III.1.3. Instrument d'enquête
Pour récolter toutes ces données,nous nous
sommes servis d'un questionnaire d'enquête qui nous guidait ou orientait
lors de nos entretiens. Nous savons en fait qu'il existe plusieurs approches
d'enquête dans le domaine de la recherche, chaque chercheur en
choisissant une et chacune d'elles fonde sa valeur, relativement sur la nature
des données recherchées et sur d'autres considérations
telles les coûts, la rapidité d'obtenir les données. La
disponibilité et l'accessibilité des enquêtés, etc.
Pour nous le choix du questionnaire d'enquête est
motivé par la sensibilité de certaines questions dont on avait
posé, le niveau d'instruction de nos enquêtés
Notre questionnaire renfermait 20 questions et 10
sous-questions regroupées sous 3 thèmes ci-après :
- L'identification de l'enquêté ;
- Renseignement sur la famille ;
- Et enfin sur le micro-crédit et le
bien-être.
III.1.4. Déroulement de l'enquête
Ayant nos questionnaires déjà imprimés,
nous nous sommes approchés des agents des crédits de ces 3
maisons afin de nous accompagner dans l'identification de nos
enquêtés. Nous avons réalisé nos enquêtes
durant 1 mois, du 01 au 30 Juillet 2007 pour atteindre la confection de ce
travail. Cela se passe tous les jours et même le dimanche en cas de
rendez-vous pour certains enquêtés qui se trouvent indisponibles
aux lieux de travail ; en plus d'autres questions furent données
aux bénéficiaires ou à nos enquêtés par les
agents de crédit au bureau lors du remboursement de crédit et
cela à notre présence.
III.1.5. Analyse et interprétation des
résultats
Tableau N°16 : Renseignement sur le sexe et
l'age
Age
Sexe
|
20-25 ans
|
26-30 ans
|
31-35 ans
|
36-45 ans
|
46 ans et plus
|
Total
|
%
|
Masculin
|
1
|
-
|
2
|
3
|
4
|
10
|
8,33
|
Féminin
|
9
|
5
|
15
|
34
|
47
|
110
|
91,66
|
Total
|
10
|
5
|
17
|
37
|
51
|
120
|
100
|
%
|
8,3
|
4,16
|
14,16
|
30,8
|
42,5
|
100
|
|
Femmes
33,33%
Hommes
5%
Hommes
3,33%
Femmes 28,33%
Femmes 30%
SEXE
PLD
APEF
PAIDEK
Source : Nos investigations
Commentaire : la majorité
des bénéficiaires dont nous avons enquêtés sont des
femmes avec 91,66% contre 8,33% d'hommes, par le fait que la majorité
des agents opérant dans le secteur informel sont des femmes.42,5% de nos
enquêtés ont l'âge entre 46 ans et plus, suivis par 30,8%
dont l'âge varie entre 36 à 45 ans. Nous sommes d'accord que
l'âge est actif. Mais dans 91,66% des femmes APEF a 33,33%, suivi par PLD
avec 30% et PAIDEK avec 28,33% et 5% d'hommes contre 3,33% chez PLD et 0% chez
APEF. Nous pouvons conclure que la majorité des demandeurs de
micro-crédits sont des femmes étant conscientes de la situation,
ont pris la relève et cela vu la nécessité d'assurer la
survie de la famille, vu que les maris sont soit chômeurs, agents
impayés de l'Etat ou débrouillards. C'est ce qui justifie
même l'étouffement du grand marché de Kadutu, ceux du
feu-rouge, Nyawera, Nguba et de Limanga et tous les ronds points à
travers toute la ville de Bukavu.
Tableau n°17 : Présentation des
enquêtés par niveau d'études et selon les tranches
d'âge
Niveau d'études
Tranche d'age
|
Analphabètes
|
Primaire
|
Secondaires
|
Universitaire
|
Total
|
%
|
20 à 25ans
|
4
|
5
|
1
|
0
|
10
|
8,3
|
26 à 30 ans
|
7
|
6
|
5
|
0
|
18
|
15
|
31 à 55 ans
|
12
|
7
|
2
|
1
|
22
|
18,33
|
36 à 45 ans
|
21
|
12
|
3
|
2
|
38
|
31,66
|
46 ans et plus
|
19
|
13
|
0
|
0
|
32
|
26,66
|
Total
|
63
|
43
|
11
|
3
|
120
|
100
|
%
|
52,5
|
35,83
|
9,16
|
2,5
|
100
|
|
Source : Nos investigations
PLD
Analphabète
15,66%
Analphabète
19,16%
Primaire
6,85%
Universitaire
1,66%
Secondaire
9,16%
Analphabète
21,33%
Primaire
4,16%
Secondaire
7,01%
Université
0,83%
Secondaire
3,33%
Primaire
10,84%
PAIDEK
APEF
Commentaire : Nous constatons que
seul 2,5% des bénéficiaires des micro-crédits ont fait les
études universitaires, contre 52,5% des analphabètes ; suivi
des 35,83% ayant fait les études primaires et 9,16% pour les
études secondaires. Ce taux élevé d'analphabètes
est une résultante des conditions de pauvreté dans les 47 ans
après l'indépendance mais aussi des moeurs et coutumes
défavorisant la scolarisation des filles.
