INTRODUCTION GENERALE
La science politique, en étudiant le politique, n'en
s'étend pas moins à la politique. Et la scène
politique nous offre des événements et des
phénomènes fort intéressants pour ne pas être
appréhendés et étudiés. Dans cette
«autopsie» de la scène ou du jeu politique, la
communication
ne saurait manquer d'être prise en compte car ce
milieu, parce que politique, conserve ses réalités et
principes propres qui le différencient de toute autre sphère de
la société.
Cette communication propre à la sphère
politique communication politique a désigné au
départ, l'étude de la communication du gouvernement vers
l'électorat, puis l'échange des discours politiques entre la
majorité et l'opposition. Le domaine s'est ensuite élargi
à l'étude du rôle des médias dans la formation de
l'opinion publique, puis à l'influence des sondages sur la
vie politique. 1
Aujourd'hui, elle englobe l'étude du rôle de
la communication dans la vie politique au sens large, en
intégrant aussi bien les médias que les sondages, le marketing
politique et la publicité
1Dominique WOLTON, Glossaire des concepts utilises voir site :
www.wolton.cnrs.fr/glossaire/fr_glossaire.htm
avec un intérêt particulier pour les périodes
électorales. A la limite, la communication politique désignetelle
toute communication qui a pour objet la politique!
Cette définition, trop extensive, a cependant
l'avantage de prendre en compte les deux grandes caractéristiques de la
politique contemporaine: l'élargissement de la sphère politique
et la place croissante accordée à la communication, avec le poids
des médias et de l'opinion publique à travers les sondages.
La communication politique moderne ne peut plus se
contenter, comme auparavant, de la
qualité littéraire des discours politiques et du
brio de la rhétorique de ses énonciateurs. En effet, ainsi que
le rappelle Philippe J. MAAREK « à cause du marketing
politique, les idées ne suffisent plus pour être élu
». 2
En dehors de l'activité électorale, la
communication politique instaure l'existence symbolique des acteurs politiques
et des partis. Elle leur donne la visibilité qui leur permet d'exister
dans l'espace public, et, en particulier, c'est par les stratégies de la
communication politique que les partis et les acteurs collectifs de la
sociabilité politique suscitent l'adhésion ou
l'intérêt et engagent la permanence d'une relation
médiatée aux citoyens et aux autres acteurs singuliers de
la sociabilité politique. La construction de
l'identité des partis politiques s'inscrit dans trois types
d'activités de communication : l'affichage et la manifestation
d'une présence militante dans l'espace public (tracts, présence
dans les marchés...) ; l'élaboration et la diffusion d'une presse
propre, destinée aussi bien à l'usage interne
(informations institutionnelles, calendrier des manifestations
prévues) qu'à l'usage externe (diffusion des textes
importants et des déclarations des acteurs politiques) ;
l'organisation de débats, de réunions publiques et de
manifestations assurant une visibilité dans l'espace public.
La communication politique, en ce sens, donne aux
partis l'existence symbolique qui leur assure une place dans l'espace
public, et qui rend possible la discussion publique de leurs projets
et de leurs idées. C'est, enfin, sur la base de cette consistance
symbolique que les partis s'engagent dans les confrontations électorales
et institutionnelles qui les opposent les uns aux autres.
Or, le pouvoir n'est pas quelque chose que l'on
possède, du moins, indéfiniment ; c'est une interaction. Il
est généralement considéré par les politologues
comme une relation entre deux
2MAAREK, Philippe J., Communication et Marketing de
l'homme politique, Collection communication politique et publique,
Paris, LITEC, 1992, p.1.
ou plusieurs personnes.3 Et parce
qu'étant une relation, le pouvoir demeure l'enjeu majeur sinon le
seul dans le combat politique qui nourrit et vivifie le jeu
démocratique, un enjeu des stratégies des acteurs. Vu sous cet
angle, le pouvoir doit également être légitimé,
c'estàdire accepté tacitement par le peuple qui y est soumis.
