CHAPITRE III L'IMPACT DES PAS SUR L'ECONOMIE
MAURITANIENNE
bien qu'ils aient varié selon la situation de chaque
secteur de l'économie, les programme d'ajustement appellation recouvrant
globalement les programmes de stabilisation financés par le FMI et les
programme d'ajustement appuyés par la banque mondiale ont
généralement en diverses conséquences dans le cadre
macro-économique du pays. Ce qui nous amènera par une analyse
détaillée de voir les faiblesses quant à
l'applicabilité de ces programmes, dans les frontières nationales
d'une part et les quelques chances de succès dont ils suscité au
cours de la période d'autre part.
SECTION I LES LIMITES DES PAS EN MAURITANIE
Les limites des domaines d'application des PAS sont certes
existantes, mais la non commodité des programmes d'ajustement au climat
social peut s'expliquer par leur inadéquation à la faculté
des collectivités locales, leur densité par rapport aux champs
d'action (souvent réduits), et enfin leur manque de cohésion pour
faire face aux difficultés les plus persistantes. En dehors de ces
contraintes endogènes il convient d'ajouter les incidences
internationales telles que la conjoncture internationale avec ses multiples
correllaires, les difficultés climatiques etc....
A- LES CONTRAINTES CLIMATIQUE :
Le territoire Mauritanien est soumis au cours de l'année
à l'alternance de trois grands courants de masse d'air. ce sont
l'alizé maritime, l'alizé continental et le mousson dont les
interférences combinées à l'éloignement par
rapport à l'océan permettent de diviser le pays en deux grandes
régions (zone saharienne et la zone sahélienne) , qui, elles-
même se divisent en deux nuances : une nuance maritime et une nuance
continentale.
La Mauritanie a connu dés les années 70 une
période des grandes sécheresses caractérisée par
des conditions naturelles extrêmement contraignantes du fait de la faible
pluviométrie. Toute fois on assistera à l'inversion de la
situation avec une forte pluviométrie en 1986-87 suivi quelques
années après (1990-91) d'une grande sécheresse qui va
engendrer des difficultés d'adaptation à la nouvelle politique
sectorielle mis en oeuvre par le gouvernement et limiter ainsi les reformes
inscrits dans le cadre du PASA.
B-LE PROBLEMES DE LA CONJONCTURE
INTERNATIONALE :
La conjoncture internationale a eu diverses répercussions
sur l'économie nationale comme on pourra citer :
- la hausse du prix du pétrole ou de la facture
pétrolière par les pays de l'OPEP.
- augmentation du taux d'intérêt lié aux
prêts.
- la baisse de la demande du fer sur les marchés
mondiaux.
- les incidents Mauritano Sénégalais et la
fermeture des frontières.
- la baisse du niveau des devises étrangères
entraînée par la diminution des exportations pour ne citer que
difficultés là constituent un frein à la bonne gestion des
objectifs et des mesures des PAS dans le territoire national (voir tableau)
L'évolution du minerai de fer entre 1989 et 1993
Unité de production 1 000 tonnes
Unité d'exploitation million de DTS
Années
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
Productif.minerai fer
|
11.950
|
11.416
|
10.252
|
9.110
|
-
|
Exportation en FA
|
141.2
|
153.4
|
155.3
|
110.00
|
110.00
|
Source : Ministère de la coopération- les
états d'Afrique, de l'océan Indien et des caraïbes Rapport
1993-Paris. France
C-LES SITUATIONS POLITIQUES
On s'intéressera dans ce cas à trois domaines
principaux, qui constitueront un cadre normatif de critique de la situation
politique.
-LES EVENEMENTS DE 1989
Les incidents Mauritano Sénégalais et la fermeture
des frontières, les troubles intérieurs, le départ des
Sénégalais et l'insécurité eurent des effets
négatifs sur la production agricole de la vallée du fleuve, sur
l'activité des pêcheries et sue la production artisanale.
-LA GUERRE DU GOLF :
Les prises de position Mauritanienne envers l'Irak lors de la
crise du Golfe persique, remirent radicalement en cause les progrès
accomplis dans le cadre au PAS. Le choix fait en matière de politique
internationale se traduisit par une forte augmentation de la facture
pétrolière et l'arrêt immédiat des financements
arabes qui représentaient 40% de l'aide extérieure, dans ces
conditions les critères de performances ne peuvent être tenus, les
institutions internationales interrompirent leurs versement et le PCR fût
abandonné de fait.