Vu que la majorité est analphabète ou ayant
fait les études primaires, nous constatons leur faiblesse dans les
négociations des contrats. Nous devons retenir que ce sont souvent cela
qui n'ont pas étudié qui émergent dans le commerce. C'est
pourquoi les IMF organisent de séminaires de formations pour leur
renforcement des capacités de gestion car tous ces
bénéficiaires ont des expériences et une ancienneté
dans leurs activités.
Tableau n°18 : Présentation des
enquêtés selon leur association et leurs adresses
Adresse
Associations
|
Commune d'Ibanda
|
Commune de Kadutu
|
Commune de Bagira
|
Total
|
%
|
PAIDEK
|
20
|
12
|
8
|
40
|
33,33
|
PLD
|
7
|
27
|
6
|
40
|
33,33
|
APEF
|
19
|
11
|
10
|
40
|
33,33
|
Total
|
46
|
50
|
24
|
120
|
100
|
%
|
38,33
|
41,66
|
20
|
100
|
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau nous
montre que 41,66% de nos enquêtés habitent dans la commune de
Kadutu dont les autres appellent par abus, les milieux de pauvres alors que
38,33% dans la commune d'Ibanda. Souvent ceux d'Ibanda ne vivent pas dans la
ville mais les périphéries (Muhungu, Panzi, Essence et ailleurs).
Mais une partie habite le centre ville.
Enfin, 20% sont résident de Bagira. Cela explique la
pauvreté est un mal qui est dans toute la ville incitant ainsi les gens
en accédant aux micro-crédits pour renforcer leur capital sur le
41,66% de la commune de Kadutu APEF possède 9,166%, PAIDEK 10% et PLD la
première position avec 22,5%.
Cette forte concentration des bénéficiaires
dans la Commune de Kadutu, s'explique par le fait que c'est le milieu
commercial de la ville de Bukavu où la forte concentration des gens
agissant dans le secteur informel est grande.
Tableau n°19: Présentation des
enquêtés selon leurs états-civils et profession du mari ou
femme
Profession du mari
Etat-civil
|
Chômeur
|
Agent de l'Etat
|
Enseignant
|
Commerçant
|
Agent ONG
|
Total
|
%
|
Marié(e)
|
24
|
37
|
21
|
17
|
3
|
102
|
85
|
Veuve (veuf)
|
2
|
1
|
3
|
0
|
0
|
6
|
5
|
Divorce
|
5
|
1
|
2
|
3
|
1
|
12
|
10
|
Célibataire
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0
|
0
|
Total
|
31
|
39
|
26
|
20
|
4
|
120
|
100
|
%
|
25,83
|
32,5
|
21,66
|
16,66
|
3,33
|
100
|
|
Source : Nos investigations
Commentaire : ce tableau
témoigne que 85% de nos enquêtés sont des mariés et
10% sont des divorcés et 5% des veufs (veuves). Nous
comprendrons que les mariés ont plus de charge et cela est parmi les
motivations qui les incitent à prendre les micro-crédits avec le
but de soulager la misère de la famille.
Néanmoins, 32,5% des maris et/ou épouses de nos
enquêtés sont agent de l'Etat c'est-à-dire soit enseignant
ou agent de la fonction publique avec soit 5000FC à 10.000FC de salaires
et cela de manière d'où les charges familiales devenant
supérieures aux revenus du mari, ou de la famille, le
micro-crédit est pour eux une piste de solution. 25,83% sont des
chômeurs, 21,66% des enseignants, 16,66% commerçants et 3,33%
agents des ONGs. Nous trouvons que les conjoints (es) ont des statuts sociaux
médiocres ne permettant même pas de nouer les 2 bouts du mois.
Tableau n° 20 : Renseignement sur le nombre
de repas
Effectif
|
Nombre e repas/jour avant le crédit
|
Nombre de repas/jour après le crédit
|
0-1
|
2
|
3
|
4 et plus
|
0-1
|
2
|
3
|
4 et plus
|
29
|
88
|
3
|
0
|
13
|
59
|
48
|
0
|
%
|
24,16
|
73,33
|
2,5
|
0
|
10,83
|
49,16
|
40
|
0
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau nous
montre que 73,33% des ménages mangeaient deux fois par jour contre
24,16% qui mangent une fois. Mais 2,5% des ménages mangeaient 3 fois.
Nous trouvons que ce 2 fois signifiaient pour certains mangeant le matin, le
reste d'aliments que l'on peut avoir laissé la nuit ou soit faire la
bouillie à midi. Par contre, ceux qui mangent 2 à 3 fois/jour
sont ceux qui ont avant le crédit un petit montant.
Cependant, nous constatons que la présence des
micro-crédits a permis la réduction des ménages mangeant
une fois qui passent de 24,16% à 10,83% soit une diminution de
13,33% ; une diminution aussi de 24,17% au profit de 3 fois de repas/jour
qui connaît un accroissement de 37 ?5%. Vous conviendrez avec nous
que l'accès au micro-crédit, réduit la
problématique sur l'insécurité alimentaire dans les
ménages bénéficiaires car les femmes réalisent soit
1$ ou 1,5$ d'intérêt qu'elles affectent à l'alimentation.
