214 Re air= 250
Re air = 137
Figure-IV-II-1: contours de la résultants
des vitesses (m/s) pour un nombre de Reynolds d'air variable (ReC4H10 =
3376).
Figure-(IV-2): contours de l'intensité de
turbulence (%) pour un nombre de Reynolds d'air variable (ReC4H10 = 3376).
Sur la fig. (IV-II-2) on voit que l'augmentation du nombre de
Reynolds fait augmenter l'intensité de turbulence de
l'écoulement. Ceci va faire disparaître la zone de flamme
détachée fig. (IV-II-6). On constate que plus on augmente le
nombre de Reynolds plus l'épaisseur de la flamme augmente. Ceci est
naturellement du à l'augmentation de l'intensité de la
turbulence. L'intensité turbulente a une relation directe avec
l'augmentation du nombre de Reynolds. Le maximum de l'intensité se situe
dans la zone la plus active. Elle diminue graduellement jusqu'au front de
flamme (fig.IV-II-8).
IV-II-2. Contours de la fraction massique de OH et de
C4H10
Le radical OH est produit par une liaisons simple entre une
molécule d'oxygène venant de l'oxydant et une autre
d'hydrogène venant du carburant. La zone de production de ce radical se
situe dans une couche très mince entre les deux jets. C'est la zone de
réaction. Le radical OH défini avec précision
l'orientation de la flamme (Fig. (IV-II-3). Par contre, on constate que la
fraction massique de OH maximale est toujours la même.
Re air= 250
Re air= 214
Re air= 274
Re air= 214 Re air= 250
Figure-(IV-II-3): contours de la fraction
massique OH pour un nombre de Reynolds d'ai variable (ReC4H10 = 3376).
Figure-(IV-II-4): contours de la fraction
massique C4H10 pour un nombre de Reynolds d'air variable (ReC4H10 =
3376).
IV-II-3. Contours de la fraction NO et de la
température statique
Re air= 137
Re air= 107
Re air= 250
Re air= 214
Re air= 274
Figure-(IV-II-5): contours de la fraction
massique NO pour un nombre de Reynolds d'air (ReC4H10 = 3376).
Dans la figure (IV-II-5), pour de faibles nombres de Reynolds,
la plupart de la production du polluant se situe prêt des entrées
sur le point d'impact. Ainsi on constate que plus le Reynolds d'air est grand
plus la valeur maximale de la fraction massique de NO est petite. Ceci provient
du fait que le mélange est appauvri et que la réaction est
meilleure.
Plus le Reynolds d'air augmente plus la zone d'énergie
cinétique maximale est réduite en largeur (figure IV-II-2). Le
maximum de cette énergie se trouve dans la zone des hautes
températures.
L'augmentation du nombre de Reynolds du jet d'air augmente le
flux de chaleur (fig.VI-II-7),
et augmente aussi la longueur de la flamme.
La zone de réaction augmente et la flamme
s'oriente de plus en plus vers le haut de la chambre, ce qui
influe négativement sur les caractéristiques
géométriques de la chambre de combustion.
Re air= 274
Re air= 214
Re air = 107
Re air = 137
Re air= 250
Figure-(IV-II-6): contours de la
température statique pour un nombre de Reynolds d'air variable
(ReC4H10 =3376).
Dans la fig. (VI-II-6), donnant le champ de température
de la flamme, on constate que les résultats sont en accord avec ceux de
AY. SU [34]. Les mêmes remarques sont valables pour un nombre de Reynolds
d'air variable. L'augmentation de celui-ci augmente directement
l'intensité de turbulence. Pour les grands nombres de Reynolds, la
fraction consommée du méthane augmente et la zone de
réaction s'élargie du fait de l'entraînement de ce fluide
par le mouvement de l'air, fig. (IV-II-8).
1620
1600
1580
1560
1540
1520
1500
1
,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0
-10
40
20
70
60
50
30
10
0
0,oe 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15
ReC4H10=3376 (VC4H10=1.5 m/s)
Numé. Reair=1oe8 Vair=0.75 m/s Reair=2251
Vair=1 m/s Reair=3376 Vair=1.5 m/s Reair=3939
Vair=1.75 m/s Reair=4502 Vair=2 m/s
Intensité de turbulence (%)
Re
Figure-(IV-II-7): Augmentation de la température
en fonction du nombre de Reynolds du jet d'air.
Figure-(IV-II-8): Intensité de turbulence pour un Re
variable sur l'axe entre les jets.
air
Figure-(IV-II-9): Fraction massique du C4H10 siuvant
y.
Figure-(IV-II-10): Fraction massique du CO siuvant y.
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
60
ReC4H10=3376 VC4H10=1.5 m/s
Reair=1 07 Vair=0.75 m/s Reair=137
VÇ=1 m/s Reair=214 Vair=1.5 m/s Reair=250
Vair=1.75 m/s Reair=274 Vair=2 m/s
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25
oe
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
C4H10
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
60
ReC4H10=3376 VC4H10=1.5 m/s
Reair=107 Vair=0.75 m/s Reair=137 Vair=1
m/s Reair=214 Vair=1.5 m/s Reair=250 Vair=1.75 m/s
Reair=274 Vair=2 m/s
Pour les grands nombres de Reynolds, la fraction
consommée du butane augmente et la zone
de réaction
s'élargie du fait de l'entraînement de ce fluide par le mouvement
de l'air, Fig.(IV-
II-4).
250
200
150
100
50
0
ReC4H10=3376 VC4H10=1.5 m/s
Reair=107 Vair=0.75 m/s Reair=137 Vair=1
m/s Reair=214 Vair=1.5 m/s Reair=250 Vair=1.75 m/s
Reair=274 Vair=2 m/s
-0,000005 0,000000 0,000005 0,000010 0,000015 0,000020 0,000025
0,000030 0,000035 0,000040 0,000045
NO
Figure-(IV-II-11): Fraction massique du NO siuvant y.
Dans la fig. (IV-II-11), pour les faibles nombres de Reynolds,
la plupart de la production du polluant se situe prêt des entrées
sur le point d'impact. Ainsi on constate que plus le Reynolds d'air est grand
plus la valeur maximale de la fraction massique de NO est petite. Ceci provient
du fait que le mélange est appauvri et que la réaction est
meilleure.
IV-II-4 Fractions massiques sur l'axe entre les deux jets
X=0m
0,6
nou 1
C4H10
CO CO2 O2
0,4
0,2
0,0
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
1,0
0,8
1,0
0,8
C4H10
CO
CO2
O2
nou 2
0,6
0,4
0,2
0,0
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
X (m)
X (m)
Figure(IV-II-12): Fractions massiques sur l'axe entre les deux
jets
Figure(IV-II-13): Fractions massiques sur l'axe centrale entre
les deux jets
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
X (m)
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
nou 3
C4H10
CO
CO2
O2
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
X (m)
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
nou 4
C4H10
CO
CO2
O2
Figure(IV-II-14): Fractions massiques sur l'axe entre les deux
jets
Figure(IV-II-15): Fractions massiques sur l'axe entre les deux
jets
1,0
C4H10
rou 5
CO
0,8
CO2
O2
0,6
0,4
0,2
0,0
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
X (m)
1,0
0,8
C4H10
CO
CO2
O2
rou 6
0,6
0,4
0,2
0,0
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
X (m)
Figure(IV-II-16): Fractions massiques sur l'axe entre les deux
jets
Figure(IV-II-17): Fractions massiques sur l'axe entre les deux
jets.
