Secrétaire générale
Francette Le Gall
Secrétaire générale adjointe de
l'organisation des services
Mireille FAURE
Directeur de la communication
Philippe MARTINIE
Service Information Infographie Service
imprimerie Rédacteur en chef
Michel JACOB, chef d'atelier Philippe
BOISADAN Tremblay Magazine
Jessica BOCCIARELLI ouvriers
Loïc MAGNOLON
Évelyne BATTISTUTA,
Ludovic BEDE,
Infographistes
journaliste
photographes pigistes
Service communication
Christophe AUDEBRAND,
Webmaster
Nadine LIONNET, attachée et
adjointe administrative :
(relation avec les habitants, interface
avec le service infographie, gestion
budgétaire des services communication
et infographie)
(interface avec le service imprimerie,
chargée de la communication sur les
travaux et de diverses recherches)
Bruno BLOT, colleur municipal
Les différentes étapes:
- Proposition du sommaire au début de chaque mois.
- Préparation et rédaction des articles durant
le long du mois.
- Le bouclage a lieu autour du 20 de chaque mois.
- Ensuite, la maquette est déposée à
l'imprimerie (sous-traitance par une imprimerie privée, car l'imprimerie
municipale ne dispose pas du matériel nécessaire).
- Etape d'impression en offset.
- Distribution entre le 3 et le 6 de chaque mois
(sous-traitance par une entreprise, car des problèmes de distribution
sont survenus avec La Poste).
Détails techniques du "Tremblay Magazine":
- Format 24,5 * 34,5 cm
- Papier journal
- 38 pages
- Les pages sont agrafées entre elles
- Quadrichromie
Recettes publicitaires:
La place des annonceurs dans le journal municipal est
très importante, car les entreprises de la ville et des villes voisines
qui ont leur publicité paient un espace et rapportent ainsi des recettes
qui sont ensuite reversées et qui servent à l'ensemble des
budgets des services de la mairie.
Recettes publicitaires du Tremblay Magazine
(2005)
Elles sont constituées par la part de la ville sur la
vente des espaces publicitaires dans le journal. Cette part est de 60% hors
taxe.
(en euro)
Janvier 3 689
Février 2 836
Mars 3 521
Avril 3 259
Mai 3 752
Juin 3 353
Juillet/Août 3 060
Septembre 3 403
Octobre 3 563
Total 30 436
Prévisions:
Novembre 4 375
Décembre 1 894
Total 6 269
Total annuel: 36 705 euros
A signaler que l'objectif à atteindre, en matière
de recettes publicitaires était de 22 000 euros, soit un
dépassement de 14 705 euros (67%).
Le budget:
D'un point de vue budgétaire, la publication du journal
représente un coût considérable. En 2005, le crédit
attribué était de 163 120 euros/an. Toutefois au 1er octobre 2005
seulement
80 328 euros du crédit a été
réalisé. Ainsi, il restait 51% (82 792 euros) des crédits
pour quatre numéros.
Le numéro coûte entre 8 500 et 9 000 euros.
2/ L'analyse du point de vue formel et visuel
L'évolution du journal:
Depuis sa création dans les années 70, le
journal municipal de Tremblay a connu de nombreux changements dans sa
présentation visuelle. La première forme du journal était
plus fruste et plus austère que le format actuel: le nom du journal
était alors "Tremblay-les-Gonesse* Aujourd'hui Demain". Le journal
était présenté sous la forme d'un magazine d'une trentaine
de pages, et accompagné de petits livrets consacrés à
l'économie, à l'actualité, à la politique, et au
sport. Il était tiré à 14 000 exemplaires (contre 18 000
aujourd'hui). Ensuite, en 1992 une nouvelle formule apparaît. Il s'agit
d'un journal qui ressemble de près à l'actuel journal de
Villepinte sous fourme d'un magazine en papier glacé comportant 43 pages
avec des illustrations, des couleurs et -ce qui ne figure plus
désormais- des petites caricatures humoristiques en rapport avec le
sujet. Le nom est alors le Tremblay Magazine. Le dernier format du journal
date quant à lui de l'an 2000.
