A MA TRES CHERE GRANDE SOEUR
VIGILOR DONGMO
ET A
LA FAMILLE ROBERT TONFACK DE
DOUALA
REMERCIEMENTS
Je ne saurai commencer ce travail sans adresser mes profonds
remerciements à ceux qui de près ou de loin, m'ont
apportés leur soutien, tant morale que matériel, dans la
réalisation de ce rapport. Je pense notamment au :
- DIEU Tout Puissant, qui m'a toujours donné le courage
et la volonté nécessaire tout au long de ma vie et pendant toutes
ces années de formation ;
- Pr. Lucien KOMBOU doyen de la faculté des sciences
économiques et de gestion appliquée de l'Université de
Douala, et promoteur des filières professionnelles qui n'a cessé
de prouver son engagement et ses convictions pour la réussite des dites
filières.
- M. TAGNE Aurélien Bertrand, pour son assistance
académique, sa disponibilité, et son soutien.
- Mme MANETEU Julienne, Directeur Général
de la société TSAGAS, pour m'avoir acceptée au sein de son
entreprise et sans oublier ses multiples conseils professionnels ;
- Mlle BABFA'A Locadie, pour son assistance
professionnelle.
- Tout le personnel de TSAGAS pour leur disponibilité
et leur sympathie manifestée à mon égard.
- Mes parents, Madame TSAFACK Epse SOBDJEU Pauline et M.
TSAFACK, pour leurs affections et multiples conseils.
- M. TONFACK Robert, pour tout son soutien et sa
volonté réaffirmée à consentir des sacrifices pour
ma réussite ;
- Familles DONGMO Joseph, FOUENANG Vincent, AZAFACK Gustave
pour leur encouragement et ferme détermination pour mon évolution
académique ;
- Petits frères et soeurs NGUEKENG Hervé,
DONFACK Ernest, SONFACK Myriam, KENFACK Jasmine, ATSAFACK Steve et
CHEUFACK Kevine pour tout leur soutien ;
- Maman DONKENG Françoise; Mes cousines NGUEFACK
Myriam, TSAFACK Edith, AZAFACK Darline, CHIEUFACK Gaétan pour leurs
attentions à mon égard ;
- Tous les étudiants de la CF4 sans exception,
qu'ils trouvent en ce chef d'oeuvre ma volonté réaffirmée
à toujours leur servir comme délégué ;
- Mes cousins DEMESSE Bertrand, TSAGUE SOREL, DONGMO
Darice, MEKONTCHOU Norbert, EBELLE Stéphane pour leurs soutiens et
encouragements ;
-Mlle PRICE Barbara Love, pour tout son attention et son
soutien à mon égard.
SOMMAIRE
INTRODUCTION
GENERALE......................................................................1
Ière PARTIE :
INSTAURATION D'UN SYSTEM D'INFORMATION
COMPTABLE ET FINANCIER AU SEIN DE LA
SOCIETE TSAGAS......4
CHAPITRE 1 : SPHERE
ENVIRONNEMENTALE DE LA STRUCTURE........6
SECTION 1 :
Création de la société et organisation
fonctionnelle..................6
SECTION 2 :
L'entreprise face au
marché.............................................9
CHAPITRE 2 ORGANISATION DU SYSTEME
D'INFORMATIONS
COMPTABLES DE TSAGAS...............................13
SECTION 1 :
Etat des lieux du système en
place....................................13
SECTION 2 :
Configuration du système
d'information............................18
Comptable
de TSAGAS
IIère PARTIE : LES
ENJEUX STRATEGIQUES D'UN DEVELOPPEMENT INTERNE
DU SYSTEME
D'INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIER
CHAPITRE 3 : IMPACT D'UN SYSTEME
FORMEL D'INFORMATION
COMPTABLE ET FINANCIER SUR LA
PERFORMANCE DE TSAGAS
SECTION 1 : En quoi
consiste un système d'information Comptable et
Financière dans une
PME ?...................................27
SECTION 2 :
Système d'information et prise de
décisions.........................31
CHAPITRE 4 : AMELIORATION DU SYSTEME
D'INFORMATION COMPTABLE
ET FINANCIER DE
TSAGAS : LE MANUEL DE PROCEDURES
COMPTABLES ET FINANCIERES.........................40
SECTION 1 : Les
atouts d'un Manuel de Procédures Comptables pour TSAGAS
SARL........................................40
SECTION 2 :
L'évaluation du Système d'Information Comptable et
Financier44
CONCLUSION
GENERALE........................................................................48
REFERENCES DES TABLEAUX
Tableau 1 : Processus de gestion de
l'information financière
Tableau 2 : Caractéristiques propres
à chaque type décision
Tableau 3 : Processus d'évaluation du
SICF
REFERENCES DES ABRIEVIATIONS
DSF : Déclaration Statistique et
Fiscale
IS : Impôt sur les
Sociétés
MPCF : Manuel de Procédures
Comptables et Financier
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation
en Afrique des Droits des Affaires
PME : Petites et Moyennes Entreprises
RCCM : Registre du Commerce et du
Crédit Mobilier
SICF : Système d'Informations
Comptables et Financier
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
SARL : Société A
Responsabilité Limitée
SYSCO : Système Comptable OHADA
INTRODUCTION GENERALE
L'accroissement du taux de chômage est l'une des causes
significatives et fondamentale de l'émergence du secteur informel au
Cameroun. Cette corrélation stimule en chaque individu un esprit de
créativité de petites activités de subsistance. Ainsi
plusieurs petites et moyennes entreprises naissent de part et d'autre,
évoluant dans des activités différentes dans un souci
majeur comme les grandes entreprises la maximisation du profit. Le
problème actuel est celui de la pérennité de ces firmes.
Elle se traduit par l'application d'une gestion efficace et efficiente dans un
souci de réalisation d'une vision stratégique, qui passe par la
fiabilité du système comptable et financier de l'entreprise.
La comptabilité est sans aucun doute la plus ancienne,
la plus universelle des disciplines économiques : toute civilisation
pratiquant le commerce s'est vue dans l'obligation de concevoir un
système comptable permettant à chaque agent de connaître sa
position vis à vis de ses partenaires. Elle se doit de donner une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de l'entreprise. Aujourd'hui, la comptabilité est
confrontée à de nouveaux enjeux :
- L'internationalisation de l'économie : elle
entraîne un rapprochement des différentes traditions comptables
dans le monde ;
- L'instabilité de l'environnement économique :
elle nécessite de disposer d'informations de gestion pour pouvoir
piloter au mieux l'entreprise. Le système d'information comptable doit
donc être fiable, rapide, souple et tourné vers l'avenir ;
- L'informatique : elle a favorisé un changement profond du
rapport des comptables à la "matière première" sur
laquelle ils travaillent et à un éclatement de la fonction
comptable vers les autres services de l'entreprise.
Pour faire face à ces enjeux, la société
TSAGAS Sarl s'est vue dans l'obligation de mettre en place un système
d'information comptable et financier lui permettant ainsi de donner des
indicateurs de gestion pour garantir par la suite une prise de décision
fiable, surtout dans un environnement de plus en plus concurrentiel .Telles ont
été nos motivations de porter notre choix sur le
thème « Mise sur pied d'un système
formel d'information comptable et financier dans une
PME »
Le système d'information comptable et financier est
l'ensemble de méthodes, moyens, techniques et organisationnels qui
permettent à une entreprise de collecter, traiter, stocker et diffuser
l'information. En d'autres termes c'est un ensemble construit et
articulé de techniques, de procédures, de règles
destiné à réaliser des tâches d'acquisition, de
stockage, de transformation et de diffusion de l'information dans l'objectif
d'aider à la prise de décision.
Pourquoi un système formel d'information
comptable et financier dans une PME ? Quelle en
est la démarche de l'informatisation du système ? Et comment
s'assurer de sa pertinence ? Telles sont des questions
auxquelles nous apporterions quelques éléments de réponses
à la suite de notre travail. Il est à préciser que la
société n'était dotée que d'un service
chargé de collecter et regrouper les pièces comptables pour les
remettre à un cabinet fiduciaire en vue de l'établissement la DSF
(parce que contrainte fiscale). Tout en indiquant qu'il s'agit d'une PME en
plus d'être une société familiale, ce thème, qui
peut être scindé en deux autres grands thèmes,
présente donc un grand intérêt pour la
société puisque l'instauration d'un système d'information
comptable va permettre à la direction d'assurer une bonne collaboration
de la fonction comptable avec l'ensemble des autres fonctions pour contribuer
ainsi à la vision de l'entreprise. De même, l'élaboration
d'un manuel de procédures comptables va garantir une bonne
compréhension et amélioration du système de traitement de
l'information comptable pour faciliter la réalisation des
contrôles et, par conséquent, avoir une vision plus claire et
cohérente de son entreprise, pour pouvoir ressortir les principaux
objectifs.
Ainsi, nous essaierons dans ce rapport d'éclaircir plus
ou moins le chemin et d'aider au mieux les entreprises et surtout la
société TSAGAS pour avoir une organisation comptable
adéquate permettant de véhiculer un esprit de transparence, de
rigueur et de précision dans la gestion de l'information
financière.
Le manuel de procédures est un document qui retrace
l'ensemble d'opérations exécutées par processus de
contrôle interne, dans le respect des objectifs globaux et
spécifiques d'un bon système de contrôle
interne. Le contrôle interne
étant l'ensemble de normes et procédures mises sur pied par
l'entreprise pour assurer l'efficacité et l'efficience dans le
traitement de ses différentes opérations en vue de
l'amélioration de performance. Un Manuel de Procédures Comptables
devant être périodiquement évalué et
révisé par des techniques d'audit, l'importance également
de cette discipline sera mise en exergue dans notre rapport.
Ces recherches qui vous seront présentées par la
suite permettront aux différents chefs d'entreprises
particulièrement à celui de la société TSAGAS une
formation rapide des nouveaux collaborateurs , une rotation aisée du
personnel, une amélioration de la performance des collaborateurs, une
appréhension rapide du fonctionnement de l'entreprise etc....
Le travail que nous présentons est issu du stage
effectué pendant la période de Janvier à Avril dans
l'entreprise TSAGAS SARL qui fait dans les études et réalisations
d'appels d'offres.