C4H10
NOU 9
CO CO2 O2
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
X axis title
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
NOU 8
C4H10
CO CO2 O2
X axis title Figure(IV-II-19): Fractions massiques sur l'axe
Figure(IV-II-18): Fractions massiques sur l'axe entre
\f:Tahoma()f:Tahoma() les deux jets.
entre les deux jets.
IV-II-5 Conclusion
La plupart des chambres de combustion utilisent les
écoulements turbulents pour obtenir un meilleur taux d'énergie
évacué par la combustion par unité de volume.
Cependant, le fonctionnement en mélange pauvre
pénalise le processus de combustion. En effet, dans ces conditions, la
vitesse de propagation de la flamme est réduite. Ce ci conduit à
de plus grandes durées de combustion. La turbulence a également
une influence très importante sur le déroulement de la
combustion. L'accroissement du niveau de turbulence a pour effet
d'accélérer le front de flamme. Nous avons montré que
lorsqu'on accroît le niveau de turbulence (en augmentant le nombre de
Reynolds d'air), on augmente dans les mêmes proportions les
fluctuations.
Le contrôle de la pollution est basé sur trois
stratégies :
a- Réduire les pics de températures dans la zone
de combustion.
b- Réduire le temps de séjour des gaz dans la zone
à hautes températures.
c- Réduire la concentration d'oxygène dans la zone
de combustion.
de dilution sur les caractéristiques
dynamiques et chimiques de
l'écoulement.
Partie III
Influence de la variation du taux
Beaucoup d'études récentes traitant
l'émission et la concentration de NOx des flammes sont en
générale des cas non pré-mélangés (NPFs),
développés pour les fours industriels. Ces flammes peuvent avoir
des caractéristiques supérieures d'émission de polluant.
Les émissions de ces flammes peuvent être réduites au
minimum. Pour accomplir cet objectif on dilue la concentration du
C4H10 par l'addition d'une fraction supplémentaire de N2.
Cette technique est celle étudié dans cette partie pour le cas
d'une flamme de diffusion des jets d'impact pour différentes taux de
dilution 0.5N, 0.6N, 0.75N, 0.8N pour un Reair=214 et ReC4H10=225
1.
IV-III-1 Contour de la température statique
0.5N 0.6 N
0.75 N 0.8 N
Figure (IV-III-1) : température statique
en fonction de différent taux de dilution Reair=214 et
ReC4H10=2251.
D'après les contours de la température statique
Fig. (IV-III-1), il est clair que l'augmentation de la fraction de
mélange de N2 fait diminuer la température maximale de la flamme.
Pour un mélange de carburant contenant 0. 5N, la température
maximale est de l'ordre de 1598 K alors qu'elle est de 1536 K pour 0.8N fig.
(IV-III-1).
IV-III-2 Contour de l'intensité de
turbulence
0.5N 0.6 N
0.75 N 0.8 N
Figure (IV-III-2) : Intensité de
turbulence pour différent taux de dilution Reair=2 14 et
ReC4H10=225 1.
En augmentent l'intensité de turbulence par le biais du
nombre de Reynolds, on influe sur le comportement de l'écoulement par la
pénétration des molécules d'oxygène dans la zone la
plus riches en carburant fig. (IV-III-2).
IV-III-3 Contour de la concentration en butane
0.5 N 0.6 N
0.75 N 0.8 N
Figure (IV-III-3) : Concentration du butane pour
différent taux de dilution Reair=2 14 et ReC4H10=2251.
D'après la fig. (IV-III-3) on voit que l'augmentation du
taux de dilution augmente le taux de fraction du C4H10
consommé.
L'augmentation du taux de N2 Fig. (IV-III-3) dans le
mélange initial frais va diminuer la richesse. Ce ci va conduire
à un mélange pauvre. Par conséquent on trouve une zone de
réaction moins dense. Ce ci va faire diminuer la température de
fin de combustion. Le rôle essentiel du fluide de dilution est de
séparer le carburant et le comburant par une couche très mince de
N2. Cette couche oblige les particules de O2 à créer des liaisons
avec les molécules de N2 avant de brûler le C4H10.
IV-III-4 Contours du monoxyde de carbone et de la
fraction polluant NO
0.5 N 0.6 N
0.75 N 0.8 N
Figure (IV-III-4) : Concentration du CO pour
différent taux de dilution Reair=214 et ReC4H10=2251.
La chaîne de réaction pour produire
l'espèce CO est endothermique fig. (VI-III-4), donc elle
nécessite une quantité d'énergie. Cette énergie
provient de la réaction de combustion entre la paire de molécules
C et O. Cette exothermicité est absorbée par le CO, ce qui
diminue la température de la flamme.
D'autre part l'addition d'un gaz inerte préalablement
mélangé avec le combustible fait diminuer la fraction de OH
produite. Donc l'augmentation de N2 abaisse le niveau de production du radicale
OH.
0.5 N 0.6 N
0.75 N 0.8 N
Figure (IV-III-5) : Concentration du NO pour
différent taux de dilution Reair=214 et ReC4H10=225 1.
D'après l'étude précédente, on
constate que la dilution influe essentiellement sur trois paramètres la
température, le carburant et la production d'oxyde d'azote par des
avantages et des inconvénients:
Avantages
- Diminution de la température dans la chambre de
combustion, ce qui améliore la résistivité thermique.
- Réduction de la consommation du carburant.
Inconvénients
- Augmentation de la fraction polluant NO.
- Augmentation de la fraction de C4H10 non
brûlé.
V-1 Montage expérimental
La simulation numérique qui à été
faite dans la première partie de ce travail donne de bon
résultats, en les compares avec ceux de AY SU [11]. Pour bien confirmer
ces résultats nous souhaitons faire une étude
expérimentale en utilisant une camera infrarouge. Le dispositif que nous
avons réalisé nous permet de faire plusieurs études. Nous
pouvons citer principalement : - L'impact entre deux jets.
- L'impact d'une flamme sur une plaque.
Dans notre cas, nous sommes intéressé par le
premier cas, l'impact entre jets.
L'installation utilisée pour cette étude est
composée de plusieurs appareillages. Le banc a été
réalisé dans le cadre d'un mini projet que nous avons
effectué antérieurement. Ce banc est destiné pour les
essais des écoulements réactifs. Il est composé de
plusieurs parties que nous détallerons ci après : [29]
Table
Elle supporte le dispositif expérimental
(glissière, coulisseaux, injecteurs et plaque)
Figure.V-1 : Table et glissière
Glissière Elle est
l'élément qui assure le déplacement selon la direction x
des deux portes flammes
Figure.V-2 : glissière
Coulisseau de glissière C'est une
pièce prismatique rainurée en « T » pour assurer le
déplacement sur la glissière. Il joue le rôle de porte
injecteurs.