-LES RESISTANCES POLITIQUE AUX REFORME
SECTORIELLSE
Ces résistances sont deux types, d'une part les
responsables politiques et les hommes d'affaires d'autre part. conscient de
l'intérêt de préservation de l'ancienne forme d'Etat, ces
résistances s'opposent à toute modification du cadre juridique et
institutionnel du pays. Les deux tendances travaillent en harmonie pour garder
les avantages déjà acquis tels que les fonds fiscaux, faibles
taxes aux importations etc....
Ces résidences ont ainsi contribué à la
naissance de certaines actions des PAS, notamment dans le relance de la
production et des actions des exportations. Elles agissent en défaveur
des pauvres.
SECTION II LES RESULTATS DE PAS EN MAURITANIE
pour faire face à cette situation préoccupante
qu'est l'analyse des résultats obtenus, le gouvernement ainsi que ses
tenants (BM et FM) procéderont à une étude analytique des
différents secteurs et sous-secteurs composant la structure
macro-économique du pays.
A-DANS LE CADRE ECONOMIQUE
Ce domaine délimite un champ assez large, et difficile
à maîtriser. Ce champ constitue la base sur laquelle repose la
puissance et la suprématie d'un état par rapport aux autres. Car
l'économie serait la substance vitale qui anime tout état. On
s'intéressera à la croissance dans un premier temps :
Au niveau de la croissance :
Les PAS avaient pour but de mettre fin à la
décroissance de la production intérieure pour parvenir à
une croissance qui soit au minimum égale à celle de la
population. Les deux moteurs traditionnels de l'économie
l'élevage et le minerai de fer offrent cependant des perspectives assez
limitées de dynamisation de cette croissance. on aboutit
néanmoins aux résultats suivants : une augmentation du PIB
de 1,2% en moyenne par an entre 1990 et 1992 due à l'amélioration
du secteur agricole, le secteur miner décline de - 20% au cours de la
période et l'échec de certains projets inscrits dans le cadre du
PIP. La baisse des investissements pendant la période du PCr qui
compromet aux actions du secteur minier et de la pêche. La
détérioration des termes de l'échange et
« l'existence d'une incompatibilité entre les mesures
draconiennes d'austérité dans le CT et la relance à MT de
la croissance » font que la Mauritanie n'a jusque atteint son taux de
croissance prévu de 3,5% dans le cadre des différents PAS.
A-1 AU NIVEAU DE L'EXPORTATION :
L'épuisement de plusieurs gisements de minerai riche de la
KEDIA a entraîné une augmentation des coûts moyens de
production sur ce site qui devait être formé. L'exploitation
actuelle des gisements de Guelb contenait du minerai pauvre nécessitant
un traitement des coûts, s'est traduit par des coût de production
très élèves et une exploitation peu rentable. Mais la mise
en service d'un nouveau gisement de minerai riche à M'haodat en 1994
devait permettre de maintenir le niveau de production. L'exploitation du fer
est de 9,5 millions de tonnes en 1993 contre 8,1 millions en 1992. Le prix du
fer par rapport aux contrats signés a diminué de 14% en 1992. Le
projet de production d'or a démarré en 1992 sur le site
d'AKJOUJT. La production de la pêcherie 483.569 tonnes en 1992 contre
591.200 en 1986 soit une baisse non négligeable. La faiblesse de la
production entraîne une baisse considérables des exportations
(plus 20% en valeur des exportations de fer) et l'exportation des poissons
reste modérée depuis 1982.
A-2 AU NIVEAU DE L4ACTIVITE ECONOMIQUE D'UNE MANIERE
GENERALE :
Entre 1982 et 1989, la croissance annuelle du PIB réel du
PIB a été plutôt bonne, atteignant une moyenne de 3,5% en
termes réels. Mais en 1990 et en 1991, les performances
économiques ont été moindres, l'économie
Mauritanienne ayant subi une série des chocs exogènes dont les
effets sur la situation économique et financière n'ont pas pu
être compensés par des mesures macro-économiques et depuis
1992 une reprise de la croissance s'est amorcé, mais elle reste encore
fragile.
