REPUBLIQUE DU BENIN
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UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI
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FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES
HUMAINES
(F L A S H)
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DÉPARTEMENT DES SCIENCES DU LANGAGE
ET DE LA COMMUNICATION
(D S L C)
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MÉMOIRE DE MAÎTRISE
Option : Information -
Communication
THEME
Contribution aux stratégies de communication
pour l'éradication de l'infanticide rituel en milieu baatonu de Bori,
commune de N'Dali
Présenté et soutenu par
Yélognissè Vitalien Raoul
ADOUKONOU
Directeur du mémoire
Dr. Antoine D. DADELE, Ph.D, Msc, DEA
Enseignant au Département
Année académique :
2006-2007
La Vie !
La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté,
admire-la. La vie est béatitude, savoure-la. La vie est un
rêve, fais-en une réalité. La vie est un défi,
fais-lui face. La vie est un devoir, accomplis-le. La vie est un jeu,
joue-le. La vie est précieuse, prends-en soin. La vie est une
richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en. La vie est un
mystère, perce-le. La vie est promesse, remplis-la. La vie est
tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-le. La vie est un
combat, accepte-le. La vie est une tragédie, prends-la à
bras-le-corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur,
mérite-le. La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
D É D I C A C E
A ceux qui sont engagés dans la lutte contre la
violation des droits de l'enfant particulièrement contre la
stigmatisation et l'élimination des `'enfants - sorciers''.
R E M E R C I E M E N T S
À
v Mon maître de mémoire, M. Antoine D. DADELE qui
n'a pas ménagé ses efforts pour m'accompagner dans mes
recherches ;
v Tous les enseignants du Département des Sciences du
Langage et de la Communication (DSLC) pour leur constante disponibilité
à l'écoute des étudiants ;
v Ma tendre mère qui m'a toujours soutenu.
Puisse-t-elle jouir longtemps des fruits de l'arbre qu'elle a
planté ;
v Monsieur Alassane GOBI et à M. Anastase FANDOHAN pour
leur soutien permanent et leurs précieux conseils. Ils m'ont
été d'un appui décisif dans la rédaction de ce
travail ;
v Mes frères et soeurs, cousins et cousines, les
membres de ma famille, particulièrement ma tante Catherine DAKPOGAN
ASSEGBEDE ;
v Mes amis et camarades de classes et d'amphis pour m'avoir
appris à mieux appréhender la vie en communauté.
LISTE DES ABRÉVIATIONS
- APEM : Association pour la Protection
de l'Enfance Malheureuse
- CAEF : Comité d'Arrondissement pour
l'Education des Filles
- CCE : Comité Communal de
l'Education
- CSA : Centre de Santé
d'Arrondissement (CSA)
- DDG : Discussions Dirigées de
Groupe
- DDSP : Direction Départementale
de Santé
- EABMSP : Enfant Ayant Besoin de
Mesures Spéciales de Protection
- ELIB : Espoir Lutte contre
l'Infanticide au Bénin
- ONG : Organisation Non
Gouvernementale
- ESF : Espoir sans Frontières
- UVS : Unité villageoise de
Santé
- UNICEF : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance
- TAR : Théorie de l'Action
Raisonnée
-HBM : Health Belief Model
Sommaire
Pages
Introduction
6
I- Généralités
9
II- Cadre et méthode d'étude
31
III- Présentation des résultats de l'étude
41
IV- Analyse des résultats
53
Conclusion générale
64
Références bibliographiques
70
Annexes.
74
Introduction
Chaque peuple a ses croyances, ses pratiques culturelles et
ses traditions. Chaque communauté a ses spécificités et le
monde trouve son vrai sens dans la diversité des peuples. Cependant, la
nature humaine est unique et tous les êtres humains sont égaux.
Cette conception de la nature humaine est universellement partagée et
des textes juridiques l'établissent. Mais, dans la
réalité, ces principes ne sont pas toujours respectés.
Dans certains pays d'Afrique, et dans bien des pays du monde,
certaines pratiques coutumières violent de façon flagrante des
droits humains pourtant universellement reconnus. Au Bénin, des
communautés, à un moment de leur histoire, ont connu des
pratiques portant atteinte aux droits fondamentaux de l'être humain
(sacrifice humain, mariage forcé, excision, infanticide, etc.).
Certaines de ces pratiques ont disparu avec le temps, mais d'autres continuent
et ont encore, si on y prend garde, de beaux jours devant elles. C'est le cas
de l'infanticide rituel pratiqué dans certaines communautés
béninoises dont les Baatombu et les Boko.
Cette pratique est l'objet de ce mémoire. Notre
étude, entre autres préoccupations, s'interroge sur les raisons
pour lesquelles des communautés continuent d'attacher du prix à
une pratique qui consiste à tuer ou à rejeter des enfants pour le
simple fait qu'ils sont « mal nés » ou qu'ils ont
« mal fait leur dentition ».
Notre travail vise à étudier de façon
critique les actions menées par les uns et les autres afin de proposer
de nouvelles stratégies aux structures engagées dans la lutte
contre l'infanticide dans les communautés baatombu en
général et dans l'arrondissement de Bori, cadre de
l'étude, en particulier.
Ce travail est subdivisé en quatre grandes
parties : la première aborde les généralités.
Si la deuxième partie apporte des éclaircissements sur le cadre
et les méthodes d'étude, la troisième présente les
résultats issus des recherches sur le terrain. La dernière partie
fait une analyse desdits résultats. La conclusion enfin résume
tout le travail et propose de nouvelles stratégies de lutte contre
l'infanticide.
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