Figure.V-3 Coulisseau
Supports
Ils sont au nombre de deux, et servent à la fixation de la
glissière sur la table.
Figure.V-4 : Supports de la
glissière
Injecteurs
L'injecteur assure la production de deux types de flammes :
une flamme de diffusion sans l'utilisation de la cage et une flamme de
prémélange par le biais d'une cage cylindrique. Par le moyen
d'une vanne, cet outil permet le contrôle du débit du combustible
et de l'air.
Figure.V-5 : Deux types d'injecteurs
Figure.V-6 : Vue d'ensemble
Le banc réalisé peut servir également
à l'étude de l'impacte d'une flamme sur une plaque. Le banc
réalisé permet l'étude de l'impact d'une ou de plusieurs
flammes qui peuvent être inclinées. Il assure le positionnement
tridimensionnel de la porte flamme (injecteur), la rotation nécessaire
pour la variation de l'angle entre les deux jets, le déplacement
horizontal et le déplacement vertical de la flamme
V-2 Conditions expérimentales
Beaucoup de paramètres sont important dans les
procédés de flamme de jet d'impact. Le premier aspect, et le plus
important, est la configuration géométrique globale. Ceci inclut
la forme de la cible et son orientation relativement au brûleur. Les
conditions de fonctionnement influencent fortement l'intensité du
transfert thermique. Elles déterminent également les
mécanismes qui seront mise en jeu. Ces conditions incluent la
composition de l'oxydant, la composition du carburant, le rapport
d'équivalence (la richesse) et le nombre de Reynolds à la sortie
des deux jets. D'autres facteurs ont généralement une moindre
influence sur les procédés de transfert thermique. Pour notre cas
de deux jets impactant entre eux, il se créé un point
d'arrêt entre ces deux jets. La variation du nombre de Reynolds modifie
l'intensité de l'interaction entre les deux écoulements.
Le champ de température obtenu de la flamme est
traité par un outil spécial qui est la caméra infrarouge,
grâce à une technique approprié permettant d'obtenir une
image thermique d'une scène dans le domaine spectral de l'infrarouge.
L'image obtenue c'est une répartition structurée des
données représentatives du rayonnement infrarouge en provenance
d'une scène thermique, à partir d'un balayage d'image en une ou
plusieurs trames décalées spatialement.
Figure.V-7: Vue d'ensemble du bac d'essai Les
dessins de définition de toutes les pièces.
V-3 Bases de la thermographie
Une caméra de thermographie infrarouge est sensible
à l'énergie rayonnée, et non pas à la
température. Un matériau émet (naturellement ou non) des
ondes électromagnétiques. On dit qu'il rayonne. Les ondes se
caractérisent par leur énergie et par leur longueur d'onde.
Pour des niveaux de température courants (de -50°C
à 2000°C environ) les ondes émises naturellement par les
matériaux le sont dans un vaste domaine qui s'étend de
l'ultra-violet à l'infrarouge. L'un de ces domaines s'appelle
l'INFRAROUGE THERMIQUE.Figure (V-8a)
Ondes courtes = de 2 à 5,5 um
|
|
Ondes longues = de 7 à 18/19 um
|
Notre camera peuvent travaillé dans une plage de nombre
d'onde de 2 u m à 19 u m. Figure. V-8a
: schéma de travail du caméra thermique.
V-3-1 Etalonnage de l'écoulement dans les deux
jets
Après avoir présenté le dispositif
expérimental, on procède, dans ce qui suit, à
l'étalonnage de ce dernier.
L'étalonnage de l'appareillage expérimental est
une opération indispensable avant toute procédure
expérimentale. Bien entendu la précision d'un étalonnage
n'est déterminée qu'avec une certaine marge d'erreur ou
précision qu'il est essentiel de connaître.
V-3.2 Positionnement du problème
Un écoulement d'air s'écoule de manière
permanente à partir d'un réservoir (le compresseur) à
travers une conduite de diamètre D=0.01 m. La conduite sort à
l'atmosphère par une tuyère de diamètre d=0.00 3m
(fig.V-8b). La pression dans le réservoir est maintenue constante et les
conditions atmosphériques sont les conditions standard (pression et
température). Nous avons à déterminer la pression, la
vitesse puis le débit à la sortie de la tuyère.
p1= 300 kPa (1)
D=0.01m d=0.003 m
(2) (3)
Figure. V-8b : schéma simplifié
du dispositif.
V-4 Appareillage et procédure
expérimentale
Le choix de la méthode de mesure et des capteurs
associés dépend essentiellement des facteurs suivants :
-- la nature du fluide ;
-- les conditions de mesure (température,
accessibilité, etc.) ;
-- la connaissance a priori du sens de l'écoulement ou de
la direction principale de mesure ; -- la recherche d'une valeur moyenne dans
le temps ou d'une valeur instantanée et la définition de la bande
passante souhaitée ;
-- l'étendue de mesure et la précision ;
-- la possibilité ou non d'effectuer localement une
intégration spatiale de la vitesse (c'est-àdire une mesure locale
dans un volume petit mais fini par rapport aux dimensions de l'espace soumis
à la mesure) sans nuire au but recherché ;
-- la possibilité ou non d'effectuer la mesure sans
perturber localement l'écoulement.
Les principales méthodes de mesure sont applicables aussi
bien aux gaz qu'aux liquides mais demandent des moyens différents.
Les limitations rencontrées à l'égard de
telle ou telle sonde dépendent essentiellement de sa conception
mécanique et du capteur associé ainsi que sa disponibilité
au niveau du laboratoire de mécanique des fluides de l'E.M.P.
V-4.1 Méthodes de mesures
Huit tests ont été menés dans des conditions
opératoires identiques pour différentes pressions du compresseur
dans le but d'étalonner l'injecteur.
La fixation de tout le dispositif était primordiale pour
que les résultats soient cohérents.
Les résultats obtenus durant cette étude sont
représentés dans les tableaux et graphes suivants.
V-4.2 Pression compresseur fixée à 2
bars
Pour une pression du compresseur de 2 bar et une distance de 3
mm entre la sonde de pression et la sortie de l'injecteur, les pressions
dynamiques prélevées sur le manomètre sont
présentée dans le tableau (voir annexe 1) :
Après la mesure de la pression dynamique, les valeurs de
vitesses sont obtenues en appliquant le théorème de Bernoulli
:
1 2 2
? = =
P V V
ñ air
ñair
? P (V-1)
2
Les graphes suivants représentent la variation des
vitesses de l'air à la sortie de l'injecteur pour huit (08) essais faits
dans les mêmes conditions de température (T atmosphérique)
et à Pc = 2 bars :
V(m/s)
|
20
|
|
|
|
18
|
|
|
16 14 12 10 8
|
|
|
|
|
6
|
|
|
4 2
|
|
|
0
|
angle(°)
|
|
|
0 45 90 135 180 225 270
|
vitesse 1 vitesse 2 vitesse 3 vitesse 4 vitesse 5 vitesse 6
vitesse 7 vitesse 8
Figure. V-9 : Vitesse en fonction de l'angle
de rotation à Pc=2bars
Les différentes vitesses d'injection de l'air pour les
différents essais coïncident bien, de ce fait la vitesse a
été moyennée, puis représentée sur le graphe
suivant (Fig. V-A-10):
V(m/s)
18
angle(°)
0 45 90 135 180 225 270
0
16
14
12
10
8
6
4
2
Figure. V-10 : Vitesse moyenne en fonction de
l'angle de rotation
La fig. (V-10) présente la variation de la vitesse
d'injection de l'air en fonction de l'angle d'ouverture de la vanne de
l'injecteur. Cette ouverture offre une section de passage plus large donc un
débit plus important.