Dans la première partie de notre rapport, nous allons
successivement nous intéresser à la présentation de
l'environnement de la dite entreprise et à l'organisation du service
comptable. A la seconde partie, nous allons montrer en quoi l'internalisation
de la fonction comptable et financière contribue à
l'accroissement de la performance de l'entreprise en passant par une bonne
application du manuel de procédures comptables.
PREMIERE PARTIE
INSTAURATION D'UN SYSTEME D'INFORMATION COMPTABLE ET
FINANCIER AU SEIN DE LA SOCIETE TSAGAS
L'information comptable et financière dans toute les
entreprises quel que soit leur taille tient lieu de ressource indispensable
pour la vie quotidienne de l'organisation et de sa pérennité. La
valeur de cette information ou de la décision qui lui est sous jacente
est corrélée par sa qualité. Une décision
stratégique, tactique ou opérationnelle prise sur la base d'une
mauvaise information ne peut qu'engendrer des résultats non
satisfaisantes. Ainsi le système d'information comptable et financier
d'une entreprise doit respecter une certaine démarche afin de produire
une information fiable. Dans la composition de cette partie, nous allons
présenter tour à tour l'entreprise TSAGAS en passant par ses
différents activités et sa position sur le marché, ensuite
l'état des lieux du système informel existant et enfin notre
apport en terme de mise sur pied d'un système d'information comptable
formel et informatique.
CHAPITRE I
LA SPHERE DE LA SOCIETE TSAGAS
La maîtrise de l'environnement d'une entreprise sur un
plan interne et externe est un facteur important pour une analyse bien
approfondie des problèmes qui la minent. C'est ainsi que ce chapitre
sera consacré à la présentation générale de
cette entreprise dans laquelle nous avons effectué notre stage
principalement dans la Direction Comptable et Financière. A la
première section, nous parlerons de son historique en passant par ses
différentes activités et concurrents ; la seconde section de
l'ensemble des fonctions qui la composent et les missions assignées.
SECTION 1 : LA SOCIETE TSAGAS ET SON ORGANISATION
FONCTIONNELLE
La société TSAGAS comme toute les autres
entreprises a une essence et une organisation bien
hiérarchisée.
I - Création et
généralités sur ses activités
La création de cette PME relève d'une action
volontariste de Mme julienne MANETEU dans un souci de créer une richesse
mais aussi d'apporter sa pierre au développement économique
camerounais.
A)
Création
TSAGAS est une société à
responsabilité limitée à associé,
créée le 21 juillet sous l'initiative de l'associé unique
Dame MANETEU julienne avec un capital d'un million de francs CFA. Son
activité principale à la création fut dans l'exploitation
des débits de boissons, avec une expansion dans le domaine des
études de réalisations d'appels d'offres et livraison de biens
à partir de Janvier 2007. Au regard de l'article 1 alinéa 5 des
statuts de la société, elle a pour objet d'effectuer directement
et indirectement en république du Cameroun et à
l'Etranger :
- les prestations de services
- les travaux publics
- l'exploitation des
débits de boissons hygiéniques
- les fournitures diverses
- l'import - l'export.
Telles sont ainsi l'ensemble des activités auxquelles
peut faire face la Société TSAGAS. Une étude plus
approfondie de ces activités nous permettra d'expliquer et de
circonscrire le domaine d'actions de chaque activité.
B)
Organisation fonctionnelle
Comme toutes les autres entreprises, TSAGAS est composé
des fonctions que nous allons étayer ainsi que les différentes
missions qui leur sont assignées.
a) Le
conseil d'administration
Le conseil d'administration est l'organe suprême. Il
est investi des pouvoirs pour les décisions pouvant affecter la vie de
l'entreprise. Il est composé de cinq (5) membres :
- la Présidente du conseil d'administration
- le Directeur
Général
- le Directeur des études et
de la planification
- le Directeur Comptable et
Financier
- un membre du personnel.
L'application des décisions arrêtées au
conseil est assurée par l'organe exécutif qu'est la direction
générale. L'Assemblée Générale Ordinaire est
convoquée deux fois par an (en Juin et la fin de l'exercice) en vue de
s'assurer de l'évolution dans le cadre de l'application des
décisions suscitées ; d'examiner et d'approuver les comptes
de l'exercice écoulé.
b) Les Directions et leurs missions
La société TSAGAS compte pour le moment trois
directions (la direction générale, la direction comptable et
financière, la direction technique et commerciale). Les autre directions
sont en vue d'être crées en fonction des nouvelles perspectives de
développement. Leurs différentes missions sont actuellement
très restreintes compte tenu de la finesse de ses activités.
? La Direction
Générale
A la tête de cette direction se trouve un directeur
générale qui est chargé :
- de mettre en application les consignes du conseil
d'administration ;
- d'orienter l'activité de l'entreprise ;
- de superviser et donner les
directives ;
- monte l'offre administrative
- de rendre compte au conseil d'administration...
? La Direction Comptable et
Financière
Elle gère le porte feuille de l'entreprise à
travers un suivi quotidien des recettes et des dépenses de l'entreprise.
Dans le cadre de la composition d'un dossier financier, la tâche leur
revient d'établir un devis estimatif sur la base du dossier technique
dont a la charge la direction technique. Sur le plan fiscal,
elle procède aux différentes déclarations mensuelles et
assure son suivi. Pour ce qui est de la comptabilité proprement dite, on
peut noter ici qu'avant notre arrivée , elle se faisait encore
manuellement et ne respectait aucunement les normes et procédures
comptables. Nous pouvons encore le dire telle a été notre raison
fondamentale de travailler sous ce thème. Le caractère informel
de traitement de l'information comptable traduit au premier regard une
présomption d'imperfection sur la pertinence des états financiers
et le principe d'image fidèle que doit respecter toute
comptabilité. Une situation d'informations comptables
impacte directement sur la fiscalité de l'entreprise à travers
ses impôts tels que l'IS et la TVA et par ricochet sur la
rentabilité de ses activités et sa performances.
? La Direction Technique et Commerciale
Le suivi des demandes de prix et les différentes
cotations est effectué par la direction technique et commerciale.
Après les dites cotations, elles doivent être censurées par
la direction générale car il faut encore le préciser, elle
est garant des décisions stratégiques de l'entreprises. Dans le
cadre d'un appel d'offres, elle monte le dossier technique qui sera
développés au chapitre suivant.
SECTION 2 L'entreprise face au marché
Les 70% du chiffre d'affaires de la société
TSAGAS sont à travers sa principale activité qu'est la livraison
de biens. En attendant son extension sur le plan national, la ville de Douala
reste son principal centre d'activité.
1- Domaines d'action des activités
Au regard des statuts de la société, elle est
apte à faire dans les prestations de services, les livraisons de biens,
l'exploitation des débits de boissons, les travaux publics, l'import et
l'export.
a) Les prestations de services
Les prestations de services effectuées par la
société TSAGAS sont centrées sur des études dans
les domaines du Génie Civil et de l'Urbanisme en vue de la
réalisation des appels d'offres. Un appel d'offres est un projet de
réalisation présenté par une personne physique ou morale
dans un souci d'obtenir des soumissionnaires différentes propositions
d'offres. Plusieurs conditions de fond et de forme sont prises en compte dans
le cas d'une étude et d'une évaluation des réponses
d'appels d'offres. Une réponse d'appel d'offres se présente sous
trois dossiers. Les différents critères d'études et
d'évaluation des devis seront développés dans le
deuxième chapitre de cette partie.
b) Les travaux publics
Dans le cadre du développement de la voie
routière au Cameroun, l'Etat ou les collectivités
décentralisées sont seuls garants de la réparation des
routes sur tout l'étendue du territoire .Et pour cette raison notamment,
ils peuvent confier cette lourde tâche à des entreprises
spécialisées dans le domaine comme TSAGAS à travers des
sous traitances. Elle a des entreprises auprès desquelles elle
soustraite certains travaux comme ceux évoqués plus haut.
c) L'exploitation des débits de boissons
Comme nous l'avons si bien mentionné plus haut, la
société TSAGAS est partie de son activité principale
qu'est l'exploitation des débits de boisson. Conscient du
caractère porteur d'une telle activité dans notre environnement,
nous sommes loin de penser de sa continuité, elle a été
substituée par les prestations de services et les livraisons de biens.
Des causes de cette dissolution sont fonctions des politiques
marketings et managériales très faibles, d'après
une interrogation des responsables gestionnaires.
d) La livraison de biens
La société TSAGAS a actuellement
l'agrément auprès de deux grandes entreprises de la place en
matière de livraisons des fournitures et biens consommables à
savoir : HEVECAM (Hévéa du Cameroun) qui fait dans la
culture et production de l'hévéa, installée à Kribi
, avec une base à Douala et CAMAIL ( Cameroon Railways ) faisant dans
l'exploitation du chemin de fer au Cameroun.
e) L'import - Export
La société TSAGAS a l'aptitude d'importer les
biens et matières dont la rareté est connue sur le marché
camerounais ou d'exporter vers l'étranger .Tels sont les objectifs dont
se fixe la société à horizon 2010 afin de pouvoir se
donner un nom, d'accroître son chiffre d'affaires et par ricochet
maximiser son profit.
2- Ses partenaires et concurrents
a) Ses partenaires
Les activités de TSAGAS sont actuellement
concentrées autour de deux clients principaux à savoir HEVECAM
et CAMTEL. Les différents achats sont effectués auprès des
société tels : FOKOU, SOREPCO, SOCSUBA etc.... Les 80% des
achats effectués sont faits à la Casse.
C'est un marché de secteur informel parfois appelé
marché noir qui fait dans la revente de tout
matériel de construction et parfois à des prix très
concurrentiels car nous a-t-on dit, ces produits ne respectent aucune
réglementation. Etant donnée que l'objectif de TSAGAS comme toute
entreprise reste la maximisation du profit, telle est la raison principale du
choix de ce marché. Nous manquerons de montrer que ce marché
présente beaucoup d'inconvénients. Sous réserves du
développement des régimes d'impositions dans cette partie et des
éléments de fond et de forme pour une
déductibilité, les participants d'un tel marché ne sont
pas habiletés à facturer la TVA. Et bien évidemment si
vous effectuez des achats dans un tel marché, le risque est
d'abord élevé que le prix d'achat soit supérieur aux prix
homologués (raison pour laquelle il faut toujours
connaître le prix officiel avant d'y aller), mais aussi vous ne
pouvez chercher à récupérer la TVA sur cet achat,
d'ailleurs qu'elle n'est présente sur la facture.
b) Les concurrents
La préoccupation des clients dans le
secteur reste la qualité et des prix concurrentiels, c'est ainsi que des
entreprises telles que BERNABE et FOKOU d'abord considérés comme
nos fournisseurs pour certains produits rarissimes représentent nos
concurrents chez notre principal client tel HEVECAM. Cette situation
paraît ambiguë dans la mesure où ils sont les principaux
importateurs des produits de quincaillerie au Cameroun, ce qui traduit leur
part de marché relative très élevée fa ce au client
HEVECAM.