Alors toute stratégie est développée par les partis
politiques pour séduire et s'octroyer les faveurs et le suffrage des
citoyens.
Un aspect des travaux de Pierre BOURDIEU qui
s'intéresse, au premier chef, à la communication
politique, porte sur les discours et le champ politiques et concerne le pouvoir
symbolique et leurs effets. Selon lui, la communication joue un
rôle prépondérant dans le champ politique, qui comme
tout autre champ, possède ses règles, épreuves et rites de
passage propres, mais ce champ dépend fortement de
l'extérieur; la force des agents politiques est fonction de leur
capacité à mobiliser l'électorat. " La
concurrence pour le pouvoir (...) s'accomplit par l'intermédiaire
de la concurrence pour les profanes ou, mieux, pour le monopole du
droit de parler et d'agir " au nom de la population. 4
La prééminence de la communication dans le champ
politique s'explique en ce que la fonction
de mobilisation prend le pas sur la fonction
d'expression des idées et des idéaux et sur la fonction
de représentation. On cherche donc à faire voir et faire croire,
prédire et prescrire, faire connaître et faire
reconnaître.
Pour Bourdieu, si les dynamiques de pouvoir s'exercent
dans tous les champs, c'est dans le
champ politique que s'établissent les
catégories constitutives des oppositions sociales; " le
pouvoir de représentation " qui est le propre du champ politique
constitue aussi un " pouvoir de manifestation " qui "
contribue à faire exister pleinement " ce qui existe
à l'état tacite ou implicite, et donc à faire
" surgir de nouvelles oppositions " grâce à leur
apparition dans l'espace public. Il se fabrique donc à
l'intérieur du champ politique " des formes de perception
et d'exposition politiques agissantes et légitimes
". 5
Aussi pour Ibrahima NDIAYE DIADJI, « parmi les
champs normatifs d'action (...), les stratégies de communication
auront nécessairement un rôle de plus en plus accru
»6 Il ajoute que « ...Il va de soi que le
parti politique qui ne sait pas comment diffuser au mieux ses
3 cf. cours de communication politique
4 Pierre Bourdieu et la communication politique :
www.lasciencepolitique.com/revue/revue1/article10.htm
5 (Ibid.)
6 NDIAYE I., Etre syndicaliste aujourd'hui...Editions
XAMAL, SaintLouis, 2001, p.99
opinions, ses projets, sa vision, éveille
l'interrogation de ses propres militants ou sympathisants sur sa
visibilité dans le champ politique ...»
7.
La forte médiatisation des campagnes électorales
a fait apparaître de nouveaux éléments dans le comportement
des acteurs du jeu politique. On note, en effet, une adaptation des acteurs aux
nouvelles exigences médiatiques, le marketing politique fait son
apparition. L'on fait même appel à de grands
spécialistes du marketing politique, à l'image du PS et du
candidat Abdou DIOUF, qui a accepté la proposition d'aide du
français Jacques SEGUELA.
Il ressort clairement que toutes les formations en
compétition se dotent de conseillers en communication et de
directoires de campagne qui élaborent de véritables plans
médiatiques de conquête électorale.
C'est aussi dans ce cadre du développement des
technologies de l'information et de la communication (TIC), de l'essor
des médias de masse et de la transformation des modes de
communication des hommes politiques que s'inscrit notre étude,
étude rétrospective de la campagne électorale des
élections présidentielles de l'an 2000 au SENEGAL.
D'ores et déjà, ce regard a posteriori
se fera au travers de quotidiens sénégalais;
néanmoins, pareille approche ne devra aucunement nous contenter
dans cette recherche car l'apport des quotidiens nous sera certes
nécessaire et bénéfique mais pas suffisant.
Il nous faudra donc obligatoirement aller vers les partis
politiques, en faisant nôtre cette formule qui veut qu' «A
tout seigneur, tout honneur!»
