Etude des conditions de vie des femmes demandeuses d'asile à Dakar( Télécharger le fichier original )par Demba DIOUF Ecole Nationale des Travailleurs Sociaux Spécialisés(ENTSS) - Diplome d'Etat en Travail Social(D.E.T.S.) 2002 |
Tableau 1 : répartition des femmes demandeuses d'asile selon la nationalité
Source : Enquête sur le terrain, Mars 2007 A la lumière des résultats obtenus, il s'avère que cinq sur les huit nationalités proviennent de l'Afrique de l'ouest. Les autres appartiennent à la région des Grands lacs comme le Rwanda, le Burundi et le Congo Brazzaville. La variété des nationalités confirme l'idée que le Sénégal est une terre d'accueil pour les réfugiés du fait de sa position géographique, mais aussi de sa stabilité politique. De même, toutes viennent de zones de conflits et déclarent avoir fui leurs pays pour cause d'insécurité. D'ailleurs, le HCR a fait de Dakar sa capitale en Afrique occidentale. 3.1.2 L'age Cette variable trouve son utilité dans le fait qu'elle nous permet de délimiter notre population cible qui concerne les femme demandeuses d'asile âgées de 25 à 50 ans vivant dans la ville de Dakar. Tableau 2 : Répartition des femmes demandeuses d'asile selon l'age
Source : Enquêtes sur le terrain/Mars 2007 Ce tableau montre des femmes âgées entre 31 et 40 ans qui représentent 61,53% des personnes rencontrées. Elles constituent une couche sociale dynamique et consciente de ses responsabilités comparées aux plus de 50 ans qui sont inexistantes. 3.1.3 Le lieu de résidence C'est une caractéristique nous permettant de saisir le degré de répartition de ces femmes demandeuses d'asile sur l'étendue du territoire de la ville de Dakar. Tableau 3 : répartition des femmes demandeuses d'asile selon le lieu de résidence
Source: enquête sur le terrain/Mars 2007 Les femmes demandeuses d'asile sont éparpillées dans les différentes communes d'arrondissement de la ville. Même si elle reconnaissent à l'unanimité qu'elles peuvent trouver un logement moins cher dans la banlieue comme Pikine, Guédiawaye et Rufisque, elles ont toutes le souci d'habiter le plus possible du centre ville pour les activités économiques qu'elles peuvent y mener, mais aussi contourner les problèmes de transport. Cette Libérienne explique : 5-28 : « Le métier de réparateur de chaussures que mène mon mari à l'université et le problème du transport pour notre enfant qui fréquente l'école de la Médina font que nous sommes obligés de chercher une chambre à Fass. C'est cher mais c'est mieux que Pikine ou Keur Massar »1(*)
Cette caractéristique permet de savoir l'environnement familial de notre cible mais aussi l'apport de ressources que peuvent bénéficier les mariées contrairement aux autres. * 1 Le premier numéro est affecté à la répondante et le second correspond à la page de l'analyse verticale. |
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