Il faut le reconnaître, dans son secteur
d'activité la société TSAGAS reste encore très peu
connue. Mais dans un souci d'accroître les parts de marché, et de
pouvoir s'imposer dans le marché plusieurs efforts sont en train
d'être faite pour déposer les demandes d'agrément. La liste
des fournisseurs de TSAGAS reste non exhaustive.
Beaucoup d'efforts marketing et organisationnels reste encore
à faire dans TSAGAS pour dans un premier temps assurer un accroissement
de ses parts de marchés afin de s'imposer et assurer sa
pérennité dans le secteur. Ceci ne peut être
réalisable que si la gestion des ressources humaines est prise au
sérieux et leurs suggestions sont prises en considération. La
notion de sérieux réside dans le fait de mettre sur pied des
prévisions dans un souci d'amélioration car gérer, c'est
prévoir.
CHAPITRE 2 :
ORGANISATION DU SYSTEME
D'INFORMATIONS COMPTABLES DE TSAGAS
La valeur probante d'une entreprise est fonction de la
fiabilité des informations comptables et financières inscrites
dans les états financiers annuels. Un tel souci ne peut être
réalisable que dans la mesure où le système de collecte,
saisie, traitement et diffusion est bien organisé. Il faut noter qu'une
bonne organisation du système d'information comptable et financier
présume une bonne qualité de l'information, mais en aucun cas une
qualité absolue. Comme nous l'avons annoncé au départ
à l'introduction, la société TSAGAS ne regorgeait à
notre arrivée que d'un service de collecte des pièces comptables
en vue d'un traitement par un cabinet fudiciaire. Notre passage dans cette
structure s'est sanctionné par une opérationnalisation formelle
du SICF. A la suite de notre chapitre, nous allons à la première
section, faire un état de lieu du système existant bien avant et
des différentes failles rencontrées, à la seconde section
la nouvelle organisation.
SECTION 1 : Procédures de collecte et
traitement comptables des Opérations
de
Livraison de biens
Dans le cadre d'une opération de livraison ou d'une
constitution d'un dossier d'appels d'offres, plusieurs étapes
préalables sont traversées.
I - Cas des livraisons de biens
Dans le cas des livraisons de biens, le processus commence par
la réception des demandes de prix via le Internet ou par courrier
express. Après réception, on procède à des
cotations à des prix concurrentiels pour maximiser les chances
d'être choisi parmi les livreurs. Dans le cas où nos
réponses sont positives (ceci se traduit par la remise d'un bon de
livraison) l'achat et la livraison s'ensuivent.
a) Réception et cotation des demandes de
prix
Avant d'être autorisé de livrer des biens ou des
fournitures, il faut au départ que vos prix soient acceptés ou
concurrentiels. Ainsi l'une des entreprises auprès desquelles vous avez
eu son agrément vous fait part de la liste des produits dont elle a
besoin soit par Email (le plus souvent) ou par fax, en vue d'obtenir les
différentes propositions de prix. La proposition de prix consiste en ce
que l'on appelle en pratique la cotation. Dès
réception des listes de produits (annexe 1), il est
question de parcourir tous les points de ventes afin de rechercher la
qualité et la quantité disponibles à faibles coûts
(moins disant) ; car c'est sur cette base que la direction technique et
commerciale fixe les prix de la société.
Le problème que nous avons pu soulevé dans
cette étape consiste à une fixation arbitraire des prix,
sans un support prédéfini, ce qui par moment engendre une
baisse ou une surévaluation des prix de certains articles. On a
pu constater pendant notre passage des marges qui varient entre 10 et
100% ; l'élément atténuateur se justifiant par la
vulgarité ou la rareté de certains produits.
Une fois les différentes cotations sont faites et
envoyées par le même canal au client, il se charge de
l'étude des différentes propositions en terme de prix,
qualité et quantité disponible (annexe 2). Si le
choix est porté sur un quelconque client, le bon de commande
immédiatement lui est attribué pour livraison
b) La livraison
Le document qui matérialise le droit
à une livraison est appelé Bon de Commande (annexe
3). A la réception du bon de commande, il faut une fois de plus
faire le tour des points de ventes toujours signe de retrouver des fournisseurs
à faibles coût en vue de la maximisation de marge
bénéficière. Il arrive parfois qu'entrent la date de
cotation et la date de réception du bon de livraison, qu'il y ait eu
inflation sur marché ; dans ce cas on ne peut livrer la commande,
car le prix de vente (PV) supérieur au prix de cotation (PC).
Dans le cas où les prix sont restés entre temps
inchangés et/ou la situation est bénéficiaire, l'achat et
la livraison s'ensuivent .La photocopie du bon de commande, deux photocopies de
bon de livraison et la souche verte sont remises au magasinier pour
justificatif.
c) La facturation
Après la livraison, il faut procéder à la
facturation en tenant compte que le paiement est fait à 30 jours fin du
mois pour HEVECAM et 60 jours fin du mois pour CAMRAIL. Il faut joindre
à la facture originale deux (2) photocopies de la dite facture,
l'original du bon de commande et du bon de livraison.
II - Cas des appels
d'offres
Un appel d'offre est un projet
présenté par l'Etat, les collectivités
décentralisées ou des organismes privés à des sous
traitants respectant des conditions en vue d'être réalisés
à une date et montant donné dans le strict respect des conditions
du contrats y afférent. Le soumettant du projet fait souscrire tous les
soumissionnaires intéressés parfois une maudite somme
appelée frais d'ouverture de dossier non remboursable. Une
réponse d'appels d'offres est constitué le plus souvent de trois
dossiers.
A) Eléments
constitutifs
La réponse à un appel d'offres donne lieu à
la constitution de trois dossiers :
- Dossier administratif
- Dossier technique
- Dossier financier
a) Le dossier administratif
Les documents y afférents confirment l'existence
légale de la société, sa crédibilité sur le
plan financier et fiscal. Il est le plus souvent composé de tout ou
partie des documents suivants :
-la lettre de soumission d'offres :
c'est une lettre d'engagement jointe au dossier d'appels d'offres
rédigée par le soumissionnaire du projet en vue de prouver sa
capacité à réaliser le projet.
- la domiciliation bancaire : lettre
rédigée par le fondé de pouvoir de l'entreprise
soumissionnaire attestant ainsi l'existence d'un compte courant appartenant
à celle-ci.
- le certificat de non imposition :
lettre rédigée par l'administration fiscale de la place en vue de
prouver la crédibilité de l'entreprise vis-à-vis de
l'Etat.
- la patente au titre de l'exercice en
cours
- la carte de contribuable
- le registre commercial et de
crédit mobilier (RCCM)
- l'attestation et le plan de
localisation
- l'attestation de non redevance fiscale et
de non faillite...
b) le dossier technique
En fonction du type de projet présenté, une
analyse approfondie est attendue des différents soumissionnaires. C'est
dans cet offre que le soumissionnaire montre sa capacité et sa
compétence à gérer le projet. Il est composé des
preuves du potentiel technique, du potentiel des ressources humaines et de tout
autre aspect qui puisse convaincre le propriétaire.
c) le dossier financier
La concrétisation financière de l'offre
technique se fait à ce niveau à travers des devis estimatifs
qualitatifs et quantitatifs.
· Devis estimatif quantitatif
Les grandes phases du projet doivent être
présentées et matérialisées en tenant compte ainsi
des quantités totales, des prix unitaires et les différents
totaux par processus de déroulement.
· Devis estimatif qualitatif
La qualité est un facteur déterminant dans
l'analyse et l'évaluation des offres ; raison pour laquelle les
différents prix en fonction des marques tiennent lieu d'être
présentés. La pertinence d'une offre ne se traduit pas
nécessairement par son caractère de coûts minimums. Le
risque de perdre une offre est élevé lorsqu'elle est
moins disante .En général, toutes les
affectations financières aux différentes phases du projet doivent
être justifiées.
Après la réception par le propriétaire
des multiples offres venant des soumissionnaires, un dépouillement est
fait en leur présence et ceci dans le souci de laisser chacun
négocier son offre.
B) Traitement de la TVA y
afférente
a) Cas d'une offre sous traitée
Comme nous l'avons expliqué plus haut, dans le cadre
des appels offres, la société TSAGAS peut intervenir dans la
transaction non pas comme le principal exécutant, mais en tant que
l'intermédiaire. Sous l'angle de l'existant, aucun traitement n'est
affecté aux commissions y afférentes. L'entreprise sous traitante
a la charge de procéder elle-même aux différents
reversements.
Dans le cas où l'Etat ou une collectivité
décentralisée est responsable de l'offre, la TVA issue de
l'opération est retenue à la source. Ce qui signifie que pendant
le règlement de la facture, seul le net vous est versé.
b) Cas d'une offre exécutée par la
société elle - même
Pendant notre séjour dans la société,
nous avons eu à réaliser la construction de deux salles de classe
dans un établissement situé à ATOCHI (Dschang) pour un
montant TTC de 17 255 125 FCFA. Cette offre fait partie
intégrante du budget de la commune de la dite localité, raison
pour laquelle son caractère de collectivité
décentralisé lui donne le droit de retenir la TVA à la
source.
De toutes les activités de TSAGAS, on peut constater
que l'activité récurrente reste la livraison des biens. Une telle
activité mérite une attention toute particulière en
matière gestion de sa rentabilité et de performance de
l'entreprise. Ainsi compte tenu de son importance sur la qualité de
rapport, la seconde section sera réservée à la
configuration proprement dite du système comptable informatique.
SECTION 2 : Configuration du système
d'information Comptables et
Financier
A) Processus de configuration d'un
SICF
1) Choix du
logiciel
Le choix du meilleur logiciel de comptabilité qui
répond aux besoins de votre organisation est l'une des décisions
d'affaires les plus importantes et stratégiques à prendre dans le
processus d'automatisation de la fonction comptable et financière.
