L'utilisation des TIC et La pénétration de
l'Internet :
La pénétration des technologies de
l'information et de communication de base était assez
élevée. Les ordinateurs personnels étaient utilisés
dans la plus part des organismes privés (82%) et du secteur public
(100%) *. En réalité, la pénétration de
cette technologie semble avoir atteint son maximum car la plus part des non
utilisateurs prévoient devenir utilisateurs. La majorité des
entreprises et des organismes avaient également recours au courrier
électronique et à l'Internet. La présence du Web
était beaucoup plus courante pour les organismes du secteur public
qu'elle ne l'était dans le secteur privé.
Les organismes du secteur privé qui utilisaient
l'Internet représentaient 75% des activités
économique.
La pénétration de l'Internet variait
appréciablement d'un secteur à l'autre. Les taux de
pénétration étaient élevés dans des secteurs
ou les entreprises ont l'habitude d'utiliser, de créer, de traiter et
diffuser l'information dans le cadre de leurs activités principales.
C'était le cas du de l'industrie de l'information et de l'industrie
culturelle, du secteur des services professionnels, scientifiques et
techniques, et du secteur de services de l'enseignement privé. La
pénétration de l'Internet était également
élevée dans des secteurs constitués principalement des
grandes entreprises comme c'est le cas du secteur des services publics, de la
finance et de l'extraction minière.
*Statistique Canada ; 1999
Les entreprises relevant de secteur exerçant des
activités comportant traditionnellement un contact avec le grand public
avaient un taux inferieur d'utilisation d'Internet. Ainsi, les taux de
pénétration dans les secteurs de l'hébergement et des
services de restauration, le secteur du commerce de détail et celui des
services personnels étaient inferieur à 45%.
Toutefois, on a constaté une différence
appréciable entre le secteur de santé et de l'assistance sociale
d'une part, et celui des administrations publiques et de l'enseignement d'autre
part. L'Internet est devenu un outil de pour les éducateurs, il reste
peu utilisé dans le secteur de la santé et services sociaux.
Présence d'un site web :
La présence d'un site web est probablement le
meilleur indicateur provenant de l'enquête de la propension des
entreprises et des organismes à s'adonner au commerce
électronique. Une telle présence est une indication que
l'organisme considère l'internet comme un moyen efficace de communiquer
avec les clients, les investisseurs et d'autres intéressés, et de
les informer.
Un peu plus de 40% des entreprises du secteur privé
ayant recours à l'internet avaient une présence Web.
Ensemble, elles représentaient presque 45% de
l'activité (revenus d'exploitation) du secteur. Le secteur de
l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle et celui des services
d'enseignement privé étaient les chefs de file au Canada pour ce
qui est d'une présence Web avec 69% et 59% des entreprises
respectivement. Le secteur forestier affichait la plus faible proportion
(17,4%) d'entreprises ayant une présence Web.
Les entreprises du secteur des services publics ayant une
présence Web représentations publiques (89,5%) et des services
d'enseignement (98,4%). Ces organismes représentaient la plus grande
partie de l'activité de ces secteurs*.
*Statistique Canada ; 1999
Ventes
et achats par
Internet :
Relativement peu d'entreprises s'adonnaient à la
vente ou à l'achat de biens par Internet. Une entreprise sur quatre
environ branchée a l'Internet s'en servait pour l'achat de biens et
services et prés d'une entreprise sur cinq s'en servait pour la vente de
biens ou services. Cela représentait 13,8% et 10,1% de toutes les
entreprises, respectivement. La majorité des entreprises non
branchées à l'internet estimaient qu'il ne s'agit pas là
d'un moyen approprié de vendre les biens ou services qu'elles
produisent. La majorité des entreprises ont également
manifesté une préférence pour le modèle commercial
existant.
L'achat par Internet était une chose plus courante
pour les entreprises. La proportion des entreprises faisant des achats par
Internet était plus élevée que les ventes
effectuées par Internet dans 13 des 18 secteurs de l'économie
canadienne.
Parmi les entreprises qui faisaient des achats par
Internet, celles du secteur de l'industrie de l'information et de l'industrie
culturelle étaient les seules à représenter plus de 50% de
l'activité de leur secteur. Les entreprises du secteur suivant
représentaient plus de 30% de l'activité : services
professionnels, scientifiques et techniques, finance et assurance, services
publics, services de l'enseignement privé et en fin la fabrication.