Néanmoins, ni avant le micro-crédit, ni après, aucun
ménage ne manque 4 fois/jour.
Tableau n°21: Renseignement sur les
dépenses mensuelles en dollars
Coût en dollars $
|
Dépenses mensuelles avant le
micro-crédit
|
Dépenses mensuelles après le
micro-crédit
|
Alimentation
|
Habillement
|
Hygiène
|
Transport et communication
|
Culture et loisirs
|
Enseignement
|
Divers
|
Total
|
%
|
Alimentation
|
Habillement
|
Hygiène
|
Transport et communication
|
Culture et loisirs
|
Enseignement
|
Divers
|
Total
|
%
|
0 à 30$
|
21
|
2
|
89
|
76
|
10
|
39
|
0
|
237
|
46,65
|
16
|
4
|
89
|
68
|
11
|
64
|
0
|
252
|
48
|
31 à 50$
|
58
|
6
|
22
|
42
|
0
|
61
|
0
|
189
|
37,20
|
64
|
8
|
22
|
47
|
0
|
52
|
0
|
193
|
36,76
|
51 à 100$
|
37
|
8
|
9
|
2
|
0
|
12
|
0
|
68
|
13,38
|
35
|
10
|
9
|
5
|
0
|
4
|
0
|
63
|
12
|
101 et Plus $
|
4
|
10
|
0
|
0
|
0
|
8
|
0
|
14
|
2,75
|
5
|
12
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
17
|
3,23
|
Total
|
|
26
|
120
|
120
|
10
|
120
|
0
|
508
|
100
|
120
|
34
|
120
|
120
|
11
|
120
|
0
|
525
|
100
|
%
|
23,6
|
5,11
|
23,61
|
1
|
?968
|
23,62
|
0
|
100
|
19,04
|
23,62
|
6,47
|
23,62
|
23,62
|
2,095
|
23,62
|
0
|
100
|
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau
montre,la majorité de dépenses sont réalisées en
faveur de l'alimentation, de l'hygiène et de l'enseignement. On se rend
compte que pour l'alimentation la majorité est comprise entre 0 et 100$.
Sur 120 ménages, 21 c'est-à-dire 17,5% ont une dépense
alimentaire compris entre 0 et 30$/mois. Donc 1$ par jours, ce qui
témoigne une forte pauvreté ; 48,33% ayant une
dépense alimentaire entre 31 et 50$ et 37 ménages entre 51 et
100$/mois.
Au vu de ce tableau, nous estimons que les ménages
bénéficiaires de micro-crédits affectent leurs
intérêts aux dépenses d'aliments, hygiènes et
scolarisation des enfants la formation d'épargne est faible, il
s'avère difficile pour eux de quitter le secteur informel vers le formel
car les investissements sont à caractère social. Nous voyons que
les ménages ayant des faibles revenus ont pu scolarisé leurs
enfants, mais les gens ont augmenté leur dépense de transport et
communication soit en s'achetant un appareil de communication en
réduisant le nombre de Km fait par pieds.
Tableau n°21 : Renseignement sur les biens
acquis grâce aux micro-crédits
|
|
Biens acquis des micro-crédits
|
|
|
|
Habits
|
Radio
|
Parcelles
|
Souliers
|
Assiettes
|
Bijoux
|
Chaînettes
|
Montres
|
Téléphones
|
Autres
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Effectif
|
89
|
31
|
15
|
7
|
2
|
12
|
20
|
10
|
5
|
8
|
6
|
4
|
89
|
%
|
74,16
|
25,83
|
12,5
|
5,83
|
1,66
|
10
|
16,66
|
8,33
|
4,16
|
6,66
|
5
|
3,33
|
74,16
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau nous
montre que 74,16% des ménages ont acquis quelques biens grâce au
micro-crédit contre 25,83%. Il convient de savoir que cette
réussite est due aux apports dont des ménages disposent à
savoir : un capital social, une connaissance, de techniques un capital
financier qui renforce le crédit mais le manque de la vision
éparge-investssement s'avère un danger en économie dont
ils doivent corriger.
Cependant, les surplus des affaires permettent 12,5% des
ménages accéder aux habits 16,66% ont acheté des
assiettes ; 10% les souliers 5,83% ; Radio 6,6% des montres, 5% ont
acheté des téléphones ; 4,6% des chaînettes
8,33% des bijoux 1,66% des parcelles.
Ensuite, nous pouvons déduire que les
micro-crédits ont apporté un changement dans leurs habillements,
les radios qui les ont facilité d'avoir accès à
l'information qui contribue à leur formation et informations diverses.
Cependant, 16,6% de nos enquêtés ont vu leur
nombre d'assiettes augmenter 1,66% des ménages ont acheté les
parcelles grâce en détournant la mission du crédit d'en
payer par d'autres sources. Les ménages ayant un crédit
supérieur à 500$ et ayant un capital propre avant l'accès
du micro-crédit créent des micro-entreprises privées et
effectuant des voyages vers Kampala et vendeurs des habits qui parviennent
à réaliser un intérêt suffisant leur permettant
d'acheter les parcelles et plusieurs biens et opèrent un changement dans
leur ménage sur ces différents éléments.