A-3 LES EFFETS DE LA LIBERALISATION
ECONOMIQUE
Comme la libéralisation est un processus qui vise à
limiter l'intervention de l'état dans la vie économique et son
contrôle sur les moyens de production. Cela nous conduit à
étudier de ces conséquences :
A-3-1 CONSEQUANCES SUR LA
PRIVATISATION :
Les désengagements excessifs des banques envers les
entreprises publiques insolvables ont entraîné une crise des
liquidités qui paralyse les économies. Quant aux entreprises
privées, elles ont connu surtout des difficultés d'accès
aux crédits bancaires. L'évolution de la privatisation s'est
souvent manifestée sans la contrainte des dettes publiques
extérieures et la détérioration de la balance de
paiement.
A-3-2 CONSEQUANCES SUR LA RESTRUCTION DES ENTREPRISES
PUBLIQUES :
La Mauritanie a mis en oeuvre un programme dit PASEP depuis 1990
visant à améliorer le cadre légal et institutionnel du
secteur public et assainir financièrement sa gestion. Ainsi sous la
pression de la BM et des bailleurs de fonds l'état Mauritanien s'est
retiré des nombreux secteurs jugés improductifs. Ceci aura une
conséquence sur les classes pauvres, car conduisant à une
monopole d'état par un monopole privé.
A-4 LA REACTION DES PAS FACE AUX
INVESTISSEMENT :
Le dispositif en place pour encourager la constitution d'une
épargne intérieure était peu efficace d'où une
subordination de l'investissement public, à des dons et emprunts
étrangers à 95%. La fuite des capitaux à la recherche des
placements intéressants et de l'insécurité qui
prévalait pendant cette période ne contribuait à
résoudre le problème de la faiblesse de l'épargne
intérieure. C'est pourquoi l'économie s'est installée dans
une situation d'économie assistée : le système
bancaire était mal adapté, fragile et insolvable et peu
crédible. Les unités industrielles (SONELEC, OPT, COMMAUNAM,
STPN, ETC ...) ont vu dans ces conditions leurs outils de production se
dégrader rapidement faute d'investissements.
A-5 LA REACTION DE PAS FACE A L'INDISTRUALISATION
:
Le secteur minier Mauritanien est dominé par
l'exploitation du minerai de fer du nord du pays par la SNIM SEM dont
l'état Mauritanien détient 70 % du capital, aux
côtés d'actionnaires étrangers. En 1992 la valeur
ajoutée du secteur représentait 11% du PIB et la SNIM est le
premier employeur du secteur moderne avec 4500 employés essentiellement
Mauritaniens et assure 90% de la valeur ajoutée du secteur
industriel.
B-DANS LE CADRE FINANCIER :
Les autorités Mauritaniennes tentent depuis 1992 avec le
soutien du FMI et de la communauté des bailleurs de fonds de redresser
la situation financière caractérisée par un
déséquilibre des finances publiques, de la BP, et un endettement
très important.
1-L'IMPACT DE PAS SUR LA BALANCE DES
PAIEMENTS :
La balance de paiement a enregistré un déficit
global de 62 millions de DTS en 1992 alors qu'il atteignait 100 millions DTS en
1991. Le financement a été assuré essentiellement par
l'accumulation des nouveaux arriérés extérieurs, le
rapport de la dette du CLUB DE PARIS n'ayant permis à la Mauritanie de
recourir au rééchelonnement pour combler son écart de
financement. Le stock total d'arriérés au 31 décembre 1992
s'élèverait à 117 millions de DTS.
2-L'IMPACT DES PAS SUR LES FINANCES
PUBLIQUES :
l'objectif de base de programme des finances publiques est
d'arriver à un équilibre du budget de l'état en 1986, des
opérations financières consolidées en 1988 et
dégagement d'une épargne budgétaire équivalente
à 20% des recettes totales en 1985. Les recettes propres de
l'état se sont élevées en 1992 à 20 milliards d'UM.
Le déficit des opérations consolidées atteignait
prés de 13 milliards, environ 11% du PIB en 1993.
3-L'IMPACT DE PAS SUR LE NIVEAU DE
L'INFLATION :
Ainsi le taux de l'inflation pour l'année 1992 a atteint
10,1% en moyenne annuelle contre 5,6% en 1991 les prix à la consommation
se sont stabilisés au cours du premier trimestre de 1993. L'objectif du
programme qui consiste à contenir en 1993 le taux d'inflation en
deçà de 13% paraît donc réalisable. Il semble donc
si ces tendances se confirment, que le gouvernement soit en bonne voie pour
maîtriser les conséquences inflationnistes de la
dévaluation de l'ouguiya et que la politique de contrôle de la
situation monétaire ait concouru à cet objectif.