Plusieurs erreurs sont à esquiver lors du choix d'un logiciel
comptable :
Erreur 1 : Recherches
insuffisantes
L'examen et la sélection d'un logiciel comptable
exigent du temps et de l'énergie. Il est important de vous informer pour
choisir le système qui répond le mieux aux besoins de votre
organisation.
Erreur 2 : Mal connaître les
avantages de l'automatisation
Si vous automatisez la comptabilité et les fonctions
connexes, votre organisation gagnera énormément de temps et
réduira les efforts requis. Cependant, les ordinateurs ne remplaceront
jamais l'intelligence, le jugement ou le travail de l'homme.
Erreur 3 : Ignorer les avantages
difficiles à quantifier
Il est difficile de mesurer les avantages potentiels futurs du
point de vue de la hausse de la productivité, des prises de
décisions informées et d'autres facteurs une fois que le nouveau
système sera mis en oeuvre. Le processus ardu de sélection et de
mise en oeuvre de la solution comptable qui convient le mieux à votre
organisation pourrait nettement améliorer vos résultats nets.
Erreur 4 : Rejeter la
responsabilité
La haute direction et les membres clés de votre
organisation doivent participer au processus de sélection et de mise en
oeuvre. Ne vous fiez jamais uniquement aux recommandations ou à
l'opinion du consultant.
Erreur 5 : Penser qu'un logiciel
comptable n'est utile qu'aux comptables
Un logiciel comptable transmettra l'information essentielle
à chaque chef de service de l'organisation. Ne choisissez pas un
système qui ne permettra pas de produire des rapports
détaillés ni d'autres données à l'échelle de
l'entreprise.
Notre choix a été porté sur le logiciel
SAARI V12 composé des programmes de gestion tels Comptabilité
100, Paie 500, Gestion des immobilisations, Etats financiers...
2) Installation du logiciel et
paramétrage
Après l'acquisition du logiciel,
il faut procéder à son installation et au paramétrage des
différents programmes en fonction des activités et des objectifs
de l'entreprise. Le paramétrage est un processus d'adaptation et
d'intégration des données d'une entreprise dans un système
informatique au travers un logiciel en vue d'une automatisation des
tâches. C'est une affaire des spécialistes car par exemple, un
mauvais paramétrage des retenues ou charges salariales peut engendrer
une surévaluation des charges d'exploitation, un redressement fiscal, et
par ricochet agir sur la performance de l'entreprise.
1) création d'un plan de comptes
spécifique à l'entreprise
Le plan de compte d'une entreprise est l'ensemble des comptes
utilisé par la dite entreprise en vue de la codification de ses
opérations comptables. Le Système Comptable OHADA présente
un plan de comptes standard, mais qui est appelé à être
adapté à toutes les entreprises, ceci en fonction de la
spécificité de ses opérations. C'est ainsi que dans notre
processus d'automatisation de la fonction comptable de la société
TSAGAS, nous avons pu mettre sur pied un plan de comptes approprié
à ses activités. (Annexe)
4) gestion
informatisée des opérations comptables
Après la création d'un plan de comptes
spécifique à l'entreprise, il faut l'opérationnaliser.
L'opérationnaliser ici consiste à y introduire toutes les
informations comptables à partir d'une certaine période
donnée. Dans notre cas, nous avons commencé par le mois de
Janvier 2007 et il faut noter que nous avons eu un problème
d'évaluation des élément de l'actif afin d'établir
le bilan d'ouverture. L'informatisation des opérations comptables passe
par un ensemble d'étapes à respecter :
a) La collecte des pièces
comptables
Toute entrée ou sortie de fonds doit être
matérialisée par une pièce comptable en vue de faire
l'objet de justification. C'est ainsi qu'elles doivent être
collectées journalièrement par le service comptable et
conservées à bon escient. Une saine gestion de l'entreprise
nécessite un accès rapide aux différents documents et
pièces justificatives utiles à l'activité. De plus, la
valeur probante de la comptabilité repose sur la présentation de
documents obligatoires (bilan, compte de résultat, le TAFIRE pour les
entreprises soumises au régime du réel et l'état
annexé, Art 8 du Droit Comptable OHADA) mais aussi sur
une liaison de ceux-ci avec les pièces justificatives es
opérations réalisées.
b) l'imputation comptable
C'est une phase de pré comptabilisation qui consiste
dans un premier temps à vérifier les calculs effectués sur
la facture et dans un second temps l'attribution des comptes à affecter
en fonction du type de journal correspondant. Nous avons
énuméré cinq journaux :
- journal d'achat pour toutes les opérations d'achat
- journal des ventes pour toutes les opérations de
ventes
- journal de caisse pour toutes les opérations
de caisse
- journal de banque pour toutes les opérations de
banque
- journal des opérations diverses.
c)
l'enregistrement proprement dit
Les mouvements sont enregistrés chronologiquement,
opération par opération et jour par jour sur le livre journal.
Cette chronologie doit être interprétée comme se rapportant
à la période au cours de laquelle des opérations de
même nature (ventes, par exemple) sont comptabilisées.
5) Gestion informatisée des
différentes déclarations
La société TSAGAS est une SARL
soumise au régime du réel à son gré. Pour mieux
illustrer cela, nous allons partir d'un cas.
CAS PRATIQUE
La société TSAGAS Sarl procède le 10 Juin
2007 à la facturation de 20 tôles inox
perforées pour 350 000 F CFA l'unité et de
120 clapets anti-retours à 8500 F l'unité;
suivant le bon de commande n°1615/07MGA du 05/05/2007 et le bon de
livraison n° 00951 du 02/05/07, jour de l'achat à la CASSE. Ces
produits ont été achetés espèce à un montant
6 500 000 FCFA à la CASSE.
Etablissons sa facture de vente et procédons
à l'analyse fiscalo-comptable de toutes les opérations y
afférentes.
Solution la
présentation de la facture est en annexe.
Comptabilisation
? Le jour de l'achat (02/06/2007), l'écriture d'achat
sera passée en débitant le compte «
601001 : achat des produits de quincaillerie à la
Casse » par le crédit du compte «
571001 caisse » pour un montant de 6 500 000. la TVA
n'est pas prise en compte dans cette écriture parce qu'elle ne fait pas
mention sur la facture et aussi parce les vendeurs de la Casse ne sont pas
assujettis à la TVA. A la suite de cette écriture d'achat, on
faut procéder à l'écriture de variation de stock en
débitant le compte « 311001 : produits
de quincaillerie » par le crédit du compte
« 603101 : variations de stocks de produits de
quincaillerie » d'une valeur de 6 500 000.
? Le jour de la vente, (10/06/2007) deux écritures
seront passées. Dans un premier temps, celle de la vente proprement dite
en débitant le compte « 411001 : client
HEVECAM » d'un montant de 9 563 850 par le crédit
des comptes « 701001 : ventes de marchandises
à HEVECAM » et « 443101 : TVA
collectée sur le client HEVECAM » respectivement des montants
8 020 000 et de 1 543 850 FCFA. Et dans un second temps,
l'écriture de variation de stocks en débitant le compte
« 603101 : variations de stocks de produits de
quincaillerie » par le crédit du compte
« 311001 : produits de
quincaillerie » d'un montant de 6 500 000.
La TVA inscrite dans le
compte « 443101 » soit
1 543 850 FCFA, est exigible immédiatement et doit
être déclarée au plus tard le 15 juillet 2007, dans
le respect du décalage d'un mois comme
prévu par réglementation fiscale, même si le
règlement n'est pas effectif, car il s'agit des biens et non des
services. La facturation tient lieu d'exigibilité de la TVA. On peut
constater que ceci n'est que théorique, dans la mesure ou sur le terrain
c'est le règlement qui tient lieu de d'exigibilité.
Dans notre exemple suscité, il est mentionné que
les achats ont été effectués à la CASSE. C'est un
marché de secteur informel parfois appelé
marché noir qui fait dans la revente de tout
matériel de construction et parfois à des prix très
concurrentiels car nous a-t-on dit, ces produits ne respectent la
réglementation. Sous réserves du développement des
régimes d'impositions dans cette partie et des éléments de
fond et de forme pour une déductibilité, les participants d'un
tel marché ne sont pas habiletés à facturer la TVA. Et
bien évidemment si vous effectuez des achats dans un tel marché,
le risque est d'abord élevé que le prix d'achat soit
supérieur aux prix homologués (raison pour laquelle il faut
toujours connaître le prix officiel avant d'y aller), mais aussi vous ne
pouvez chercher à récupérer la TVA sur cet achat,
d'ailleurs qu'elle n'est présente sur la facture. Ainsi pour
l'enregistrement de l'achat, on va débiter le compte
« 601101 : Achats des produits de quincaillerie pour
livraison immédiate » par le crédit du compte
caisse « 571000 » pour un montant
8 000 000.
Sur plan fiscal, nous avons noté une violation de la
règle en matière d'exigibilité de la TVA et une non
maîtrise des conditions de déductibilité de la même
taxe. Dans le cas des livraisons de biens, la TVA est exigible
immédiatement après facturation. Pratiquement, cette règle
n'est pas appliquée ; seuls les règlements donnent lieu
à l'exigibilité de la TVA. On peut aussi noter que notre apport
dans cette entreprise a permis de bénéficier d'un crédit
d'impôt à l'ordre de 2 175 000 (Deux millions cent soixante quinze
mille francs Cfa). Ce manque de culture fiscale se traduit entre autre par
l'absence d'un manuel de procédures comptables.
6) la sécurisation du système
d'information comptable
Le rôle joué par le système d'information
non seulement dans les entreprises et les gouvernements mais également
dans la vie quotidienne est s'y essentiel que la sécurité et le
contrôle des systèmes d'information sont devenus une
priorité absolue. Compte tenu de la valeur stratégique qu'a
l'information comptable et financière pour, elle doit être
protégée. Le degré de protection des fonctions et des
rapports confidentiels au moyen de mots de passe est un indicateur du niveau de
sécurité du programme. Le système idéal devrait
vous permettre de préciser les tâches que chaque utilisateur peut
exécuter à un moment donné. Par exemple, un système
doté d'une bonne sécurité vous laissera stipuler que seul
l'administrateur des comptes fournisseurs est autorisé à imprimer
des chèques les jeudis après-midi entre le 1er juin et le 30
août. Certains systèmes peuvent aussi produire un rapport qui
indique quand les chèques ont été exécutés
et par qui.