Tableau n°22 : Renseignement sur
l'ancienneté dans l'activité
|
Activités antérieures
|
Ancienneté dans cette
activité
|
|
Rien
|
Petit commerce
|
v. assiettes
|
V. souliers
|
V. boissons
|
V. habits
|
V. Médicaments
|
V. du sel
|
V. Farine
|
V. Poissons
|
Total
|
0 à 6 mois
|
2 à 3 ans
|
4 à 6 ans
|
4 à 6 ans
|
7 et plus
|
Total
|
Effectif
|
21
|
34
|
12
|
12
|
15
|
6
|
3
|
2
|
8
|
7
|
120
|
13
|
20
|
24
|
36
|
27
|
120
|
%
|
17,5
|
28,33
|
10
|
10
|
12,5
|
5
|
2,5
|
1,66
|
6,66
|
5,83
|
100
|
10,83
|
16,66
|
20
|
30
|
22,5
|
100
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Nous constatons
que les bénéficiaires de micro-crédits sont pleinement
engagés dans le secteur informel, peu d'entre-eux ont
créé une micro-entreprise engageant plus de trois personnes soit
les vendeurs de boissons qui utilisent leurs familiers dans les affaires. Ce
tableau nous montre que 28,33% de ces ménages exercent le petit commerce
d'aliments. Ce secteur renferme une grande majorité de nos
enquêtés, chose qui témoigne que leur capacité a
créé un micro-entreprise et rare car ayant un capital propre de
démarrage modique, plus les charges sociales élevées,
presque tout le bénéfice qu'ils réalisent est
orienté vers la satisfaction de ses besoins. Ils sont suivis à
17,5% par les ménages vendent les divers et 10% pour les vendeurs des
assiettes et souliers ; 12,5%. Ceux qui vendent des boissons et ces
ménages mettent la vente de la viande de chèvre ou autre pour
faciliter leurs activités. Ils peuvent avoir en moyenne 3 à 5
agents dont 70% sont des familiers soit impayés ou un salaire modique.
En plus, nous trouvons les vendeurs de farine (6,66%), de poissons (5,83%), des
habits (5%), des médicaments (2,5%) soit en pharmacie ou au
marché de Kadutu et en dernière position, les vendeurs du sel
avec 1,66%.
Ces ménages ont pour atout une bonne ancienneté
dans l'activité, chose qui les procure des stratégies de faire
aux contraintes soit du marché ou de l'environnement économique,
30% de ces ménages ont une ancienneté de 4 à 6 ans de
l'activité chose qui témoigne une formation, une
expérience et un entreprenariat pour les permettre d'initier les
autres ; 22,5% ont une expérience ou ancienneté de plus de 7
ans ; 20% initié 2 à 3 ans et 16,66% entre 6 mois et 1 an
et 10,33% entre 0 et 6 mois. Ceci ne veut pas dire que ces ménages ont
seulement exercé la seule activité depuis son entrée dans
le secteur informel.
Parmi eux, d'autres exercent une activité importante
mais tombant en faillite par les pillages de 2004 avec Laurent NKUNDA et Jules
MUBEBUTSI.
III.1.5.2. Renseignements sur la
famille
Tableau n° 24: Renseignement sur la taille de
ménage et la scolarisation des enfants
|
Taille des ménages
|
Total
|
Scolarisation des enfants avant le
micro-crédit
|
Scolarisation des enfants après le
micro-crédit
|
0-2
|
3-5
|
6 e plus
|
1-2
|
3-5
|
6 et plus
|
1-2
|
3-5
|
6 et plus
|
Effectif
|
5
|
49
|
66
|
120
|
10
|
63
|
47
|
08
|
70
|
42
|
%
|
4,16
|
40,83
|
55
|
100
|
8,33
|
52,5
|
39,16
|
6,66
|
58,33
|
35
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau nous
montre que les ménages bénéficiaires des
micro-crédits pour 3 MF, 55% ont une taille de 6 et plus, 40,83% entre 3
et 5 et 4,16% entre 0 et 2. Nous pouvons dire la taille du ménage va
dans la même direction que l'augmentation de dépenses sociales
liées à l'alimentation, scolarisation, logement et autres dont
les soins médicaux. En voyant que plus l'on a beaucoup d'enfants, plus
on a une charge sociale grande, plus on investi moins.
Nous voyons que l'accès aux micro-crédits a
apporté un changement sur le niveau de scolarité dans les
ménages vu que le taux de scolarité des enfants 1 à 2 est
passé de 8,33 à 6,66% chose qui témoigne une
réduction de 1,67% et celle de 3 à 5 est passé 52,5
à 58,33% qui témoigne l'augmentation et celle de 6 et plus est
passée de 47 à 42 soit une réduction de 5%.