Il demeure, cependant, qu'objet classique de la science
politique, les partis politiques ont été quelque peu
délaissés par la recherche depuis une vingtaine d'années.
Ce désintérêt relatif est indissociable d'une
recomposition des formes d'engagement et de participation politique, du
déclin de la visibilité des idéologies et d'une
certaine crise des modes de la représentation collective.
Les formations politiques du Sénégal
n'échappent pas à cette perte de vitesse et l'on pourrait
même convenir avec Zaki LAIDI d'une « perte
de sens » 8 , vu que l'échiquier politique
sénégalais se trouve actuellement sujet à un
bouleversement sans précédent et à une
7(Ibid. P.100)
8 LAIDI, Z., Un monde privé de sens, Editions Hachette
pluriel référence, mai 2001, 330 p.
recomposition des forces politiques et des
idéologies, laissant apparaître des alliances et des
allégeances dont nul observateur n'aurait pu avancer le postulat.
Pour autant, les partis politiques ne sont pas morts. Si la
vision idéal typique du parti de masse
a été malmenée ces dernières
années, les partis, soucieux de leur survie et de leur conservation,
inventent et découvrent de nouvelles pratiques et tentent de
s'adapter à une société de gouvernance multi
niveaux.
Dès lors, comment justifier le choix de notre étude
dans le cadre précis de ce sujet ?
L'observation systématique des dispositifs de
communication politique et des modèles d'interaction
proposés aux populations (ou aux acteurs sociaux) peut
justifier le questionnement sur la concordance réelle entre la
visibilité médiatique et la lisibilité sociale ou entre le
discours politique et l'expérience vécue.
Mais l'on pourrait expliquer ce choix par les
particularités qu'a pu revêtir l'élection
présidentielle de l'an 2000 dans l'histoire politique du
Sénégal. Pour trouver réponse à ce qui aura fait
la singularité de ces échéances électorales,
trois axes peuvent nous aider, hormis la mémorable et historique
alternance politique qui en a découlé :
D'abord, l' « essoufflement du régime
socialiste » 9 . Il reste justifié par
l'implosion et les querelles fratricides qui vont miner le Parti Socialiste
(PS) et déboucher sur un schisme inédit avec les départs
de Djibo Leity KA et de Moustapha NIASSE.
De là vont apparaître deux nouvelles formations
politiques que sont, respectivement, l'Union pour le Renouveau
Démocratique (URD) et l'Alliance des Forces de Progrès (AFP) qui
vont, pour beaucoup, contribuer à la débâcle du PS et
amener pour la première fois dans l'histoire politique du
Sénégal, au ballottage du candidat socialiste et à
la convocation du collège électoral en vue d'un second tour
aux présidentielles.
Ensuite, le nouveau visage et la recomposition du champ
politique sénégalais qui en devient plus ouvert par le jeu
des alliances ou coalitions et celui des nouveaux partis qui tentent
de percer et de s'imposer.
9 DIOP A. B., Logiques sociales et démocratie
électorale au Sénégal. Essai de reconstitution et
d'interprétation d'une trajectoire de crise : l'exemple de Fouta Toro
(19832001) Thèse de doctorat en science politique,
Université MONTESQUIEU, Bordeaux IV, IEP Bordeaux , CEAN, juillet
2002
On peut y lire une « maturité » de l'opposition
politique qui fait bloc avec un seul mot d'ordre :
débouter un régime socialiste vieux de quarante ans
!
Enfin, la forte aspiration des populations au changement. Ce
changement s'entend tant dans un renouvellement des méthodes et
pratiques politiques, que dans un renouvellement de la classe politique et plus
précisément, de certains barons ou ténors, qui ont fini
par lasser les citoyens.
Le « SOPI » (changement, en
wolof), slogan du Parti Démocratique Sénégalais (PDS)
dirigé
par le candidat Abdoulaye WADE, n'aura jamais connu autant de
regain d'intérêt.