*Par le décret du 16 août 1989, Journal officiel
du 19 août 1989 et effet au 20 août 1989,
Tremblay-lès-Gonesse devient Tremblay-en-France.
Le format:
Le format du "Tremblay Magazine" est quelque peu comparable
à celui d'un journal quotidien de par son papier qui est de type papier
journal mais plus épais -80 grammes- que le papier utilisé
généralement pour les journaux. Ce type de papier permet aux
lecteurs de considérer le "Tremblay Magazine" comme un journal à
part entière, donc garant et signe de sérieux et de
qualité. De plus, le lecteur est habitué à ce type de
papier pour effectuer une telle lecture. En effet, la lecture des journaux
municipaux est assez particulière puisqu'il s'agit pour le lecteur de
lire des informations brèves mais néanmoins importantes selon le
cas, de lire parfois en diagonale, de lire en sélectionnant seulement
quelques pages. Ainsi, le format du journal doit permettre une lecture rapide,
efficace, mais avant tout agréable.
Le format du "Tremblay Magazine" est plus grand que celui du
"Villepinte Magazine" avec respectivement 24,5 cm * 34,5 cm pour Tremblay et un
format A4 classique (21 cm * 29,7 cm) pour Villepinte. Le "Tremblay Magazine"
comporte 38 pages alors que le journal de Villepinte en comporte seulement 20.
D'un point de vue pratique, le journal de Villepinte est plus
maniable que celui de Tremblay il facilite la lecture avec un aspect qui
s'approche d'un magazine. (cf. analyse du "Villepinte Magazine"). Le journal de
Tremblay est plus encombrant, il est plus rigide, et le fait que les pages
soient agrafées entre elles n'y arrange rien.
Notons que le format du "Tremblay Magazine" a changé en
l'an 2000. Auparavant, il ressemblait beaucoup à celui du "Villepinte
Magazine" avec un papier glacé. Ce changement est dû à la
volonté du maire et des communicants de dynamiser l'aspect du journal:
Le papier journal référant directement à
l'actualité.
La mise en page:
"La mise en page du Tremblay Magazine est aérée,
dynamique, très actuelle et dans l'air du temps", selon Philippe
Boisadan le chef de l'imprimerie municipale. La mise en page s'effectue par les
infographistes du service communication. Ils utilisent une maquette
prédéfinie et ils n'ont plus qu'à modifier les titres, les
textes, tout le contenu. Les infographistes se servent pour cela du logiciel
QuartXPress.
Il y a toutefois une certaine logique et une certaine rigueur
dans le choix de cette mise en page. Les rubriques sérieuses
-économie, urbanisme, actualité- se situent au début du
journal avec une mise en page sans excès ni dans les couleurs, ni dans
la typographie notamment. Ensuite, les rubriques dites intermédiaires
-associations, événements dans la ville- suivent avec un ton un
peu plus léger et agréable. Les couleurs et les photos sont plus
présentes. Puis, les rubriques classiques de type administratives
-conseil municipal, état-civil, etc- sont totalement neutres dans leur
mise en page (absence de couleurs, absence de photos, aucune fantaisie). Enfin,
la rubrique "TM détente" très colorée. Ainsi, on voit bien
que le choix des couleurs, des éléments typographiques, d'une
certaine mise en page se fait en fonction du thème des rubriques, donc
du contenu.
Les titres en gras, en majuscule, et une police classique -tel
que des titres de journaux quotidiens nationaux cf. journal "Le Parisien" voir
partie suivante- tout au long du journal, change soudainement à partir
de la rubrique "TM détente" en fin de journal. Sous cette rubrique la
mise en page est plus originale et plus vivante avec notamment la
présence de photographies, ou encore de couleurs plus vives.