Pour certains, ils ont vu leurs enfants terminer soit le
niveau de graduat, soit la licence ou d'autres dans le cycle de métiers
ce qui témoigne cette réduction de 5%, mais aussi l'augmentation
dans la tranche de 3-5 enfants le témoigne par les capacités
acquises par les ménages grâce aux micro-crédits à
scolariser plus de 3 enfants malgré l'état de chômage ou
d'impaiement du mari. Ceci témoigne le renforcement du capital des
ménages sur le plan investissement humain car souvent l'impact est plus
social qu'économique.
Tableau n°25: Renseignement sur le chiffre
d'affaires
Chiffre d'affaires
|
0 à 100$
|
101 à 300$
|
301 à 500$
|
501 à 700$
|
701 à 1000$
|
1000$ et plus
|
Total
|
Effectif
|
16
|
29
|
41
|
12
|
1
|
03
|
120
|
%
|
13 ?33
|
24,166
|
34,166
|
10
|
0,83
|
2,5
|
100
|
Source : Nos investigations
Commentaire : A travers ce
tableau, 34,166% de ces ménages ont un chiffre d'affaire entre 301 et
500$, 24,16% entre 101 et 300$ et 13,33% entre 0 et 100$, 10% entre 501 et
700$, 0,83% entre 701 et 1000$ et 2,5% entre 1001$ et plus. Dans ce chiffre
d'affaire, le crédit représente pour certains plus 60% et cela
diminue mensuellement car ils doivent rembourser ce crédit. Mais vu
l'instabilité du chiffre d'affaire, cela est à la base du manque
d'investissement dans les actions durables qui peuvent procurer les
intérêts à log terme. Mais aussi, a part cela, le temps qui
séparait le moment où vous aviez tout remboursé et
l'accès au nouveau crédit pour certaines maisons varie entre 1
à 6 mois et pour d'autres 1 mois à 4 ans cas relevé chez
PLD et cela après avoir donné 2000$.
Cependant, en observant le chiffre d'affaire de ses
ménages avec tous leurs talents, leur possibilité de créer
une micro-entreprise individuelle est faible. Mais en ayant un capital
suffisant, ces derniers se lancèrent dans la création des
micro-entreprises et réussirent.
III.1.5.3. Renseignement sur le
micro-crédit
Tableau n°26: Renseignement sur le crédit
reçu
Montant de crédit reçu
|
0 à 100$
|
101 à 300$
|
301 à 500$
|
501 à 700$
|
701 à 1000$
|
1000$ à plus
|
Effectif
|
10
|
36
|
67
|
6
|
4
|
2
|
%
|
8,33
|
25,83
|
60,83
|
5
|
3,33
|
1,66
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau montre
que le crédit reçu varie entre 0 et plus de 1001$ pour le
ménage enquêtés et dont 60,83% ont un crédit variant
entre 301$ et 500$ , 25,83% ayant le crédit entre 101 et 300$. En
analysant ce crédit par rapport au chiffre d'affaire du tableau
ci-dessus, nous constatons que presque tous les ménages transitent avec
les dettes et leur capital propre est faible. Ceci est l'origine de leur non
émergence. Kabeer 2001 renchérit en disant :
« l'intérêt pour la micro-épargne au-delà
du simple micro-crédit s'est développé lorsque les
praticiens de la micro-finance ont compris que les petits prêts ne sont
pas toujours adaptés aux femmes pauvres ». Malheureusement, vu
la destruction du tissu socio-économique, pour sortir de ce nouvel
esclavagisme économique, les ménages devront développer
plus l'esprit d'épargne que celui de crédit. Les
micro-crédits sont pour la survie.
Tableau n°27: Renseignement sur le taux
d'intérêt et son échéance
|
Taux permettant de réaliser le
bénéfice
|
Non
|
Appréciation de l'échéance du taux
|
|
Oui
|
Non
|
Maladies des enfants
|
Manque de clients
|
Tracasseries et taxes
|
Charge familiale
|
Vol de marchandise
|
Je ne sais pas
|
Total
|
|
Très courte
|
Moyenne
|
Longue
|
S/restante
|
Abstraction
|
Effectif
|
76
|
44
|
7
|
23
|
8
|
1
|
2
|
1
|
44
|
|
36
|
19
|
0
|
48
|
17
|
%
|
63,3
|
36,6
|
5,8
|
19,2
|
6,7
|
0,8
|
1,7
|
0,8
|
36,6
|
|
30
|
15,8
|
0
|
40
|
14,2
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau montre
que 63,3% ont des effets socio et économiques très faibles mais
d'autres sont obligés de vendre les biens familiaux pour payer les en
cas de faillite; et cela est dû: 6,7% disent que les tracasseries
policières et douanières s'avèrent un obstacle, 5,8% les
maladies ; 0,8% sont causés par les charges familiales
élevées et enfin 1,7% par les vols, ...
Mais vu que les micro-crédits pour les ménages
constituent la source importante pour résoudre presque la
majorité des problèmes, vu le manque d'appui par les maris soit
chômeurs, agent de l'Etat impayé ou autres, les ménages se
heurtent aux difficultés de remboursement et pour certains, les sources
de remboursement disparaissent ; se retrouvent bloquer. Après tout,
un prêt se transfert en dette et en cas de disparition d'une source
prévue de financement du remboursement, les pauvres se retrouvent en
situation de crise (Rogaly, 1996 cité par Rebecca M.V et Marck
Schreiner, Op.cit, P.1).