Calcul du débit
Apres avoir calculée et tracé les courbes de
vitesses, on peut maintenant les convertir en débit en appliquant la
formule : m &= ñVA , où A ? D
2
= = 7,07mm2.(Annexe).
4
V-4-3 Pression compresseur fixée à 1
bars
La même expérience a été
réalisée pour une pression du compresseur de 1 bars avec la
même distance entre la sonde de pression et l'orifice de l'injecteur. Les
résultats sont représentés dans les (annexe 3).
La même manière, et en utilisant le
théorème de Bernoulli, les vitesses sont
représentées dans Fig. (V-11) :
V(m/s)
V1
V2
V3
V4
0 45 90 135 180 225 270 angle(°)
12 10 8 6 4 2 0
Figure.V-11 : La vitesse en fonction de l'angle
de rotation à Pc=1bar Les débits sont présentés sur
le graphe suivant :
m&
(Kg/s)
0,00008
0,00006
0,00004
0,00002
0,0001
0
0 45 90 135 180 225 270 315
angle(°)
D1
D2
D3
D4
Figure V-12 : Débits en fonction des
différentes ouvertures à Pc=1bar
Nous avons calculé la moyenne des différents
débits qui est présentée sur le graphe suivant :
V-4-4 Calcul d'erreurs
Chaque mesure m est accompagnée d'une
erreur telle que l'intervalle m #177;ä contiendra la
valeur vraie. L'erreur de mesure est généralement exprimée
en terme de deux composantes : erreur systématique et erreur
accidentelle.
Les erreurs systématiques sont dues essentiellement
à une mauvaise connaissance de l'installation de mesure ou à sa
mauvaise utilisation.
Les erreurs accidentelles entraînent une dispersion des
résultats autour d'une valeur moyenne notée m. Ces mesures sont
généralement reparties autour de la moyenne suivant une
distribution gaussienne.
Lorsque l'on répète n fois la mesure d'une valeur
inconnue du mesure donnant des résultats m1, m2, m3 mn, la
valeur moyenne est par définition :
n
1
=
m
m
?
i
n
=
1
i . (V-2)
Les erreurs systématiques donnent une erreur fixe plus
haute ou plus basse que la valeur vraie. La dispersion des résultats est
donnée par l'écart type :
n
1
= (( ) )
2
ó ? m i m
- . (V-3)
n - 1
i=1
Nous discutons d'abord les incertitudes liées aux mesures
avant de discuter les résultats expérimentaux.
L'erreur a été calculée en utilisant la
formule suivante :
E abs = Vmoy - Vmes
(V--4)
L'erreur relative est définie par :
|
Erel
|
=
|
|
V V
mes moy
-
|
|
*100 . (V-5)
|
|
Vmoy
|
|
|
|
|
|
|
|
|
V-4-4-1 Erreur liée aux indéterminations
intrinsèques des caractéristiques instrumentales
Parmi ces erreurs on distingue l'erreur de mobilité et
l'erreur de lecture, telle que l'erreur de mobilité est la variation
maximale de la mesure qui n'entraîne pas une variation détectable
de la grandeur de sortie du capteur. [29]
L'erreur totale sera égale à : 2 2
E = E m + E l
... (V-6)
V-4-4-2 Erreur de lecture
D'après le théorème de Bernoulli, la
pression dynamique d'un fluide en mouvement
1 2 2 P
s'écrit : ? =
P V V
ñ ?
air
2
(V-7)
ñair
Alors :
1 ? P
LnV Ln
=
2 ñair
Après dérivation on trouve :
dV dP 1 dñ
2
Vmoy P 2 ñ
2
? P
V
ñair
-
dV dP
Vmoy P
dP
dV = × ... (V-8)
Vmoy
P
L'erreur sur la pression est prise égale à E p
= dP =0,05 (erreur prise sur le manomètre), Vmoy
est la vitesse moyenne. Donc l'erreur de lecture sur la vitesse
est calculée d'après la formule (V-8) :
Tableau V-1 Pression compresseur fixé
à 1bar : le maximum est : 0,038m/s soit : 3,8%
Angles (°)
|
Erreur (m/s)
|
0
|
0
|
45
|
0,038
|
90
|
0,025
|
135
|
0,019
|
180
|
0,014
|
225
|
0,010
|
270
|
0,009
|
Tableau V-2 Pression compresseur fixée
à 2 bars : le maximum est : 0,032m/s soit : 3,2%
Angles (°)
|
Erreur (m/s)
|
45
|
0,032
|
90
|
0,012
|
135
|
0,009
|
180
|
0,006
|
225
|
0,004
|
270
|
0,004
|
On en déduit, d'après la formule (V-7), que
l'erreur pour l'expérience menée à une pression
compresseur égale à 1 bars était de 8,15%. Pour
l'expérience menée à une pression
compresseur égale à 2 bars, elle était de
9,21%. De la même façon, l'erreur maximale pour
l'expérience menée à une pression compresseur égale
à 3bars l'erreur maximale était de : 6,83%
Dans ce chapitre nous avons présenté le montage
opératoire utilisé dans l'expérimentation (le banc d'essai
réalisé), ses différents composants et son fonctionnement.
Nous avons aussi montré la procédure d'étalonnage qui a
été suivie pour l'obtention des courbes d'étalonnage.
Dans le prochaine paragraphe nous allons voire les
résultats de l'étude expérimentale.
Résultats de l'étude
expérimentale
V Résultats expérimentaux
Les résultats suivants sont obtenus après
traitement des images de la caméra thermique. Ils donnent la forme des
isothermes de la flamme dans le plan de symétrie pour le cas de deux
jets impactant. On voit qu'il y a naissance de deux tourbillons, un pour le
butane et l'autre pour l'air. Ces deux tourbillons se détachent et se
mélangent. La zone de mélange est la zone dans laquelle la
combustion a lieu (zone de réaction). La position de cette zone varie
suivant plusieurs critères. L'un des principaux critères est le
nombre de Reynolds des deux jets.
Figure (V-13) : Variation temporelle de
l'écoulement diffusif des deux jets d'impacts: l'intervalle de temps
entre deux figures successifs est 0.02 seconds ReC4H10=225 1,
Reair=214. (T1 à T9).