Les achats par Internet étaient chose beaucoup
plus courante parmi les organismes du secteur public. Prés de la
moitié des utilisateurs de l'Internet de ce secteur le faisaient. Les
organismes du secteur de l'enseignement privé le faisaient, en
particulier, avaient adopté cette méthode. Les ventes par
Internet n'étaient pas aussi rependues. Seulement 15% des organismes du
secteur public ont indiqué qu'ils pratiquaient cette
activité.
Commandes des clients reçues par
Internet *:
A la fin de 1999, les commandes des clients
passées par Internet demeuraient un phénomène
relativement marginal. La valeur totale des commandes des clients,
reçues par Internet par les entreprises du secteur privé
représentaient 4,2 milliards de dollars, 0,2 % du total du revenu
d'exploitation du secteur.
Les secteurs suivants les par Internet les plus
élevées : fabrication (900 millions de dollars) ;
commerce de détail (610,6 millions de dollars) ; industrie de
l'information et industrie culturelle (552,7 millions de dollars) ;
Hébergement et services de restauration (429,32 millions de
dollars) ; services professionnels, techniques et scientifiques (406,1
millions de dollars) ; finance et assurance (320,8 millions de dollars).
Ensemble, ces secteurs ont représenté 77,0% du chiffre total des
ventes par Internet dans le secteur privé en 1999.
Deux secteurs seulement ont réalisé 1% ou
plus de leurs ventes par Internet : celui de l'hébergement et
services de restauration (1,3%) et celui de l'industrie de l'information et de
l'industrie culturelle (1,0%). Cela s'explique probablement, en partie, par le
fait que les consommateurs ont de meilleures chances d'utiliser Internet pour
la réservation d'un logement, l'achat de livre et l'acquisition
d'information, de logiciels et de musique, qui sont tous produits de ces
secteurs.
*Statistique.net : site Canadien
spécialisé en statistiques
Tableau 1 : Poids
des ventes par Internet selon les secteurs
Montant et pourcentage des ventes par
Internet
|
En millions de dollars
|
|
|
SECTEUR INDUSTRIEL
|
|
|
ventes par
|
Revenu
|
% du revenu
|
|
|
|
|
internet
|
d'exploitation
|
d'exploitation
|
|
Fabrication
|
|
|
|
900
|
568 346
|
0,2
|
|
Commerce de détail
|
|
|
610,6
|
231 622
|
0,3
|
|
Industrie de l'information et industrie
culturelle
|
552,7
|
55 910
|
1
|
|
Hébergement et service de restauration
|
429,3
|
32 474
|
1,3
|
|
Services professionnels, scientifique et
|
|
|
|
|
techniques
|
|
|
|
406,1
|
52 116
|
0,8
|
|
Finance et assurances
|
|
|
320,8
|
222 483
|
0,1
|
|
Transport et entreposage
|
|
164,3
|
65 268
|
0,3
|
|
Commerce de gros
|
|
|
156,3
|
290 440
|
0,1
|
|
Services immobiliers et services de location
|
|
|
|
|
et de location à bail
|
|
|
114,8
|
37 954
|
0,3
|
|
Services publics
|
|
|
15,8
|
24 499
|
0,1
|
|
Extraction minière et extraction de pétrole
et de
|
|
|
|
|
Gaz
|
|
|
|
15
|
67 517
|
0
|
|
Soins de santé et assistance sociale
privé
|
10
|
11 441
|
0,1
|
|
Autres secteurs industriels
|
|
456,6
|
104 577
|
0,4
|
|
Ensemble du secteur privé
|
|
4179,70
|
1 802 086
|
0,2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Canada Statistique,
1999
1) Obstacles au commerce électronique au
Canada *:
Le plus souvent, les entreprises du secteur privé
ont cité une préférence pour leur modèle commercial
actuel et l'insuffisance de l'Internet comme moyen de vendre leurs produits
comme raisons de ne pas adopter le commerce électronique.
Plus de 50 % des entreprises du secteur privé
n'ayant pas recours à l'Internet considéraient ces facteurs comme
très importants ou comme important dans leur prise de décision.
Ces deux facteurs occupaient le premier ou le deuxième rang dans tous
les secteurs de l'économie sauf trois (commerce de gros, commerce de
détail, finance et assurance).
Dans ce dernier secteur, la sécurité
était la principale préoccupation ;
* Canada Statistique ; 1999.
sans le cas des grossistes et des détaillants, la
sécurité occupait le deuxième rang après la
préférence pour le modèle commercial actuel. Il est
probable que les détaillants et les établissements financiers, en
particulier, étaient influencés par les inquiétudes du
grand public vis-à-vis de la sécurité de
l'Internet.