B) Les avantages d'un bon
système
Votre organisation peut tirer de nombreux avantages d'un
logiciel comptable proprement installé et mis en oeuvre :
Meilleures capacités de
prise de décisions
Un bon logiciel comptable peut vous donner un
aperçu ponctuel de votre organisation et produire des rapports
détaillés ainsi que vous fournir d'autres données
nécessaires à la planification à long terme.
Meilleur flux de
trésorerie
La gestion du flux de trésorerie est essentielle pour
toute entreprise. Un système intégré de factures, de
stocks, de comptes clients et fournisseurs vous permet de gérer votre
flux de trésorerie avec une facilité et une efficacité
accrues. Grâce à une meilleure gestion du flux de
trésorerie de votre organisation, davantage d'options s'offriront
à vous pour lancer des campagnes de financement et favoriser la
croissance à long terme.
Des données plus
exactes
Si vous utilisez un logiciel comptable entièrement
intégré, non seulement votre accès aux données sera
plus aisé mais, en outre, l'information sera plus exacte. Contrairement
à un système comptable manuel qui exige beaucoup de temps pour
contre vérifier les chiffres inscrits dans divers livres (ce qui
augmente considérablement le risque d'erreurs), un bon système
comptable informatisé ne requiert qu'une seule saisie des données
qui seront ensuite utilisées dans tout le système.
Un contrôle
accru
Un logiciel comptable intégré donne accès
en temps réel à l'information financière essentielle
concernant votre organisation. Vous disposez ainsi d'un meilleur contrôle
qui vous permet de gérer plus efficacement les divers aspects de votre
entreprise.
De solides bases de
croissance
Un bon système comptable pourra suivre la croissance de
votre organisation : vous pourrez l'étendre à mesure que vos
activités prendront
Ces étapes ne peuvent pas être
considérées comme standards, mais représentent les plus
essentielles. Les configurations vont variées en fonction de la
complexité des activités d'une entreprise et de sa structure. Nos
études ne sont focalisées uniquement sur les activités de
TSAGAS qui reste en principal la livraison des biens.
L'utilité de la mise en place d'un système
d'information réside, il ne faut pas l'oublier dans sa capacité
à donner des éléments indispensables à la prise de
décision. Il est donc important d'identifier les destinataires finaux du
processus de collecte d'information et de mettre en place des processus
efficaces de diffusion de l'information au sein de l'entreprise. Il
était question pour nous dans cette partie d'étayer dans un
premier temps les procédures de collecte et de traitement des
différentes activités de TSAGAS et dans un second temps les
divers processus et aléas pour mise en oeuvre d'un système formel
d'information comptable et financier. Il ressort que plusieurs questions
restent encore posées sur son bien fondé et son impact sur la
valeur boursière dans une PME à l'instar de TSAGAS. Telles sont
des préoccupations que nous allons essayer d'aborder à la
deuxième partie.
II ème PARTIE
LES ENJEUX STRATEGIQUES D'UN DEVELOPPEMENT INTERNE DU
SYSTEME FORMEL D'INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIER
La pérennité et la rentabilité de
l'activité sont telles des facteurs préoccupant les parties
prenantes d'une entreprise et certains utilisateurs externes. La quête
perpétuelle de cette raison d'être ne se fait pas du jour au
lendemain, mais constitue un processus. Une entreprise ne pourra survivre que
si elle dispose d'un ensemble d'informations suffisantes (information
disponible, pertinente, fiable, précise et récente) pour pouvoir
agir avec efficacité c'est à dire prendre les bonnes
décisions au bon moment. La qualité et l'instant de la prise de
décision sont des variables importantes dans la recherche de
l'efficacité et de l'efficience, par ricochet la performance. La mise en
place d'un système formel d'information comptable et financier est donc
essentielle. La question de son importance est centrale à ce point. Dans
un souci de concordance et de convergence dans les processus de traitement, le
Manuel des Procédures Comptables (MPC) trouvera son issu dans
l'amélioration du SICF. Ainsi cette partie s'articulera dans un premier
temps sur le bien fondé d'un SICF et son impact sur la performance d'une
entreprise, et en un second temps sur l'effectivité d'un MPC comme
document de ce fameux SICF.
CHAPITRE 3 :
IMPACT D'UN SYSTEME FORMEL D'INFORMATION COMPTABLE ET
FINANCIER SUR LA PERFORMANCE DE TSAGAS
La notion de système d'information reste une notion
très peu utilisée dans les PME camerounaises et par ce fait de la
non prise en compte, constitue l'une des causes premières de la faillite
de ces structures. Pour emprunter le langage des génies civils, si la
fondation d'une maison n'est pas bien faite, il va de soit qu'elle ait une
existence à court terme et sans oublier des dégâts qu'elle
peut causer. De même, si le système d'information comptable et
financier d'une entreprise n'est pas bien organisé, seul un miracle de
Dieu lui assure une probable pérennité. Ainsi donc
l'opérationnalisation d'un SICF dans une firme occupe une place
essentielle dans la recherche de la durabilité et de la
rentabilité.
SECTION 1 En quoi consiste un système
d'Information Comptable
Et Financier
dans une PME ?
Cette question sur le plan théorique
intègre la prise en compte d'un ensemble d'éléments
justifiant sa valeur. Même s'il reste de nos jours une affaire des
initiés, nous allons partir de quelques connaissances théoriques
afin de démontrer cette valeur et montrer en quoi il conditionne la
pérennité de toute organisation.
I) Définition du Système d'Information
Comptable et Financier1(*)
Comme nous l'avons énuméré plus haut
à l'introduction, le SICF Le système d'information comptable et
financier est l'ensemble de méthodes, moyens, techniques et
organisationnelles qui permettent à une entreprise de collecter,
traiter, stocker et diffuser l'information. En d'autres termes c'est un
ensemble construit et articulé de techniques, de procédures, de
règles destiné à réaliser des tâches
d'acquisition, de stockage, de transformation et de diffusion de l'information
dans l'objectif d'aider à la prise de décision. La prise de
décision n'est que la conséquence d'une suite articulée
respectée de tâches.
Toue organisation est caractérisée par un
système qui lui est propre. C'est ainsi qu'on peut distinguer deux
types de SICF :
- Le SICF formel
- Le SICF informel
Compte tenu du caractère informel de l'un des
systèmes et de sa précarité, nous ne saurons poursuivre
nos études. Mais néanmoins, il faut reconnaître qu'il reste
vulgaire dans les PME camerounaises y compris la société TSAGAS,
ce qui explique leur vulnérabilité. On peut comprendre notre
souci à formaliser le système.
II) Nature et rôle de l'information
On peut définir l'information comme étant un
« élément de connaissance susceptible d'être
codé pour être conservé, traité ou
communiqué » (Le petit Larousse illustré, 2006).
Pour l'entreprise, le terme d'information fait
référence à un ensemble de connaissance de nature
différente dont le rôle est essentiel à différentes
phases de la prise de décision.
a) La nature de l'information collectée pour TSAGAS
Les sources d'information pour une entreprise sont
nombreuses et proviennent entre autre
- Les informations d'ordre comptable et
financier permettent tout à la fois d'avoir une idée sur la
situation patrimoniale d'une entreprise (ensemble de ses avoirs et de ses
dettes), sur sa capacité à dégager un profit (compte de
résultat) mais permet aussi de calculer ses coûts de production
(comptabilité analytique) et de fournir une idée de ses marges de
manoeuvre futures (analyse financière)
- Les informations d'ordre commerciales
(provenant du réseau de vente de l'entreprise) permettent à cette
dernière de mesurer le niveau d'adéquation entre la production
d'une entreprise et la demande qui lui est adressée, permet
d'évaluer l'impact d'une politique de prix ou de fournir des
informations quant aux évolutions des modes de consommation
(évolution de la part de marché)
- Les informations d'ordre
technique permettent à l'entreprise de définir son mode de
production en tenant compte entre autre des contraintes qui y sont
associées (planification des tâches...). La maîtrise de ces
informations techniques est indispensable pour définir un processus
productif le plus efficace possible. De plus, le suivi des innovations
techniques permet de modifier le plus rapidement possible l'organisation du
système productif de manière à pouvoir conserver un
avantage compétitif dans ce domaine.
- L'information d'ordre social est
indispensable dans le sens ou elle détermine le champs d'action des
différents acteurs de l'entreprise soit au travers de la
définition claire des fiches de poste (qui fait quoi, sous le
contrôle de qui...) soit au travers de la connaissance des droits et
devoirs relatifs à ces différents acteurs (code du
travail...).
- L'information d'ordre juridique est
essentielle lors par exemple de la création de l'entreprise (aspects
juridiques de l'entreprise) mais aussi plus généralement car elle
détermine le cadre dans lequel l'entreprise va exercer son
activité (activité licite/illicite, pratiques
anticoncurrentielles, règles environnementales...).
Les sources d'information sont donc multiples et ces larges
champs d'application s'explique aussi par le rôle que cette information
joue au niveau d'une entreprise.
b) Le rôle de l'information
pour TSAGAS
L'information joue un triple rôle dans une
entreprise :
A l'amont de la prise de
décision : la collecte d'information doit être la
plus complète possible dès qu'une entreprise souhaite prendre une
décision que celle ci soit opérationnelle ou stratégique.
D'une part, une décision ne sera pertinente que si elle repose sur un
ensemble d'informations disponibles, pertinentes, fiables, précises et
récentes. D'autre part, par ce que cette collecte d'information permet
de définir le plus précisément possible les choix qui se
présentent à l'entreprise lors de sa prise de décision.
Que l'information soit incomplète ou de mauvaise qualité et alors
l'entreprise pourra être amenée à prendre une
décision contraire à ses intérêts à court,
moyen ou long terme.
Après la prise de
décision : il ne faut pas oublier que l'entreprise doit
être capable, après avoir pris une décision de la
transmettre à l'ensemble des membres de l'organisation de manière
à ce qu'elle soit comprise, acceptée et appliquée par tous
en conformité avec l'objectif défini. Une mauvaise
compréhension de l'information transmise en interne voire une
transmission incomplète de l'information peut amener les membres de
l'entreprise à agir dans le sens contraire au but poursuivi par
l'entreprise ce qui est la source de nombreux dysfonctionnements internes qui
peuvent avoir de graves conséquences sur la survie même de
l'entreprise.