En effet, par rapport à l'échéance de
remboursement qui est liée l'intérêt ;30% disent qu'elle
est courte, 40% disent qu'elle est stressante car chaque fin du mois tu dois
rembourser même si tu n'a pas encore terminé à
écouler la marchandise soit en empruntant ou trouver d'autres
sources ; 15,8% disent qu'elle est moyenne et 14,2% s'abstiennent.
Nous constatons qu'aucune IMF n'a un taux
d'intérêt de moins de 20%/an. Ce taux d'intérêt
élevé constitue aussi un blocage pour les ménages à
pouvoir investir. Or tous les ménages ont la capacité
d'épargne. En revanche, l'épargne offre une flexibilité et
alors que les emprunteurs paient des intérêts, les
épargnants perçoivent des intérêts. De plus, le
choix d'épargner est volontaire, une fois que l'on est endetté,
le remboursement est obligatoire (Rebecca M.V et M. Schreiner, Op.cit,
P.3)
Pour sauver ces ménages, il s'avère important
de sensibiliser vers la formation du capital propre grâce aux
épargnes pour leur autopromotion.
Tableau n°28: Renseignement sur le calcul
d'intérêt et la formation sur la gestion de
micro-crédit
|
A partir des résultats
|
Je ne sais pas
|
Augmentation des achats
|
Je tiens les calculs
|
Enregistrement des ventes journalières
|
Par jour tous les biens vendus
|
Formation sur le micro-crédit
|
Oui
|
Non
|
Effectif
|
37
|
19
|
21
|
6
|
7
|
30
|
120
|
0
|
%
|
30,83
|
15,83
|
17,5
|
5
|
5,83
|
25
|
120
|
0
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau nous
montre que 30,83% de bénéficiaires exerçant les petits
commerces calculent leurs intérêts grâce aux
résultats. Il n'y a pas de mécanisme préétablis
pour en calculer ; 17,5% sachent qu'ils ont bénéficié
Si la marchandise augmente ; 15,83% ne savent pas calculer leurs
intérêts ; 5% tiennent les calculs de manière
journalière et 5,83% enregistrent les ventes journalières et 25%
calculent les intérêts par rapport aux biens vendus.
Cette pratique permettait aux femmes chaque soir de faire les
achats pour nourrir la famille ou subvenir aux besoins du ménage (cas de
maladies, loyer, eau et électricité etc. ...).
En effet, tous les bénéficiaires des
micro-crédits ont bénéficié d'une formation avant
l'accès au crédit. Vu les difficultés que
témoignent ces ménages, ceci est souvent l'apanage de la
confusion entre la poche de ces affaires par les femmes par les femmes et celle
du ménage.
Enfin, nous constatons bien que ses ménages ne savent
pas avec précision comment calculer leurs intérêts dans
leur manière artisanale ils découvrent qu'ils ont perdu ou
bénéficié.
Tableau n°29: Renseignement sur la formation de
l'épargne et le blocage de remboursement
|
Formation d'épargne
|
Oui combien
|
Où
|
Problème bloquant le remboursement
|
Oui
|
Non
|
0 à 30$
|
31 à 50$
|
51 à 100$
|
101$ et plus
|
Maison
|
Ches mon frère
|
COOPEC
|
MECREBU
|
Toux d'intérêt
élevé
|
Coutre durée pour remboursement
|
Manque des clients
|
Charge sociale élevée
|
Faillite dans les commerces
|
Total
|
Effectif
|
37
|
83
|
19
|
9
|
2
|
7
|
29
|
5
|
1
|
2
|
21
|
17
|
24
|
51
|
7
|
120
|
%
|
30,83
|
69,16
|
15,83
|
7,5
|
1,66
|
5,83
|
18,13
|
4,16
|
0,83
|
1,66
|
17,5
|
14,16
|
20
|
42,5
|
5,83
|
100
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau montre
que 30,83% contre 69,16% de ces ménages font l'épargne. Cela
témoigne les visions de ces derniers vers leur auto-prise en charge et
reprennent avec les crédits. Mais ces 69,16% approuvent des
difficultés leurs empêchant de former une épargne
suffisante. Nous constatons que les épargnes varient entre 0 et plus
101$. Mais alors 15,83% ont une épargne entre 0 et 30$; 7,5% entre 31
à 50$, 5,83% plus de 101$ et 1,66% entre 51 et 100$. Nous trouvons que
les épargnes sont les surplus gardés par les ménages
après un soulagement à leurs charges sociales. Ces ménages
ont une vision de constituer un capital avec l'esprit d'investissement.