2) L'enquête sur L'utilisation du l'Internet
par les ménages *:
L'enquête sur l'utilisation de l'Internet par les
ménages (EUIM) était menée depuis 1997. Elle comme
objectif principal de mesure les progrès accomplis en vue de l'atteinte
de l'un des objectifs du gouvernement canadien, celui d'être le pays le
plus branché du monde.
L'enquête porte sur quatre thèmes
principaux :
· La mesure dans la quelle, et l'endroit où, les
ménages canadiens utilisent Internet ;
· Le type de l'activité par Internet et le temps
qu'on y consacre ;
· Les caractéristiques des utilisateurs et des
non utilisateurs de l'Internet ;
· Le montant et le type d'achats faits par
Internet.
La collecte d'information se fait pour le ménage
dans son ensemble, plutôt qu'en fonction des personnes au sein du
ménage. Cela suggère qu'il n'est pas possible de compter les
utilisateurs particuliers de l'Internet ou d'en établir le
profil.
Parmi les principaux résultats de
l'enquête, citons ceux-ci :
ü En 1999, 41.8% des ménages utilisaient
régulièrement Internet comparativement à 29.4 % en
1997 ;
ü Le taux d'utilisation à domicile est
passé de 16% à 28.7% au cours de la même
période ;
ü Les activités internet les plus
fréquentes sont les suivantes : courriel, survol, recherche
d'information, jeux ;
ü Les ménages à revenu élevé
et à taux de scolarisation élevé ont les meilleurs chances
d'être branchés. C'est aussi le cas des familles ayant des enfants
âgés de moins de 18 ans ;
Insee : Institut National des Statistiques ; 1999.
ü 19% des utilisateurs habituels à domicile
achètent des biens par Internet. Cela représente le double su
nombre observé en 1997 ;
ü 27.7% des utilisateurs habituels à domicile
effectuent des opérations bancaires électroniques par
Internet ; 27.1% d'entre eux obtiennent de la musique par
Internet.
2.1.2 Le commerce en ligne en
France :
La France fait partie des pays les plus branchés en
matière de TIC, et surtout dans le domaine du Net. En Mars 2007, 29,6
millions de Français déclarent s'être connectés
à l'Internet soit à domicile soit à partir sur leur lieu
de travail ou d'étude. Et en ce qui concerne les entreprises, en
déclare qu'en 2006, quasiment toute les entreprises sont
connectées à l'Internet prés de 92 %.
1) L'adoption des technologies de l'information et de la
communication par les particuliers en France :
Selon la dernière enquête
du Credoc (juin 2006), environ 60% de la
population (dont 57% des adultes) dispose d'un micro-ordinateur à
domicile, et 45% de la population (dont 43% des adultes) est connectée
à l'Internet, alors que ces pourcentages étaient respectivement
de 55% 40% en 2005. Et en matière de haut débit, le nombre de
connexions atteint 12.7 millions de ligne en décembre 2006, soit une
amélioration de 25 % par rapport au dernier trimestre de 2005
La plus part des connexions à haut débit
(94%) sont constituées par des abonnements à ADSL et seulement 6%
d'abonnements au câble ou à d'autres moyens techniques (fibre
optique, boucle locale). Le haut débit est devenu rapidement un produit
de grande consommation. Avec plus 12 millions de lignes ADSL en
décembre 2006, la France se situe dans le peloton de tête des pays
européens, tant en terme de nombre d'accès ADSL que de taux de
pénétration.
En termes de téléphonie mobile,
prés de 51.7 millions de clients sont enregistrés en fin 2006,
soit 87,5% de la population dispose d'un téléphone mobile. Le
téléphone mobile est susceptible de jouer un rôle important
dans le développement futur du commerce électronique. Le
téléphone mobile est meilleur marché, plus facile à
utiliser et répondu que le micro-ordinateur.
2) Le commerce électronique grand public (B to C)
se démocratise et diversifie :
Le dynamisme du commerce électronique est
confirmé par plusieurs enquêtes d'organismes professionnels.
Ø Selon l'enquête du
Crédor en juin 2006, 47% des internautes déclarent
réaliser des achats par Internet au cours des douze dernier mois, cela
correspond à prés de 14 millions d'acheteurs en ligne. L'achat en
ligne à surtout séduit les cadres (+ 15 point) et les habitants
de la région parisienne (+13 points).
Ø Selon l'association pour le commerce et les
services en ligne (ACSEL) et l'observatoire des usages de l'Internet
de la Médiamétrie, l'achat en ligne a connu une augmentation
nettement plus supérieure que celle de la population d'internautes. Le
nombre d'internautes est passé de 26,2 millions à 28,6 millions
(+ 9 points) entre le quatrième trimestre 2005 et le quatrième
trimestre 2006, alors que le nombre d'acheteurs en ligne est passé de
13,7 millions à 17,7 millions de cyber-acheteurs (+31 points) dans la
même période.