On voit dans les figures qu'il y a naissances de deux
tourbillons. Le premier provient du jet d'air, alors que l'autre vient du jet
de butane. Les deux tourbillons se diffuse complètement l'un dans
l'autre pour former un grand tourbillon. C'est la zone où a lieu la
combustion pour un maximum de température (T4). Du fait que les vitesses
des deux écoulements ne sont pas très élevées
l'effet de compressibilité due aux vitesses est négligeable. Il
reste uniquement l'effet de la variation de la densité entre l'air et
les espèces produites par la réaction. Cet effet peut causer des
interactions entre ces deux tourbillons agités par l'écoulement
moyen. Chacun à sa propre trajectoire le long de l'axe de la flamme qui
peut être considéré comme un axe de symétrie pour
ces deux tourbillons. Dans ce cas le mélange n'est pas parfait (T1, T6,
T8, T9) Fig. (V-13).
Le développement d'un grand tourbillon central dans T5
et T7 se fait par la diffusion des tourbillons des réactifs par la
couche extérieure jusqu' à leurs noyaux. Le front de flamme est
vu comme une interface entre gaz frais / gaz brûlés ou fuel /
oxydant. Dans d'autres cas le front se trouve sur l'interface de contacte des
deux tourbillons (Fig. V-2, V-3).
Figure (V-14) : Front de flamme
Si les tourbillons des deux écoulements ont le même
sens de rotation les gaz ne sont pas parfaitement mélangés
(Fig.V- 15-b).
Si les tourbillons des deux écoulements ont des sens de
rotation opposés, les gaz sont parfaitement mélangés
(Fig.V-15-a) favorisant le mélange des gaz.
(a) (b)
Figure (V-15) : Cas de deux tourbillons (a)
sens opposés, (b) même sens.
Figure (V-16) : Mélange de deux
tourbillons.
L'énergie des tourbillons existant dans la première
zone est transférée par advection à la deuxième
zone.
D'après la (fig.V-17) on voit que le mécanisme
de combustion est constitué de trois zones principales. La
première se trouve au dessous du point d'impact. Dans cette zone le
carburant et l'air ne sont pas encore mélangés. Elle est
caractérisée par des vitesses élevées. C'est une
zone caractérisée par un faible apport de chaleur.
Avant de passer à la deuxième région, on
constate que le point d'impact des deux jets est un point de transition entre
les deux régions. Ce point est caractérisé par une vitesse
nulle, donc aucun échange de quantité de mouvement n'intervient.
C'est une zone de sous pression. Ce point joue le rôle d'accroche flamme
dans les StatoRéacteurs. Puis vient la deuxième zone principale
qui est la zone de mélange dans laquelle toutes les bouffées
tourbillonnaires chargées par la sous pression crées dans le
point d'impact éclatent et donnent une zone de mélange. Les
espèces chimiques entres en réaction avec l'air puisque ces
espèces trouvent une intensité de turbulence favorable pour
réagir.
Dans la troisième zone les tourbillons sont chargés
par les gaz brûlés dans la deuxième zone. Donc c'est une
région complémentaire et moins énergétique.
Après cette analyse on voit que les gros tourbillons ne
sont pas responsables de l'efficacité en termes de rendement
énergétique dans les flammes d'impact. Ils transportant les gaz
seulement d'une région à un autre. Aussi les petits tourbillons
situés dans la deuxième zone jouent un rôle important pour
augmenter la température de la flamme de diffusion stabilisé
après le point d'impact.
Figure (V-17) : Mécanisme de combustion
dans une flamme de diffusion d'impact.
Nous avons calculé l'intensité de turbulence comme
suit :
En premier lieu nous avons captée le signale de
température brut. Après le calcul de sa moyenne, en calcul sa
fluctuation et on suite en applique la formule de l'intensité de
turbulence pour calculer l'intensité de l'écoulement.
T
?= 1
n
i
T i
n
(V-9)
La fluctuation est calculée par la formule suivante :
T=T-T
' (V-10)
L'intensité de l'écoulement est calculée par
:
T
I = . (V-11)
T
2
40
70
60
50
30
20
10
0
Reair=214 (Vair=1 .5m/s)
ReC4H10=2251 (VC4H 10=1 m/s)
ReC4H10=3376 (VC4H 10=1 .5m/s)
ReC4H10=4502
(VC4H10=2m/s)
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
Intensité de turbulente (%)
Figure-(V-18): Expérimentale de l'intensité de
turbulence pour un ReC4H 10 variable
le long de l'axe de la flamme.
D'après l'expérimental réalisée sur
les flammes de diffusion d'impactes, on a observés les points suivantes
:
> Quand les vitesses du jets d'air sont supérieures
à celles du butane on observe, une déviation de la flamme vers le
coté du butane et la consommation du carburant est meilleur, et une
diminution des suites dues à la combustion. Ceci s'explique par le fait
que le butane contient quatre atomes du carbone lies à 10 atomes de
l'hydrogène. Puisque le débit d'air est augmenté toutes
les liaisons entre molécules du carbone et de l'hydrogène sont
détruites. Comme conséquence, on trouve moins d'hydrocarbures
imbrûlés (CnHm) dans le mélange.
contrairement à une flamme de diffusion d'un jet simple qui produit
beaucoup de suies à cause de la faible intensité turbulente.
> Lorsque les vitesses du jets du butane sont
supérieures à celles de l'air on observe une déviation de
la flamme vers le coté du jet d'air. Ainsi la richesse augmente. En
conséquence la flamme redonne une quantité significative des
suies où des hydrocarbures imbrûlés.
> Quand la vitesse du jet de butane est égale
à la vitesse du jet d'air la flamme prend une position verticale. Cela
influe négativement sur la longueur de la chambre de combustion et sur
la production des suies.
> Quand la flamme est constituée par un seul jet
libre de butane la longueur de la flamme est petite ceci s'explique par la
faible consommation de carburant et une température maximale
inférieure à celle des deux jets impactant.
1300
1250
1200
1150
1100
1050
1000
950
900
850
800
650
600
550
750
700
Expérimentale y=0.06m y=0.05m y=0.04m y=0.03m
y=0.02m
Moyen des températures
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps (second)
Figure V-19: tracées de la température en fonction
du temps
Dans la figure (V-19), on voit que le champ thermique varie
selon la distance à partir des deux jets ceci est confirmé avec
les signaux captés dans différentes régions de la flamme.
A y= 0.03m le signal thermique et caractérisé par une amplitude
élevée. C'est la zone juste après le point d'impact. Dans
cette zone les particules trouvent ont une énergie cinétique
élevée. Après le rencontre au voisinage du point d'impact,
une chute enthalpique avec une intensité de turbulence très
élevée a été créée. De ce fait on
peut considérer que la distance entre le point d'impact et le point
y=0.03m représente la zone où prennent naissance les grands
tourbillons.
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Y /D
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
Reair= 21 4 (V a ir= 1 .5m/s)
ReC4H 1 0 =2251 (VC4H10 = 1 m/s)
Figure(V-20): Intensité turbulente
des fluctuations de température le long de l'axe entre les
deux jets.
Ecole Militaire Polytechnique Etude
expérimentale
0 10 20 30 40 50 60 70
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
Reair=214 (Vair=1.5m/s)
ReC4H10=4502(VC4H10=2m/s).
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
1,0
Reair=274 (V a ir=2m/s)
ReC 4H 1 0=3376 (VC 4H 1 0=1 .5m/s).