Problématique
Notre étude n'aura pas pour objet le vote en
tant que tel, mais sera plutôt centrée sur la
communication politique de deux partis (PS et AFP) par le biais des
quotidiens que sont, principalement LE
SOLEIL,WALFADJRI, SUD QUOTIDIEN et LE
MATIN. Ce qui n'empêchera, le cas échéant, le
recours à d'autres sources médiatiques qui puissent constituer
un apport réel à notre investigation.
Cette logique adoptée nous amènera à
explorer l'impact des campagnes et sorties des leaders politiques, notamment
des candidats DIOUF et NIASSE, sur l'électorat sénégalais.
Autrement
dit :
Quelles ont été les politiques
communicationnelles initiées par les différentes formations
politiques ?
Comment le PS et l'AFP ontils fait campagne en l'an
2000, dans la période officielle de campagne électorale qui
constitue notre cadre de référence ?
Quel était le but de cette publicité politique ?
Comment a telle été perçue et quels ont pu
en être les impacts et incidences sur l'électorat ?
Hypothèses
En se proposant d'étudier la communication
politique de l'AFP et du PS dans la campagne électorale de
l'an 2000 et s'inscrivant dans une dynamique d'appréciation de
cette phase importante de l'évolution politique nationale, l'on
pourrait partir de plusieurs schémas. Des hypothèses qui
peuvent trouver crédit dans la « singularité » ,admise
ou non, de cette élection. Bien singulière élection car
ayant abouti à une alternance politique au sommet de l'Etat
sénégalais, la première d'ailleurs issue des urnes,
quarante ans après l'accession du pays à la souveraineté
internationale !
On se rappelle en effet, le départ du
Président Léopold Sédar SENGHOR de la tête de
la magistrature suprême le 31 décembre 1980 et l'accession au
pouvoir de son dauphin Abdou DIOUF qui prêtera serment dès le
lendemain, 1er janvier 1981, en vertu de l'article 35 de la
constitution sénégalaise. Le président
Senghor faisait modifier la Constitution pour introduire
l'article 35, en 1976, et s'assurer que le Premier ministre
en fonction au moment du départ du président terminerait le
mandat de ce dernier. Diouf supprimera cet article 35 après
son accession au pouvoir. Il rappelle qu'en recevant Abdoulaye WADE dans les
premiers mois de
sa présidence, ce dernier lui avait laissé
comprendre que cet article gagnerait à être supprimé car
étant « un article de fin de règne » et
qu'il ne pouvait envisager d'« imposer son successeur ».
Et lui de répondre que Wade avait raison.
Il s'y ajoute un fait assez nouveau au Sénégal
pour manquer d'être relevé : la sollicitation par le candidat
DIOUF de Jacques SEGUELA, le consultant français en marketing politique
qui mena François MITTERRAND à l'Elysée en 1981 avec son
slogan « LA FORCE TRANQUILLE ! ».
Le PS avait donc compris l'enjeu des cette présidentielle
!
Peuton donc avancer, comme premier postulat, que les
campagnes de communication de l'AFP et du PS ont eu des effets des
incidences sur la cible électorale ;
Ou alors que cellesci n'auront en rien influencé les
citoyens et que d'autres logiques peuvent
être invoquées car ayant pu intervenir lors des deux
tours de la présidentielle de février et mars
2000.
Cadre théorique de l'analyse
Dans le cadre de cette analyse, nous nous
emploierons à étudier le discours des hommes
politiques, à savoir Abdou DIOUF (PS) et
Moustapha NIASSE (AFP), la politique communicationnelle de leurs partis
et leurs éventuels impacts sur l'électorat
sénégalais.
En période de campagne électorale, les
relations avec les médias, sont de la plus haute
importance pour la politique de communication : de leur bonne
qualité dépend la participation
de la presse en tant que relais d'opinion, plus ou
moins volontaire, de l'action des leaders politiques et de leurs
partis.