Dans le suivi des conséquences de
la prise de décision : enfin, la collecte d'information va
permettre à l'entreprise de mesurer à posteriori
l'efficacité des décisions prises dans le passé ce qui
nécessite de déterminer des critères d'évaluation
de la pertinence d'une décision que ce soit sur la santé
financière de l'entreprise (amélioration des
bénéfices), sur l'amélioration de sa
compétitivité (variation du chiffre d'affaire, de sa part de
marché...) ou encore sur l'adaptation de son processus productif
(augmentation des pannes, des stocks, réactivité de l'appareil
productif à la décision prise...).
Comme nous le voyons, disposer d'informations est vital pour
l'entreprise, mais ceci ne se limite pas à la mise en place d'un
système de collecte d'information, encore faut-il que l'entreprise soit
en mesure d'exploiter correctement les informations ainsi disponibles. Ceci
passe par la mise en place d'un véritable système
d'information.
SECTION 2 : Système d'information
comptable et prise de décision
L'information financière est la principale des
information qu'a besoin les différents utilisateurs internes et externes
d'une entreprise. Dans le cadre de la société TSAGAS, elle va
permettre de mettre en exergue les évolutions des chiffres d'affaires
mensuelles afin de mesurer la rentabilité des activités. Pourquoi
une baisse constatée ? Comment y apporter des
améliorations ? Voilà à peu prés des
informations qui peuvent être posées sur la base des informations
financières.
I - La Gestion de l'information
financière
La gestion de l'information comptable dans l'entreprise est le
fruit du respect de plusieurs étapes ou processus. Ainsi pour s'assurer
de la qualité du produit fini considéré comme information,
aucune étape ne saurait être biaisée.
a) Collecte de l'information
La collecte de l'information utilisée en
comptabilité se fait par l'enregistrement dans le comptes de
l'entreprise de l'ensemble des flux entraînant une modification de la
situation patrimoniale de l'entreprise. Les flux sont enregistrés
à partir d'une pièce justificative de l'existence réelle
de ce flux. Cet enregistrement repose par ailleurs sur des principes clairement
définis (principes de prudence, de régularités des
procédures d'enregistrement, de sincérité des comptes et
de la fidélité de l'enregistrement par rapport à
l'opération sous-jacente). Il faut pour cela identifier de
manière précise et si possible exhaustive les sources internes et
externes à l'entreprise susceptibles de fournir des informations
permettant une meilleur prise de décision.
b) Saisie de l'information
Des systèmes informatisés d'enregistrement
des opérations ont été élaborés pour
faciliter le traitement de l'information comptable (logiciels comptables) qui
repose aussi sur des règles très précises d'enregistrement
des opérations (« tout enregistrement comptable précise
l'origine, le contenu et l'imputation de chaque donnée ainsi que les
références de la pièce justificative qui
l'appuie ». Il faut par la suite saisir les informations c'est
à dire les enregistrer sur divers supports de manière à
pouvoir les conserver. Ceci nécessite souvent au préalable de
définir les modalités de cette saisie (quelle information saisir,
de quelle manière, sur quel support etc....). Exemple : la saisie
d'un appel téléphonique doit comprendre le jour et l'heure
de l'appel, la qualité du message (urgent, non urgent), l'origine du
contact, le nom du contact, sa fonction, le contenu du message, les
coordonnées du contact. L'ensemble de ces informations peut donner lieu
à la rédaction d'un formulaire type de prise de message
permettant de ne pas oublier certaines informations ou de faciliter leur
traitement futur.
c) Traitement de l'information
L'ensemble des opérations est ensuite
présenté dans des documents comptables de synthèse que
sont le bilan (qui donne une présentation de la situation patrimoniale
de l'entreprise à un moment donnée) et le compte de
résultat (qui mesure la capacité d'une entreprise à
réaliser des bénéfices du fait de ses opérations de
gestion). De plus, ces éléments font l'objet d'un retraitement
dans le cadre soit de la comptabilité analytique, soit dans le cadre de
l'analyse financière de manière à en tirer en ensemble
d'information complémentaires utiles à la prise de
décision Un décideur ne peut pas se contenter de l'information
brute, il est donc nécessaire de procéder à un traitement
de l'information obtenue de manière à pouvoir en retirer les
informations-clés utiles à l'entreprise. Car l'un des
problèmes rencontrés par un décideur est l'existence d'un
flux d'informations de plus en plus importants qu'il est indispensable de
savoir classer et hiérarchiser selon leur degré d'importance pour
n'en retirer que les éléments utiles à la prise de
décision.
d) Diffusion de
l'information
Les informations ainsi collectées font alors l'objet
d'une diffusion auprès des acteurs de l'entreprise et de certains de ses
partenaires soit dans le cadre de rencontres organisées
périodiquement (présentation des comptes trimestriels,
semestriels ou annuels de l'entreprise) de manière institutionnelle
(conseil d'administration...) soit à des moments ou l'entreprise
justifie certaines décisions grâce à l'exploitation des
informations obtenues par le système de gestion (un projet de
création d'entreprise s'appuie nécessairement sur la
présentation de comptes prévisionnels).
Toutes ces étapes peuvent être
récapitulées dans le schéma suivant.
Collecte des informations
Saisie de l'information
Traitement des informations
Diffusion de l'information en vue de la prise de
décision
L'information peut être stockée avant
diffusion
La gestion de l'information
financière
Tableau 1 : processus de gestion de
l'information financière
Source personnelle
L'utilité de la mise en place d'un système
d'information réside, il ne faut pas l'oublier dans sa capacité
à donner des éléments indispensables à la prise de
décision. Il est donc important d'identifier les destinataires finaux du
processus de collecte d'information et de mettre en place des processus
efficaces de diffusion de l'information au sein de l'entreprise. La prise de
décision reste au centre de la gestion de l'information
financière et constitue un point stratégique de la performance de
l'entreprise. Ainsi une prise de décision doit être
précédé par un ensemble de processus.
II - Processus prise de décisions
L'entreprise en tant que
structure socialement organisée suppose que soient définies les
modalités de la prise de décision dans l'entreprise. Cette action
repose entre autre sur les informations détenues par les
décideurs qui leurs permettent de prendre des décisions en
adéquation avec les objectifs poursuivis par l'entreprise. Ainsi avec la
complexité de l'environnement, toutes les parties prenantes doivent
être intégrées dans le processus de prise de
décision.
Pour étudier comment une entreprise
comme TSAGAS prend une décision, il faut se poser un certain nombre de
questions relatives à la définition même de la notion de
décision.
A) Qu'est ce qu'une décision ?
On peut définir la décision comme étant un
« acte par lequel un ou des décideurs opèrent un choix
entre plusieurs options permettant d'apporter une solution satisfaisante
à un problème donné ».
Cette notion
de décision a évolué dans le temps au fur et à
mesure que ce sont transformés et complexifiés les
procédures de prise de décision.
·
Au sens classique du terme on assimile la décision à l'acte par
lequel un individu (disposant du pouvoir de décider) prend les
mesures favorisant la création et la répartition des richesses
dans une entreprise en s'appuyant sur un ensemble d'informations à sa
disposition sur le marché.
·
Dans son approche plus moderne, la prise de décision apparaît
plutôt comme « un processus d'engagement progressif,
connecté à d'autres, marqué par l'existence reconnue de
plusieurs chemins pour parvenir au même et unique but »
(L.Sfez).
Les évolutions du concept de décision sont
révélatrices d'un certain nombre d'évolutions dans la
manière d'appréhender le processus de la prise de
décision :
- La décision n'est plus un acte unique et
constant fondé sur la recherche
du profit mais repose sur un ensemble successif de
décisions de moindre portée.
- La décision n'est plus
fondée sur la recherche d'un seul objectif mais intègre un nombre
plus important de variables
- La décision intervient dans un contexte
plus aléatoire dans ce sens où la manière d'atteindre
l'objectif poursuivi peut passer par différents types d'actions.
Ces évolutions sont
compréhensibles car elles ne font que souligner les mutations du
système productif : l'environnement de l'entreprise est devenu plus
complexe (confert annexe), plus incertain aussi et la prise de
décision ne repose plus sur un seul individu mais peut être
partagée entre un nombre élevé d'acteurs agissant au sein
de l'entreprise. Cette multiplication du nombre de décideurs
reflète par ailleurs la diversité des décisions qui
doivent être prises dans une entreprise.
B) Les différents types de décisions
possibles
On distingue traditionnellement trois grands types de
décisions qui doivent être prises dans une entreprise :
Les décisions
stratégiques
Les décisions stratégiques engagent
l'entreprise sur une longue période puisqu'elles conditionnent la
manière dont l'entreprise va se positionner sur un marché de
manière à retirer le maximum de profit des ressources qu'elle
mobilise. On cherche alors à répondre à la question
essentielle de l'entreprise qui est « quoi produire ?» et
son corollaire qui est « quels moyens mettre en oeuvre de
manière efficace pour produire ? ». En définitive,
il s'agit de définir la manière dont l'entreprise va
s'insérer dans son environnement.
Les
décisions administratives
Les décisions administratives doivent alors permettre
de définir comment les ressources de l'entreprise doivent être
utilisées pour parvenir à réaliser les objectifs
définis dans le cadre des décisions stratégiques. Il
s'agit alors d'organiser la collecte et l'affectation des ressources
matérielles, humaines, financières et technologiques au sein de
l'entreprise.
Les décisions
opérationnelles
Ces décisions s'appliquent dans le cadre
de la gestion courante de l'entreprise et concerne l'utilisation optimale des
ressources allouée dans le cadre du processus productif de l'entreprise
(gestion des stocks, gestion de la production...)
C) Les caractéristiques des différents
types de décision
La classification par l'entreprise des différents de
décisions (stratégique, tactique et opérationnelle) est
importante car elle conditionne l'élaboration des processus internes de
prise de décisions adaptés à leurs
spécificités. Le processus interne de prise de décision
suit en général différentes étapes :
- Analyse de l'objectif : cette
première étape vise à définir de manière
précise et formulable l'objet de la prise de décision future (sur
quoi porte la prise de décision)
- Collecte de l'information :
qui porte à la fois sur les facteurs externes (Environnement
concurrentiel de l'entreprise) et sur les facteurs internes (inventaire des
ressources disponibles pouvant être utilisées dans le cadre de la
décision prise.