Y/D 0 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0
Y/D
Figure(V-2 1): Intensité turbulente estimé par les
fluctuations du température.
|
Figure(V-22): Intensité turbulente du fluctuations
detempérature sur l'axe entre les deux jets.
|
Les fig. (V-20), (V-21), (V-22) donnent l'intensité de
turbulente calculée à partir des fluctuations du champ de
température pour différents pairs de nombres de Reynolds pour le
jet d'air et le jet du carburant. Dans la fig. (V-20) on trouve que
l'intensité de turbulence augmente le long de l'axe de la flamme
jusqu'à Y/D=57. A partir de cette distance, l'intensité de
turbulence prend une valeur constante. Dans la fig. (V-21) l'intensité
de turbulence diminue pour Y/D entre 0 et 15. Cette diminution est
située avant le point d'impact. Une quantité du carburant est
éjecté vers le bas de la flamme. Dans la fig. (V-22) cette
intensité de turbulence augmente et ensuite elle diminue à partir
de Y/D =35. Cette diminution est due à l'apparition d'une zone de
re-circulation.
0 10 20 30 40 50 60 70
Y/D
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
1,2
1,0
Reair= 137 ((V a ir= 1m /s)
ReC 4H 1 0=214 (VC 4H 1 0=1.5m/s)).
Figure(V-23): Intensité turbulente de la tem p
érature
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
Mélange maximal
Reair=214 (Vair=1 .5m/s)
ReC4H10=2251 (Vbut=1 m/s)
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
X axis title
Figure(V-24) Intensité de turbulence le longueur de l'axe
de la flamme
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
Zone I
distance le long de l'axe de la flamme
Mélange complète
Zone II Reair=214 (Vair=1 .5m/s)
ReC4H10=4502 (Vbut=2m/s)
1,0
Reair=24 14 (Vair= 1 m/s)
ReC4H10=3376 (Vbut=1 .5m/s).
0,8
0,6
0,4
Pic d'intensité maximal
0,2
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
distance le long de la flamme
Figure(V-26) Intensité de turbulence le long de l'axe de
la flamme
Figure(V-25) Intensité de turbulence le long de l'axe de
la flamme
Ecole Militaire Polytechnique Etude
expérimentale
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
Reair=274 (Vair=2m/s)
ReC4H10=3376 (Vbut=1 .5m/s).
distance le long de la flamme
Figure (V-27) Intensité de turbulence le long de l'axe de
la flamme
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
=3376
C4H10
m/s).
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Reair=214, Re
(Vair=VC4H 10=1.5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
distance le long de la flamme
Figure(V-28) Intensité de turbulence le long de l'axe de
la flammme
D'après les fig.(V-24), (V-25), (V-26), (V-27), on voit
bien que l'intensité de turbulence basée sur les fluctuations de
température augmente le long de l'axe de la flamme, donc la
température augmente aussi quand en s'éloigne du point d'impact.
Les deux tourbillons issues des deux régions commencent se mouvoir et
à se mélanger en augmentant l'intensité de turbulence.
Dans les figures précédente le point d'intensité maximale
est le point où les deux
tourbillons se mélanger complètement sur une
longueur à peut prés égale à la moitié de la
longueur de la flamme
A partir de ce point l'intensité de turbulence diminue.
Donc, c'est la zone de combustion brûlage de quelques quantités du
carburant. Au de la de ce point, la production d'énergie n'est pas
significative, mais avec augmentation de la longueur de la flamme ce qui fait
encombré notre chambre de combustion. Pour rattraper cette
inconvénient en jeu sur l'augmentation du diamètre avec
réduction du nombre de Reynolds pour crées un turbulence
locale.
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
1,1
1,0
séq 01
Vair=1 .5m/s, Vbut=1 m/s
séq 02
Vair=1 .5m/s, Vbut=2m/s
séq 03 Vair=1m/s, Vbut=1.5m/s
séq 04 Vair=2m/s, Vbut=1.5m/s
séq 05
Vair=1 .5m/s, Vbut=1 .5m/s
distance le long de la flamme
Figure(V-29) Intensité de turbulence le long de l'axe de
la flamme
La fig. (V-29) illustre bien ce qui a été dit
dans le paragraphe précédent. Les courbes d'intensité de
turbulence coïncident sur la même distance pour différents
nombres de Reynolds.
En plus de la convection, de la turbulence, de la diffusion
turbulente et des réactions chimiques, deux phénomènes
physiques sont souvent importants pour les flammes et les foyers non
prémélangés. Ce sont le transfert de chaleur par
rayonnement et par convection naturelle. En effet, les flammes non
prémélangées chauffées, rayonnent de façon
efficace. Ce rayonnement peut jouer un rôle non négligeable dans
le bilan énergétique du milieu gazeux pendant la combustion. Par
ailleurs, lorsque les vitesses des jets qui amènent le combustible, ou
le comburant, ne sont pas trops élevées, et si des zones assez
larges existent dans la
flamme où la vitesse des gaz ne dépasse pas des
valeurs de l'ordre du mètre par second la flamme est attachée
à la sortie des deux jets.
V-5-2 Distribution de la température pour deux
jets impactant
D'après les fig.(V-32), (V-30), (V-31), (V-B-33) le
gradient de température augmente le long de la flamme jusqu'au
début de la zone III où ce gradient diminue. La confirmation de
ce pic de température apparaît sur les courbes des fig. (V-24),
(V-25), (V-26), (V-27). Quand le transfert de chaleur par convection domine
dans l'écoulement, on obtient des courbes très allongées
et ceci se produit pour les grands nombres de Reynolds.
1300
1200
1100
1000
900
800
700
600
500
Reair=274 (Vair=2m/s)
ReC4H10=3376(VC4H10=1.5m/s)
Y/D=10
Y/D=20 Y/D=30 Y/D=40 Y/D=50 Y/D=60
SEQUENOE004
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
1500
1400
1300
1200
1100
1000
600
900
800
700
500
sp001
Reair=214 (Vair=1.5m/s)
ReC4H10=2251(VC4H10=1m/s)
Y/D=10
Y/D=20 Y/D=30 Y/D=40 Y/D=50 Y/D=60
X
l'axe X
Figure(V-30) Distribution de la température pour deux jets
impacts
Figure(V-31) Distribution de la température pour deux jets
impacts
1600
1400
1200
Séquence 003
Reair=137 (Vair=1m/s)
ReC4H10=3376
(VC4H10=2m/s) Y/D=10
Y/D=20 Y/D=30 Y/D=40 Y/D=50 Y/D=60
1000
800
600
400
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
2000
1800
Reair=214 (Vair=1.5m/s)
ReC4H10=4502
(VC4H10=2m/s) Y/D=10
Y/D=20 Y/D=30 Y/D=40 Y/D=50 Y/D=60
séquence 002
1600
1400
1200
1000
800
600
400
2000
1800
X -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
X
Figure(V-32) Distribution de la température pour deux jets
impacts (K)
Figure(V-33) Distribution de la température pour deux jets
impacts (K)
Dans le cas où le transfert de chaleur par rayonnement
domine sur les autres modes de transfert thermique on voit que les courbes sont
un peut aplaties puisque pour ce mode, le transfert thermique se fait dans
toute les directions et non pas seulement dans la direction de
l'écoulement fig. (V-31), (V-34). L'écoulement dans la
région centrale du jet est différent de celui de
l'écoulement dans la région frontière. L'écoulement
dans la région de frontière n'est pas continue, et devient
intermittent vers l'extérieur. Cette différence trouve sa
signification à partir des Fig.(V-32), (V-30), (V-31), (V-33), (V-34),
(V-35) des résultats expérimentaux de jets impactant. Cette
intermittence dans la région de frontière indique qu'il y
à présence de grands échelles de turbulence.