Les couleurs et les illustrations photographiques:
Comparé au "Villepinte Magazine", le journal de
Tremblay est plus coloré. On observe que dans chaque numéro du
journal, les couleurs sont omniprésentes, elles égayent la
lecture. Il y a une volonté explicite, de la part des communicants, de
faire du journal municipal un outil jeune, convivial et agréable qui
permet ainsi de toucher un lectorat très large (ce qui, nous le verrons,
n'est pas forcément le cas à Villepinte).
En page de couverture, le logo "TMagazine" est mis en avant en
haut au centre de la page, avec comme couleurs dominantes le bleu, le blanc et
l'orange. La présence des couleurs s'explique également par le
fait que des photographies en couleurs apparaissent à chaque page du
journal. Ces photographies occupent un espace très important: les
trois-quarts, voire même parfois une page entière. Il existe
d'ailleurs une rubrique consacrée aux photographies "La ville en
images", qui retracent à travers des photographies les grands
événements du mois passé (spectacles, réunions,
rencontres sportives, etc.).
Quant au choix des photographies, il s'explique ainsi: "Nous
avons un fond de photographies très important qui proviennent
essentiellement du travail des photographes qui travaillent pour le Tremblay
Magazine. Les photographies sont soit commandées auprès de ces
photographes pour un événement précis, soit choisies par
les infographistes et les journalistes en fonction du sujet traité.
Lorsqu'une photo n'est pas disponible, c'est-à-dire qu'elle est
protégée et qu'elle ne nous appartient donc pas, nous contactons
le photographe ou l'agence détentrice afin d'acheter la photographie.
Parfois nous abandonnons car les prix sont trop élevés par
rapport à notre budget", selon le chef d'atelier infographie, Michel
Jacob.
Les couleurs ne servent pas toujours à égayer le
journal, mais parfois aussi à séparer des parties, des rubriques.
D'autres fois, les couleurs permettent de repérer et d'identifier la
rubrique. Certaines rubriques sont déterminées par une couleur:
par exemple, la rubrique "Du côté des assoc's" qui présente
les diverses actions organisées par les associations de la ville est
caractérisée par la couleur jaune. Pourquoi le jaune? Le jaune
est une couleur vive, les actions sont plus facilement repérables ainsi,
d'après l'une des infographistes.
La seconde partie du journal intitulé TM détente
-qui présente les événements dits de loisirs, et de
détente comme son nom l'indique- voit le fond de couleur des pages
devenir orange afin de bien montrer la coupure entre la première partie
du journal sérieuse où le fond des pages est blanc et la seconde
plus détendue donc moins stricte d'un point de vue formel et visuel.
Le Tremblay Magazine comparable au journal "Le Parisien":
En ce qui concerne l'aspect visuel, le "Tremblay Magazine"
ressemble à certains points au quotidien national "Le Parisien". En
effet, "Le Parisien" se veut être un journal plutôt coloré,
agréable par rapport à d'autres comme "Le Figaro", "Le Monde" qui
sont plus sobres et plus austères dans la présentation de leur
mise en page. Cela s'explique peut-être principalement par le type de
lectorat que chacun d'entre eux souhaite toucher. "Le Parisien" a une image de
journal populaire avec une cible de lecteurs tout autant populaires (ouvriers),
tandis que les deux autres quotidiens visent un lectorat différent, de
par la catégorie socioprofessionnelle (employés, cadres) ou les
sensibilités politiques (Le Monde à droite / Le Figaro à
gauche).
Le "Tremblay Magazine", à moindre impact, a
également cette vocation de journal accessible à tous qui visent
un lectorat divers, populaire: c'est-à-dire des lecteurs de tous
milieux, de tous âges. L'aspect visuel est assez ressemblant via les
couleurs, les photos, les télé-trottoirs sur un sujet posé
aux français (dans Le Parisien), et les mini-portraits qui mettent en
avant des habitants
sur un sujet précis (dans le Tremblay Magazine).
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