Ø Selon la fédération des
entreprises de ventes à distance (FEVAD), l'Internet devient
le canal préféré de Français, derrière le
courriel postal. Parmi les trois quart des Français qui achètent
à distance, le courriel postal reste encore le canal de commande le plus
répandu. Il est désormais suivi de l'Internet (41%) qui devance
pour la première fois le téléphone comme canal de
commande. Et selon la même source (FEVAD), l'ensemble des 17500 sites ont
réalisé un chiffre d'affaires 11,9 milliards d'euro (commerce B
to C). sur cette base, le chiffre d'affaires réalisé par les
ventes via Internet a progressé de 37% par
rapport à 2005.
Ø Et en fin selon l'association pour le
commerce et les services en ligne (ACSEL), l'observation
mesurée par le Groupement des cartes bancaires conforte les tendances
qui se dégagent du panel de l'ACSEL.
« Le système des carte bancaire CB a
accordé pour 9,7 milliards d'euros pour des transactions
réalisées auprès des e-commerçants en2006, et pour
un montant de 10.5 milliards d'euros de transactions en ligne
réalisé par les porteurs de cartes CB. A cela, il faut ajouter
les porteurs des cartes hors système CB et les autres modes de payement
(chèques, virement, prélèvement), ce qui permet d'estimer
le chiffre d'affaires
du « e-commerce » à 12 milliards d'euros en
2006. »
D'après ces
enquêtes on peut sortir avec les constats suivants :
§ Une offre commerciale qui augmente et se
diversifie
§ La crainte liée à la
sécurité des paiements diminue
§ Un chiffre de 12 milliards d'euros d'achats
sur Internet en France en 2006
§ Et en fin les ventes de produits et de
services via Internet se diversifient
3) Déploiement accru et diversification des TIC
dans les entreprises en France :
Avec les enquêtes annuelles effectuées en
France, il est possible de faire le point sur l'évolution récente
en matière d'équipement et d'utilisation des
TIC par les entreprises, ainsi que sur l'importance prise par le
commerce électronique interentreprises B to B.
a. Progression de l'équipement en TIC des
entreprises en France :
En 2006, quasiment toutes les entreprises d'au moins dix
salariés disposent d'un accès internet
: 92 % des entreprises de 10 à 19 salariés sont
connectées, contre 77 % en 2003. Le haut débit se
généralise : 86 % des entreprises d'au moins dix salariés
connectées disposent de l'ADSL, et 26 % d'une connexion internet d'au
moins 2 Mbits/s. Parallèlement, l'internet a permis le
développement d'outils de partage de l'information, internes à
l'organisation ( intranet).
b. Les grandes entreprises et celles appartenant à
un groupe, les mieux équipées en TIC
Les grandes entreprises de 250 salariés ou plus
intègrent de plus en plus les TIC dans leurs processus d'affaires.
Ainsi, une très large part des grandes
entreprises possède un site web
(92 %), un réseau local (88 %) ou un intranet (86 %) alors que les
petites entreprises (de 10 à 19 salariés) ne sont que 54 %
à posséder un site web, 41 % un réseau local et 27 % un
intranet
c. Une diversification des outils
utilisés dans les entreprises :
Les entreprises intègrent de plus en plus de
nouveaux outils TIC dans leurs processus opérationnels
(e-business), plus spécialisés ou plus
élaborés, afin de pouvoir bénéficier d'une
meilleure réactivité, de réduire les délais et
d'améliorer leur efficience.
Ainsi, 56 % des entreprises de 250 salariés ou plus
ont mis en place un progiciel de gestion intégré (ERP ou
PGI), afin de mieux coordonner leurs processus opérationnels
internes. L'effet très structurant du PGI et son coût expliquent
qu'il soit prioritairement adopté par les grandes entreprises. Par
ailleurs, les progiciels de gestion des relations clients (GRC),
appelés aussi «
Customer Relationship Management
» (CRM), sont adoptés par environ 10 % des
entreprises.