- Définition des options
possibles : l'analyse de l'information permet de définir
un ensemble de décisions susceptibles de fournir une réponse au
problème posé. - Comparaison et
évaluation de ces options : dans le processus de
décision, il est nécessaire de pouvoir comparer les
différentes options possibles ce qui nécessite de pouvoir en
évaluer les coûts et les gains probables.
- choix d'une option : la
décision proprement dite consiste à choisir une option de
manière rationnelle, c'est à dire en choisissant celle qui permet
à l'entreprise d'optimiser l'utilisation de ses ressources.
Les caractéristiques propres à chaque
décision peuvent être récapitulées dans le tableau
suivant afin d'accroître la performance de l'entreprise.
Tableau 2 : caractéristiques
propres à chaque décision
Caractéristiques
|
Type de décision
|
stratégique
|
administrative
|
opérationnelle
|
Domaine de la décision
|
Relations avec l'environnement
|
Gestion des ressources
|
Utilisation des ressources dans le processus de
transformation
|
Horizon de temps
|
Moyen et long terme
|
Court terme
|
Très court terme
|
Effet de lé décision
|
durable
|
bref
|
Très bref
|
Réversibilité de la
décision
|
Nulle
|
faible
|
Forte
|
Actions correctives
|
impossibles
|
difficiles
|
Faciles
|
Répétitivité des choix
|
Nulle
|
faible
|
Forte
|
Procédure de décision
|
Non programmable
|
Semi programmable
|
Programmable
|
Niveau de la prise de décision
|
Direction générale
|
Directions fonctionnelles
|
Chefs de services, chefs d'atelier
|
Nature des informations
|
Incertaines et exogènes
|
Presque complètes et endogènes
|
Complètes et endogènes
|
Source : www.volle.com
Nous sommes partis d'une démonstration selon laquelle
la structure d'un système d'information comptable et financier peut
impacter significativement sur la qualité de l'information et par
ricochet sur la performance de TSAGAS, face une concurrence accrue des
entreprises du même secteur et la complexité de l'environnement.
L'information étant reconnue comme toute matière première
dans les organisations et la façon dont elle est gérée, il
est donc important voire indispensable pour les PME camerounaises de mettre sur
pied un SICF formel afin :
- d'accroître la qualité de leur
crédibilité face aux exigences accrues des utilisateurs internes
et externes de l'information financière et le respect de l'image
fidèle préconisé par le SYSCO sur les états
financiers ;
- d'intégrer toutes les parties prenantes dans le
processus de prise de décision face à un environnement incertain
actuel.
Ainsi dont, dans un souci de la bonne application de ce
système par le personnel en général, nous avons
trouvé judicieux d'inscrire toutes ses procédures dans un Manuel
de procédures comptables .Il permettra de fixer une certaine aisance et
une polyvalence dans le traitement et la compréhension du
systèmes d'information comptables et financier de la
société TSAGAS. Aussi il pourra permettre au dirigeant
d'organiser et de repartir les différentes tâches en fonction des
compétences et sans oublier ce facteur de minimisation de coût qui
est par moment non mesurable.
CHAPITRE IV
AMELIORATION DU SYSTEME D'INFORMATION COMPTALE ET
FINANCIER : LE MANUEL DE PROCEDURES COMPTABLES
L'opérationnalisation d'un système formel
d'information comptable et financier est corrélé par la
présence d'un manuel de procédures comptables. Il peut être
défini comme un document qui récapitule progressivement
l'ensemble des processus de gestion et de traitement des tâches dans une
entreprise. Son contenu va en toute évidence varier en fonction de la
complexité des activités dans l'entreprise. C'est ainsi que le
manuel de procédures comptables vient améliorer la qualité
du SICF, mais comment ? Nous allons partir des atouts du dit manuel pour
monter qu'il est stratégique pour la l'entreprise,en ce sens qu'il va
permettre d'améliorer la qualité de son système. Comme
tout système information, il mérite d'être
évalué à travers des techniques d'audits après une
certaine période afin de palier aux modifications qu'impose la
conjoncture économique.
SECTION I : LES ATOUTS D'UN MANUEL DE PROCEDURES
COMPTABLES POUR TSAGAS
Sarl
L'élaboration d'un manuel de procédures
comptables est le fruit du respect d'un ensemble de normes et principes. Notre
objectif dans cette partie ne sera pas de montrer comment il est
élaboré, mais plus tôt de montrer en quoi est-ce qu'il est
un atout pour la société TSAGAS en terme d'amélioration de
son SICF. Le MPC vise à :
- Faire respecter les obligations légales en terme de
tenue de la comptabilité ;
- Améliorer la qualité comptable ;
- permettre l'accélération de la production des
états financiers ;
- Contribuer au renforcement du système du
contrôle interne ;
- Contribuer à l'information et à la
formation.
A- Le respect des obligations
légales2(*)
La comptabilité est une discipline régit par un
ensemble de principes et de normes sous régionales et internationaux
à travers l'OHADA, et les normes IAS. Ainsi , les art
3,4,8,9,10,14,15,16,17,19,20,22,66,67,68,69,71,111 du droit comptable OHADA
sous tendent la mise sur pied d'un Manuel de Procédures Comptables. Un
certain nombre d'assertions qui sous tendent l'élaboration des
états financiers a été prévue par le même et
dont le comptable se doit de respecter.
a) le principe de l'existence
Cette assertion stipule un ensemble constitué de
l'actif ou le passif existant à une date donnée.
b) les droits et obligations
Il s'agit des droits et obligations liés à un
élément de l'actif ou du passif se rapportant à
l'entité à une data donnée. Par exemple les droits de
créances ne sont pas des actifs réels et sont à cet effet
matérialisés par des factures.
c) le rattachement
C'est un principe qui voudrait que tous les biens, droits et
obligations se rattachent à l'entité. Par exemple un
matériel automobile ayant une carte grise au nom du directeur
général ne doit pas être enregistré dans la
comptabilité de l'entreprise même si cet achat s'est
effectué par l'entreprise. L'exception sera faite pour les biens acquis
par le biais du crédit bail à cause du respect du principe de
prééminence de la réalité sur l'apparence.
d) L'exhaustivité
Ce principe voudrait que toutes les opérations et
événements soient correctement enregistrés et
décrits de façon concrète.
e) L'évaluation
Il est question de respecter les règles
d'évaluation des éléments actif ou passif
préconisé par le SYSCO. Par exemple, les règles
d'évaluation des opérations effectuées en monnaies
étrangères.
f) L'exactitude
Tous les documents enregistrés doivent être
arithmétiquement vérifiés. Le comptable doit avant tout
enregistrement s'assurer de l'exactitude des montants mentionnés.
g) Présentation et information des
données
Toutes les informations présentées,
classées et décrites doivent se faire selon le strict respect du
référentiel comptable appliqué.
B - L'amélioration de la
qualité comptable
Le Manuel de Procédures Comptables va permettre
à la fonction comptable et financière de l'entreprise
d'améliorer la qualité comptable afin d'accroître sa
crédibilité financière vis-à-vis certains de ses
partenaires. Cette amélioration passe par la prise en compte d'un
ensemble d'identifiants caractérisant dette qualité comptable.
a) la fiabilité du produit comptable
Une information est dite fiable lorsqu'elle
remplie certaines conditions préétablies.
- La
pertinence : l'information est adaptée et utile,
c'est-à-dire conforme à l'utilisation attendue. Elle doit aider
en confirmer voire à corriger un jugement, un comportement ;
- La
fidélité : c'est une situation à laquelle
une information décrit fidèlement un fait ou un
événement.
- la
flexibilité des supports : une information fiable
doit être facilement compréhensible, directe, sans mauvaise
interprétation.
- la
clarté : une information produite par des supports et
systèmes capables d'évoluer au rythme des besoins.
- la
vérifiabilité : l'information doit être
vérifiable. Le lien entre l'opération ou le fait et la
justification par des preuves, doit être fait. Les pistes d'audit doivent
être établies.
- la
conformité : parce que l'information doit respecter les
conventions et règles reconnues par les autorités
règlementaires et des spécificités mentionnées par
l'entreprise.
- la
neutralité : une information traduit objectivement un fait
ou un événement sans chercher à influencer un
résultat recherché par avance.
- la
comparabilité : l'information doit être comparable
dans le temps et dans l'espace.
b) l'optimisation des délais de restitutions
des informations financières
L'entreprise étant
considérée comme un système ouvert à l'obligation
de produire des informations suivant un délai bien
déterminé au profit des utilisateurs internes (les
différentes directions, le personnel, le conseil d'administration...) et
externes (les clients, les fournisseurs, les banques, l'Etat ...). Ce qui
signifie qu'au delà de la fiabilité de l'information
financière, elle ne peut servir à des bonnes fins que dans la
mesure où elle est produite à temps.
c)
Optimisation du coût de production de l'information
La prise en compte du
facteur coût est très essentielle et c'est ainsi que
l'optimisation du coût de production de l'information va passer par
l'optimisation du ratio coût / fiabilité de l'information, le
coût des ressources humaines, les coûts informations, les
coûts des prestations externes.
C -
L'accélération de la production des états
financiers
Les périodes partielles d'arrêt de
comptes doivent être définies dans le Manuel de Procédures
Comptables en fonction du degré de complexité des
activités de l'entreprise en vue d'alléger les tâches de
clôtures de comptes en fin d'exercice et de productions des états
financiers. Ainsi dans le manuel tous les travaux sont programmés.
D - Le renforcement
du système du contrôle interne
En respectant les différentes
obligations légales et assertions mentionnées plus haut,
l'entreprise renforce ainsi son système du contrôle interne.
E - L'information et
la formation
Le manuel de procédures va permettre la formation des
nouveaux collaborateurs, faciliter la rotation du personnel et améliorer
par leur performance. Il va aussi faciliter la diffusion des connaissances,
éviter le double travail souvent sources d'erreurs, permettre aux
intervenants externes (auditeurs, commissaires aux comptes etc....)
d'appréhender rapidement le fonctionnement de l'entreprise.