4-L'IMPACT DE PAS SUR LES PROBLEMES D'ENDETTEMENT :
Par ailleurs, le ratio d'endettement dépassait largement
les capacités du pays (18% du PIB en 1984). Ce surendettement a
posé plusieurs problème face à des devises très
limitées et multiplient sollicitées. Déjà en 1985
le seul service de la dette atteignait 10 milliards d'UM c'est-à-dire
à peu près 80 millions de dollars soit le quart des exploitations
totales des biens et services. Dés lors le risque est devenu grand de
recouvrir à d'autres emprunts pour recouvrir les arrières de la
dette.
5-LES EFFETS DE LA DEVALUATION ET LA DEPENDANCE
FINANCIERS :
la dévaluation de l'ouguiya a été suivi
d'une libéralisation progressive du régime de change la fixation
par les banques du taux de change manuel est entré en vigueur le 19
octobre 1992 et un système d'enchère a été mis en
place pour l'attribution de devises pour des importations non prioritaires. La
détérioration des avoirs extérieurs nets elle se traduit
par une augmentation brutale de la position extérieure nette de BCM et
dépendance financière était dés lors ouverte.
C-DANS LE CADRE SOCIAL :
A la période d'application des PAS, le gouvernement s'est
intéressé essentiellement aux stratégies lui permettant
d'optimiser sa situation économique et financière en
délassant de côté l'aspect social. Et cela conduira
à des multiples conséquences affectant surtout les populations
pauvres.
1- LA BAISSE DU NIVEAU DE VIE DE LA POPULATION
:
Parmi les conséquences diverses que connaît ces
populations lors des programmes d'ajustement on peut citer, la
dévaluation qui induit à une baisse de la consommation, la
suppression des subventions sur les produits de première
nécessité entraîne le renchérissement de ces
dernières, l'abolition de contrôle des prix c'est-à-dire la
libéralisation des prix est synonymes de l'inflation. Ces
éléments pris en ligne compte, peuvent être les
conséquences directes de la baisse des niveaux de vie, dont la couche
sociale la plus vulnérable (les pauvres) en souffre le plus.
2- L'AUGMENTATION DU CHOMAGE :
La mise en oeuvre du programme de redressement est la condition
nécessaire pour redonner à l'économie sa capacité
de créer des emplois productifs. Le gouvernement entreprendra des
actions visant à créer un maximum d'opportunité d'emploi
dans les secteurs privés privées (agriculture irriguée,
pêche et PME) pour l'absorption d'une partie des chômeurs. d'autre
part à la suite du licenciement de 1200 employés de SNIM,
l'état a mis en place le fond d'insertion et de réinsertion
à la vie active (FIRVA) et un large programme de 3vivre contre
travail » (VCT) en encouragement la création des PME. Les PAS
n'ont jusqu'à là régler ce problème de
chômage des diplômes qui était méconnu en 1986 et
celui de l'exode des jeunes ruraux pour la recherche de l'emploi dans les
villes industrielles notamment Nouakchott et Nouadhibou
(phénomène d'urbanisation).
3- LA BAISSE DES SERVICES PUBLICS :
Au cours de son projet de vulgarisation, les PAS ne se sont pas
toujours accentués au grand public qu'englobent les infrastructures
sociales à savoir l'éducation, la santé, la nutrition et
le logement. L'élargissement de l'assiette de l'impôt qui devait
permettre une baisse des dépenses publiques et par conséquent un
financement des déficits budgétaire s'est orienté au
gré des secteurs autres que ceux des services publics. On constate une
légère amélioration des budgets de ces secteurs dés
1991 (9% l'an pour l'enseignement fondamentale).
4- L'ACCENTUATION DES INEGALITES SOCIO-ECONOMIQUES
:
La libéralisation se caractérise malheureusement
chez nous par une paupérisation de la majorité de la population,
ce qui crée un fossé social entre les riches et les pauvres. Dans
le cadre économique, elle a permis l'émergence d'une classe
d'entrepreneurs qui, potentiellement peut-être le moteur capable de
dynamiser l'économie. Il convient de dire que les conséquences
sociales de la libéralisation économique en Mauritanie sont un
processus anti-social dont les concepteurs n'ont pensé qu'aux aspects
techniques laissant de côté la dimension sociale, d'où
l'accentuation de ces inégalités.
