B- L'éducation
de l'enfant en milieu familial.
Une bonne intégration dans le milieu social en
général, dépend non seulement de la vocation propre de
tout un chacun, mais aussi de ses aptitudes et de la préparation
intellectuelle reçue.
Une éducation préscolaire intense peut
être bénéfique pour les enfants défavorisés
en augmentant leur chance de réussite, la confiance en eux-mêmes
et leurs qualités scolaires. L'élément indispensable dans
cette approche est l'implication des parents dans l'éducation de leurs
enfants.
Une éducation trop stricte a plutôt pour
conséquences d'irriter l'enfant, sans le convaincre en lui
démontrant le mauvais côté de l'acte posé. Bref, une
éducation qui demande à l'enfant plus que celui-ci ne peut donner
tout en mettant de côté l'énorme sympathie et
compréhension dont il a besoin serait inopérante. Les parents
doivent alors rendre les punitions plus douces mais plus effectives en les
adaptant aux caractères de l'enfant. Par exemple , lorsqu'un enfant
n'obéit pas à un ordre, il faudrait plutôt lui monter moins
de sympathie sans pour autant sombrer dans la colère qui, quelle que
soit sa brièveté, est toujours injurieuse pour le parent, si en
fin de compte, l'enfant n'obéit pas.
C'est ainsi que les enfants de parents affectueux s'habituent
le plus souvent à rechercher face à leurs actes, de l'approbation
ou de la réprobation dans leurs regards. Quelle sanction pourrait
être plus grande qu`une reproche affligeante d'une mère à
l'égard de son enfant qui a menti ou agressé un de ses compagnons
de jeu ? Un enfant pareil, mois après mois, année
après année, acquiert un instinct qui s'oppose à la
fraude, au vol et à la cruauté, une répugnance
psychologique, grâce à laquelle le crime ne lui sera plus
possible. Ce faisant, le problème de son éducation dans le milieu
familial sera résolu, restera à affronter ceux posés par
le milieu extra familial.
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