SECTION II : L'évaluation du
Système d'Information Comptable et Financier
Le système du
contrôle interne (SCI) ou Système
d'Information Comptable et Financier (SICF)
peut encore être défini comme l'ensemble de normes et
procédures mises sur pied par l'entreprise pour assurer
l'efficacité et l'efficience dans le traitement de ses
différentes opérations en vue de l'amélioration de sa
performance. C'est un système d'informations orienté vers la
satisfaction d'un certain nombre d'objectifs (mentionnés plus haut)
assurant la sauvegarde du patrimoine de l'entreprise. Pour assurer une
performance continuelle du système, il mérite d'être
périodiquement évalué en fin de ressortir ses forces et
ses faiblesses pour une amélioration future. Un système
d'information n'est pas statique, il évolue avec les changements
structurels ou environnementaux. L'organisation d'une entreprise doit au
delà du fonctionnement économique, assurer la
sécurité des actifs et permettre la connaissance des anomalies,
erreurs, dysfonctionnements. La conception de l'organisation et du
contrôle interne est donc essentielle dés la création de
l'entreprise. Ainsi l'évaluation du SICF vise à :
? Assurer la protection et la
sauvegarde du patrimoine de l'entreprise ;
? Assurer la qualité de
l'information ;
? Assurer l'application des
instructions de la direction ;
? Favoriser l'amélioration des
performances.
A - Assurer la protection et la
sauvegarde du patrimoine de l'entreprise
Le patrimoine est constitué par l'ensemble
des droits et obligations de l'entreprise. Cette évaluation doit prendre
en compte touts les corporels et incorporels, les hommes, le savoir faire, la
notoriété l'image auprès des créanciers. La
protection du patrimoine signifie de protéger celui-ci contre les
dangers éventuels ; mais aussi de favoriser son
développement. La sauvegarde du patrimoine s'intéresse davantage
à une préservation à long terme, car l'entreprise est
sujette à de nombreux risques.
B - Assurer la
qualité de l'information
La gestion efficace de l'entreprise implique la
diffusion de la qualité, à tous les niveaux et plus
particulièrement à celui de la direction générale.
L'évaluation du SICF va permettre ainsi d'uniformiser la qualité
des informations, qu'elles proviennent ou non des services internes de
l'entreprise. L'information doit être pertinente, c'est-à-dire
qu'il doit y avoir adéquation entre le point soulevé et les
données fournies. L'information doit être fournie dans les
délais rapides, et sous une forme simple, parfaitement
compréhensible. Elle doit pouvoir être exploitée
efficacement.
C - Assurer l'application des
instructions de la direction.
La direction générale a pour
rôle essentiel de rechercher et de définir les lignes de
politiques générales. La mise en oeuvre est
réalisée par les responsabilités dont les instructions
sont à suivre à tous les échelons. On assiste souvent
à un phénomène de déformation de
l'information ; aussi un ensemble de procédures écrites
à l'attention des différents membres du personnel de l'entreprise
constitue une « sécurité permanente » ;
il favorise la transmission des instructions afin que celles-ci soient bien
comprises et bien appliquées.
D - Favoriser
l'amélioration des performances
A l'issus d'une opération
d'évaluation du SICF, les différentes faiblesses doivent
être prise en compte en vue d'une amélioration future de la
performance. Cette opération permet d'alléger les tâches
tout en maintenant un niveau de sécurité
élevé : par analyse des procédures et circuits de
documents, on obtiendra une rationalisation des tâches et
l'élimination des travaux inutiles. Par la mise en évidence des
faiblesses de l'entreprise on soulignera les secteurs où les erreurs se
trouvent en terrain favorable.
Une évaluation du SICF passe par le respect d'un
certain nombre d'étape. Il n'est pas question pour nous ici d'expliquer
la démarche, mais de montrer en quoi elle peut être importante
pour une entreprise comme TSAGAS dans l'optique de renforcer la performance de
son SICF. Le schéma suivant nous présente le
résumé en question de la dite démarche.
Tableau 3 :
PROCESSUS D'EVALUATION DU SICF
Description du système
1 - Phase préliminaire
Suivi de quelques transactions pour assurer la bonne
compréhension du système
2 - Prise de connaissance
Détaillé du
dispositif
De contrôle interne
Analyse critique, identification des forces et faiblesses
3 - Evaluation du dispositif
De contrôle interne
Faiblesses du système
Forces du système
4-Test de conformité
Test pour s'assurer que les autres procédures de
contrôle fonctionnent de manière permanente
Evaluation du contrôle interne
- Remise en cause du programme initial de révision et
éventuellement
des objectifs de révision ;
- renforcement des contrôles
- réserves sur les comptes
- refus de la mission.
Positive
Négative
Adaptation du programme de vérification
Source : support de séminaire sur
le thème MPC et organisation de la fonction comptable et
Financière fait par le
cabinet OSMOSE (GABON) du 02 au 05 octobre 2006
Pour reprendre le langage des informaticiens, une
évaluation du SICF peut être comparable à une mise à
jour d'un antivirus. Elle va permettre de rehausser l'image la performance du
système afin de faire face aux fluctuations économiques.
Il était question pour nous dans cette partie de
montrer dans un premier temps l'impact du Système d'Information
Comptable et Financier dans de la performance d'une entreprise comme
TSAGAS et dans un second temps l'opérationnalisation d'un Manuel de
Procédures Comptables et Financières. Il ressort de cette partie
que le SICF d'une entreprise est un point stratégique de la
pérennité de celle-ci. Un mauvais paramétrage par exemple
d'un logiciel de gestion peut avoir des implications très graves sur le
système financier et par ricochet sur sa performance. Et dans un souci
d'une bonne application système en place ou du logiciel, le manuel de
procédures doit être mis en place ; afin de donner une
certaine aisance, polyvalence dans le traitement et la compréhension des
informations et représente aussi un facteur de minimisation de
coûts. Face à la complexité de l'environnement, aux
différences structurelles et au phénomène de
mondialisation, un systèmes ne saurait être statique pour une
longue période ; raison pour laquelle il mérite être
évalué e temps en temps afin d'assurer sa performance et son
adaptation.
CONCLUSION GENERALE
La maximisation de la valeur boursière des actions ou
parts sociétales au centre de beaucoup de débats dans le monde.
Le problème reste la détermination des facteurs qui contribuent
voire qui sont capitales à l'accroissement de cette maximisation. Les
études avancées de plusieurs contrôleurs de gestions
montrent que la rentabilité d'une structure est le fruit des efforts de
toutes les autres fonctions. Ainsi dans la formation du résultat, on
peut aujourd'hui ressortir la contribution de chaque fonction. Ce qui revient
à dire que revient à présumer que toutes les fonctions se
valent à nos jours.
Penser de la sorte serait une forme d'utopie en ce sens que
des fonctions telles la fonction comptable et financière reste la plus
indispensable. La finance est au coeur de la gestion managériale de
toute entreprise, petite soit elle. Raison pour laquelle le système
d'informations comptables et financier d'une entreprise reste le premier
facteur sa croissance et de sa performance. C'est à travers de cette
fonction que l'on peut se rassurer de la rentabilité des
différentes activités et par ricochet réaliser la vision
voire l'objectif des actionnaires ou associes qu'est la maximisation de la
valeur boursière.
Arrivé dans la société TSAGAS en janvier
2007 dans un souci d'effectuer un stage , nous avons fait un diagnostic et
constaté qu'il n'existait pas un système d'information comptable
et financier formel. Conscient de son apport dans la performance d'une
entreprise, nous avons jugé nécessaire d'opérationnaliser
le système. Ainsi dans notre rapport, nous avons présenté
dans un premier temps la société TSAGAS et son environnement et
en second lieu les différentes étapes d'un processus
d'automatisation de la fonction comptable qui peuvent être
résumées comme suit :
- la volonté de lancer le projet
- le choix logiciel
- installation et paramétrage du logiciel
- création d'un plan de comptes général
spécifique à la société
- gestion informatisée des opérations courantes
et spécifiques
- gestion informatisée des opérations
taxables.
Et dans un souci d'une bonne application système en
place ou du logiciel, le manuel de procédures doit être mis en
place ; afin de donner une certaine aisance, polyvalence dans le
traitement et la compréhension des informations et représente
aussi un facteur de minimisation de coûts. Face à la
complexité de l'environnement, aux différences structurelles et
au phénomène de mondialisation qui ne cessent de s'accentuer, un
systèmes ne saurait être statique pour une longue
période ; raison pour laquelle il mérite d'être
évalué de temps en temps afin d'assurer sa performance et son
adaptation. C'est ainsi que le dernier chapitre a été fait pour
présenter le manuel de procédures comptable et son processus
d'évaluation, signe d'amélioration du système
d'information comptable et financier.
Au terme de notre rapport, nous sommes loin de penser ou
de dire que ce fut une tâche évidente. Mais conscient du fait que
seules les difficultés nous permettent d'améliorer notre
quotidien et notre expérience dans la vie, et que ce travail n'est qu'un
début d'une initiation à la recherche, toutes les suggestions y
afférentes ne seront pas négligeables.
REPRÉSENTATION DE L'ENTREPRISE ET DES
COMPOSANTES DE SON ENVIRONNEMENT
On peut représenter l'analyse de l'environnement
selon Porter de la manière suivante :
REPRÉSENTATION DES FACTEURS MESURANT LE
DEGRÉ D'INTENSITÉ CONCURRENTIELLE D'UN MARCHÉ SELON M.E.
PORTER
On met alors en évidence les cinq types de facteurs
ayant une incidence sur la nature de l'environnement de l'entreprise
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1- BURLAND. A ; FRIEDERERICH. M ; LANGLOIS. G
(DECF 2004/2005),
Comptabilité approfondie édition
Foucher 607 pages.
2 - BONLONG ; KA MGO ; KEUMOE (2004)
Système comptable OHADA, Tome 1
Collection Audico plus 485 pages.
3 - Journal officiel de l'OHADA (2001) Droit comptable et
système comptable OHADA
448 pages
4 - BELL BELL Jean Marc (2006), Manuel de
procédures et d'organisation comptable,
Cabinet OS MOSE (GABON), support de synthèse du
séminaire.
5 - Sites Internet :
- www.volle.com
* 1 Cours d'Audit et
Contrôle des systèmes d'informations du Dr FEUDJO de
l'Université de Ngaoundéré
Année académique 2006-2007
* 2 Cours
d'Architectures des Systèmes d'Informations de l'Expert Comptable
Jean Marc BELL BELL
De l'Université de Douala Année
académique 2006 - 2007
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