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
X
1400
1300
1200
1100
1000
900
800
600
500
700
Séquence 005
Reair=214 (Vair=1 .5m/s)
ReC4H10=3376 (VC4H10=1 .5m/s) Y/D=10
Y/D=20 Y/D=30 Y/D=40 Y/D=50 Y/D=60
1100
1OE0
1000
950
900
850
800
750
700
650
600
550
500
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2
X
1350
1300
1250
1200
1150
ReC4H10=3376
(VC4H10=1.5m/s)
Y/D=10 Y/D=20 Y/D=30 Y/D=40 Y/D=50 Y/D=60
Figure(V-34) Distribution de la température pour deux jet
impactants (K)
Figure(V-35) Distribution de la température pour un jet
réactive ejecte dans de l'air libre.
Puisque la turbulence est caractérisée par une
grand diffusivité, l'écoulement des jets d'impacts est un
écoulement dissipatif. Cette dissipation se produit dans la
région dominée par les petites échelles de turbulence.
La production d'intensité tourbillonnaire, et donc de
la turbulence, s'accompagne d'un étirement des filets tourbillonnaires
et par conséquent, d'une augmentation des distances séparant les
particules fluides fig. (V-3), (V-4), (V-5).
Conclusion et recommandation
La présente étude concerne la combustion
turbulente non pré mélangé pour le cas des flammes
d'impacts dans un écoulement turbulent à faible nombre de
Reynolds. Elle se divise comme suit :
4 Dans la première partie on a étudié le
phénomène de la combustion pour le cas des jets d'impacts, et
ceci à travers une simulation numérique, avec utilisation du
logiciel Fluent. En premier lieu on a étudié l'influence de la
variation du nombre de Reynolds des deux jets. Vu l'importance de l'influence
du taux de dilution par un gaz inerte sur les caractéristiques de la
combustion, on a fait une simulation numérique pour comprendre cet effet
par l'addition de différentes quantités d'azote dans le
carburant
4 Pour confirmer nos résultats numériques, on
consacre la deuxième partie, à la réalisation d'une
maquette expérimentale constituant notre chambre de combustion. Elle est
destinée à l'étude des jets d'impact réactifs et
non réactifs. Cette étude expérimentale nous a permis
d'étude l'écoulement instationnaire.
Un aspect essentiel de la turbulence est sa capacité
à mélanger rapidement que ce soit la quantité de
mouvement, la chaleur ou la masse. Les fluctuations du champ de vitesse se
produisent sur une large gamme d'échelles spatiales et assurent
très efficacement la production de forts gradients de concentration qui
sont finalement atténués par les mécanismes de diffusion
moléculaire. L'existence de » tourbillons » `a toutes les
échelles spatiales, depuis la plus grande dimension de
l'écoulement jusqu'à une échelle assez petite pour que la
viscosité atténue les mouvements tourbillonnaires, est une
caractéristique de la turbulence développé.
Le travail a notamment mis en évidence un mode de
combustion dominé par la diffusion, en présence d'un gradient
important des propriétés thermochimiques. Les carburant existe
dans les régions froides de l'écoulement, de chaque coté
de la couche de cisaillement. Tandis que des conditions de gaz
mélangés sont détectées dans la région
chaude et dans la région de la flamme. La comparaison de plusieurs
nombres de Reynolds, dans des zones de l'écoulement ont permis de
constater que, dans la partie riche en oxygène, la diffusion de
quantité de mouvement est supérieure à la diffusion de
chaleur. Cette dernière étant supérieure à la
diffusion d'espèce pour des nombres de Reynolds d'air supérieurs
à ceux du butane. Mais de l'autre coté de la flamme, la partie
riche, la diffusion de chaleur domine la diffusion de quantité de
mouvement, et la diffusion de masse est plus importante que la diffusion de
chaleur. Le jet d'air est donc très peu perturbé par le
cisaillement du fait notamment de sa très
grande inertie axiale couplée avec le
réchauffement dans la zone réactive. La diffusion de
quantité de mouvement dans la direction transversale est très
grande avec l'augmentation de l'inclinaison des deux jets. En augmentant la
composante de vitesse U(x) et pour une certaine valeur, le mélange sera
meilleur, et les rendements de la combustion seront meilleurs. La valeur,
très faible, de la densité dans la zone de réaction chaude
engendre une réduction des interactions aérodynamiques entre
l'oxygène gazeux et l'hydrogène gazeux. Les effets couplés
des interactions locales thermodynamiques produisent une forte zone de
re-circulation des produits riches de la combustion au voisinage de la
lèvre de l'injecteur (début de la flamme). Cette zone de
re-circulation permet l'allumage de la flamme par la création d'un point
d'impact.
Comme perspectives nous voulons effectuer :
- Une vérification complète des résultats
numériques.
- Détermination expérimentale de
l'émissivité de la flamme et tirer les
coefficients d'échange thermiques entre une plaque et le
fluide.
- Estimé l'angle d'inclinaison des deux jets pour aboutir
a un mélange
optimal.
+ Pression compresseur fixée à 2
bars
Tableau 1 : variation de la pression en fonction
de l'angle de rotation de l'ouverture du jet
Pression(N/m2)
Angle (°)
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
P8
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
45
|
5
|
9
|
5
|
7
|
5
|
6
|
6
|
8
|
90
|
22
|
17
|
14
|
18
|
17
|
18
|
19
|
22
|
135
|
40
|
25
|
32
|
25
|
29
|
28
|
25
|
32
|
180
|
72
|
55
|
45
|
55
|
67
|
69
|
52
|
50
|
225
|
140
|
120
|
100
|
102
|
110
|
115
|
118
|
115
|
270
|
200
|
180
|
140
|
175
|
175
|
180
|
174
|
165
|
Tableau 2 : vitesse de sortie d'éjection
de l'air en fonction de l'angle de rotation du clapée d'ouverture
d'après l'équation (V-A.1).
