b) Faiblesses
Le tourisme a eu des incidences négatives notamment au
niveau du partage des richesses entre les régions. La majorité
des unités hôtelières qui se sont installées sur le
littoral ont attiré des aménagements et des nouvelles
infrastructures aux dépens des zones reculées ou
éloignées au centre du Pays, ce qui a crée un
déséquilibre entre les côtes et l'intérieur de la
Tunisie. En plus, les aménagements des zones touristiques au littoral
ont entraîné une dégradation du milieu naturel, une
attribution de surfaces de terres de plus en plus grandes à
l'activité touristique et qui étaient avant destinées
à l'agriculture. Des terres côtières fertiles qui se sont
mutées en espaces de loisirs et de détente au sein des
établissements hôteliers.
Une telle concentration touristique au littoral oblige l'Etat
de recourir à des crédits et des emprunts à long terme
pour pouvoir aménager les infrastructures nécessaires : des
centaines de kilomètres de routes, de canalisations, de câbles
électriques, une consommation d'eau excessive...
Le tourisme en Tunisie est en large partie un tourisme de
masse où les touristes cherchent la plage et le soleil. Il y a une forte
dépendance envers le tourisme balnéaire à cause de la
faible diversification des autres produits.
Les flux de touristes sont fortement concentrés en
haute saison (saison estivale) et les contacts avec la population sont
très réduits.
L'Etat a cherché à pallier à ce
problème par l'encouragement de la clientèle locale et mais aussi
la diversification des produits touristiques principalement la navigation de
plaisance, le golf, le tourisme saharien, l'écotourisme et le tourisme
culturel.
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