En effet, les médias participent beaucoup à
l'éducation du citoyen sur la sensibilisation des
électeurs, sur les programmes d'activités des
partis politiques en lice pour les élections et sur le
déroulement du scrutin luimême.
Les usages politiques des médias sont une
préoccupation des politiques qui recherchent un pouvoir de
persuasion. La propagande est l'action exercée sur l'opinion pour
l'amener à avoir certaines idées politiques et sociales,
à soutenir une politique, un gouvernement, un
représentant. En ce sens, la communication politique s'apparente
plutôt à de l'influence. Les techniques sont celles du monde
commercial, d'où le terme de « marketing politique »
consistant à séduire l'électeur.
La stratégie consiste à présenter l'homme
politique avec la plus grande attention, que ce soit ses manières, son
allure physique, le caractère et bien d'autres images susceptibles
d'influencer le vote du citoyen. En effet, rien n'est laissé au
hasard, de la couleur du costume au pas à contrôler,
à la coiffure et au regard, en passant par le sourire affiché et
la manière de saluer les populations susceptibles de voter pour
lui...
A la suite des travaux de l'Ecole de Chicago de Paul LAZARSFELD
dans le cadre de l'étude
du comportement des électeurs dans le comté
d'Erié, sera ton amené à la conclusion que « une
personne pense politiquement comme elle est socialement » et
que « les caractéristiques sociales déterminent les
préférences politiques » ? ;
Ou plutôt que la communication des leaders
politiques lors de ces élections aura bien été
perçue par les citoyens ?
Méthodologie de la recherche
Si nous convenons avec Norman NIE, Sydney VERBA et
John PETROCIK que « le public
répond aux stimuli politiques qui lui sont offerts,
(il) n'est pas déterminé uniquement par des forces psychologiques
ou sociologiques, mais aussi par les problèmes du jour et par la
façon dont les candidats présentent les problèmes
» (NIE et ali.. The changing American Voter, Havard University
Press, Cambridge, 1976, p.319), notre méthodologie consistera:
dans un premier temps, en une étape
théorique, avec l'approche bibliographique qui nous renseigne sur
l'état de recherche sur cette thématique de la communication
politique. A cela s'ajoutent les quotidiens, articles de journaux, la
documentation et les discours des candidats à des moments précis
de la campagne ;
dans une seconde étape, en une phase pratique, par
le biais d'entretiens et d'enquêtes sur le terrain. La
première cible sera les leaders et acteurs politiques et leurs
partis, qui nous intéressent dans notre étude. Nous irons aussi
vers les citoyens pour recueillir les appréciations
et la perception des populations afin de juger de
l'éventuel impact desdiscours sur leur
expression citoyenne ;
dans un dernier moment, en un exercice d'exploitation des
données et de rédaction. Il s'agira de confronter les deux
perceptions que sont celle des acteurs directs du jeu politique et celle de
l'électeur.
Intérêt de l'étude
L'étude que nous nous proposons de faire s'inscrit
dans une dynamique d'investissement d'un
domaine peu ou très mal connu, surtout au plan
national. Nul doute que la communication politique n'en sera que mieux
connue, eu égard à l'enjeu majeur qu'elle revêt
dans le jeu politique. En étudiant ce phénomène par
le prisme des médias, au sein du paysage politique
sénégalais, notre souci ne sera pas celui du simple
citoyen ou du journaliste; la vision du politologue s'inscrit bien au
delà!
Investir le domaine de la communication politique, surtout au
Sénégal où elle est balbutiante
(du moins dans une conception moderne, à l'image de
l'exemple américain où shows et forte
médiatisation rythment les
échéances électorales), nous inscrira dans une
perspective prospective .Nul doute qu'au regard du fulgurant essor des TIC et
de la familiarisation plus ou moins grande des citoyens avec ce qu'il est
maintenant convenu d'appeler la cybercitoyenneté,
le spectacle ne fait que commencer. Alors, silence, ça
tourne !
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