II : MYOPIE DANS LA CORRECTION DES PRIX
RELATIFS.
La logique de l'ajustement structurel, en économie de
marche, est d'accroître la compétitivité des
activités d'exploitation aussi que la substitution à
l'importation, autrement dit d'augmenter la rentabilité de ces
activités de façon à les stimuler.
Cette rentabilité ne peut être qu'un
II.1 : L'USAGE DE LA DEVALUATION POUR LA CORRECTION DU
PRIX RELATIFS.
La dévaluation dans la politique d'ajustement
structurel à été conduite pour atteindre deux objectifs
principaux : stabilisation de la demande et la correction des prix
relatifs.
La dévaluation s'est faite en concurrence avec la
recherche d'une amélioration de la productivité.
II.1.1 / CORRECTION DE LA DEMANDE PLUTOT QUE DES PRIX
RELATIFS.
Un exemple frappant de la priorité donné
à la stabilisation par rapport à la correction des prix relatifs
apparaît dans la relation entre la dépréciation de change
et l'évolution des prix réels payé au producteurs
agricole. Alors qu'on attend généralement de la
dépréciation de la monnaie nationale une augmentation des prix
réels, ou une moindre diminution en cas de baisse des prix
internationaux ce qui correspond à la conjoncture des années
quatre-vingt, c'est au contraire dans les pays qui ont le plus
déprécié leur monnaie que les prix ou producteur ont le
plus baissé, et inversement dans les pays qui ont le moins
déprécie celle-ci que les prix ont le moins baissé. Ce
paradoxe ne s'explique pas par une baisse plus importante du prix international
des produits agricole dans les pays ou la dépréciation du change
a été la plus forte, mais pour deux raisons
complémentaires. En premier lieu, l'effectivité de la
dévaluation c'est-à-dire la mesure dans la quelle la
dépréciation nominale s'est traduite par une
dépréciation réelle c'est-à-dire n'a pas
été compensé par la hausse de prix intérieur, tend
a s'émousser avec l'ampleur de la durée de la
dévaluation.
En seconde lieu, la hausse en monnaie nationale du prix des
biens d'exportations, l'Etat y a vu un moyen facile a réduire le
déficit budgétaire ainsi que les commerçants ont
intermédiaire, lors qu'il n'était pas soumis à une
concurrence suffisante. Les incitations à la production locales ont
été aussi sacrifiée, en dépit de l'importance de la
production interne pour développer le pays. C'est ce que suggère
l'analyse économique de performance significativement moins bonnes dans
les pays a dépréciation la plus rapide. Deux raisons principales
explique ce résultat.
-L'acceptation de la dépréciation nominal comme
moyen des PAS avec l'inflation induite qu'elle implique, est défavorable
à la productivité. Les entreprises peut facilement
défendre leur profil en augmentant leur prix et sont ainsi moins
incités a accroître l'efficacité de leur gestion, alors que
la contrainte de prix stable crée une incitation a réduire les
couts. Une inflation rapide et irréguliére est d'une façon
general défavorable a l'investissement et à la
productivité, de plus elle tend a rénforcer les
inégalité de revenu et de patrimoine a encourager la
mentalité spéculative, a désagréger les
sociétés et a provoquer l'instabilité sociale et
politique. Or elle s'est considérablement accrue au cour des
années quatre-vingt.
-La seconde raison pour le quelle le recoure a la
dévaluation a pu s'avérer exessif a trait au effets
négatifs déjà évoqué de la
dépréciation du taux de change réel sur la production dans
des pays a faibles revenues.
De tels effets ont pu se produire dans le secteur industriel
ou la diminution des salaires réels a été telle quelle a
affecté les motivations des salaires
(découragement,absentéisme) ou même leur capacité de
travail en raison d'une dégradations de leur situation sanitaire
II.2 : LIBERALISATION FINANCIER ET PRIX RELATIF.
La réglementation du système financier
(notamment le libre accès à la profession bancaire) et la
libéralisation des taux d'intérêts
généralement administré à un niveau
inférieur au taux d'inflation, avait pour but, en corrigeant une
distorsion évidente dans le prix relatifs du capital, d'accroître
l'épargne et sa mobilisation pour le secteur bancaire formel. On
espérait aussi accroître le volume d'investissement privé
et améliorer le choix même des investissements.
Il n'y avait ici apparemment pas d'incompatibilité
entre la correction des prix relatifs et les objectifs de développement
a long terme par l'investissement et l'accroissement de productivité.
Les résultats desservants de cette politique est cependant une
illustration de la difficulté d'utiliser les mécanismes du
marché dans une économie peu développée
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