Figure 2 : Equipement des entreprises
françaises en réseaux informatique
Source : Insee, enquête statistique
publique COI-TIC, publication Mars 2007
4) le commerce électronique interentreprises
dominé par le poids de l'EDI :
Si l'émergence du commerce électronique
entre les entreprises et les consommateurs (B to C) est souvent
commentée, les transactions commerciales interentreprises (B to B)
retiennent en revanche moins l'attention du public, alors qu'elles ont
déjà acquis une grande importance.
a) L'achat en ligne plus répandu que la vente en
ligne :
L'achat en ligne par un moyen électronique est
plus répandu que la vente en ligne : 28 % des entreprises de 10
salariés ou plus le pratiquent, contre
20 % des entreprises qui vendent en ligne. Parmi les 28 %
d'entreprises, 26 % déclarent acheter via l'internet et 6 %
via l'EDI (Echange de Données Informatisées). Les achats
en ligne se sont surtout développés dans les services
(activités informatiques et les postes et
télécommunications), dans le commerce et la réparation
automobile et également dans l'industrie (secteur de
l'énergie).
b) Les achats via l'internet : 25 % des entreprises et 5
% des achats globaux :
Plus de 25 % des entreprises
françaises de 10 salariés ou plus déclarent avoir
acheté des produits ou services via l'internet. Pour les
entreprises, acheter en ligne par l'internet procure des avantages
immédiats (gains de temps, réduction de coûts) en utilisant
des solutions logicielles disponibles et déjà
standardisées.
c) La vente en ligne concerne une entreprise sur
cinq :
La vente en ligne de biens ou de services concerne
toujours un nombre limité d'entreprises : 21 % des entreprises de 10
salariés ou plus ont franchi le pas.
Parmi celles-ci :
Ø 16 % vendent leurs produits via l'internet
;
Ø 7 % vendent leurs produits via l'EDI
;
Ø 2 % vendent en utilisant les deux moyens
d) Les ventes via l'internet : 16 % des entreprises et 4
% du chiffre d'affaires :
En 2005, les ventes via l'internet
représentent 3,9 % du chiffre d'affaires des entreprises
françaises de 10 salariés ou plus. Ceci représente environ
86 milliards d'euros*, correspondant principalement
à du commerce interentreprises mais aussi à du commerce à
destination des particuliers.
Quelques chiffres concernant le commerce
électronique dans les pays
développés :
? Dans l'union européenne,
le pourcentage des Européens (et non des internautes) de plus de
seize ans, ayant commandé par l'internet des biens ou des services pour
leur usage personnel, au cours des trois derniers mois, s'élève
à 23 % en début d'année 2006. La proportion de
Français dans le même cas atteint 19 %. Les Français se
situent loin derrière les Suédois (39 %), les Allemands (38 %),
les Britanniques (38 %) et les Néerlandais (36 %).
*Insee : enquête statistique sur le e-commerce,
Mars 2007.
Ils précèdent les Espagnols (10 %) et les
Italiens (5 %).
? Au Royaume-Uni, le montant des
ventes en ligne aux ménages et aux particuliers (commerce B to C) aurait
augmenté de 30 %, passant de 16,5 milliards de livres en 2004 à
21,4 milliards de livres en 2005. Ce montant correspond au cinquième du
montant global du commerce électronique via l'internet (B to B) et (B to
C). Le commerce de gros, de détail et l'hôtellerie et les voyages
représentent 58 % du montant du commerce électronique concernant
les particuliers.
? En Allemagne, le chiffre d'affaires du
commerce électronique B to C a atteint 16,3 milliards d'euros en 2006,
contre 14,5 milliards, en 2005. Le chiffre d'affaires du commerce
électronique B to C représente 3 % du commerce de détail.
Ce montant inclut les transactions de biens matériels, de services, de
billets de transports ou de spectacles et d'informations
(téléchargement). Pour 2007, la fédération
allemande du commerce de détail (HDE) attend une nouvelle progression du
chiffre d'affaires du commerce B to C : soit18, 3 milliards d'euros.
? Aux
Etats-Unis, les ventes aux particuliers via l'internet (hors
réservations de voyage) ont dépassé 100 milliards de
dollars en 2006. Au quatrième trimestre 2006, les ventes via l'internet
se sont élevées à 29,3 milliards de dollars, soit une
progression de 20 % par rapport à décembre 2005. Auparavant, le
chiffre d'affaires du commerce électronique B to C (business to
consumer) était passé de 69 milliards de dollars en 2004 à
86 milliards de dollars en 2005. Au-delà du commerce de détail
effectué par voie électronique, se développent
également des transactions commerciales électroniques B to C
relevant des entreprises de services (réservations de voyages,
édition-presse, informatique et logiciels, etc.) qui sont mesurés
par ailleurs. Celles-ci représentaient un chiffre d'affaires de l'ordre
de 50 milliards de dollars en 2003.
Figure3 : connexion des entreprises à
Internet, en Europe
Source : Eurostat* - Enquête communautaire
sur l'utilisation des TIC, publication Avril 2007
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