Cependant, toutes les épargnes sont à 18,13%
gardent dans les maisons, ce qui constitue un risque de les dépenser
facilement. Pour renchérir, l'agent liquidé et gardé
à la maison est plus facile à « à
retirer » et à dépenser que s'il est à la Banque
(Beverly, Moore et M. Schreiner, 2003). Cette épargne toujours en risque
vu les demandes familiales et autres, c'est pourquoi pour préserver leur
épargne, les femmes pauvres doivent résister aux demandes des
enfants qui ont besoin de vêtement, les maris qui veulent boire ou jouer,
de la famille et des voisins qui sollicitent des emprunts ou des cadeaux. Ces
pressions à court terme pèsent moins si l'argent n'est pas
visible et hors d'atteinte. De plus, pour une femme pauvre, l'obligation
sociale d'épargner un montant fixe par jour, par semaine ou par mois,
peut contribuer une excuse acceptable pour rejeter ces sollicitations (Rebecca
M.V et M. Schreiner, Op.cit, P.7-8) ; 4,16% chez leurs
frères 0,83% en COOPEC et 1,66% chez MECREBU. Le manque de structure
financière formelle pousser les ménages à garder leurs
argents à domicile, chez les membres de familles avec plus de risque de
perte.
Enfin, on comprend 42,5% de non remboursement de
crédits sont dus aux charges sociales élevées ; 20%
manque de clients 17,5% à cause de taux de faillite. Nous voyons
malgré cela, les ménages ont les capacités de constituer
leur progrès d'épargne moyennent une longue période de
sacrifice.
Tableau n°30: Renseignement sur l'habitation et
la gestion des intérêts
|
Locateur
|
Loyer par mois
|
Origine des frais de loyer
|
Gestion de bénéficies
|
|
Oui
|
Non
|
0 à 10$
|
11 à 20$
|
21 à 50$
|
51 à 100$
|
Total
|
Maris
|
Intérêts
|
Aide familiale
|
Autres
|
Total
|
Construction
|
Nourriture
|
Soins médicaux
|
Articles électroménagers
|
Frais scolaires
|
Total
|
Effectif
|
77
|
43
|
31
|
15
|
24
|
7
|
77
|
56
|
13
|
5
|
3
|
77
|
7
|
49
|
21
|
9
|
34
|
120
|
%
|
64,16
|
35,83
|
25,83
|
12,5
|
20
|
5,83
|
64,16
|
46,6
|
10,83
|
4,16
|
2,5
|
64,16
|
5,03
|
40,83
|
17,5
|
7,5
|
28,33
|
100
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau montre
que 64,16% des ménages sont des locateurs contre 35,83% qui sont
propriétaire de leurs maisons. Les frais de loyer varie entre 0 et 100$
avec 25,83% de ménages payant entre 0 et 10$/mois. A la lecture de ses
frais, nous trouvons que la majorité de ces ménages sont pauvres.
La majorité de ces frais de loyer sont supportées à 46,6%
par les maris dont la majorité étant chômeur ou agent
impayés de l'Etat se lancent dans des petits travaux pour
suppléer à la charge familiale ; 10,83% par les
micro-crédits; 4,16% par les aides familiales soit son enfant, sa soeur,
son frère et 2,5% par autres sources. Nous constatons que les
intérêts réalisés grâce aux
micro-crédits sont dispersés pour répondre à une
multitude des besoins familiaux et c'est pourquoi la vision de créer une
micro-entreprise privée s'avère difficile.
Cependant, comme vu dans les tableaux ci-dessus, la
majorité de l'argent ou bénéfice du secteur informel pour
les ménages est orienté à 40,83% à la nourriture,
à 28,33% aux frais scolaires, à 17,5% aux soins médicaux,
à 5,83% à la construction soit d'une maison ou la
réhabilitation des maisons et à 7,5% aux articles
électroménagers.
Dans toutes les dépenses, il n'y a pas celle
affectée à la création d'une entreprise car tous les
ménages sont encore dans la situation de pauvreté.
Tableau n° 31: Renseignement sur le
micro-crédit et la sécurité psychosociale
|
Oui
|
Non
|
Non
|
Manque de paix
|
Crédit insuffisant vu la charge familiale
élevée
|
Parce que j'ai une dette à rembourser chaque fin du
mos
|
Total
|
Effectif
|
63
|
57
|
8
|
33
|
16
|
57
|
%
|
52,5
|
47,5
|
6,66
|
27,5
|
13,33
|
47,5
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Nous constatons
grâce à ce tableau que les micro-crédits assurent une
sécurité psychosociale des bénéficiaires à
52,5% car ces femmes ont aussi de l'estime envers les autres
propriétaires de leur capital mais aussi vu que ce crédit permet
de répondre aux besoins primaires du ménage, les enfants et toute
la famille se sent rassurée du lendemain.
Mais par contre, à 47,5% les ménages disent
non, car 13,33% disent la présence du crédit sous-entend une
dette obligatoire à payer. Mais d'autres disent que le crédit
reçu est insuffisant par rapport aux besoins ou charge familiale;
à 27,5% ont affirmé que cela les ajoute les idées et
deviennent pensifs. c'est pourquoi, beaucoup de ménages utilisent ce
crédit à d'autres fins et pour rembourser sont obligés de
vendre leurs biens et s'appauvrir davantage. C'est ce qu'affirme SINHA et MATIN
cité par Rebecca M.V et M. Schreiner qu'aujourd'hui, des multiples
travaux ont mis en évidence le fait que le bon nombre de crédits,
normalement destinés à financer une activité
entreprenariale, sont en réalité alloués à la
consommation, puis remboursés à partir de sources de revenu
préexistantes.