5-LA DIMENTION SOCIALE DE L'AJUSTEMENT
(DSA) :
Elle est appliquée à l'échelle de toute
l'Afrique subsaharienne et permettra désormais d'introduire l'aspect
social dans les différents cycles des programmes d'ajustement. C'est en
1980 qu'elle verra jour en Mauritanie. L'étude est orientée sans
cesse sur la vie des différents ménages du pays.
Les projets de DSA ont été lancés depuis
1980 en Mauritanie avec le soutien de la BAD, du PNUD et de la BM. Il aura pour
tâche la participation de l'état dans le bien être de la
population pauvre et son insertion dans la vie de tous les jours. Pour
permettre la meilleurs saisie du projet, il sera mise en place certaines
mesures de nature à permettre la cohésion de système,
l'enquête permanente sur les conditions de vie des ménages (EPCVM-
1987 par l'ONS), l'identification des couches sociales les plus
touchées, dégagement d'une promotion de l'emploi dans les
secteurs informels pêche artisanale et de l'agriculture irriguée.
Le manque des données fiables sur les enquêtes menées
crée un grand obstacle à l'épanouissement de la DSA.
D-DANS LE CADRE POLITIQUE :
Pour contourner les deux aspects nuisibles dans la vie en
société qui sont les crises économique et l'explosion
sociale, la Mauritanie, comme nombre des pays en développement se
trouvent assujettis par des politiques étrangère dictées
par la BM et les bailleurs de fonds.
1-la dépendance politique :
La contribution des PAS consistait au redressement de certains
secteurs sensés être stratégiques comme les politiques
Monétaires, budgétaires, institutionnelles et structurelles. A ce
titre l'application de ces PAS n'a fait qu'accentuer la dépendance de
l'économie nationale vis-à-vis de l'extérieur telle que
les financements, les aides et les dons. Cette subordination est le signe
percussive d'une néo-colonisation financière.
2-le mécontentement populaire :
cette situation qu'est le chômage, l'injustice sociale, la
baisse du pouvoir d'achat, l'in sécurisation alimentaire, la
dégradation des services publics etc.... constitue entre autre
l'émanation des troubles sociaux. Les nationaux se voient par une
minorité sociale, le refus de la formation du multipartisme, le manque
de la liberté d'expression constitue une limite dans la mouvance
démocratique. Un tel mécontentement des nationaux risque de
compromettre la stabilité politique qui est souvent à l'origine
des crises économiques et aux émeutes (grèves) et à
la migration de la population.
3-la démocratisation :
Pour contourner les obstacles précités en haut, la
plupart des pays africains adoptèrent la démocratie. Cela
supposera les participations des nationaux dans la gestion intérieure et
défendre le droit de leur peuple à vivre dans l'aisance, la paix
et de partager équitablement les richesses du pays. Depuis Avril 1991 a
été engagé un processus démocratique en Mauritanie.
Une nouvelle constitution fût adoptée par referendum en Juillet
1991 et d'importantes mesures de libéralisation furent prises :
Amnistié des détenus politiques, loi sur la presse et apparition
d'une presse indépendante, loi sur le multipartisme et création
de douze parties politiques etc....
E-LE DOMAINE ENVIRONNEMENTAL :
La protection de l'environnement est un élément
clé dans la vie économique et sociale. les facteurs contraignants
du climat font que la Mauritanie est un Pays quasiment désertique
(environ 170 000 km2 une absence presque total du couvert
végétal sauf au sud et sud-ouest qui bénéficient
d'une pluviométrie avoisinant 600 mm d'eau par an. il faut ajouter
à cela « le prélèvement abusif d'environ 1
million de m3 par an de bois pour le chauffage par rapport à
un accroissement annuel de l'ordre de 100 000 m3 (18) la faune
est presque absente, on retrouve cependant dans le sud et le sud-est quelques
animaux familiers tels que : les signes, l'hyène, le chacal, les
biches, le boa, comme volaille : l'outarde, l'épervier, le
charognard, les manges mil etc....dans le milieu aquatique : les
caïmans, les crocodiles, les hupoppotames et diverse poissons (capitaines,
tilapia...). D'autre part la pollution des eaux condition à la mort et
à la migration des poissons et surtout la surexploitation des ressources
halieutiques entraînent le tarissement de celles-ci.
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