Vitesses(m/s) Angles(°)
|
V1
|
V2
|
V3
|
V4
|
V5
|
V6
|
V7
|
V8
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
45
|
2,86
|
3,83
|
2,86
|
3,38
|
2,86
|
3,12
|
3,13
|
3,61
|
90
|
5,99
|
5,27
|
4,78
|
5,42
|
5,27
|
5,42
|
5,57
|
5,99
|
135
|
8,08
|
6,39
|
7,23
|
6,39
|
6,88
|
6,76
|
6,39
|
7,23
|
180
|
10,84
|
9,48
|
8,57
|
9,48
|
10,46
|
10,61
|
9,21
|
9,03
|
225
|
15,12
|
13,99
|
12,78
|
12,90
|
13,40
|
13,70
|
13,88
|
13,70
|
270
|
18,07
|
17,14
|
15,12
|
16,90
|
16,90
|
17,14
|
16,85
|
16,41
|
+ Calcul du débit
Tableau 3 Variation du débit en fonction
de l'angle d'ouverture du clappée d'éjection du jet
d'étalonnage.
Débit
Angle
|
D1
|
D2
|
D3
|
D4
|
D5
|
D6
|
D7
|
D8
|
Dmoy
|
45°
|
24,75
|
31,30
|
24,75
|
29,28
|
24,75
|
27,11
|
27,11
|
31,30
|
27,94
|
90°
|
51,91
|
45,63
|
41,41
|
46,95
|
45,63
|
46,95
|
48,24
|
51,91
|
46,67
|
135°
|
65,47
|
55,33
|
62,60
|
55,33
|
59,59
|
58,56
|
55,33
|
62,60
|
58,48
|
180°
|
93,90
|
82,07
|
74,24
|
82,07
|
90,58
|
91,92
|
79,80
|
78,25
|
82,70
|
225°
|
130,94
|
121,23
|
110,66
|
111,76
|
116,06
|
118,67
|
120,21
|
118,67
|
116,75
|
270°
|
156,50
|
148,47
|
130,94
|
146,39
|
146,39
|
148,47
|
145,97
|
142,15
|
144,11
|
m& ( Kg / s )
|
0,00016
|
|
angle(°)
0,00014 0,00012 0,0001 0,00008 0,00006 0,00004 0,00002 0
|
|
0 45 90 135 180 225 270
Figure. 1 débit moyen fonction des angles
d'ouverture à Pc=2bar
Tableau 4 : variation de la pression en fonction
de l'angle de rotation de l'ouverture du d'étalonnage.
Pressions (N/m2)
Angles (°)
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
45
|
3
|
3
|
3
|
2
|
90
|
5
|
8
|
6
|
6
|
135
|
10
|
13
|
12
|
10
|
180
|
22
|
18
|
22
|
20
|
225
|
32
|
37
|
45
|
30
|
270
|
52
|
52
|
62
|
50
|
Tableau 5 : vitesse de sortie d'éjection
de l'air en fonction de l'angle de rotation du clapée d'ouverture.
Vitesses (m/s) Angles (°)
|
V1
|
V2
|
V3
|
V4
|
Vmoy
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
45
|
2,21
|
2,21
|
2,21
|
1,81
|
2,11
|
90
|
2,86
|
3,61
|
3,13
|
3,13
|
3,18
|
135
|
4,04
|
4,61
|
4,43
|
4,04
|
4,28
|
180
|
5,99
|
5,42
|
5,99
|
5,71
|
5,78
|
225
|
7,23
|
7,77
|
8,57
|
7
|
7,64
|
270
|
9,21
|
9,21
|
10,06
|
9,04
|
9,38
|
Tableau 6 Variation du débit en fonction
de l'angle d'ouverture du clapée d'éjection du jet
d'étalonnage.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
270
Débit (Kg/s)
|
7,98 10
|
- 5
|
7,98 10
|
- 5
|
8,71 10
|
- 5
|
7,83 10
|
- 5
|
Angles (°)
|
D1
|
|
D2
|
|
D3
|
|
D4
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
0
|
|
45
|
1,92 10
|
- 5
|
1,92 10
|
- 5
|
1,92 10
|
- 5
|
1,57 10
|
- 5
|
90
|
2,47 10
|
- 5
|
3,13 10
|
- 5
|
2,71 10
|
- 5
|
2,71 10
|
- 5
|
135
|
3,50 10
|
- 5
|
3,99 10
|
- 5
|
3,83 10
|
- 5
|
3,50 10
|
- 5
|
180
|
5,19 10
|
- 5
|
4,69 10
|
- 5
|
5,19 10
|
- 5
|
4,95 10
|
- 5
|
225
|
6,26 10
|
- 5
|
6,73 10
|
- 5
|
7,42 10
|
- 5
|
6,06 10
|
- 5
|
+ Pression compresseur fixée à 3
bars
Tableau 7: variation de la pression en fonction
de l'angle de rotation de l'ouverture du d'étalonnage.
Pression (N/m2)
Angle (°)
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
45
|
12
|
15
|
12
|
15
|
15
|
11
|
12
|
10
|
90
|
34
|
35
|
35
|
38
|
37
|
32
|
33
|
35
|
135
|
60
|
62
|
65
|
65
|
62
|
52
|
52
|
59
|
180
|
122
|
130
|
85
|
120
|
120
|
120
|
120
|
103
|
Tableau 8 : vitesse de sortie d'éjection
de l'air en fonction de l'angle de rotation du clapée d'ouverture
d'après l'équation.
Vitesse (m/s) angles (°)
|
V1
|
V2
|
V3
|
V4
|
V5
|
V6
|
V7
|
V8
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
45
|
4,43
|
4,95
|
4,43
|
4,95
|
4,95
|
4,24
|
4,42
|
4,04
|
90
|
7,45
|
7,56
|
7,56
|
7,87
|
7,77
|
7,23
|
7,34
|
7,55
|
135
|
9,90
|
10,06
|
10,30
|
10,30
|
10,06
|
9,21
|
9,21
|
9,82
|
180
|
14,11
|
14,57
|
11,78
|
13,98
|
13,99
|
13,99
|
13,99
|
12,97
|
Tableau 3 Variation du débit en fonction
de l'angle d'ouverture du clapée d'éjection du jet
d'étalonnage.
Débit (Kg/s) Angle (°)
|
D1
|
D2
|
D3
|
D4
|
D5
|
D6
|
D7
|
D8
|
D moy
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
45
|
38,33
|
42,86
|
38,33
|
42,86
|
42,86
|
36,70
|
38,33
|
34,99
|
39,41
|
90
|
64,53
|
65,47
|
65,47
|
68,22
|
67,31
|
62,60
|
63,57
|
65,47
|
65,33
|
135
|
85,72
|
87,14
|
89,22
|
89,22
|
87,14
|
79,80
|
79,80
|
85,00
|
85,38
|
180
|
122,23
|
126,18
|
102,03
|
121,23
|
121,23
|
121,23
|
121,23
|
112,31
|
118,46
|
V(m/s)
16
14
12
vitesses moy1 bar
vitesses moy2bar
vitesses moy3bar
4
2
0
0 45 90 135 180
angle(°)
10
8
6
Fig. V-2-14 Différentes vitesses moyennes
en fonction des différents angles d'ouvertures
m&(Kg/s)
0.0002 0.00018 0.00016 0.00014 0.00012 0.0001 0.00008 0.00006 0.00004 0.00002 0
|
|
debit air 1 bar debit air 2bar debit air 3 bar
|
0 45 90 135 180 225 270 315 a
Fig. V-3-15 Différentes débits
moyens en fonction des différents angles d'ouvertures
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