Ceci s'exprime par le fait que le capital propre de
ménage demandeurs de crédits est soit modique ou inexistant. Mais
nous pouvons conclure que ces crédits soulagent tant soit peu
l'insécurité psychosociale créée par le manque
d'argent dans le foyer.
Tableau n°32: Renseignement sur la vision de
formation du capital propre
|
Oui
|
Non
|
Oui, comment
|
Non, pourquoi ?
|
En gardant une partie de l'intérêt
|
En réduisant les frais d'alimentation
|
Après les études de mes enfants
|
Charge sociale élevée
|
Crédits insuffisants aux besoins
élémentaires
|
Manque de soutien vu les chômages du mari
|
Effectif
|
47
|
73
|
27
|
13
|
7
|
23
|
9
|
41
|
%
|
39,16
|
60,83
|
22,5
|
10,83
|
5,83
|
19,16
|
7,5
|
34,16
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau monter
que 39,16% ont une vision de former leur propre capital contre 60,83% qui n'en
ont pas.
Sur ces 39,16% ayant la vision de constituer un capital 22,5%
gardent une partie de leurs intérêts comme stratégie de
former ce capital, 10,83% procèdent à la réduction de
leurs dépenses d'alimentation et 5,83% pensent qu'après avoir
terminé à faire étudier leurs enfants, ce montant qui
était destiné à cela sera épargné. Mais
d'autres, les 60,83% qui éprouvent les difficultés
d'épargner disent que pour eux 19,16 montrent les charges sociales sont
élevées et cela constitue un facteur les bloquant à
épargner, 7,5% disent les crédits reçus leurs permettent
de satisfaire seulement aux besoins élémentaires et cela ne la
permettait pas de constituer un capital ; 30,16% disent le manque de
soutien du mari s'avère un véritable blocage.
Nous comprendrons que tous les ménages ont la vision
de se constituer une épargne mais les situations sociopolitiques et
macro-économiques ne facilitent pas ces ménages à former
le capital.
Tableau n°33: Renseignement sur les autres
sources de financement
|
Oui
|
Non
|
Oui, lesquelles
|
Non, pourquoi ?
|
Maris
|
Aide familiale
|
Enfants travailleurs
|
Dons de l'Eglise
|
Total
|
Famille pauvre
|
Mari chômeur
|
Je ne sais pas
|
Total
|
Effectif
|
51
|
69
|
17
|
18
|
13
|
3
|
51
|
17
|
39
|
13
|
69
|
%
|
42,5
|
57,5
|
14,16
|
15
|
10,83
|
2,5
|
42,5
|
14,16
|
32,5
|
10,83
|
57,5
|
Source : Nos investigations
Commentaires : Nous constatons
que 42,5% de ménages ont à part les micro-crédits d'autres
sources de financement contre 57,5%. Pour les 42,5% à part les
micro-crédits, 15% obtiennent des fonds par les aides familiales; 10,83%
par leurs enfants travailleurs; 2,5% par les dons des Eglises. Nous
comprendrons que ces aides sont moindres au point qu'elles concourent à
la satisfaction des besoins élémentaires soit d'alimentation,
scolarisation et/ou soins médicaux.
Par contre, 14,16% affirment n'avoir que les
micro-crédits comme la seule source car soit veuve, mari chômeur
et naquit d'une famille pauvre ; 32,5% disent que leurs maris sont des
chômeurs et vu dans le hasard leur contribution financière est
incertaine ; mais 10,83% ne savent pas.
Tableau n°34: Renseignement sur les
comptes
|
Oui
|
Non
|
Oui, quel montant
|
Non, pourquoi ?
|
0 à 50$
|
51 à 100$
|
100$ et plus
|
Manque d'argent
|
Insécurité et instabilité politique
|
montant élevé pour ouvrir un compte
|
Effectif
|
3
|
117
|
0
|
3
|
0
|
77
|
24
|
16
|
%
|
2,5
|
97,5
|
0
|
2,5
|
0
|
64,16
|
20
|
13,33
|
Source : Nos investigations
Commentaire : Ce tableau nous
montre que 2,5% contre 97,5% possèdent des comptes. Il faut comprendre
que c'est 2,5% sont cela qui ont un capital supérieur à 1001$ et
ces derniers exercent les petits commerces avec les trafics soit en Ouganda,
Nairobi et ailleurs. Pour le 2,5%, tous ont un compte entre 51$ et 100$. Ces
comptes sont soit à la COOPEC ou chez MECREBU. Il s'avère
important de souligner que la question sur les comptes est sensible. Mais
alors 64,16% ont dit qu'ils n'ont pas de compte à cause de manque
d'argent à épargner ; 20% pour cause
d'insécurité et 13,33% à cause des conditions pour
l'ouverture d'un compte et son alimentation.
Après cette partie d'analyse et interprétation,
nous passons alors à la proposition des stratégies pour la mise
en place d'une banque sociale de développement pour les ménages.
|
|