4- Evolution temporelle de la pollution à
l'émission :
L'évolution temporelle de la pollution à
l'émission est caractérisée par une variation peu
considérable de la concentration des polluants, par rapport à
l'évolution en fonction de la distance, ceci peut être
expliqué par les propriétés des polluants à se
combiner avec des gaz trouvés dans l'atmosphère.
Dans notre étude, nous avons pris en considération
cette évolution au niveau de l'unité SOCERCA. Les mesures ont
été prises au niveau de la source mais à des temps
différents (intervalle de 5 minutes, pendant 1 heure). Nous avons
constaté que cette évolution est caractérisée par
de légères diminutions et parfois même des augmentations
peu considérables comme illustré à la figure 12.
120
100
40
20
80
60
0
0 5 1015202530354045505560
temps (mn)
CO NO SO2
Figure 12 : Variation en fonction du temps des
trois polluants
Nous rappelons que les mesures sont réalisées entre
1 0h25mn et 11h25mn et que le démarrage de l'unité se fait
à 08 heures. Ces légères fluctuations de la concentration
à l'émission, pour tous les polluants, sont peut-être dues
à des défauts de fonctionnement des systèmes. La
quasi-stabilité de la concentration en CO caractérise le
régime permanent atteinte par l'unité après trois heures
de démarrage. La diminution linéaire de SO2 et l'augmentation de
NO en fonction du temps sont illustrées sur la figure 13 suivante :
48
42
60
54
36
30
24
0 10 20 30 40 50 60 70
TEMPS_M_ vs. NO NO = 24,121 + ,53986 *
TEMPS_M_ Corrélation: r = ,96337
TEMPS _M_
Régression IC à 95%
28
24
20
16
12
4
8
0
0 10 20 30 40 50 60 70
TEMPS_M_ vs. SO2 SO2 = 24,464 - ,3773 * TEMPS
_M_ Corrélation: r = -,9628
TEMPS _M_
Régression IC à 95%
Figure 13 : Régression entre les
polluants et le temps
Nous notons bien que ces courbes sont très significatives.
Pendant que NO augmente, en fonction du temps, SO2 diminue. Comme NO est un
polluant émis lors des combustions à hautes températures,
nous pouvons donc expliquer son augmentation par la hausse de la
température dans les fours (phase de cuisson). La diminution de SO2 est
difficile à expliquer.
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